CHAPITRE VI

Les pompiers. — Les pompes et les incendies.

Nous n'avions pas marché durant dix minutes dans la direction de Canal street, qui est aujourd'hui le centre de New-York, et qui était, il y a peu d'années, un large marais où l'on chassait le canard sauvage, quand nous fûmes arrêtés par deux compagnies de pompiers qui débouchaient dans la même rue, au bruit infernal du roulement des engins et du commandement des chefs de pompe criant à s'égosiller dans des porte-voix pour exciter l'ardeur des firemen et avertir les passants de se mettre de côté.

Dès que ces deux compagnies se trouvèrent en présence, il s'éleva de toute part un bruit effrayant de cris et de vociférations. Les pompes s'arrêtèrent court, et les pompiers se précipitèrent les uns sur les autres à coups de poing et avec un enthousiasme qui aurait fait honneur à nos zouaves eux-mêmes.

On entendait, à travers la voix des chefs respectifs dans les porte-voix et les hurlements de la foule excitée par la vue des combattants, les coups de poing résonner sur les poitrines comme la grêle sur le toit des maisons.

Après quelques minutes de ce combat dont je ne pouvais deviner la cause, on releva ceux qui étaient grièvement blessés d'un bras cassé ou d'une côte enfoncée, pendant que les plus favorisés, c'est-à-dire ceux qui n'avaient que le nez à moitié écrasé ou qu'un œil en capilotade, se remettaient à leur pompe et reprenaient leur course avec plus d'élan que jamais, pour rattraper le temps perdu, vers la maison incendiée dont les sinistres lueurs coloraient une partie du ciel.

— Qu'est-ce que cela ? Demandai-je à Arthur.

Vous le voyez, me répondit-il de l'air le plus tranquille du monde, ce sont deux, compagnies de pompiers qui, s'étant rencontrées, ont courtoisement échangé une volée de coups de poing.

— Et pourquoi cet échange courtois, comme vous l'appelez?

— Eh bien, parce qu'il est convenable aux États-Unis, quand deux compagnies de pompiers se rencontrent, qu'elles se saluent comme vous venez de les voir faire.

— Vous voulez rire, Arthur?

— Je parle sérieusement, et ce qui vous étonne, parce que vous êtes nouvellement débarqué d'Europe, vous paraitra très naturel quand vous vivrez depuis quelque temps en Amérique. Moi qui vous parle, je trouve très bien que des pompiers se battent toutes les fois qu'étant pressés de se rendre au feu, ils se rencontrent, y allant.

— Mais d'où vient cet usage barbare?

— Je vais vous le dire. Autrefois, au temps où les pompiers n'étaient pas comme aujourd'hui des volontaires désintéressés, éteignant les incendies pour le seul plaisir de les éteindre, et appartenant aux plus riches familles de la ville, pour stimuler leur ardeur, on avait établi une prime assez considérable en faveur de la compagnie qui, la première, se rendrait sur le lieu du sinistre.

Quand deux compagnies se rencontraient, c'était naturellement à qui se dépasserait, et le plus souvent on en venait aux mains. Depuis longtemps, la raison de ces luttes a disparu; mais les luttes ont été conservées, sans que pour cela il y ait entre les pompiers, appartenant aux différentes compagnies, aucun sentiment d'hostilité. Ils se battent, parce que c'est l'usage. Voilà tout.

— Singulier usage. Et, dites-moi, se battent-ils toutes les fois qu'ils se rencontrent?

— Toutes les fois, non. Cela dépend des circonstances. Par exemple, si la rue où ils se joignent est étroite, se trouvant naturellement rapprochés les uns des autres, il y a de grandes chances pour qu'ils se battent.

Il suffit d'un seul pompier qui en bouscule un autre pour qu'à l'instant même l'engagement devienne général. Dans d'autres cas, on les a vus se rouler à coups de poing uniquement pour se fouetter le sang et courir avec plus d'ardeur à l'incendie.

Ils se battent aussi par déception, lorsque, comptant sur une vaste conflagration à l'occasion de laquelle ils s'étaient promis de déployer tout leur zèle et tout leur courage, ils ne trouvent en fin de compte qu'une bicoque à noyer sans efforts et sans gloire.

Si le contraire arrive et que, comptant sur un médiocre incendie, ils trouvent un bel incendie à éteindre, leur esprit s'exalte alors, et ils se battent de satisfaction.

Je pensais que les pompiers américains étaient absurdes ; mais je me demandais si nos ouvriers, en France, se montraient plus sensés quand, il y a peu d'années encore, on les voyait, bannières en tête et sous la dénomination de compagnons, s'assommer à coups de bâton pour le seul plaisir de s'assommer.

Il y a évidemment chez l'homme, né bon, comme le dit sérieusement et par conséquent si plaisamment J.-J. Rousseau, un instinct de férocité que ni la morale, ni la religion, ni l'éducation, ni le sentiment de sociabilité, ni la crainte des lois, n'étouffent jamais complètement.

Si la guerre est réellement un mal nécessaire comme l'affirment quelques esprits distingués, c'est peut-être surtout parce que la guerre est le grand exutoire de la férocité humaine.

Nous cherchâmes des yeux sir James Clinton, afin de passer du prologue à la pièce, c'est-à-dire de la bataille des pompiers à la manœuvre de leur pompe sur le lieu du sinistre.

Sir James contemplait, à quelques pas de nous, un des combattants qui avait eu la mâchoire brisée d'un coup de poing. Après lui avoir serré la main, il revint auprès de nous.

— Belle passe, dit-il avec un air de satisfaction marquée.

Je croyais les Américains moins habiles à ce noble exercice de la boxe. Certes, c'est à un coup de poing qu'un Anglais ne renierait pas. Aussi, n'ayant pu féliciter celui qui l'avait appliqué, ai-je voulu du moins complimenter celui qui l'avait reçu.

Sir James était, comme on le voit, un véritable artiste en fait de boxe, car il parlait sérieusement.

En arrivant sur le lieu du sinistre, nous vîmes, autour de la maison incendiée, différentes compagnies de pompiers arrivées avec une promptitude merveilleuse aux premiers signaux d'alarme.

On ne fait pas la chaîne à New-York comme à Paris; car l'eau est abondante partout là-bas, grâce à des conduits souterrains qui serpentent la ville en tout sens et vont s'alimenter à l'aqueduc du Cretone pour desservir toutes les maisons.

Les pompiers, ayant de l'eau à discrétion, en abusent souvent pour submerger les bâtiments incendiés avec une ardeur et une sorte de joie enfantine qui tient véritablement du délire. En peu de minutes, la maison incendiée fut littéralement couverte d'eau. Elle était entièrement éteinte, que les pompiers continuaient de pomper avec un enthousiasme impossible à maitriser.

Les compagnies de pompiers qui arrivèrent trop tard des postes éloignés pour rendre d'utiles services ne se tinrent pas pour battues. Elles étaient venues pour pomper, elles pompèrent, et ce qui avait échappé au feu ne put échapper à l'inondation.

J'appris qu'il en est ainsi toujours, et que dans les incendies ce qu'on redoute le plus généralement, c'est moins le feu qui dévore les maisons que l'eau qui les noie.

Le pompier américain est un type que je crois unique dans le monde entier. Ce que d'autres font par devoir, il le fait par plaisir; et le bonheur qu'il éprouve à éteindre les incendies est vraiment indicible.

Il est des jeunes gens dont la passion pour les incendies est telle, qu'ils n'en veulent manquer aucun. On les voit toujours habillés en pompier, une chemise de laine rouge, un paletot de drap pilote couleur noisette, qu'ils tiennent sous le bras, et un casque en cuir noir, faire le guet sur le toit des maisons, la nuit aussi bien que le jour, pour être les premiers à découvrir les incendies.

Quant à leurs pompes, elles sont pour eux l'objet d'un culte véritable. Ils les parent de fleurs, les embellissent de toutes façons, leur donnent les noms les plus tendres et se promènent souvent avec elles pour le seul plaisir de se montrer avec une jolie pompe.

J'ai eu occasion de voir des pompes en argent massif. Les fils de famille se ruinent là-bas pour des pompes à incendie, comme ils se ruinent en Angleterre pour les chevaux de course.

Au reste, il n'y a pas de bonne fête sans pompiers nulle part aux États-Unis, et par conséquent sans pompes, car les pompiers traînent toujours leurs pompes avec eux.

Des compagnies de pompiers se visitent d'une ville à l'autre pour se montrer réciproquement leurs pompes, à l'occasion desquelles ils échangent des compliments et s'offrent des banquets.

Il n'est pas arrivé d'Europe un seul grand personnage dans la politique, dans les arts, dans l'industrie ou dans la finance, qui n'ait été reçu en débarquant par des pompiers avec leurs pompes. Kossuth, Jenny Lind et Alboni sont descendus, à New-York, entourés de tous les pompiers de la ville avec toutes leurs pompes.

La passion des pompes à incendie est telle en Amérique, qu'elle s'étend des pompiers à tous les autres citoyens. On habille les enfants en pompiers; et les fabricants de joujoux confectionnent pour eux des petites pompes sur le modèle des grandes, avec des maisons en bois destinées à être incendiées, puis éteintes par les enfants, lesquels jouent au pompier avec une ardeur qui, pour être juvénile, n'en est pas moins vive.

J'ai entendu promettre à des pères de famille de mener leurs enfants voir éteindre des incendies pour les récompenser de leur assiduité au travail. Les propriétaires ou les locataires des maisons, autant par propreté que par ce goût inné de tout Américain pour les pompes, se lèvent de très bon matin et pompent à froid sur leurs maisons, qu'ils lavent ainsi du haut en bas, faute de pouvoir les éteindre.

— Je vous ai promis, dit Arthur en s'adressant au colonel et à moi, de vous faire voir comment on éteint les incendies et de vous dire comment on les allume. La première partie de mon programme est accomplie; passons à la seconde.

—Je m'attends à quelque révélation criminelle, fit sir James.

Ici, comme partout ailleurs, des incendies se déclarent sans que personne ait voulu mettre le feu, par pur accident. Mais ici, plus que partout ailleurs peut-être, on brûle les maisons volontairement.

— Les lois de ce pays ne punissent donc pas les incendiaires? demanda sir James.

— Si bien, répondit Arthur, et de la façon la plus sévère, par la peine de mort. Mais...

— Ah ! Il y a un mais, interrompit le colonel.

— Mais, poursuivit Arthur, il faut, pour que la loi les atteigne, qu'ils soient vus par deux témoins mettant le feu une torche à la main.

Or, comme c'est moins l'esprit de la loi que la lettre même qui est prise en considération par le jury, il en résulte que, si l'incendiaire ne met pas le feu à son immeuble au moyen d'une torche, s'il se sert d'allumettes chimiques, par exemple, la loi ne pouvant l'atteindre, il est renvoyé comme innocent.

Quant aux motifs qui déterminent bon nombre de citoyens à mettre le feu à leurs maisons, ils sont faciles à comprendre : c'est pour recevoir des compagnies d'assurances la somme pour laquelle ils se sont assurés, et qui, dans ce cas, est toujours au-dessus de la valeur réelle des pertes éprouvées.

Les compagnies d'assurances n'évaluent donc pas en Amérique, comme en France, demandai-je à Arthur, les dégâts commis par l'incendie pour indemniser l'assuré d'après les pertes causées?

— Si, me dit Arthur; mais elles se montrent généralement très larges dans leur manière d'apprécier les dommages causés, de façon à ce que l'incendié fasse toujours une bonne affaire.

— Mais, dis-je à Arthur, il me semble que les assurances agissent ainsi contre leurs intérêts?

— C'est le contraire, répondit Arthur, et l'on m'a même certifié que, lorsque, par suite de la prospérité générale, les incendies se ralentissent, certaines assurances, inquiètes d'un semblable état de choses, font elles-mêmes mettre le feu aux maisons pour réveiller chez les incendiaires endormis l'amour des incendies, qui est une peccadille américaine, comme le plaisir de les éteindre est un jeu national.

Ce qui fait qu'on s'assure, c'est la crainte ou l'espoir de brûler, et, comme, en définitive, il y a beaucoup plus de gens qui craignent de brûler que de gens qui le désirent, les compagnies ont tout avantage à ce que le plus grand nombre de personnes possible s'assure.

Voilà pourquoi elles dédommagent généreusement les incendiaires des pertes qu'ils ont ou qu'ils n'ont pas éprouvées, et pourquoi aussi les plus zélées d'entre elles aident un peu le hasard dans les cas, assez rares, du reste, de disette d'incendie.

— J'étais sûr, dit sir James, qu'il y avait quelque crime là-dessous.

— Mais, demandai-je à Arthur, ne nous avez-vous pas dit que les maisons brûlaient en plus grand nombre le dimanche ?

Oui, les maisons du bas de la ville, c'est-à-dire celles qui ne sont pas habitées par des familles, et dans lesquelles les négociants ont leurs offices. Le négociant qui désire liquider sa position par un incendie met chez lui le feu le samedi soir; pendant la nuit, le feu se développe, et, comme personne ne se rend aux offices le dimanche, il éclate ce jour-là à la grande satisfaction des pompiers et des oisifs, qui, le dimanche, ne savent à quoi passer le temps.

Après ce récit, qui indigna sir James et me fit beaucoup rire, nous nous rendîmes à l'hôtel prendre le repos qu'exigeaient les fatigues et les émotions de la journée.

Sir James, en serrant la main d'Arthur, lui dit :

— Avez-vous fini de réfléchir, et consentez-vous enfin à nous accompagner dans nos voyages?

— Peut-être, répondit Arthur, serais-je en mesure de me prononcer demain.

— Très-bien, dit sir James, réfléchissez à ce que vous avez réfléchi, et tâchez que la réflexion de vos réflexions nous soit favorable.

— Dans tous les cas, colonel, reprit Arthur, je compte avoir le plaisir de vous diriger pour vous faire connaître les choses curieuses qu'il vous reste à voir à New-York.

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis