CHRONIQUE MUSICALE

 

                      
    Le 1er janvier 1893

Musique de chambre

 

Matinées à la Société de musique de chambre moderne chez Érard — MM. Philip, Berthelier, Loeb et Balbreck (fondateurs) — G. Fauré (op.15) — Sonate de César Frauck — Saint-Saëns (op.92) — M. Lefebvre, quintette — Émile Bernard, l'Aria - M. Thériot — Alexandre Glazounov — Le quatuor Lefort, Casella, Gianni et Tracol — Raoul Pugno — Casella — Le norvégien Griag — fanfare Playel — MM. Borkhardt, rousseau et M. Copin — Violoniste russe Petschnikoff — Mme Muller de la Source — Wekerlin

Jadis, - on peut s’en souvenir sans être devenu centenaire, - on déjeunait et on dinait de meilleure heure à Paris. On allait de meilleure heure au théâtre et au concert et la salle des concerts commençait plus tôt.

 

Ce qu’on appelle les gens du monde, prolongeaient moins leur temps de villégiature et rentraient plus tôt dans la capitale. On dirait que toutes les horloges retardent sur le soleil qui, lui reste fidèle à ses vieilles habitudes de se lever avec le jour et de se coucher à la nuit.

 

Pour peu que le programme d’une séance musicale soit corsé, en voilà jusqu’après minuit. C’est trop tard. On oublie trop dans ce noctambule Paris, ce sage précepte de Fielding: “Une heure de sommeil avant minuit, en vaut deux après”.

 

Ces réflexions ne s’appliquent par à la Société de musique de chambre moderne, qui, elle, donne chez Érard, ses séances en matinée, de quatre heures à cinq heures et demie. Courtes et bonnes.

 

Les membres fondateurs de cette Société sont MM. Philip, Berthelier, Loeb et Balbreck, quatre virtuoses dont l’éloge n’est plus à faire.

 

Le programme de la première séance portait le beau quatuor de piano et cordes de G. Fauré (op.15), la célèbre sonate pour piano et violon de César Frauck, - magistralement exécutée par MM. Philipp et Berthellier.

 

Camille Saint-Saëns, trio no 2 pour violon et piano, op. 92

 

Puis une œuvre nouvelle de Saint-Saëns qui a été le clou - un clou d’or - de cette très belle audition. C’est un trio pour piano, violon et violoncelle (op.92) qu’il écrivit l’été dernier, aux environs d’Alger, à Saint-Eugène, dans son habitation maures que je suis allé pour le voir sans le rencontrer.

Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Si c’est un chef d’œuvre nous le verrons par l’émotion qu’il produira à la généralité des auditeurs. Si c’est simplement (!) une belle œuvre, nous le reconnaîtrons à l’admiration qu’elle éveillera dans les esprits sans que le cœur se sente particulièrement intéressé. Car il n’y a pas d’œuvre accomplie sans la collaboration du cœur.

 

À mon avis les idées du cœur sont dans ce trio, moins abondantes que celles de l’imagination. Mais que d’attraits suggestifs dans les cinq parties, qui forment cette composition de haute envergure, noble à la fois et pleine de gracieuses fantaisies, de scintillante originalité!

 

Que de rythmes piquants, d’heureuses combinaisons d’instruments, d’harmonies riches et pittoresques - sans fausses notes, ce qui devient rare et comme tout cela est clair, franc, honnête, par conséquent vraiment français.

 

La deuxième séance de la Société qui nous occupe; n’a pas été moins heureuse que la première. Le programme se composait de quatre nouvelles - quatre premières auditions.

 

La quintette de M. Lefebvre

 

Le quintette de M. Lefebvre est fort joli, très intéressant dans ses quatre parties dont le “final” est le morceau principal, grâce au thème initial qui renfermait dans ses flancs les riches développements que l’auteur a su en tirer.

 

M. Émile Bernard

 

L’Aria de M. Émile Bernard (1843-1902) , écrit pour alto et piano, est une œuvre bien dans l’esthétique de la nouvelle école, c’est-à-dire d’une grande intensité de sentiment, à la fois mystique et poignant. Rien, du reste, malgré sa modernité, de choquant dans les accords et l’enchaînement harmonique et du charme partout.

 

Alexandre Glazounov (1865-1936)

Alexandre Glazounov
Alexandre Glazounov

Nous avons reconnu beaucoup de mérite dans le Thème et variations, pour piano et violoncelle, de Thiériot, un peu dans le style de Brahms. J’ai trouvé exquise la Suite pour quatuor à corde de M. Glazounov.

 

Il y a des effets d’orchestre et des effets d’orgue qui dont étonnants. La perle de cette Suite, c’est l’Orientale, que l’auteur eût mieux caractérisée en l’appelant la “Nouba”. Ce terme signifie, en arabe, une bande de musiciens en marche.

 

L’Orientale de M. Glazounov nous offre le tableau musical qui, avec l’admirable Désert, de Félicien David, puisse donner la plus délicieuse sensation des pays arabes, de leur poésie, de leurs mœurs, des nuits calmes et parfumées éclairées de toutes les pointes d’or lumineuses qui tapissent les profondeurs de l’espace infini.

 

J’ai ressenti un véritable bien-être moral et physique à l’audition de ce paysage exquis, tracé par les plus pénétrantes sonorités, les plus exquises vapeurs harmoniques. Je fermais les yeux et mon âme était là-bas, noyée dans les enchantements de la “Nouba”, au pays des rêves musulmans qui sent la douce ivresse des sens et le mirage de tous les enchantements de l’imagination.

 

Voyez “l’Écriture”, lisez cela; rien de plus simple. C’est fait avec rien; mais un rien qui vaut tout, puisqu’il dit tout. Le quatuor Lefort - le très distingué violoniste récemment nommé professeur au Conservatoire - a repris ses travaux annuels, à la salle de géographie devant un public fidèle au culte de l’art exquis de la musique de chambre.

Raoul Pugno (1852-1914)
Raoul Pugno (1852-1914)

On ne saurait composer de plus attrayants programmes que ne le fait M.A. Lefort avec ses habiles associés MM. Casella, Gianni ni, et Tracol. Outre le quatuor à cordes, nous avons applaudi à la première séance le chanteur Augües et l’excellente pianiste Mme Haini (Marte Pottevin) à la deuxième séance, l’éminent pianiste compositeur Raoul Pugno, s’est fait entendre dans un trio de Raft avec violon et violoncelle.

 

Il a exécuté avec Casella, des fragments de la célèbre sonate du Norvégien Griag, dont nous entendrons cet hiver que ce maître a écrit spécialement pour l’éminent pianiste de Greef, qui nous en donnera la primeur.

 

On n’a pas ménagé, comme vous le pensez bien, les applaudissements à la fanfare Playel et à son dévoué directeur. Succès complet pour les solistes, MM. Borkhardt, Rousseau et M. Copin.

 

Nous serions sans excuse si, dans le large et plantureux programme de la fanfare, nous n’avions pas un compliment pour les chanteurs-amateurs, MM. Georges Lantelme et Giribaldi, pour l’acteur comique, M. A. Grégoire, bien amusant dans sa scène: Chez les voisins. On rit encore.

 

Deux artistes, dont le talent est consacré, n’ont pas dédaigné de se joindre aux amateurs, et on les a acclamés doublement pour leur bonne grâce et leur belle virtuosité.

 

C’est d’abord le jeune violoniste russe Petschnikoff, un exécutant de tout premier ordre dont, plus d’une fois, nous avons eu l’occasion de parler ici-même. C’est ensuite la toute gracieuse Mlle J. Lefebvre qui, dans trois charmantes pièces de Mendelssohn, de Schumann et de Diémer, a ravi l’auditoire, ajoutons que le piano d’accompagnement était tenu par le maître X. Leroux, dont nous entendrons bientôt, à l’Opéra Comique, un ouvrage en quatre actes.

 

Mme Muller de la Source, fondatrice des concerts du quatuor vocal, a inauguré ses séances dans la salle d’horticulture de la rue de Grenelle. Les séances où l’art vocal domine, sont toujours des plus intéressantes.

 

Avec des œuvres de nos maîtres de l’Opéra et de l’Opéra-comique, on y exécute aussi des œuvres inédites, témoin les fragments de la Pierre enchantée, opéra-comique de M. G. Villais, très bien chantés par Mme Muller de la Bource, MM. Barrau et Dimitri.

 

Salle Pleyel

 

Salle Pleyel, la Société chorale d’amateurs l’Euterpe, fondée à Paris en 1885, a donné sa première séance de la présente saison, marquée par une belle exécution de la grande cantate de Sébastien Bach: “Ich hatte viel Becummernies” qui, croyons-nous, n’avait pas encore été exécutée à Paris.

 

C’est une œuvre grandiose, un mouvement, comme tout ce qui est sorti de cette plume géniale, savante, autant que la science même et dune fécondité qui tient du merveilleux. Beau succès pour l’œuvre et pour ses interprètes.

 

Mlle Marie Hellmann, MM. Dumontier et Auguez. En outre de la cantate, la Société a fait entendre un joli chœur de femmes de “la Vie pour le star”, un chœur de Brahms, “Marche avec chœur” tiré des “Noces de Fingal” et le poème de Goethe, “Calme de la mer et heureux navigateur”, mis en musique pour quatre voix et orchestre par Beethoven.

 

Les dames Scholefield Baudin ont eu l’heureuse pensée de donner avec les meilleurs de leur élèves, une audition salle Pleyel, exclusivement consacrée à ses œuvres pour piano de Georges Pfeiffer.

 

Saint-Saëns est arrivé à cette suprême habileté de main qui supplée à l’inspiration quand l’inspiration capricieuse, indécise ou rebelle fait défaut. Il lui suffit d’écrire dans quelque disposition d’esprit qu’il se trouve, pour composer une belle œuvre. Il a le moule, il n’a qu’à y couler la matière musicale.

 

Quand à cette merveilleuse puissance d’écriture se joint la sensibilité vraie, l’émotion réelle et des envolées d’imagination, la belle œuvre devient un chef-d’œuvre. Je ne sais si le nouveau trio de Saint-Saëns (c’est le deuxième), est un chef d’œuvre, où si on ne doit le considérer que comme une belle œuvre.

 

On sait de quelle juste faveur jouissent dans le monde des pianistes les compositions de caractères si variés de ce maître du clavier qui a écrit aussi pour le théâtre, pour les voix, pour l’orchestre seul et de la musique de chambre pour divers instruments concertants, grandement estimée.

 

Cette fête du piano a été un peu aussi le triomphe de la harpe. Mlle Spencer-Omon, a joué à ravir sur ce poétique instrument trois morceaux de Pfeiffer qui ont fait merveille: Marguerite, Chanson russe et Masurka capriccio.

 

Nous aurons rempli tout l’espace dont nous pouvons disposer pour cette revue spéciale des concerts de musique de chambre quand par Mlle Henriette Cuyer, avec le concours de son éminent professeur, M. Guilmant, que nous avons annoncé la reprise des travaux annuels du quatuor Mendels au petit théâtre d’Application, et que nous aurons rendu un juste hommage à la nouvelle messe écrite par Wekerlin, pour l’association des artistes musiciens.

 

C’est une œuvre d’inspiration élevée, supérieurement écrite pour les voix, une œuvre de maître.

 

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis