Le Siècle, le 16 mars 1864

Oscar Comettant est correspondant de Guerre pour le journal parisien Le Siècle dans la dispute Holstein-Schlewing du Danemark se défendant contre la Prusse et l’Autriche.

 

Ile d'Als, Soderborg, le 7 mars 1864

Avant hier le bruit s’était répandu parmi les officiers que l’assaut devait être donné par les Prussiens hier dimanche. Les allemands n’ont sans doute pas voulu troubler la sainteté du jour dominical, et rien n’a paru à l’horizon de Duppel. Il est vrai qu’aujourd’hui lundi le même calme règne ici partout.

 

- les Prussiens, me disait à ce propos un colonel danois, Les Prussiens n’aiment pas à marcher sur le canon.

 

- En effet, lui répondis-je, jusqu’à présent tout porte à croire qu’ils aiment mieux se promener ailleurs.

 

Nous ne savons ici absolument rien de ce qu’on délibère dans les cabinets diplomatiques; mais, devant l’expectative prolongée que gardent les troupes alliées, quelques personnes sont portées à croire qu’une convention au moins tacite existe entre la Prusse et l’Autriche d’une part, la France et l’Angleterre de l’autre, pour le maintien d’un armistice de fait. En ayant l’air de se battre, mais en ne se battant point, on donnerait ainsi satisfaction à ceux qui veulent la guerre, tout en gagnant du temps - ce grand maître et ce grand diplomate - pour arranger les choses à l’amiable.

 

Quant à moi,  je ne partage pas cette confiance. Plus que jamais, je persiste à croire que tous les efforts seront tentés par la Prusse pour s’emparer des ouvrages de Duppel, cela par toutes sortes de raisons. Il est probable que si les Prussiens n’ont encore rien entrepris ici de sérieux, c’est qu’ils veulent, au cas d’échec, s’assurer une retraite.

 

Évidemment, ils se fortifient en plusieurs endroits et ne tenteront l’assaut qu’après avoir mis en position une artillerie de siège sur les collines dont ils sont en possession, vis-à-vis les hauteurs de Duppel. Nous aurons pendant plusieurs jours un combat d’artillerie, à la suite duquel les Prussiens essayeront d’enlever la position. S’ils sont repoussés, ils iront se retrancher dans leurs ouvrages, et pourront après quelque temps de repos reprendre l’offensive.

 

Le commandant en chef de l’armée allemande sait ce qui lui en coûta le 26 mai et le 5 juin 1848 pour avoir voulu prendre Duppel par un coup de main sans s’être assuré une retraite. Il fut poursuivi par les Danois et éprouva des pertes sensibles. L’expérience nous rend prudent; voilà pourquoi, sans doute, le maréchal Wrangel, qui a près de quatre-vingt ans aujourd’hui n’a pas attaqué Duppel de suite après la retraite du Danneverke, bien qu’à ce moment les Danois fussent beaucoup moins bien fortifiés qu’ils ne le sont à cette heure.

 

Mais en supposant fondée l’hypothèse des personnes qui croient à une armistice de fait pendant que la diplomatie délibère, quelles propositions pourraient être acceptées d’une part pour le Danemark, lésé dans ses prérogatives, menacé dans son intégrité; d’une autre part par la confédération  germanique qui revendique pour le prince Augustenbourg un droit de succession différemment réglé par le traité de Londres; enfin par la Prusse nimbée d’un esprit désordonné de conquête à peine dissimulé, et qui semble vouloir tout s’approprier: le Holstein, en étendant sur ce duché sa haute prépondérance, le Sleswig, sous prétexte de nantissement, et le Outland sous aucun prétexte, puisqu’une partie de l’armée prussienne y est campée en ce moment sans autre droit que celui de la force.

 

Certes, c’est là une situation tendu, s’il en fût jamais, et devant les menaces qui entourent le Danemark, peut-être aurait-il intérêt à abandonner la Holstein, qui est tout allemand, à la condition d’incorporer le Sleswig, qui est aux deux tiers scandinaves.

 

Il est bien vrai que la perte du Holstein serait, pour la couronne du Danemark, une perte sensible; mais si à cette condition les Danois devaient avoir la paix. Il n’y aurait pas à hésiter. Ce petit peuple danois serait le peuple le plus heureux de la terre sans les Allemands qui depuis mille ans leur rendent la vie dure. Cela ne finira-t-il donc jamais?

 

Quoi qu’il arrive, le pays aura souffert de cette lutte. Le pied de guerre coûte au Danemark dont la population n’excède pas deux millions cinq cent mille habitants, deux cent mille rikdalers par jour, soit près de trois cent mille francs.

 

Le Danemark est une pays riche, grâce à la fertilité remarquable de son sol, mais il s'épuiserait s’il lui fallait longtemps encore faire face à de semblables dépenses; pendant que les paysans, au lieu de labourer les champs, useraient leur force avec leur santé, le sac sur le dos, le fusil au poing, dans un métier aussi fatigant que stérile, et pour lequel, en définitive, ils n’ont qu’une médiocre vocation, ce dont  je les félicite de tout mon cœur.

 

Ils ne se plaignent point pourtant, et, vienne le moment de défendre la patrie menacée, ils seront prêts à sacrifier leur vie héroïquement, j’en ai la certitude; toutefois, on sent que ces soldats de la réserve, arrachés à leurs paisibles travaux, à leur famille, à toutes leurs affections, à leurs habitudes calmes et réglées, pour aller guerroyer pendant un temps qui peut être trop long, on sent, dis-je, que, si le devoir les tient à leur poste, leurs pensées et leurs aspirations sont ailleurs. Ah! Si une seconde muraille de la Chine, élevée autour du Danemark par le travail volontaire de tous les Danois, avait pu les isoler des allemands, on peut être assuré que cette muraille eût été bâtie.

 

L’existence qui mène ici le soldat est rude. Le service de chaque régiment à sudereborg est de six jours. Ces six jours de service accomplis, le régiment va se reposer six jours dans les campagnes environnantes, et est remplacé par un autre régiment.

 

Le premier jour de leur arrivée à Suderborg, les soldats se rendent immédiatement aux postes avancés, où ils restent vingt-quatre heures. Il est de règle que, en venant prendre cette position, ils échangent avec les avant-postes prussiens un certain nombre de coups de fusil. Cachés derrière les arbres des forêts qui sont en leur possession, les Allemands ne manquent jamais, sans courir grand risque, de tuer et de blesser quelques malheureux soldats danois.

 

Ces combats inutiles sont barbares; ils seraient criminels si une convention quelconque tenait en suspens les opérations de l’armée austro-prussienne.

 

Le second jour, les soldats d’avant postes sont remplacées et se rendent aux fortifications, où ils appellent des travaux à exécuter. Le troisième jour ils se rabattent sur Sundenbourg pour prendre sur de la paille étendue dans les granges un repos nécessaire. Ce repos n’est que de quelques heures, et ils retournent reprendre le travail des fortifications.

 

Les trois autres jours de service sont, la répétition des trois premiers. En un climat comme celui dont on jouit ici dans cette saison, ce régime de vie serait bientôt mortel pour tous autres que les Danois, habitués à vivre sous un ciel trois fois brumeux comme celui de l’Angleterre. Le soleil n’est connu ici que de réputation, et l’atmosphère est à couper au couteau. Mais les Danois sont amphibies. Ils ne s’enrhument jamais, tout en étant constamment plus ou moins mouillés.

 

L’hiver, des régiments arrivent de la campagne trempés jusqu’aux os sans paraître être nullement incommodés. Ces braves gens, sans plus changer de leurs vêtements, se couchant sur la paille pour passer la nuit, et se rendaient le lendemain aux avant-postes, les vêtements à peu près aussi mouillés que la veille. Le froid, quand il tombe au-dessous de huit ou dix degrés, les rend malades; l’humidité, jamais. Ils ont eu à supporter le mois dernier un froid de dix huit degrés Réaumur sur le plateau de Duppel; aussi, un certain nombre a-t-il été obligé d’aller se refaire à l’hôpital d’Augustenboug, à quatre kilomètres de Sanderborg.

 

L’uniforme des soldats danois dans cette maison, se compose d’un pantalon de gros drap brun, d’une veste longue et d’une large et longue capote de gros drap brun aussi, plus ou moins serrée à la taille et qui leur tombe plus bas que le genou. Pour chaussures, ils ont des bottes extrêmement solides, et pour coiffure une petite casquette assez légère.

 

Avec cela, ils portent le sac au dos - un sac un peu plus petit que les sacs de nos soldats, - une sorte de besace en toile blanche dans laquelle ils mettent des provisions de bouche, leur pipe et leur tabac- tous les soldats fument dans de longues pipes recourbées, qui, elles-mêmes comme un saxophone, - et au côté une gourde plus ou moins remplie d’eau-de-vie d’orge. Quant aux fusils danois, ils m’ont paru moins bien faits et plus lourds que les nôtres.

 

Faut-il s’étonner si, avec un semblable accoutrement et des habits rendus plus lourds encore par l’humidité, les troupes danoises manquent un peu de légèreté.

La campagne, le soldat danois se nourrit alternativement de viande bœuf fraîche et de cochon salé. Jamais, il ne mange de légumes; mais avec du pain de seigle pus, qui est le pain de tout le monde en Danemark, on lui donne du gruau pour sa soupe, et une mesure d’eau-de-vie d’orge. S’il le préfère, à la place de cette eau-de-vie, il a droit à du café. Généralement les soldats préfèrent l’eau-de-vie au café.

 

Cette dernière boisson pourtant leur serait plus salutaire, surtout après des nuits passées à ciel ouvert, avec la terre détrempée pour tout matelas. On cherchait depuis longtemps le moyen d’offrir un coucher quelconque au soldat en campagne sans augmenter le poids déjà considérable de son bagage. Ce problème semblait insoluble, et pourtant il vient d’être résolu.

 

J’ai vu ici un système de sac qui fait l’admiration des officiers danois, après avoir fait celle des officiers français... C’est un sac qui présente l’aspect des sacs ordinaires, et qui a sur ces derniers l’avantage inappréciable de se dérouler sur lui-même, offrant ainsi une peau de bœuf avec un oreiller, c’est-à-dire un coucher relativement excellent et salubre.

 

Lorsque le soldat, après une journée de fatigues, est forcé de coucher sur la terre froide et souvent détrempe, il lui est impossible de dormir, et quelquefois les fièvres sont le résultat immédiat de ce régime rigoureux. Avec le sac-lit, le corps de soldat est isolé du sol, ce qui préserve ses habits en le préservant lui-même, et lui permet de goûter les bienfaits d’un sommeil réparateur.

 

Que de rhumatismes, glorieux sans doute, mais douloureux, le sac système Perrin eût épargnés aux débris de nos armées s’il avait été connu de Napoléon 1ere; mais comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, le ministre de la guerre, en France, vient d’ordonner, m’a-t-on dit, l’essai de ce sac qui sera bientôt adopté partout. En Danemark, particulièrement, et dans tous les pays froids et humides, l’invention de M. Perrin sera considérée comme un grand service rendu à l’armée, avec le sac-tapis-manteau à l’usage des officiers.

 

Je suis allé hier rendre ma visite au Rolf-Krake, le monitor danois. J’avais la plus grande envie de faire la connaissance de ce monstre mari, le premier en Europe qui ait offert sa carapace aux boulets ennemis. Je voulais m’assurer par moi-même de l’effet  produit par les projectiles lancés à courtes distance, ainsi que les avait reçus le Rof Krake.

 

Un des officiers de ce navire m’a conduit à bord dans son canot et m’a fait les honneurs de la citadelle flottante avec une amabilité parfaite.

Le Rolf Krake présente à peu près les dimensions d’une frégate. Il a trois mâts qui aident à la vapeur et lui permettent d’entreprendre une longue navigation. Au besoin ces mâts se démontent facilement, tout ce qui peut offrir une prise aux projectiles disparaît; si la mer est calme, on submerge un peu le navire de manière à abaisser sa flottaison, et il ne reste plus sur le pont, uni comme un parquet, que deux tours tournantes armées chacune de deux pièces de soixante; mais il n’est pas facile d’entamer ces tours entièrement construites en fer.

 

Le Rolf-Krake a reçu environ deux cents projectiles. Ceux qui ont porté avec le plus de force ont produit sur la cuirasse du navire l’effet que produirait un coup de marteau sur un meuble plaqué. L’endroit où a frappé le boulet est écaillé, voilà tout. Il est vrai que les Prussiens n’on tiré sur ce bateau qu’avec des pièces de campagne; reste à savoir les dommages que pourraient lui occasionner des pièces de siège tirant à courte distance.

 

Sans doute le Rof-Krake a reçu environ deux cents projectiles. Ceux qui ont porté avec le plus de force ont produit sur la cuirasse du navire l’effet que produirait un coup de marteau sur un meuble plaqué. L’endroit où a frappé le boulet est écaillé, voilà tout. Il est vrai que les Prussiens n’on tiré sur ce bateau qu’avec des pièces de campagne; reste à savoir les dommages que pourraient lui occasionner des pièces de siège tirant à courte distance.

 

Sans doute le Rolf-Krake, comme tous les autres navires cuirassés, n’est pas invulnérable, mais avec les boulets qu’il a reçus, et dans les endroits où il les a reçus, il y aurait eu, m’a dit un officier, de quoi couler bas trois vaisseaux de ligne en bois.

 

Le commandant d’une des tours, - un capitaine de la marine norvégienne qui a offert ses services au Danemark pendant toute la durée de la guerre - a bien voulu bien exécuter devant moi la manoeuvre du tir. Quatre hommes tournent un cric qui fait tourner la roue et mettent les sabords devant l’endroit sur lequel on veut tirer.

 

Quand le canons sont chargés, on ouvre les sabords et les instruments de mort, glissant sur des rails, passent leurs gueules béantes dans ces embrasures. A chaque pièce est un canonnier qui pointe sous le commandement d’un officier placé à une certaine distance entre les deux canons. L’officier jette un coup d’œil sur l’endroit qu’il s’agit d’atteindre en passant lentement sa tête à travers une ouverture pratiquée en haut de la tour comme une lucarne; il rectifie le tir, s’il y a lieu et fait lui-même partir les capsules des pièces au moyen d’une petite corde qu’il tient de son poste d’observation.

 

Les canons grondent ensemble, et aussitôt les hommes donnent quelques tours de cric qui déplacent le tour et mettent ainsi les sabords à l’abri des projectiles ennemis. Les canons reviennent aussitôt sur eux-mêmes, on les recharge. Ils rentrent de nouveau leurs gueules dans les sabords, les hommes remettent la tour en place, les canonniers pointent de nouveau; l’officier responsable du tir recule le tir, comme nous l’avons déjà vu faire, puis tire la petite corde qui fait partir les capsules, et la foudre éclate une fois encore.

 

Pour faire ces différentes évolutions, il faut un peu moins de trois minutes. Ainsi, comme il y a deux tours armées de deux pièces chacune à bord du Rolf-Krake, ce monitor peut envoyer à l’ennemi un boulet ou une boîte à mitraille toutes les quatre-vingt secondes. C’est gentil!

 

Vingt-cinq hommes sont enfermés dans chaque tour. Tous ne travaillent pas à la fois, mais ils se relèvent de temps en temps.

 

J’ai demandé aux officiers si le bruit des pièces ne les incommodait pas dans un endroit fermé et aussi étroit que les tours; ils m’ont répondu que non. La fumée serait plus gênante, si on n’avait eu soin de pratiquer des ouvertures par où elle peut s’échapper. C’est par ces ouvertures que sont entrés les morceaux de mitraille qui ont blessées trois hommes lors de l’engagement du Rolf-Krake, il y a une quinzaine de jours.

 

Deux hommes seulement sont très exposés à bord de ce navire! Le commandant et son adjudant. Leur poste est sur le pont, où rien ne les protège contre le feu de l’ennemi. Ils sont là comme des cibles vivantes d’autant plus faciles à viser, que le pont est entièrement rasé. De son poste périlleux, où rien ne lui échappe, le commandant donne des ordres par l’ouverture où se tient le timonier. Ces ordres sont aussitôt transmis à qui de droit, et tout se fait dans l’intérieur du navire.

 

Le Rolf-Krake est toujours dans vapeur, et il est probablement appelé à jouer un rôle important dans la bataille qui se prépare.

 

On a reçu ici ce soir la nouvelle d’un engagement de troupes danoises et un certain nombre d’Autrichiens. Les Autrichiens auraient occupé tour à tour deux villages, dont l’un, Gudsont, à seize kilomètres de Fredericia, l’autre, (illisible), à deux kilomètres seulement de la forteresse. Tout porte à croire que l’intention des Autrichiens est d’attaque Fredericia pendant que les Prussiens opéreront devant Duppel.

 

Le télégraphe nous apprend que dans cet engagement quatre officiers danois ont été blessés. Parmi eux se trouve le général en chef Wilster et le cher d’état-major Hoffmann. Si la blessure du général en chef ne lui permet plus de continuer son commandement, il sera remplacé par le colonel Neergasrd. On ne connaît pas encore le nombre de soldats tués ou blessés.

 

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis