CHAPITRE X

Nous quittons le Niagara. — Arthur a conçu un projet. — Il en fait l'aveu au colonel. — Nous visitons le Canada. — Les loyaux du Royaume-Uni. — Les mille îles. — Montréal.— Singulière aventure. — Questions naïves d'une jeune canadienne sur la France. — Délicieux parcours de Montréal jusqu'à Québec. — L'aspect de la ville. — l'érable à sucre. — Parallèle entre le haut Canada et le bas Canada. — Les apothicaires, les huissiers, les sergents de ville, les épiciers, les professeurs de danse et les coiffeurs du bas et du haut Canada.

Les grands spectacles de la nature sont monotones et inspirent la tristesse. Le Niagara qui avait produit sur nous une si vive impression à l'arrivée, nous parut sans intérêt au bout de quelques jours.

Nous nous habituâmes aux grondements formidables du tonnerre liquide que nous finîmes par trouver moins formidables et simplement incommodes. La dimension même de l'immense cascade se réduisit à nos yeux fatigués de contemplation, tant il est vrai que le grand n'est grand que par rapport au petit, et que, faute de pouvoir comparer le petit au grand, celui-ci se réduit très promptement à des proportions ordinaires.

Il était donc temps de partir pour nous dérober à l'ennui qui déjà nous enveloppait, et pour conserver des gigantesques cascades le souvenir grandiose qui leur est dû.

Arthur nous proposa d'aller passer quelque temps à Saratoga, le Vichy de l'Amérique, qui, en été reçoit tout ce que les États-Unis renferment de femmes élégantes et de riches gentlemen.

La société vaniteuse et fardée des eaux en général, n'avait pas un grand attrait pour sir James qui, venu en Amérique pour se suicider, voulait, ayant changé d'avis, profiter de son voyage pour visiter les curiosités particulières au Nouveau Monde. L'imitation de l'élégance européenne n'offrait rien qui pût le séduire, ayant si souvent contemplé l'original à Bade, à Hambourg, à Vichy, à Ems, à Biarritz, etc.

Il rejeta donc le projet d'aller à Saratoga et pencha pour une excursion au Canada. Il voulut voir cette belle possession française, devenue anglaise par l'impardonnable incurie de Louis XV, qui, n'ayant rien fait pour conserver cette colonie, se consolait de sa perte en disant bêtement : « Après tout, que nous font quelques arpents de neige au-delà des mers! »

En effet cela devait être très indifférent aux maîtresse de ce galant monarque. Mais, quand on sait que ces quelques arpents de neige sont devenus un pays d'une longueur de quatre cents lieues de long sur cent lieues de large peuplé par deux millions d'habitants, un pays dont le sol fertile produit pour une valeur annuelle de plus de cinq cents millions, indépendamment de l'exploitation des forêts et de ses pêcheries, sans rivales, peut-être (1); un pays enfin dont l'industrie occupe une flotte océanique du port d'un million de tonneaux, et une flottille intérieure de plus de deux cents mille, on ne peut que déplorer l'aveuglement d'un roi plus fait pour présider les petits soupers que pour gouverner une nation.

(I) Dans les années réunies de 1847 et 1848 II a été pêché dans le seul golfe de Saint-Laurent la quantité de 532,711 barils de maquereaux sans compter les autres espèces de poissons. — Arthur, lui dit sir James Clinton, vous avez quelque intérêt particulier à voir en ce moment Saratoga.

Quoi qu'il en soit, plus le colonel manifestait le désir de voir le Canada, plus Arthur se cramponnait à Saratoga dont il vantait les plaisirs variés avec un enthousiasme qui ne lui était pas ordinaire.

— Moi? répondit Arthur, non... oui... peut-être.

— Je l'avais deviné, dit le colonel. Et quel intérêt avez-vous à nous conduire dans ce pays de la fashion américaine?

— Puisque vous l'avez deviné, à quoi me servirait de dissimuler? reprit Arthur ; eh bien, oui j'ai intérêt à visiter Saratoga eu ce moment; il y va de ma fortune, peut-être, et dans tous les cas il y va de mon repos.

— Diable, fit sir James, c'est grave.

— Très grave. Voici : mon ex-associé, que Dieu confonde, avait une bronchite chronique qui le faisait beaucoup souffrir, pas assez toutefois puisqu'elle ne l'a pas tué. Il me faudrait, me disait-il quelquefois, prendre des eaux sulfureuses; elles me sont ordonnées par les médecins ; malheureusement elles me sont défendues par ma bourse.

— Ah ! Si je parviens un jour à faire un beau petit bénéfice inespéré, j'irai en boire une partie aux sources fameuses du Congress Water.

— Eh bien? dit le colonel.

— Eh bien, ajouta Arthur, vous savez aux dépens de qui mon scélérat d'associé a réalisé le beau petit bénéfice inespéré dont il me parlait, et le Congress Water se trouve à Saratoga...

D'ailleurs, reprit notre guide d'un air piteux, je vous assure que Saratoga est un endroit charmant, on ne peut mieux habiter, et que nous nous y amuserons beaucoup.

Le colonel et moi nous nous mimes à rire de la naïve persistance de ce pauvre Arthur à rechercher son ex-associé. Que de réflexions n'avait-il pas dû faire avant de s'arrêter au projet d'aller surprendre son voleur en train de guérir ses bronches aux sources du Congress Water

— Soit, dit sir James avec bonté, nous irons à Saratoga, puisqu'on s'y amuse tant et qu'il est si bien habité ; mais d'abord nous pousserons une pointe rapide à travers le Canada jusqu'à Québec. Cela vous donnera tout le temps nécessaire pour réfléchir au meilleur moyen de vous emparer de votre criminel buveur d'eau.

— En effet, dit Arthur en secouant lentement la tête, il convient toujours de réfléchir mûrement, pour ne rien tenter à la légère.

Le lendemain nous nous mettions en route pour Montréal.

Que de magnificences partout sur cette belle terre du Canada ! Je ne crois pas qu'il y ait un pays au monde plus généreusement doté par la nature sous le rapport des sites pittoresques.

Partout l'œil se réjouit à la vue d'une beauté nouvelle, et partout il faut admirer de larges et longues rivières dont beaucoup sont tributaires du grand fleuve Saint-Laurent qui ne le cède en rien, à mon avis, au fameux Mississipi tant vanté par les navigateurs et les simples touristes.

Les plus grands vaisseaux de commerce peuvent sans danger naviguer jusqu'à Québec, située à cent cinquante lieues de son embouchure. Quel avenir n'est pas réservé à cette partie de l'Amérique si injustement dédaignée dans les premiers temps de la colonisation !

Déjà le Saint-Laurent est croisé en tous sens, aux époques les plus favorables à la navigation, par des flottilles de navires à voiles et de bateaux à vapeur, qui répandent la fortune et animent le paysage. D'abord nous passons devant les comtés de Pesth, de Wellington et de Waterloo. Je ne pus m'empêcher de remarquer à haute voix devant sir James, que, partout où vivent quelques Anglais, une chose quelconque s'appelle Wellington ou Waterloo.

— Je sais bien que Waterloo a été une belle partie gagnée par l'Angleterre contre la France sur le tapis vert de la politique plus encore que sur le champ de la gloire militaire ; mais est-ce une raison pour s'en tant vanter?

Nous sommes plus modestes, nous autres Français, et nos victoires n'ont pas besoin de si nombreux témoignages peur les attester au monde. Quoi qu'il en soit, c'est à Pesth, à Wellington et à Waterloo que les Allemands, colonisateurs par excellence, ont formé un établissement considérable dont le chef-lieu est la petite ville de Berlin.

Pourquoi les Allemands n'ont-ils pas appelé leur chef-lieu Blücher? Un peu plus loin nous vîmes Hamilton, ville commerçante située très favorablement au fond de la baie de Burlington. Une halte forcée à Toronto nous permit de visiter cette ville, propre, engageante, construite, quoique sans monotonie, avec la régularité des grandes villes de l'Union.

De Toronto où sont établis un certain nombre de Français, nous cheminâmes vers la rive nord du lac Ontario, où nous aperçûmes, comme nichée au fond de la baie du Quinté, la petite cité de Belleville qui fait, je crois, partie du comté de Hastings.

À la vue de cet endroit le colonel ne put se défendre d'un sentiment d'orgueil national. C'est là, en effet, que se réfugièrent les colons de la Nouvelle-Angleterre qui, après le départ de l'armée anglaise, refusèrent de pactiser avec la rébellion victorieuse.

Pour ces fidèles de la mère patrie, l'indépendance américaine était un crime, non une gloire, et ils ne voulurent ni directement ni indirectement s'y associer. Leur affection pour l'empire britannique leur fit donner par les Américains, touchés de leurs vertus plus qu'irrités de leur aveuglement, le beau nom de United empire loyalist; ce qui signifie les loyaux du royaume uni.

Les Américains se considéraient-ils comme manquant de loyauté? Non, certes, mais ils voulurent rendre à cette poignée de fidèles l'hommage qu'on doit accorder à toute conviction sincère.

Nous traversons Kingston, qui passe pour la seconde place forte du Canada aux yeux des hommes compétents, et nous entrons dans une sorte de paradis terrestre, endroit délicieux appelé du nom significatif de Mille-Îles

L'œil est en fête au milieu de ces mille îles.

C'est ici que mon art de prédilection, la peinture, l'emporte incomparablement sur mon art de circonstance, la littérature. Quelle plume pourrait peindre avec des mots l'ensemble et la variété de ces mille îles?

On en voit à perte de vue avec des teintes variées à l'infini. Il y en a de grandes, de petites et de moyennes; d'arides et de fleuries; de basses et d'élevées; de rondes, de carrées, de pointues ; et par-dessus toutes ces îles, dominant comme la reine d'un monde aquatique inanimé, mais plein de vie, la jolie cité de Brockville, qui plane élégamment sur la berge.

Plus loin, dans le comté de Glengary, on pourrait se croire eu Écosse, tant on rencontre d'Écossais dans leur costume national. Je ne parlerai que pour mémoire de la petite ville de Cornwall, au pied du rapide appelé le Long-Sud, de cet autre rapide qui a nom les Gallops, car j'ai hâte d'arriver à cette partie du bas Canada, qu'on appelle encore aujourd'hui le Canada français.

Nous admirons d'abord le beau pont en fer suspendu qui traverse hardiment la rivière Outaonais, sur laquelle ne flottent guère que des petits bateaux à vapeur et des trains de madriers.

Rien de plus curieux que de voir ces steamboats traverser pour ainsi dire effrontément les obstacles dont cette rivière est hérissée, et parmi lesquels il faut placer en première ligne les rapides appelés le Carillon, la Chaudière, les Allumettes et les Chats.

Quand les steamboats qui ont, comme les hommes les plus téméraires, leurs moments de défaillance, ne se lancent pas à toute vapeur au milieu des rapides qui semblent les engloutir, ils, les évitent avec une adresse extrême en passant par des glissoires construites à cet effet.

Mais c'est rare, le go a head des américains (en avant de la tête) étant au Canada, comme dans l'Union, la loi suprême qui interdit aux marins, aussi bien qu'à toutes les autres classes de la société, la prudence tant vantée en Europe comme la mère de la sûreté.

Les Américains aiment le danger pour lui-même, et j'ai vu des Yankees passer sous des échafauds de maisons qu'on bâtissait, pour le seul plaisir de braver les plâtras qui auraient pu s'en détacher.

Il y a de l'enfant chez ce peuple si tôt émancipé par les événements, mais il ne faut pas s'en plaindre; leur témérité enfantine, c'est leur génie; eussent-ils fait tout ce qu'ils ont fait, en si peu de temps, sans cette disposition de leur esprit aventureux, sans cette audace souvent irréfléchie et presque toujours heureuse?

Au pied de la chute des Chaudières se dessine, admirablement placée sur une hauteur, la jolie ville de Bytown, moitié française, moitié anglaise.

Tous les habitants d'origine française qui habitent Bytown connaissent les deux langues, mais le culte des souvenirs et l'amour invincible qu'ils portent à la France, malgré son ingratitude et malgré les événements politiques, leur font un pieux devoir de parler entre eux la langue nationale.

Cet attachement des Canadiens pour la France a quelque chose de triste et de profondément touchant, qui ne peut être parfaitement apprécié que des personnes absentes de la mère patrie.

Enfin nous touchons à l'île de Montréal où se trouve bâtie la ville importante de ce nom. Ici la population est pour ainsi dire tout entière française, et ce n'est pas sans un plaisir mêlé de curiosité que j'ai entendu les hommes du peuple parler le patois normand du quinzième siècle.

Montréal est assurément la plus belle ville du Canada ; elle en est aussi la plus riche et la plus commerçante. La campagne y est fort belle, et c'est aux environs de Montréal qu'on cultive cette excellente espèce de pommes nommées de Canada, auxquelles nos plus belles pommes sont incontestablement inférieures comme saveur et comme grosseur.

Nous nous installâmes dans un très bon hôtel, et, après avoir consacré les premiers moments de notre séjour dans cette ville à en visiter les monuments importants et les principales curiosités, nous voulûmes, le colonel et moi, faire une excursion dans la campagne.

Nous montâmes dans une carriole, laissant Arthur de plus en plus plongé dans ses réflexions. Il avait, nous dit-il, trouvé cinq moyens de s'emparer de son ex-associé, si, comme il l'espérait, sa bronchite l'avait conduit à Saratoga. Le colonel lui conseilla de chercher un sixième moyen pour plus de sûreté, et nous partîmes.

Dans cette promenade de quelques heures, nous fûmes témoins d'un fait assez original et très-caractéristique. Pour le bien apprécier, il faut que le lecteur sache qu'aux États-Unis et dans le Canada, les étudiants en médecine n'ont pas comme en France la faculté de se procurer des cadavres à volonté pour les études anatomiques.

On fait assez peu de cas de la vie des gens un peu partout en Amérique; en revanche on a pour les morts des scrupules exagérés. La dissection est permise, il est vrai; mais, par une étrange contradiction, il est défendu d'utiliser les morts à cet effet.

La pénurie de cadavres pour les études médicales a donné naissance à une industrie particulière plus lucrative que gaie, qui consiste à violer les sépultures pour en vendre le contenu aux fils d'Esculape, aussi nombreux dans le Nouveau Monde que dans l'ancien.  

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis