CHRONIQUE MUSICALE

 

                      
    Le 23 mars 1893

Musique de chambre

 

Mmes Assipoff et Roger-Miclos, pianistes - Charles Gounod - Taffanel - Gillet - Paragon, hautboïste - Jean Sébastien Bach - Nadaud, Gibier, Laforge et Gros-Saint-Ange - M. Boisdeffre - Mme Georges Haint, MM Lefort, Casella, Tracol, Giannini et de Bailly - Gaudard - Guillot de Sainbris - Mme la vicomtesse de Trédern, Mlle Poubet, MM Warmbrodt et Auguez - M. Chevillard, pianiste - M. White, violoniste - Mlle Chaminade, pianiste - Mlle Spencer-Owen, harpiste - Mme Müller de la source, chant - Vroye, flûtiste - Bourgeois, pianiste d'accompagnement - Émile Paladilhe (1844-1926), Louis-Albert Bourgault-Ducoudray (1840-1910), Vincent d'Indy (1851-1931, Charles Gounod (1818-1893) - M.G. Dufayel

Mme Assipoff et Aimée Marie Roger Miclos, pianistes

 

On n’impose pas le piano, c’est le piano qui s’impose, surtout quand il est mis en œuvre par des reines du clavier telles que Mmes Assipoff et Roger-Miclos. La première a donné plusieurs séances salle Érard; la seconde s’est fait entendre salle Pieyel.

 

Et les applaudissements, comme le roulement des quatre paires de timbales dans la messe des morts de Berlioz, ont éclaté chez les souverains de la facture française et sonnent encore à mes oreilles.

 

Qu’on vienne encore nous dire, après avoir entendu de pareilles virtuoses, que le piano est un instrument ingrat. Il se montre, au contraire, très reconnaissant dans ses quatre-vingt-huit touches (voir les grands pianos de concert signés Pleyel), envers tous ceux qui ont appris à s’en bien servir.

 

Il n’y a pas d’instrument ingrat, il n’y a que de mauvais musiciens et de maladroits instrumentistes.

 

Louis Diémer

Louis Diémer (1843 - 1919)
Louis Diémer (1843 - 1919)

Ah! Celui-ci n’est pas maladroit qui se nomme Diémer. Je jure par Liszt et Thalberg, Delaborde et de Greef, qu’il ne fut jamais de pianiste supérieur à lui, sous le rapport du mécanisme et du style qui sont tout le musicien virtuose.

 

Diémer m’a transporté d’admiration à la première séance de musique de chambre pour instruments à vent dirigée par le maître Taffanel.

 

Délicat et tout charmant dans deux pièces de sa compositions exécutées avec Gillet, le hautboïste Parangon, il s’est élevé à des hauteurs prodigieuses à la suite de ce colosse dominateur du monde musical qui a nom Sébastien Bach.

 

Il faut avoir entendu le concerto de cet hercule de l’art des sons, écrit pour clavecin, flûte et violon, avec quatuor, exécuté par Diémer, Taffanel et Berthelier, pour comprendre jusqu’à quel point la musique purement instrumentale peut éveiller en nous l’impression de la grandeur, de la noblesse et de la puissance.

 

Avec de si minces moyens, produire de tels effets! Non, l’effet de la musique n’est pas dans les agents sonores qui servent à sa manifestation, elle est dans la pensée du compositeur.

 

Jean Sébastien Bach et Vivaldi

 

J’avais le bonheur à cette séance, d’être assis à côté de mon illustre ami Charles Gounod. Comme moi, il s’extasiait sur la science profonde, géniale, inépuisable, et les ressources infinies de l’imagination de Bach.

 

Après le premier allegro d’une prodigieuse envolée, l’auteur de Faust me dit tout ému: “C’est grand comme les pyramides d’Égypte... avec des rallonges.”

 

Bach ne cessait de répéter à ses élèves, qu’il devait tout son talent à un travail opiniâtre. Il n’est pas, en effet, de genre de travail qu’il ne se soit imposé, pour triompher des difficultés d’un art aussi complexe que la musique.

 

Bach ne se contentait pas de lire les œuvres célèbres des compositeurs italiens, très en faveur alors dans toute l’Allemagne, il les copiait de sa main, les modifiait à sa manière, en leur donnant une application nouvelle.

 

C’est ainsi qu’il transcrivit pour le clavecin, - en les améliorant considérablement - les concertos de violon de Vivaldi. Ce Vivaldi était entré dans les ordres disait toujours plus ou moins en musique toutes ses messes, même les plus basses, les plus silencieuses.

 

Par exemple, un jour qu’il officiait, il lui vint subitement une idée musicale. Craignant de la perdre, il n’hésita pas à quitter brusquement l’autel et à laisser les fidèles en plan pour se rendre à la sacristie, où il nota sa pensée.

 

Après quoi, il revient tranquillement à l’autel continuer et terminer sa messe sans autre incident. Pour ce fait, Vivaldi fut déféré à l’inquisition.

 

Ce céleste tribunal, contrairement à ses habitudes, ne brûla point vif le coupable en place publique, ne lui arracha point les ongles des pieds et des mains, ne lui perça point la langue, ne l’invita pas à se rafraîchir en avalant de l’huile bouillante; il ne lui fit aucun mal. Il rit peut-être de l’aventure. Ce qui est certain, c’est qu’il rendit Vivaldi à la liberté par respect pour son talent de violoniste-compositeur.

 

J’avais espéré, à la deuxième séance de la société Taffanel, réentendre le concerto de Bach; je n’ai rien entendu du tout. La séance fut remise, par cette raison que Taffanel était pris au palais de Justice comme membre du jury de la Seine. Il ne pouvait être juge au temple de Thémis et partie à l’orchestre de la salle Pleyel.

 

Ce superbe concerto, nous devions toutefois le réentendre à cette même salle Pleyel dans la deuxième séance du Quatuor Nadaud, par Diémer, Taffanel et Nadaud. Nous le réentendrons encore cet hiver certainement, et toujours avec la même grandiose émotion.

 

À noter dans cette séance le beau quatuor de Schumann (op.41) dans la forme classique mais avec des idées personnelles et beaucoup d’idées. Exécution parfaite par les archets de Nadaud. Gibier, Laforge et Gros-Saint-Ange.

 

C’est Diémer qui tenait le piano dans l’admirable trio de Beethoven dédié à l’archiduc Rodolphe. Quel régal pour l’esprit, le cœur et les oreilles, que ce chef-d’œuvre ainsi exécuté avec Nadaud et Gros-Saint-Ange. Délicieuse et délicieusement jouée la sérénade en sol de Mozart pour quintette d’instruments à cordes.

 

M. Boisdeffre

 

Les séances de Lefort, toujours très suivies, sont toujours fort intéressantes. Une mention toute particulière est due au sextuor de M. Boisdeffre.

 

Ce compositeur n’est pas de ceux qui remplacent les idées par un travail de contrepoint et ne trouvent d’autre moyen de se faire remarquer que d’enrichir l’harmonie d’accords “faux”.

 

L’harmonie de M. Boisdeffre est pure sans aucune pauvreté, et il connait l’art du développement symphonique. Et puis quel excellent groupe d’exécutant: Mme Georges Hainl, MM. Lefort, Casella, Tracol, Giannini et de Bailly!

 

Les scènes écossaises pour hautbois, de Godard, sont charmantes”, et Gillet les joue comme lui seul peut le faire. Connaissez-vous le quatuor de Mozart pour hautbois, violon, alto et violoncelle?

 

C’est une jolie connaissance à faire. Mozart, en vérité quoi qu’en disent nos petits grands prix de Rome, n’est point démodé, par cette raison que le génie échappe aux fluctuations des goûts passagers.

 

Toujours belle et bien intéressante, la Sonate à Kreutzer. Beethoven n’eut pas souhaité, pour son œuvre, d’interprètes plus musicalement virtuoses que Mmes Haint et Lefort.

 

La Société chorale d’amateurs fondée par Guillot de Sainbris, a offert à ses abonnés un fort beau concert dont il suffira de donner le programme pour en faire apprécier le vif intérêt: Sanctus, de la messe brève de Gouvy; la Mer, de Joncières; des chœurs du Florentin, de Lenepveu; l’oratorio de Noel, de Saint-Saëns, une scène de Thamara de Bourgault-Dacoudray; chorus d’Acis et Galete, de Haendel, Voilà un menu somptueux.

 

Ajoutons que les soli de ce festin harmonique étaient chantés par des cantatrices femmes du monde: Mme la vicomtesse de Trédern et Mlle Poubet, et par MM. Warmbrodt et Auguez.

 

Beethoven

 

Le public d’amateurs qui suit les séances spécialement consacrées à l’exécution des derniers quatuors de Beethoven paraît, à cette heure, en saisir les beautés souvent abstraites.

 

Il a pénétré dans les “poussière d’étoiles” du quatuor, op. 130, dont la finale, écrit en novembre 1826, est la dernière composition terminée de Beethoven, qui mourut quatre mois plus tard, le 26 mars 1827.

 

Le 15e quatuor, qui porte le numéro d’œuvre 132, est antérieur de quelques mois au quatuor dont nous venons de parler.

 

C’est une œuvre posthume. Sur sa partition, en tête de l’adagio, Beethoven écrivit en italien ces mots: “Chant de reconnaissance en style lyrique offert à la divinité par un convalescent.” À ce moment, le maître venait d’avoir une maladie grave et on l’avait cru perdu.

 

Le quatuor (16e op. 135), posthume aussi, a été l’objet de bien des appréciations diverses dans les premières années de son apparition. Il faut savoir que le finale porte cette suscription en allemand: “La résolution difficilement prise: le faut-il? oui, il le faut”.

 

Le critique français Henri Blanchard, de la Gazette musicale, écrivain de talent - il eut une pièce en vers jouée au Théâtre Français - musicien érudit et parfois compositeur spirituel - on lui doit l’air fameux de la chanson: “Guernadier, que tu m’affliges en m’apprenant ton départ”, - Blanchard dit de ce quatuor qu’il est l’œuvre d’un fou sublime. Ne connaissant pas l’histoire des mots écrits par Beethoven en tête de l’allegro, il voit un sens mystique dans cette résolution difficilement prise, suivie de : Le faut-il? Oui, il le faut.

 

Ces mots n’étaient qu’une simple plaisanterie. Quand la domestique du grand artiste venait lui demander de l’argent pour le marché, Beethoven se dérangeait de son travail à regret: sa résolution était difficilement prise d’aller dans un tiroir chercher la monnaie.

 

Alors, en riant, il disait à sa cuisinière: “Le faut-il?” Et la domestique de répondre: “Il le faut.” Dans un moment de gaieté, et comme il allait commencer à noter la finale de ce grand ouvrage, il écrivit pour s’amuser (les hommes les plus graves ont leur moment de gaminerie) ce dialogue qui, tous les jours, revenait entre lui sa cuisinière.

 

Deux sociétés de musique de chambre ont pris à tâche tout particulièrement, de vulgariser les derniers quatuors de Beethoven: la Société des derniers grands quatuors, fondée par Maurin et qui date de 1852, et la Société des auditions annuelles des derniers grands quatuors, qui en est à sa quatrième année d’existence.

 

Les deux dernières séances de ces deux nobles sociétés ont été magistrales. Avec la Société Maurin, nous avons entendu le quatuor de Mozarty en la et le grand quatuor de Beethoven op. 130. Nous avons applaudi, en outre, un allegro de lalo superbement exécuté. C’est Delaborde qui tenait le piano.

 

L’association Gerdio nous a offert le 13e quatuor de Beethoven, dont le presto et la cavatine ont été redemandés. L’excellent pianiste M. Chevillard a joué la sonate de Beethoven, op. 58.

 

 “Le second morceau de cette œuvre, écrit de Lenz, ne peut-être rendu que par les doigts d’acier d’un Liszt.” C’est là un morceau au-dessus des forces d’un seul homme, et on voudrait, à chaque repos, voir relayer le pianiste.”

 

Mais rien n’est au-dessus des forces des forts pianistes d’aujourd’hui.

 

Nous retrouvons Beethoven avec son 14e quatuor à la Société Remy, où l’on a beaucoup applaudi le septuor de Saint-Saëns avec trompette.

 

Charmante soirée donnée par le très distingué violoniste M. White. On y a entendu un joli trio de Mlle Chaminade, qui tenait le piano. Au programme encore: un quatuor de Grieg et une sonate de Raff.

 

C’est un joli régal qu’un morceau de harpe bien exécuté. Mlle Spencer-Owen a tenu le public, dont la salle Erard était remplie, sous le charme de son poétique instrument. Elle a exécuté les œuvres de Godefroid, de Pleiffer, de Gounod, de Schubert.

 

Mme Muller de la Source poursuit la série de ses très intéressantes séances de musique vocale d’ensemble. Le grand succès de quelques morceaux du bel opéra de Louis Lacombe, Winhelried, dont nous avons parlé, a engagé l’intelligente organisatrice du “Quatuor vocal” à puiser encore dans cette partition si riche et si varié, de nouveaux morceaux qu’on a entendus avec un plaisir croissant.

 

L’air de la jalousie, si dramatique, a valu force bravos à Mme Muller de la Source. Le duo chanté par M. Barrau et Dimitri a été salué par un bis unanime.

 

On a exécuté ensuite des fragments de la Perle du Brésil, de Félicien David, dans lesquels ont tout particulièrement brillé Mme Muller de la Source et le flûtiste de Vroye, un virtuose exquis, qui seul dans une fantaisie de sa composition et dans une rêverie, a fait merveille.

 

C’est Bourgeois qui tenait le piano d’accompagnement. Avec un pareil musicien pianiste, l’accompagnement devient une partie importante qui jouée seule, suffirait à vous charmer.

 

M. Fontaine-Besson, facteur d'instruments

 

Nous nous sommes rencontrés le mois dernier avec Gounod, Paladilhe, Bourgault-Ducoudray, d’Indy et quelques autres sommités musicales chez l’excellent facteur d’instruments M. Fontaine-Besson.

 

Il s’agissait d’entendre plusieurs instruments inventés ou perfectionnés par ce facteur, notamment une clarinette plus basse d’une octave que la clarinette basse, et que par cette raison M. Fontaine-Besson a appelée “clarinette-pédale”, faisant allusion aux pédales les plus profondes des grandes orgues.

 

Certes, cet instrument n’est pas destiné à briller dans les concerts, à moins qu’il ne trouve son Bottésine, l’illustre virtuose sur la contrebasse. Mais les assises archigraves de la clarinette-pédale, pour soutenir de solennelles harmonies et servir de pédale aux instruments à vent ou mêlés aux contrebasses, la mettront en bonne place dans la famille instrumentale.

 

Nous n’avons donc qu’à joindre nos félicitations à celles que les sommités musicales - Gounod et Massenet en tête - ont adressées à l’ingénieux inventeur. Très intéressants aussi sont les cornophones et le cortuba qui peuvent rendre et rendront des services quand ils auront reçu, par quelque compositeur de génie, leurs lettres de naturalisation à l’orchestre.

 

M.G. Dufayel, matinée musicale

 

Nous serions bien ingrats si nous négligions, dans cette rapide revue des concerts de musique de chambre, de mentionner la matinée musicale et littéraire à laquelle nous a convié M.G. Dufayel.

 

La fête - car c’était un véritable festival - a eu lieu dans l’immense et superbe local du boulevard Barbès, à l’occasion de l’inauguration du plafond lumineux qui l’éclaire splendidement. Ce plafond est une longue suite de tableaux qui sont de véritables œuvres d’art.

 

Je ne m’étendrai pas sur le riche programme. Il me suffira de nommer les artistes qui y ont pris part pour faire comprendre l’attrait exceptionnel de cette solennelle performance.

 

Ce sont: Mme Deschamps-Jéhin et MM. Alvarez et Manoury, de l’Opéra; Coquelin cadet, Mmes Mars et Louise Thénard, de la Comédie Française; M. Lubert, de l’Opéra Comique et Mme Romi; Leserre, du châtelet; l’éminent violoniste Planel (dont le succès a tenu de l’enthousiasme) et pour terminer, une séance d’Inaudi, le célèbre calculateur. Les accompagnateurs au piano étaient MM. Roy et Paul de Saunière”.

 

Ah! L’habile imprésario que M. Dufayel, quand il s’en mêle!

 

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis