L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé, tome 2  
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Un portage fut tracé et défriché de la baie Ellis jusqu'à la rivière aux Canards distante d'environ dix milles pour plus tard y faire une route qui serait la continuation de celle de la baie Ste-Claire à Port Menier.

 

Cette route serait continuée vers l'est jusqu'à la rivière Becsie.

 

La nouvelle scierie fut installée près de la rivière aux Castors et à proximité du bois que cette rivière devait «driver» au printemps et qui provenait du grand défrichement fait entre elle et la ferme St-Georges.

 

Le 24 août, le navire du Gouvernement, le «Speedy» ayant à bord à l'honorable Bureau, ministre des Travaux Publics, son député ministre Mr. Gobeil, MM. Malone, Girard, De Guise, Lachambre, Badeau, Bolduc, Lejoie, vint nous rendre visite.

 

Le Ministre venait pour essayer le fonctionnement du téléphone par câble sous-marin qu'il venait de faire poser entre Gaspé et la Pte du S.O. Ce câble était d'un plus fort diamètre que le précédent et l'appareil émetteur à Gaspé, très puissant.

 

Il put lui-même entendre pour la première fois les nouvelles de son département qu'on lui communiquait de vive voix du continent.

 

Un autre poste émetteur ici nous permettrait plus tard de converser librement, ce qui serait un grand progrès.

 

Je lui montrai le marégraphe que Menier venait de nous envoyer de Paris et qui fonctionnait au bout du quai dans la maison du gardien et il me demanda de lui envoyer à Ottawa, chaque mois, les graphiques indiquant les hauteurs des marées, ce  intéresserait beaucoup le service hydrographique.

 

Avec Mr. Gobeil, nous réglâment la question du transfert des âcres du Gouvernement à d'autres emplacements que ceux qu'ils occupaient et qui étaient une gêne pour nos travaux, et le règlement définitif pour les gardiens des lumières fut rédigé.

 

L'honorable Jacques Bureau, nous quitta en promettant de revenir l'an prochain. Heureux pays où un ministre peut être une telle promesse.

 

Le 10 septembre, autre visite gouvernementale celle de l'honorable Rodolphe Lemieux, Ministre de la Marine, qui vint à bord du «Lady Evelyn».

 

Il n'avait pas oublié nos rapports à Paris, lors des funérailles de son prédécesseur, l'honorable Préfontaine et venait nous annoncer la grande nouvelle de la détermination qu'il venait de prendre de nous envoyer à l'île le «Montcalm» pendant l'hiver.

 

Si c'était possible, ce bâtiment ferait deux voyages. C'était la première fois qu'un navire aurait descendu le St-Laurent pendant l'hiver jusqu'à l'île d'Anticosti.

 

Ce serait pour nos gens une véritable libération et un changement de vie complet. C'était l'abolition de l'hivernage, notre esclavage à nous.

 

Le ministre faillit être porté en triomphe pour cette bonne nouvelle et la grande salle de la villa retentit longtemps au banquet que nous lui donnâmes, des toasts que nous portâmes en son honneur.

 

Le ministre nous ayant quitté après que j'aie pu lui porter à son bord le télégramme de remerciements que M. Menier lui envoyait de Paris, je partis pour Québec à bord du Savoy et convoyai le «Montcalm» seulement jusqu'à la sortie de la baie Ellis, car sa vitesse le fit bientôt disparaître à notre vue.

 

Nous fîmes route pour les Sept-ïles où je rendis visite à Mgr Blanche qui m'annonça le remplacement à l'île comme chapelain, du Rév. Père Travers, par le Rév. Père Robin qui allait lui succéder.

 

Je visitai ensuite non loin de là les établissements de Clarke City et fit la connaissance de Messieurs Clarke qui me montrèrent leur moulin de pulpe mécanique où ils disposaient d'un pouvoir d'eau de 30,000 chevaux pour alimenter leurs turbines.

 

Le gouvernement leur avait fait un quai où tous les grands bâtiments pouvaient accoster et où leurs navires chargeaient les balles de pulpe destinés aux grandes fabriques de papier du Canada et des États-Unis.

 

Aux Sept-Îles existait un poste de pêche à la baleine appartenant à une Cie Norvégienne, dont le chef était le Capitaine Sörensen qui était venu me voir à l'île pour me demander l'autorisation de venir à la baie Ellis.

 

J'avais souvent déjà vu en Norvège de ces installations de pêche, mais l'odeur qu'elles dégageaient empestait tellement l'atmosphère, même à grande distance, que je voulais me rendre compte par moi-même de ce qui en était.

 

Le capitaine Sörensen me disait qu'il avait pris presque toutes les baleines du Golfe aux environs des Sept-Îles, qu'autour d'Anticosti il y en avait encore beaucoup et que si je l'autorisais à y faire ses établissements, il nous ferait des arrangements très avantageux.

 

Nous avions en effet, quantité de baleines de plusieurs espèces, la «Jubarte», la «Souffrée» et même quoique plus rarement, la grande baleine «Franche» dont la taille atteint parfois 90 pieds.

 

Un poste de baleiniers installé à Ellis ou à la baie au Renard y serait mieux qu'à Clarke City.

 

Je visitai donc le poste de ces Norvégiens et dois dire que je fus surpris des progrès faits dans cette industrie depuis que je n'en avais vu, c'est-à-dire depuis 9 ans.

 

Au lieu de laisser les baleines près du rivage, de les ouvrir, d'en détacher les entrailles et d'aller mouiller celles-ci à des corps morts ancrés à courte distance, puis d'en découper la viande et la graisse au niveau de l'eau en hissant le corps au fur et à mesure du dépouillement, la baleine était montée sur un slip (coulisse?) par un treuil à vapeur et entièrement sortie de l'eau.

 

Rien n'était rejeté à la mer, les entrailles, le sang, la viande étaient mis dans des autoclaves et cuits pour en faire de l'engrais animal, les os étaient broyés et cuits, également pour faire de l'engrais, la graisse se transformait en huile et était mise en barils, tout était utilisé.

 

Les fanons n'ont de valeur que quand ils proviennent de la baleine franche et celle-ci a presque disparu.

 

La Société Sörensen avait deux bâtiments de 400 tonneaux, munis de machines puissantes leur permettant de marcher 13 noeuds, ils étaient armés chacun d'un gros canon lançant à 40 mètres un harpon du poids de 20 lbs, fixé des amarres de mille yards de longueur.

 

Cette amarre était enroulée autour d'un treuil mu par la vapeur qui se dévidait lorsque la baleine harponnée se défendait qu'on embarquait quand on voulait la ramener à bord.

 

Une baleine prise était gonflée, pour l'empêcher d'enfoncer, au moyen d'un tube qui lui insufflait de l'air envoyé par un compresseur.

 

Un pavillon norvégien était fixé dessus et le bâtiment repartait à la recherche d'une autre baleine, quelquefois d'une troisième, si le temps était beau.

 

Le navire alors prenait ses baleines en remorque et les ramenait à Clarke-City.

 

Aussitôt à quai, on s'empressait de monter les baleines sur leur slip, par les «marteaux» requins de grande taille qui ont souvent plus de 25 pieds de longueur et la gueule en rapport, ont bientôt fait y prenant des bouchées d'une demie tonne, d'en diminuer la valeur.

 

J'appris toutefois, que depuis quelque temps le marché de la baleine avait beaucoup diminué, que l'huile se vendait mal et les fanons presque plus, ce qui rendait l'affaire plus aléatoire.

 

Il était nécessaire avant de rien décider d'avoir sur cette industrie un supplément d'informations.

 

Nous reçumes un demande de renseignement de la part du Ministère de l'Agriculture sur les causes des maladies qui affectaient les bestiaux dans les «provinces maritimes» dont nous faisions partie.

 

On nous demandait notre avis à ce sujet. Quoique nous ayons eu une meilleure réussite qu'ailleurs avec nos bestiaux, surtout depuis que nous avions les animaux du «Manchester Trader» à la suite du naufrage de ce navire, il n'en restait pas moins que nous avions une forte mortalité, que le Dr. Schmitt combattait par tous les moyens.

 

Mais notre troupeau périclitait à vue d'oeil, surtout nos vaches laitières qui étaient les mieux soignées et dans de bonnes étables.

 

Le docteur fit plusieurs autopsies des animaux décédés et en arriva à la conclusion que tous mouraient d'affection du foie et non comme tout le monde pensait à cause de certaines herbes, dont le «renoncule acre», qui certainement était dangereuse, mais qui n'affectait en rien le foie.

 

Or, les bestiaux choisissent parfaitement les plantes qu'ils doivent manger et ne touchent jamais la renoncule, surtout quand ils ont de la pâture en abondance, comme cela était notre cas.

 

Venant à parler avec lui des maladies spéciales aux pays froids, je lui racontai ce qui m'avait été dit lors de notre voyage au Spitzberg, quand un docteur Norvégien qui nous rendait visite à bord de la «Velléda» à Bergen avant notre départ pour le nord, m'avait donnée le conseil de ne plus manger désormais de salade dans nos escales à Tromsöé à Hammerfest, et Wadsöe.

 

Il m'expliqua que dans ces pays du Nord, les chiens étaient la cause de certaines maladies graves telles que le «kyste hydatique» du foie, les «échinocoques» du foie et du cerveau qui étaient souvent contractées par la salade que les chiens polluaient de leurs excréments pleins de vers dus à leur nourriture exclusivement carnée et corrompue.

 

Quand on mangeait de la salade ainsi contaminée, même bien lavée, on avait de grandes chances de prendre des maladies.

 

Très frappé de ce que je venais de lui dire, le docteur Schmitt pensa que ce raisonnement pouvait aussi bien d'appliquer aux bestiaux qui à l'île étaient toujours lâchés hors de leurs étables par beau temps et broutaient autour des maisons en compagnie des chiens.

 

Des analyses qu'il fit des excréments de ces chiens lui démontrèrent l'existence dans ceux-ci, des douves, des échinocoques, etc. ces redoutables vers intestinaux, qu'il avait trouvé dans le foie des bestiaux morts, et dans le rapport qu'il fit au Gouvernement, il développa cette idée que le chien était effectivement la cause de la mortalité des bestiaux dans les provinces du Nord.

 

En conséquence, devant cette alternative de perdre nos animaux de boucherie et nos vaches ainsi que nos moutons, et de nous priver du service des chiens, je convoquai nos meilleurs trappeurs et les gardes et leur posai la question de l'aide que leur donnaient les chiens de traineau quand ils avaient à parcourir l'île l'hiver en cométique.

 

Tous furent d'avis que cette aide était très aléatoire, que les chiens ne pouvaient tirer que de faibles charges, que dans tous les endroits un peu difficiles, ils fallait soi-même leur venir en aide et pousser le traineau auquel il leur était impossible de faire franchir le moindre obstacle.

 

Les chiens pouvaient être utiles dans les voyages polaires sur la neige durcie ou la glace lisse, mais à l'île, avec les obstacles continuels qu'on avait à franchir, et principalement dans le bois, le secours qu'ils pouvaient donner se valait pas le supplément de charge qu'imposait le poids considérable de ce qu'il fallait emporter pour le nourrir.

 

D'autre part, il fallait prendre en considération, comme dit précédemment, que nos chiens étaient d'une race qui les rapprochait beaucoup du loup, que maintenant que nous avions dans le bois une nourriture abondante surtout depuis que nous avions mis les lièvres dont ils commençaient à faire la chasse, il se pourrait qu'ils prissent le bois et redeviennent des loups.

 

Alors nos efforts pour peupler l'île seraient annihiles, notre gibier sur lequel nous avions des raisons de compter pour la diminution es moustiques disparaîtrait et nous aurions perdu pour toujours l'inestimable avantage de n'avoir pas de loups.

 

Je décidai que les chiens allaient disparaître de l'île et que tous sans exception devaient avoir quitté l'île avant l'hiver.

 

Il y en avait une cinquantaine qui furent pris par des gens de la Côte Nord et de Gaspé.

 

Il serait toujours facile d'en ramener si on le voulait, mais il était peu probable que nous changions d'avis après les graves raisons qui nous avaient poussé à prendre cette décision.

 

Ayant réglé les diverses questions en suspens, achevé avec les chefs de services les budgets et les inventaires et pris congé de notre personnel, je partis pour Québec, où j'eus mes derniers entretiens avec Mr. Gibsone.

 

Je partis pour New-York et m'embarquais le 10 octobre sur la «Provence», le 168, j'étais au Hâvre et me rendis à Paris où Menier m'attendait.

 

Il était très satisfait des attentions du Gouvernement fédéral à notre égard et spécialement des essais du téléphone avec le continent et de l'envoi du «Montcalm» pour nous ravitailler l'hiver.

 

Nous eûmes sur les pêcheries à la baleine des renseignements précis par mon très bon ami, M. René Auger, qui avait des intérêts dans les pêcheries de baleine, à New-Bedford.

 

Il nous dissuada pour le moment d'entreprendre cette exploitation, qui depuis plusieurs années allaite en déclinant et ne donnait plus de bénéfices.

 

Les huiles minérales et les engrais artificiels remplaçant avantageusement les produits similaires qu'on tirait autrefois de la baleine.

 

Pour l'installation proposée par M. le Gloanec, de pêcheurs de St-Pierre et Miquelon à la baie au Renard, la question de l'achat d'un nouveau navire ainsi que l'échéance incertaine de la terminaison du chemin de fer de Gaspé, ajourna la décision à plus tard.

 

Au commencement de 1908, nous eûmes à trouver un remplaçant au docteur Schmitt qui nous quitta pour se fixer à Montréal, où il avait trouvé une situation plus en rapport avec sa haute capacité.

 

C'est avec regret que nous dûmes renoncer à son concours qui nous avait été si utile, surtout dans notre lutte contre les moustique sont le succès allait en s'affirmant tous les jours.

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis