Au moyen de ce moulinet, une personne pouvait éplucher soixante-cinq livres de coton par jour. C'était, comme on voit, un progrès considérable; mais ce progrès même ne tarda pas à être dépassé par de grandes machines, unies, soit par des courants d'eau, soit par des chevaux ou par la vapeur.

Une de ces machines nouvelles, mise en mouvement par un seul cheval et dirigée par trois ouvriers fournit chaque jour neuf quintaux de coton épluché.

Nous sommes bien loin de l'épluchage à bras, et pourtant le dernier mot n'est pas dit. En effet, le cotton-gin, inventé par un Américain de New-Haven, M. Elie Whaitnez, donne des résultats beaucoup plus avantageux encore.

On se sert aujourd'hui du cotton-gin dans toutes les plantations du Sud, mais on voit encore dans certains villages indiens, où l'on récolte du coton, éplucher ce produit avec la main, de même qu'on voit encore dans nos campagnes, en France, quelques bonnes vieilles femmes filer le lin à la quenouille.

Lorsque le coton est séparé de la graine, il subit une nouvelle opération qui achève de l'épurer. On vanne la laine végétale dans des tambours légers qui tournent rapidement sur eux-mêmes.

Pendant que la matière est battue dans cette machine, un courant d'air la traverse et balaye tous les résidus. Dégagé des matières pulvérulentes, le coton sort soyeux et du plus beau blanc.

Après le vannage, le coton est envoyé dans certains magasins pour y être mis en balles. On se sert pour cela de fortes presses qu'on fait agir au moyen de grosses vis.

Les balles faites, on attend un des bateaux à vapeur qui font sur le Mississipi l'office de transporter le coton des plantations, qui toutes sont baignées par le fleuve, jusque dans un entrepôt général près de la Nouvelle-Orléans.

Avant de les embarquer pour traverser la mer, les balles de coton sont soumises à une nouvelle et plus forte pression. Rien n'était plus curieux, avant la guerre qui désole les États-Unis, que de voir, sur la jetée de la Nouvelle-Orléans, les innombrables balles de coton qui la garnissaient de toute part.

Aussi loin que le regard pouvait s'étendre, on ne voyait que balles de colon parfaitement alignées et disposées de manière à permettre la circulation entre elles. Des rues véritables étaient ainsi formées, et tes rues, aboutissant les unes aux autres, portaient comme les rues ordinaires des noms divers.

Aujourd'hui la jetée est nue et désolée, et le coton, comme l'or, se cache à tous les yeux.

Après la semence, il est d'usage, dans quelques plantations, d'accorder aux esclaves un jour de congé. Les malheureux nègres, qui ont fait durant toute l'année des économies de gaieté, s'en donnent, ce jour-là, à cœur joie. Vêtus de leurs beaux atours, ils se livrent à leur plaisir favori, la danse et la musique. .

Je ne connais pas de plus intrépides danseurs que les noirs, et leur sensibilité pour la musique est extrême. Ils pleurent et rient à la fois au son du banjo. Un grand rond est formé.

Aux premiers sons du banjo, relevés par des coups frappés en cadence sur un corps sonore quelconque, les danseurs se mettent en mouvement. Assez mesurés d'abord, les mouvements des danseurs deviennent progressivement plus rapides et plus désordonnés.

Excités par les musiciens que les danseurs excitent de leur côté, ils finissent tous par gambader comme des fous, au bruit d'une musique épileptique. Haletants éperdus, ils font de temps à autre entendre des sons gutturaux et regardent sans voir.

Il est dès lors évident que, succombant à la fatigue, ils vont rouler pêle-mêle dans la poussière, privés de sentiment. Pour encourager leur ardeur et ranimer leurs forces épuisées, les musiciens accélèrent le mouvement de la musique et mêlent la parole au son des instruments.

Que disent-ils ? Parlent-ils en vers ou en prose? S'adressent-ils aux danseurs pour raviver leur courage, ou improvisent-ils en l'honneur de la musique et de la danse? Voilà ce que personne n'a jamais pu savoir, et ce qu'ils ne savent sans doute pas eux-mêmes.

Ce qu'il y a de certain, c'est que, arrivés au paroxysme de leur exaltation, on entend un bruit épouvantable de musique, de paroles saccadées, de sons gutturaux, de cris plaintifs, de soupirs formidables, complété par le bruit sourd que font les danseurs en tombant sur le sol.

Ils restent ainsi étourdis jusqu'à ce que, les forces leur revenant, ils se relèvent pour recommencer de plus belle.

Les négresses ne se montrent pas moins ardentes que les nègres dans ces bals champêtres, où la présence des sergents de ville serait fort à désirer, si quelqu’un pouvait, en pareil lieu et en semblable compagnie, se trouver choqué des gestes équivoques portant atteinte à la morale.

Pauvres esclaves, savent-ils seulement s'il existe une morale ! Les noirs, dans les habitations, se marient, se démarient et se remarient le plus aisément du monde. On leur laisse à cet égard la plus grande liberté. Ils en usent et abusent, n'ayant que celle-là.

Quelques planteurs même poussent la tolérance à ce sujet, au point de ne pas marier leurs noirs et de les laisser vivre dans la promiscuité la plus dégradante. Il est vrai que pour ces planteurs les noirs ne sont pas des hommes, mais une sorte d'animaux reproducteurs dont il faut favoriser la reproduction par tous les moyens possibles.

Mariés ou non, il est toujours facile aux esclaves d'obtenir leur séparation pour contracter de nouvelles unions. Avant tout, d'après certains propriétaires de nègres, il faut éviter les querelles de ménage qui pourraient naître de l'incompatibilité d'humeur, et avoir toujours dans la plantation des époux assortis, vivant en bonne intelligence, afin que, suivant les saintes Écritures, aucun arbre ne reste stérile.

Souvent les réjouissances des esclaves après la semence du coton sont marquées par un incident grotesque et bien touchant à la fois : je veux parler de l'apparition soudaine d'un nègre marron, c'est-à-dire en état de fuite.

Attiré d'une manière irrésistible par les sons de la musique et les cris d'allégresse de ses anciens compagnons de captivité, le pauvre marron s'avance peu à peu, avec une extrême réserve, jusque dans l'endroit même où a lieu le divertissement.

C'est alors une scène étrange, dont ceux qui en ont été témoins peuvent seuls se former une idée.

Le nègre marron, l'air souffreteux, jaune sous sa peau noire, presque nu, hébété par les privations de tous genres qu'il endure forcément dans les forêts où il s'est réfugié et où l'on ne cesse de les traquer, apparaît comme un être fantastique.

Il rampe plutôt qu'il ne marche vers le groupe des noirs en fête ; à chaque instant il s'arrête pour écouter s'il n'entend pas au loin le galop du cheval monté par le gérant de l'habitation.

Une fois rassuré, il reprend sa marche lente et prudente jusqu'à ce qu'enfin il soit aperçu par les néogrecs de la plantation, forçats innocents, condamnés à perpétuité, eux et toute leur progéniture, pour être nés avec la peau d'une couleur différente de la nôtre.

Loin d'être rassuré au milieu des siens, le nègre marron tremble plus que jamais, car il craint la trahison. Sans proférer une parole, il tombe devant eux à genoux, joignant les mains en signe de supplications. Dans cette humble posture il attend son sort.

Il est consolant de dire que bien rarement le malheureux est trahi; presque toujours, au contraire, il est accueilli avec les marques de la plus vive sympathie : on le relève avec empressement, on lui offre à manger; souvent on lui donne de l'argent, et on fait bonne garde autour de lui gour éviter qu'il ne soit surpris par les gens de l'habitation.

Rendu à la confiance, le marron donne un libre accès aux tendres sentiments refoulés dans son cœur; il demande des nouvelles de ceux qu'il connaît, raconte sa misérable vie dans les forêts, et s'informe des dispositions de son maître à son égard, pour savoir s'il pourrait rentrer dans l'habitation sans crainte de mourir sous le fouet, ou s'il doit continuer à mener la vie errante.

Ces épanchements et ces questions sont de courte durée. Aux angoisses du premier moment succèdent dans l'esprit essentiellement mobile du nègre, la joie et l'abandon. Il se mêle aux danseurs et aux musiciens, danse tour à tour et frappe sur un tambourin.

S'il confiait le banjo, il se donne le plaisir d'en jouer, et, au son de l'instrument magique; il oublie tout, ses souffrances passées, la position actuelle, l'horrible avenir qui lui est réservé, soit qu'il meure dans la forêt, soit qu'il rentre sous le joug.

Mais le plaisir pour l'infortuné marron ne dure jamais longtemps.

Au milieu des ivresses de la musique et de la danse, apparaît au loin le cheval sur lequel est monté le conducteur des noirs. À cette vue soudaine, qui rappelle le fugitif à sa situation, il pâlit sous sa peau noire, ses jambes flageolent, ses veux se voilent de larmes.

Vite il rend à son propriétaire le banjo, tombe à genoux, les mains jointes, pour supplier une dernière fois ses camarades de ne point le trahir, et, rassemblant toutes ses forces, rentre en courant dans le bois, où il succombera de privations, s'il n'est, avant cela, découvert par la meute des chasseurs de nègres marrons.

Car on chasse le nègre dans le Sud à l'égal du gibier; quelquefois pour le seul plaisir de le chasser, le plus souvent par spéculation et pour mériter la prime offerte par tout propriétaire de nègres à celui qui ramènera à la plantation un fugitif. Cette chasse est horrible, abominable, et j'en ferai connaître les détails monstrueux plus loin.

Le coton, à l'égal de tout ce qui vit, a ses ennemis naturels dans ce monde, qui est un vaste champ de bataille. Les ennemis du cotonnier sont, dans la Géorgie, la punaise rouge, une espèce de scarabée que les savants appellent l'apata mouchus, et par-dessus tout une sorte de chenille désignée sous le nom de noctua xylena. M. Spalding rapporte que, dans l'année 1793, le coton fut entièrement perdu par ces chenilles.

Dix-huit balles seulement purent être récoltées dans un champ de 400 acres. Sept ans plus tard, des chenilles apparurent dans la Caroline du Sud et firent une razzia complète.

De 1804 à 1825, ce fut le tour de la punaise rouge. Toutefois il convient de rendre justice à cette punaise : elle fut clémente et ne dévora dans ces quelques années qu'un quart de la récolte. En 1825, l'escadron des chenilles mangea tout.

En 1827, 1829, 1834, 1840, 1841 et 1843, le coton devint en partie la proie des larves, des scarabées, des punaises rouges et des chenilles. La science ayant vainement tenté de conjurer ce fléau, les sorciers se sont chargés de la besogne.

Il va sans dire que les conjurations ne réussissent pas mieux que les drogues. On voit, dans les années où le colon est menacé, de vieux nègres et de vieilles négresses se rendre dans les habitations et offrir leurs services.

Ils disent posséder le secret de certaines paroles qui, prononcées d'une certaine façon, ne manquent jamais leur effet sur les chenilles, les scarabées et les punaises ronges.

Pour prix d'un si grand service, les sorciers et les sorcières se montrent peu exigeants : quelques mètres d'étoffe commune pour remplacer les haillons qui ont la prétention de couvrir leur corps, quelques picaillons, et ils sont satisfaits.

Pour donner plus de force aux conjurations, les sorciers allument un grand feu dans lequel ils jettent, soit un crapaud vivant, soit un serpent, soit un lézard. Au moment où l'animal, aiguillonné par la flamme, se tord dans la douleur, le sorcier se compose une figure d'inspiré et prononce les mots cabalistiques.

Ordinairement, les nègres et les négresses qui font ce singulier métier sont de pauvres esclaves trop vieux pour se rendre utiles dans les habitations, et auxquels on a généreusement accordé la liberté.

Il ne faudrait pas conclure de ce fait que les vieux nègres soient chassés par leur maître lorsqu'ils ne peuvent plus travailler. Le principe de l'esclavage est odieux, mais il ne faut pas refuser aux propriétaires d'esclaves tout sentiment humain. On a certainement beaucoup exagéré, nous ne saurions trop le répéter, la cruauté des maîtres envers les esclaves.

De plus, on a prêté à ceux-ci des sentiments élevés qu'ils n'ont guère pour la plupart. Les écrits des négrophiles sont assurément fort louables dans leur but; mais il y a toujours un tort à exagérer les droits d'une bonne cause.

S'il se trouve encore quelques maîtres barbares qui frappent leurs esclaves pour le plaisir de les voir souffrir, on les compte, et la grande majorité des planteurs traitent leurs noirs avec douceur.

Madame la comtesse Merlin a rapporté le fait suivant dans son charmant ouvrage La Havane :

« Il y a quelques années, par fraude ou par violence, deux fils d'un cacique furent enlevés et amenés ici par un bâtiment négrier portugais. On les vendit. Peu de temps après, une ambassade de couloremies, tatoués et habillés de plumes de couleur, aborda dans l'île.»

«Ils venaient de la part de leur chef réclamer auprès du gouvernement les deux princes enlevés. Le gouverneur consentit sans peine à leur départ ; mais les jeunes gens refusèrent de quitter Cuba, où ils jouissaient, disaient-ils, d'un bonheur qu'ils n'avaient jamais goûté dans leur pays.»

« Ainsi l'état de prince en Amérique, ajoute madame la comtesse Merlin, ne vaut pas celui d'esclave dans nos colonies. »

La conclusion est trop absolue, et il aurait fallu questionner les princes esclaves pour s'assurer s'il n'y avait pas, en dehors des considérations matérielles invoquées par eux, quelque raison morale déterminante qui les empêchât de retourner dans leur pays.

Peut-être s'étaient-ils expatriés de leur propre volonté, et redoutaient-ils la colère de monsieur le cacique, leur père. Quoi qu'il en soit, si le métier d'esclave dans les plantations n'est pas un doux métier, tant s'en faut, la vérité exige de dire qu'ils ne sont plus comme dans les premiers temps de la colonisation, livrés à la fantaisie de féroces planteurs.

On s'est demandé, depuis la guerre de l'Amérique surtout, si l'abolition des esclaves n'entrainerait pas la ruine des planteurs, et si, par suite, le monde entier n'aurait pas à souffrir de la rareté du coton, notamment des belles qualités qui se récoltent, nous l'avons dit, dans Sea Island.

Il est incontestable que par leur nature les noirs sont plus aptes que les blancs à la culture du coton dans un climat à la fois brûlant et humide, et qui engendre certaines fièvres mortelles dont la race éthiopienne est pour ainsi dire entièrement à l'abri.

 

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis