HENRI MENIER, SES FRÈRES, LEURS YACHTS

Gaston (1855-1934), Albert (1824-1899) et Henri Menier (1853-1913)
Gaston (1855-1934), Albert (1824-1899) et Henri Menier (1853-1913)

HENRI MENIER

Sphinx — (Elspeth = Surrirella (1881)) — Velleda — Almée  — (Zaria = Bacchante (1897))

Henri Menier — La Bacchante acquise en 1897  —  Il appareille du Havre le 6 juin 1889 et arrive sur l'île d'Anticosti le 22 juin.
Henri Menier — La Bacchante acquise en 1897 — Il appareille du Havre le 6 juin 1889 et arrive sur l'île d'Anticosti le 22 juin.
Henri Menier — Velleda ex Nubienne, un steam-yacht capable grâce à sa voilure de filer 14 noeuds et premier yacht français à avoir «tâté de la banquise (15 juillet 1886).
Henri Menier — Velleda ex Nubienne, un steam-yacht capable grâce à sa voilure de filer 14 noeuds et premier yacht français à avoir «tâté de la banquise (15 juillet 1886).

 

C'est également sur les eaux de la Marne et de la Seine que Henri Menier (l'industriel du chocolat) s'initie à la manœuvre d'un voilier.

 

Entre-temps, il étudie l'architecture navale et la construction des yachts ainsi que la fabrication des voiles, aussi c'est sur d'excellents et jolis bateaux, sortis de ses mains de la quille à la pomme du mât, qu'il tire ses premiers bords en rivière.

 

Dès que la manœuvre d'un voilier n'a plus de secret pour lui, il se tourne vers l’étude de la navigation à vapeur. Il commence par de petites embarcations dont il est à la fois le capitaine, le mécanicien et le chauffeur.

 

Très ingénieux et chercheur de nature, Henri Menier les transforme et leur apporte de constants perfectionnements. Puis il se sent mûr pour la grande navigation en mer et se rend acquéreur d'un steam-yacht. Le Sphinx.

 

Ce yacht, de proportions confortables, subit dès le début des transformations apportées  par le yachtsman novateur. Appliquant la récente invention de la machine Gramme, il installe à bord du Sphinx le premier projecteur électrique ayant équipé le pont d'un bateau, système qui sera adopté par la suite sur les navires de la Marine nationale.

 

En 1881, Henri Menier achète en Angleterre le steam-yacht de 181 tx Elspeth mesurant 40 m de longueur hors tout sur 5,20 au maître bau; il a été construit en 1877; il le rebaptise Surrirella. Aussitôt il s'embarque et pendant trois ans il navigue sur toutes les mers d'Europe et sur les littoraux des terres voisines d'Asie et d'Afrique.

 

Dans le sud, il visite l'Espagne, le Portugal, le Maroc, l'Italie méditerranéenne et adriatique, la Grèce, l'Asie Mineure, Constantinople, puis sillonne de son étrave les flots de la mer Noire et les eaux boueuses du Danube qu'il remonte jusqu'aux Portes de Fer.,

 

Dans le Septentrion, il croise encore tour à tout dans les eaux belges, hollandaises, danoises; puis las des horizons trop fréquentés, il met le cap sur la Norvège, fait escale à Hammerfest, tout près du cap Nord et de là, son pont chargé de sacs de charbon, se dirige hardiment vers l'inconnu et pénètre dans les régions inexplorées de la mer polaire.

 

Henri Menier atterrit au Spitzberg, où il aborde plusieurs points de la côte, entre autres dans le Bell-Dund et l'Ice-Fjord et côtoie, sans malheureusement pouvoir aborder, la terre du Prince-Charles.

 

Mais le combustible s'épuise et le navigateur, non sans regret, se voit contraint à faire de nouveau route sur la Norvège après 25 jours passés dans le pays du froid.

 

À force de volonté et de constance, Henri Menier fait rendre à son bateau plus qu'il ne doit, se voyant limité par l'absence de trois facteurs indispensables à tous yachts destinés aux traversées au long cours dans des zones maritimes inconnues:

 

  1. la vitesse qui permet un franchissement rapide des passages dangereux et évite dans ces contrées de devenir l'esclave du temps.
  2. posséder de vastes soutes donnant un grand rayon d'action.
  3. avoir un puissant gréement de voilier qui puisse, selon l'occasion, ou la nécessité, suppléer à la propulsion mécanique.

 

Ces qualités, Henri Menier les trouve dans le trois-mâts-goélette Velléda, ex-Nubienne, ayant appartenu à M. Edmond Blanc.

 

Ce magnifique steam-yacht mixte, de 575 tx de gauge, est l'un des trois plus grands de la flottille de plaisance du moment. Il file aisément plus de 12 nœuds de moyenne, vitesse que sa voilure porte à 14 nœuds lorsque les vents sont portants.

 

Les 330 tonnes de charbon, dont les vastes soutes permettent d'approvisionner Velléda, lui garantissent trente-cinq jours de marche sous vapeur sans ravitailler, ce qui l'autorise à accomplir les plus grandes traversées du globe.

 

Muni de tous les perfectionnements les plus nouveaux, machines à gouverner, machine et ventilateurs électriques, machines réfrigérantes et chambres froides pour la conservation des viandes fraîches et denrées périssables, etc., Velléda, avec ses emménagements où le luxe le dispute au confort, est le yacht type de grandes croisières de cette fin de siècle.

 

Aussi M. Henri Menier fait-il, sans autre trêve que ses servitudes chocolatières, voir et revoir du pays à son yacht! De la Méditerranée à l'Adriatique, aux côtes d'Égypte, au canal de Suez, de la mer Rouge à Aden, Obock, etc., et seules les quarantaines, résultant d'une grave épidémie en Inde, l'empêchent de pousser de ce côté jusqu'à l'Extrême-Orient.

 

De nouveau, l'infatigable et infatigable marin se retrouve vers le Grand Nord où l'appellent les séduisants souvenirs de son premier voyage, rendu trop court à son gré, par le manque de rayon d'action. Or avec Velleda sous les pieds, il se sent un autre homme.

 

Le voilà de nouveau qui met le cap vers le pôle Nord. Mais le 15 juillet 1886, par 81 degré de latitude, la banquise lui barre la route, faisant échouer son projet de planter le pavillon sur l'axe symbolique du monde.

 

Il rapporte néanmoins de sa belle tentative une curieuse collection de trophées cynégétiques et géographiques et de nombreuses et précieuses indications sur la faune arctique.

 

Amateur photographe très éclairé, il réunit un lot de 600 vues de paysages hyperboréens et des côtes du Spitzberg. Cette collection unique à l'époque lui vaut une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889.

 

Avec Velleda, Henri Menier visite encore l'Écosse de l'Islande. Au cours de cette croisière entre l'Islande et le Groenland, le yacht est resté plusieurs jours prisonnier des glaces flottantes. Elles l'entourent étroitement, se soudent autour de lui, à perte de vue et si élevées qu'elles dépassent les pavois et mette le puissant yacht dans une situation extrêmement critique.

 

Henri Menier peut heureusement et sans trop grandes avaries dégager Velleda de ce redoutable danger.

L'Almée

Henri Menier — L'Almée, petit vapeur de rivière, est entièrement réalisé par Henri Menier. Quand ce petit steam-yacht navigue en mer il est gréé de trois mâts qui servent uniquement à arborer les pavillons.
Henri Menier — L'Almée, petit vapeur de rivière, est entièrement réalisé par Henri Menier. Quand ce petit steam-yacht navigue en mer il est gréé de trois mâts qui servent uniquement à arborer les pavillons.

Entre ses croisières, Henri Menier fait construire un vapeur de rivière, l'Almée, œuvre entièrement personnelle. Il en crée et dessine seul tous les plans de coque, de machines et d'emménagements.

 

Déplaçant 100 tx. Almée est construit en acier galvanisé (encore une innovation), par les chantiers de la Seine à Argenteuil. Il possède deux machines développât ensemble 500 HP qui actionnent deux hélices. Ces deux machines sont complètement indépendantes. Les chaudières, propulseurs et tous les auxiliaires figurent en double, de manière qu'une avarie ne puisse arrêter la marche du bateau.

La Bacchante

Cette perspective du pont du gréement de La BACCHANTE montre bien l'ampleur des grands yachts du siècle dernier. Il ne faut pas moins de 15 hommes pour ferler sa grand-voile
Cette perspective du pont du gréement de La BACCHANTE montre bien l'ampleur des grands yachts du siècle dernier. Il ne faut pas moins de 15 hommes pour ferler sa grand-voile

En 1897, Henri Menier s'offre un autre steam-yacht, le Zaria, de 973 tx. Il le rebaptise du nom de Bacchante. Avec ses 62 m. hors tout, il devient à son tour le troisième grand yacht français du moment. Il appareille du Havre le 6 juin 1898 pour se rendre sur l'île d'Anticosti dont il fait l'acquisition en 1895.

 

Après une escale le 19 juin à Saint-Pierre-et-Miquelon, il arrive dans le golfe du Saint-Laurent (Québec, Canada) où est située son île, le 22 juin, après une dure traversée de vent debout et de brume.

 

Sur Anticosti, Henri Menier trouve un temps superbe et une chaleur intense, de quoi faire fondre les échantillons de sa production de chocolat qu'il a toujours le soin d'emporter, quand il visite des pays étrangers...

 

Tel est Henri Menier, ancien membre du Conseil du Yacht-club de France et vice-président de l'Union des Yachts français à la création de laquelle il a pris une part importante.

Pont de la Bacchante
Pont de la Bacchante
La salle à manger, avec ses tentures et brocarts, apporte une note de confort luxueux au carré de ce grand yacht
La salle à manger, avec ses tentures et brocarts, apporte une note de confort luxueux au carré de ce grand yacht
Salle des eaux sur la Bacchante.
Salle des eaux sur la Bacchante.
Salle de séjour sur la Bacchante.
Salle de séjour sur la Bacchante.
La Bacchante
La Bacchante
                            

GASTON MENIER

Julie (1883) — Ariane

Célèbre auprès des colombophiles et cartophiles. Le 22 juil. 1905 le quotidien français «Le Matin» organisait un grand concours colombophile en mer. Des centaines de pigeons furent embarqués et lâchés au milieu de la Manche. Carte postale pour l'occasion.
Célèbre auprès des colombophiles et cartophiles. Le 22 juil. 1905 le quotidien français «Le Matin» organisait un grand concours colombophile en mer. Des centaines de pigeons furent embarqués et lâchés au milieu de la Manche. Carte postale pour l'occasion.

Gaston Menier n'a pas, comme son frère, sillonné les océans en tous sens, mais néanmoins il possède quand même un très joli petit yacht (tout est relatif) de 100 tx: Julie. Construit en 1883 en Angleterre, ce bateau est entièrement bordé en acier. Il est doté d'une machine de 750 HP, semblable à celle mise en place par la Marine nationale sur les torpilleurs, ce qui lui permet de filer ses 15 nœuds.

 

La puissance de cette machine, accompagnée d'une fausse manœuvre, lui joue par ailleurs un mauvais tour au moment où il va entrer au bassin de Deauville.

 

«La Julie, qui représentait au bassin en moyenne vitesse, trouva sa route barrée par le pont tournant fermé à ce moment. Le capitaine commanda à la machine de faire «arrière à toute vitesse» mais, soit fausse manœuvre de l'appareil, soit fausse interprétation du personnel machine, le yacht fut lancé «en avant toute vitesse»...

 

La Julie s'engouffra comme une flèche sous le pont tournant avec pour résultat ses mâts, sa cheminée et son roof rasés, le tout la réduisant à l'état de ponton!»

 

À rapprocher de cet accident celui survenu quelques années plus tôt au Havre à Almée qui se préparait à transiter du bassin de Commerce dans celui du Roi. Debout au quai, le capitaine d'Almée commande en «arrière toute» et le mécanicien obtempère à l'envers et répond par un magistral en avant !

 

Almée percute de plein fouet la muraille du quai. Bilan: un avant très écrasé! On a dit qu'il y avait ce jour-là un certain règlement de compte pont et machine, dépourvu, c'est le moins que l'on puisse dire, de courtoisie, Mais de toute façon, dans ce genre «d'incident», les appareils ont bon dos!

 

Plus tard il fera l'acquisition d'un steam-yacht de 630 tx, l'Ariane

                            

ALBERT MENIER

(Fair Geraldine = Giralda) — (Sea Queen = Nemesis)

Nemesis à Albert Menier, le premier yacht français à avoir croisé en mer de Chine.
Nemesis à Albert Menier, le premier yacht français à avoir croisé en mer de Chine.

Commence à naviguer sur un steam-yacht qu'il achète: Fair Geraldine qu'il change en Giralda. En 1876, ayant pris goût (comme son frère Henri) aux croisières hauturières, il fait l'acquisition d'un magnifique yacht mixte de 571 tx, mesurant 60 m de longueur, le Sea Queen qu'il rebaptise Nemesis. Avec ce yacht il sillonne les mers en tous sens. Puis en 1888 Albert Menier réussit une sensationnelle première, en effectuant, pour la première fois avec un yacht français, une croisière dans les mers de Chine et du Japon.

 

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis