L'équipage de l'Aberdeen transporte à force de bras une chaudière de six tonnes destinée au phare de la Pointe-Sud (Anticosti) vers 1895
L'équipage de l'Aberdeen transporte à force de bras une chaudière de six tonnes destinée au phare de la Pointe-Sud (Anticosti) vers 1895
Le Capitaine M.P. McElhinney avec ses officiers et matelots sur l'Aberdeen  en Écosse pour prendre livraison du bateau le 27 août 1894. De retour à Halifax le 7 septembre. Peu après le capitaine devint expert  au ministère de la Marine et des pêches.
Le Capitaine M.P. McElhinney avec ses officiers et matelots sur l'Aberdeen en Écosse pour prendre livraison du bateau le 27 août 1894. De retour à Halifax le 7 septembre. Peu après le capitaine devint expert au ministère de la Marine et des pêches.

INDEX DES NOMS

Bélanger (capitaine) 

Gregory, J.U. (télégraphe)

Mcelhinney (capitaine)

O'Farrell (inspecteur des phares)
Pope (gardien du phare de la Pointe sud-ouest)

Wakeham, William (capitaine du steamer «La Canadienne» (1844-1915))

   

LE SOLEIL Le 19 octobre 1899

À 9 heures, ce matin, la nouvelle nous est parvenue que «l’Aberdeen» avait donné sur les récifs, à 8 milles de la Pointe sud-est de l’île d’Anticosti.

 

Cette nouvelle a causé un certain malaise, car «l’Aberdeen» avait une cargaison complète de provisions de toutes sortes pour le ravitaillement des phares du bas du fleuve.

 

Nous nous sommes enquis au département de la Marine. M. J.U. Gregory a fait jouer le télégraphe et à midi on nous apprenait que «l’Aberdeen» était renfloué et ne paraissait pas avoir subi de dommages.

 

LE SOLEIL Le 20 octobre 1899

Le steamer «Aberdeen» qui s’est échoué à la rivière Observation, à environ huit milles de la Pointe-Sud-Ouest d’Anticosti pendant une brume épaisse, a été remis à flots et n’a eu que de légers dommages. Il a continué pour Belle-Isle.

 

 

 

UN PASSAGER RACONTE:

Anticosti, Pointe Sud-Ouest, le 20 octobre 1899

Le naufrage de «l’Aberdeen», steamer du gouvernement, chargé d’approvisionner les phares dans le golfe, s’est jeté à la côte, à huit milles du phare pointe sud-ouest, un des endroits les plus dangereux et les plus féconds en désastres maritimes de l’Anticosti.

 

L’accident est arrivé vers 11:30 hrs dans le nuit de mercredi. Le temps était calme et une épaisse brume nous enveloppait, quand tout-à-coup le vaisseau fut brusquement secoué et que nous entendîmes l’ordre du capitaine, de faire machine en arrière.

 

Il était trop tard, nous étions échoué non loin de l’embouchure de la rivière Observation, dans une crique sauvage et inhabitable.

 

Un instant après, dans une éclaircie de la brume, nous aperçûmes se dressant à pic, à quelques encablures devant nous, une haute falaise grisâtre, c’était le Cap Observation, connu sous le nom de Cap Jupiter, parmi les habitants de l’île.

 

La Providence seule, pouvait nous tirer de là, et si le terrible vent du nord-ouest, tant redouté dans ces parages, eut alors soufflé, c’en était fait du vaisseau et très probablement de nous tous à bord; l’Aberdeen aurait été littéralement roulé et écrasé par les vagues contre la falaise surplombante.

 

On s’imaginera facilement la nuit dangereuse que nous passâmes sur ce sinistre rivage. Équipage et passagers se mirent à l’oeuvre en désespérés, et une grande partie de la cargaison fut débarquée pour alléger le vaisseau qui reposait sur un fond de calcaire plat et lisse.

 

Contre toute espérance, le temps très calme, tourna au beau, et vers midi et demi hier, à marée haute, l’Aberdeen était remis à flot, grâce à ses puissantes machines et au travail quasi surhumain accompli par l’équipage.

 

Il s’agissait maintenant de charger à nouveau la cargaison.

 

Sur les entrefait ; on avait télégraphié à Québec et à la côte de la Gaspésie pour  obtenir du secours. L’équipage était épuisé, ayant travaillé jour et nuit depuis notre départ de Québec, mais se remit à l’œuvre courageusement, et avec gaieté même.

 

Nonobstant leurs héroïques efforts, il était impossible de terminer le chargement avant minuit et même plus tard, l’Aberdeen était en panne à un demi-mille. Le temps pressait. Le vent nord-ouest menaçait de fondre sur nous à tout moment.

 

Vers 3 :20 hrs, on signala à l’horizon un vapeur filant à toute vitesse. La proue tournée vers nous. C’était la «Canadienne», commandée par M. Wakeham, qui accourait à notre secours.

 

Nous eûmes l’espoir de pouvoir reprendre la haute mer avant la nuit tombante. Quel ne fut pas notre désappointement! La «Canadienne» jeta l’ancre à un mille de notre vaisseau et nous vîmes une seule chaloupe s’en détacher, portant le commandant Wakeham et quatre hommes.

 

M. Wakeham, en tenue semi-officielle, tiré à quatre épingles et mollement assis entre des coussins de velours. Il se contenta de constater que l’Aberdeen était temporairement hors de danger, souhaits de bonjour au brave capitaine de notre vaisseau et s’empressa de virer de bord.

 

Notre capitaine lui fit bien observer que son équipage était à bout de forces et qu’il restait encore énormément d’ouvrage pour finir le chargement, M. Wakeham l’admit en effet, mais avec une indifférence si excessive, qu’il nous restait beaucoup à faire, il feignit de ne pas comprendre la demande manifeste que comportaient les paroles du capitaine de l’Aberdeen, d’envoyer des hommes nous aider, et il s’éloigna quand même.

 

Que dites-vous, amis lecteurs, d’une pareille conduite.

 

Vingt minutes après la «Canadienne» se fondait les vapeurs rougeâtres de l’horizon et nous étions laissés seuls avec la mer immense devant nous, sans un autre vaisseau en vue, avec un ciel sans nuages, il est vrai, mais offrant les indices d’un prochain coup de vent du large et en arrière de nous un cap menaçant, dont la gigantesque paroi perpendiculaire ressemble à la muraille d’une antique fortification délabrée et sapée par les vagues.

 

Ce que nous prévoyions est arrivé. Le vent nord-ouest fait rage depuis hier soir. Nous n’avons pu charger toute la cargaison déposée sur le rivage. Vers onze heures la nuit dernière, l’Aberdeen appréhendant d’être de nouveau jetée à la côte, et se trouvant sans eau pour ses machines, a levé l’ancre pour cingler toute vapeur vers les côtes de Gaspé à vingt lieues de distance.

 

M. l’inspecteur des phares, six hommes de l’équipage et deux passagers dont votre correspondant qui étaient débarqués pour travailler au chargement des chaloupes, ont été forcément laissés sur la rive. La mer était trop dangereuse pour que l’on puisse venir nous secourir.

 

Il nous fallait transporter la cargaison hors de la portée des paquets de mer, et nous sommes allés chercher un abri dans la forêt pour la nuit. Il faisait un temps très clair mais glacial. Nous avons heureusement  trouvé une toute petite hutte de chasseur à l’entrée du bois où nous avons passé la nuit couchés sur le plancher, les uns contre les autres comme des harengs en caque et tremblants de froid.

 

Tout le monde a cependant pris son mal en patience, plaisantant et riant du moindre incident. Ce matin, la mer démontée présente un spectacle magnifique. Sur plusieurs milles  d’étendue la houle se rue sur les caps avec un bruit de tonnerre et se brise en écume qui rejaillit au loin. Le sol vibre sous ses coups formidables.

 

Nous nous sommes mis en route à cinq heures, ce matin pour venir chercher un abri au phare de la Pointe Sud-Ouest, à neuf milles de distance, tenu par M. Pope et où deux femmes aussi passagères à bord de l’Aberdeen se sont réfugiées.

 

Hier, nous avons suivi le rivage sur tout le parcours. Nous n’avons pas fait cinquante pas sans trouver des épaves de vaisseaux moins fortunés que l’Aberdeen.

 

L’Anticosti, d’ordinaire ne lâche pas facilement sa proie. L’on considère comme un quasi-miracle la remis à flot de notre steamer.

 

M. Pope et sa charmante femme nous ont reçus à bras ouverts et se prodiguèrent pour nous faire oublier notre mésaventure.

 

L’Aberdeen est maintenant rendu à Gaspé. Nous venons de recevoir un câblogramme de son capitaine. Tout va bien à bord. Il viendra nous quérir d’ici quelques jours. Nous poursuivrons alors notre voyage vers le détroit de Belle-Isle.

 

Afin de mettre le département de la Marine et nous les intéressés, au fait de l’échouement de l’Aberdeen et de son heureux sauvetage M. O’Farrell, inspecteur des phares, s’est procuré un appareil de téléphone au phare de M. Pope, où il s’est rendu à pied, immédiatement après l’accident et l’a installé sur la côte vis-à-vis l’endroit de l’échouement avec l’aide de M. Pope et de M. B. Bradley, afin de communiquer plus rapidement toutes les nouvelles au bureau télégraphique de la Pointe Sud-Ouest.

 

La cargaison abandonnée sur le rivage consiste en provisions de toutes sortes achetées par les gardiens de phares qui restent sans communications avec le reste du monde durant huit mois de l’année.

 

Si ces provisions sont perdues, l’on conçoit la position où vont se trouver ces pauvres gens advenant que le gouvernement ne pourrait leur venir en aide à cette saison avancée de l’année. Nous avons cependant mis ces provisions à l’abri autant que les circonstances l’ont permise et nous espérons que l’Aberdeen pourra bientôt revenir pour les embarquer

 

Théo. Dubé

 
     

LE CGS ABERDEEN

Type:

Ravitailleur de phares et baliseur

Date et lieu de construction:

1894 Fleming & Ferguson Paisley

Longueur: 180 largeur: 31 tirant d'eau: 19

Jauge brute: 674

Machine:

Vapeur, quadruple détente

 

Perdu le 13 octobre 1923 à l'île Seal (N.É.)

 

Le CGS Aberdeen fut le dernier vapeur de la Marine et des Pêcheries doté de cornes fixes.

 

Sur l'Atlantique, on se souvient encore de l'Aberdeen, lui aussi sorti des chantiers de Paisley. En 1893, le ministère lançait un appel d'offres ainsi conçu :

 

« Bâtiment (...) destiné au ravitaillement des phares, au relèvement ou à la pose des lourdes bouées automatiques et, au besoin, à l'utilisation par le service de la protection de la pêche... »

 

Il s'agissait d'armer un bâtiment plus rapide que le Quadra. Un louable esprit d'économie, sinon un sens très vif des réalités, avait d'abord fait envisager l'installation sur l'Aberdeen des chaudières et de la machine que l'on venait de retirer de l'épave du vieux Napoléon. On se souviendra que cette vieille compound n'était déjà pas neuve au moment où le Napoléon en avait gratifiée.

 

L'Aberdeen devait en définitive recevoir des chaudières aquatubulaires et une machine à quadruple détente du dernier modèle. C'était un bâtiment bien cloisonné, à double fond, très moderne pour son époque en ce sens qu'il était éclairé à l'électricité, comportait un appareil à gouverner à vapeur et un monte-charge pour l'évacuation des cendres. Quant aux aménagements destinés à l'équipage ou aux passagers, ils restaient conformes aux bonnes traditions des navires de l'État. La cabine arrière, disait-on :

 

« ...est joliment finie en érable et acajou... »

 

Le capitaine McElhinney, qui devait plus tard être appelé à examiner le vieux Druid, alla chercher son navire en Écosse, accompagné d'officiers et de mécaniciens.

 

L'Aberdeen atteignait tout de suite, aux essais, la vitesse de treize noeuds prévue au contrat.

 

Une photographie de l'époque le montre filant bon train, entièrement pavoisé de pavillons de signalisation. Comme dans le cas de tous les navires alimentés au charbon et à coups de pelle ! il faisait énormément de fumée.

 

Le pavillon du bout du mât disparaît dans ces gros nuages noirs au moment où on fait remonter la pression en abordant le mille étalon de Skelmorlie.

 

Comme tous les navires à hélice unique de l'époque, il portait un gréement aurique, devant servir en cas d'urgence, système abandonné au début du XXe siècle.

 

Ce gréement était élégant, encore qu'un peu démodé, et on se faisait un point d'honneur de « carguer serré ». Pourtant, il était difficile de protéger les voiles contre les escarbilles.

 

D'abord mis en service sur l'Atlantique l'Aberdeen passa plus à l'Agence de Québec où, commandé par le capitaine Bélanger, il devait servir au ravitaillement des phares ou à l'entretien des bouées du Golfe.

 

On décida en 1904 de le doter d'une chaudière Thorneycroft-Marshall. Il appareilla donc pour Toronto où le travail devait se faire pendant l'hiver, mais pris par les glaces à Soulanges, il dut y rester jusqu'au printemps.

 

Muni de sa nouvelle chaudière, il repartit pour l'Atlantique où, comme tant de nos premiers navires, il allait connaître une fin tragique.

 

Le 13 octobre 1923, en effet, il se perdit sur un récif de l'Île au Phoque (N.-É.).

 

référence:

http://www.ccg-gcc.gc.ca/fra/GCC/USQUE_Paisley

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis