— N'avez-vous donc jamais songé, — ce qui est un songe que tout le monde a fait une fois au moins, — qu'entrainé par une puissance surnaturelle hors de notre système, vous avez voyagé dans l'immensité de l'espace, dans la profondeur des ténèbres, et ce voyage fantastique accompli dans l'éther et par un silence qui vous permettait d'entendre votre cœur battre effroyablement dans votre poitrine, votre sang circuler et toutes les fonctions de la vie s'opérer en vous ; ce rêve, dis-je, n'a-t-il pas apporté la frayeur en votre âme?

— J'ai rêvé à peu près ce que vous dites là, et à plusieurs reprises, mais je n'en ai éprouvé que de l'étonnement et nulle crainte. Encore une fois, je ne suis point accessible à la peur.

Devant une déclaration aussi nette et aussi complète, le docteur salua profondément le jeune homme, et tout fut disposé pour sa descente. M. Preetor, le propriétaire de Mammoth-Cave, envoya aussitôt chercher à Nashville une corde d'une longueur et d'une grosseur suffisantes, et l'on se rendit au point désigné pour l'exploration, c'est-à-dire dans une galerie à neuf milles de l'entrée de la grotte Mammoth.

J'aurais voulu assister à cette exploration, dit le colonel, ne fût-ce que pour contempler ce jeune homme entièrement inaccessible à la peur.

J'ai été militaire, j'ai vu des hommes courageux parmi les plus braves, mais ils avaient, comme tout ce qui est humain, leurs moments de défaillance. Ce jeune homme, s'il disait vrai, est un phénomène unique.

Vous allez voir, reprit le guide, qu'il ne mentait pas.

Les cordes étant arrivées, les personnes présentes crurent devoir une dernière fois exposer au Louisvillais les dangers connus et inconnus auxquels il allait s'exposer.

— Il est temps, lui dirent-ils, de vous rétracter, si vous concevez quelque appréhension.

— Je n'éprouve aucune émotion, dit le jeune homme impatienté, le Maelstrom serait l'enfer même, peuplé des âmes de tous les criminels de la terre, sous la présidence du diable en personne, escorté de toute sa milice à longue queue, que je ne reculerais pas à cette heure que j'ai résolu d'y aller. Est-ce clair?

Un éclat de rire accueillit cette boutade. Un seul homme conserva tout son sérieux ; cet homme était le docteur Wright, qui regarda le jeune homme avec admiration et palpa les proéminences de son crâne.

D'abord on attacha une lourde pierre à l'extrémité de la corde, et on la descendit jusqu'à ce qu'elle eût touché le fond, ce qui demanda un assez long laps de temps.

On eut soin de heurter la pierre avec le plus de force possible aux parois du gouffre, afin d'en détacher les roches branlantes, dont la chute aurait pu blesser plus ou moins grièvement le voyageur dans sa ténébreuse excursion. Plusieurs quartiers de roc tombèrent.

La répercussion du bruit de leur chute remontait à l'orifice de l'abîme, en rendant un roulement semblable à celui du tonnerre. À ce bruit sinistre, les assistants tressaillirent.

Le docteur fixa sur le jeune homme un regard pénétrant.

Aucune contraction, rien ne vint accuser chez lui la moindre émotion.

Après s'être garanti la tête avec une sorte de bourrelet contre les pierres qui pourraient se détacher au-dessus de lui, et s'être muni d'une lanterne allumée, le jeune héros se fit attacher la corde autour du corps et donna le signal de la descente.

Cette descente s'accomplit lentement pour éviter tout accident. Néanmoins des fragments de rochers et des portions de terre se détachaient de temps à autre autour du voyageur. Rien, heureusement ne l'atteignit.

Tout en descendant, le jeune homme promenait autour de lui sa lanterne.

À trente pieds environ de l'ouverture, il distingua un rebord à partir duquel, à en juger par les apparences, deux ou trois galeries vont se perdre dans des directions différentes.

L'explorateur fit le signal de halte, constata sur un calepin l'existence de ces grolles, et ordonna ensuite de lâcher de la corde pour continuer la descente.

À cent pieds, l'explorateur ordonna de nouveau d'arrêter. Il venait de découvrir une source d'eau qui s'échappe par l'un des côtés du gouffre et retombe dans l'abime avec un bruit sinistre. Ceci constaté et inscrit sur son calepin, il redemanda de la corde.

À partir de ce moment, l'eau de la source, qui s'éparpillait en une pluie fine, rendit presque nulle la lumière de la lanterne.

L'air se raréfia. N'importe, l'explorateur, mouillé de toute part et respirant avec peine, n'en continua pas moins sa marche. Déjà la corde marquait une longueur de cent cinquante pieds et l'intrépide voyageur descendait toujours.

Mais bientôt un bruit sourd se fit entendre, comme un terrible avertissement pour toutes les personnes à l'orifice de l'abime. Instinctivement la corde fut retenue. Le jeune homme aussitôt donna le signal de continuer la descente.

Ce bruit provenait de la chute d'un énorme quartier de roc qui, en tombant au fond du gouffre, avait failli écraser le téméraire, et ne l'avait que fortement contusionné.

— Quel courage ! Dis-je.

— Si ce jeune homme avait suffisamment réfléchi à tous les périls qu'il allait affronter, j'ai l'intime conviction, dit Arthur, qu'il n'aurait pas tenté l'aventure.

— Au contraire, fit le colonel, il l'eût tentée avec plus d'enthousiasme peut-être, car, pour certaines natures fièrement trempées, les périls sont aimantés : ils attirent.

— Quoi qu'il en suit, continua notre narrateur, il fallait l'âme inébranlable de ce jeune homme tout à fait exceptionnel, pour ne pas se laisser intimider par de semblables dangers dans un pareil lieu.

En descendant de quelques pieds encore, il constata que la chute d'eau prenait subitement une direction presque horizontale; il l'entendit gronder, non plus sous lui, mais à côté de lui.

En essuyant les verres de sa lanterne, sur laquelle l'eau ne tombait plus, il put alors jouir d'une clarté suffisante pour distinguer les objets à quelque distance autour de lui.

Cependant, comme on lâchait toujours de la corde et que le jeune homme ne faisait aucun mouvement, le docteur Wright ordonna d'arrêter pour s'assurer si le jeune homme vivait encore.

Aussitôt on arrêta.

Rien ne bougea. .

— Remontez, remontez vite, cria le docteur.

À l'instant même on hissa précipitamment le corps de celui qu'on croyait asphyxié, ou tout au moins évanoui, de terreur ou faute d'air.

Mais presque aussitôt le jeune homme, qui comprit ce qui se passait au-dessus de lui et tenait à toucher, comme il l'avait promis, le fond de l'abîme donna vigoureusement et à plusieurs reprises le signal de la descente.

Un soupir de satisfaction s'échappa de toutes les poitrines. Ceux qui tenaient la corde ayant obéi, l'explorateur atteignit le fond.

Il avait parcouru dans les entrailles de la terre, dans l'eau, dans l'obscurité, manquant d'air et au milieu des pierres qui se détachaient de partout autour de lui, au-dessus de sa tête et au-dessous de ses pieds, la distance de cent quatre-vingt-dix neuf pieds.

Ce Christophe Colomb des entrailles de la terre put constater que le fond du Maelstrom est circulaire et qu'il mesure dix-huit pieds de diamètre. Une petite ouverture donnait accès dans une autre cavité de peu d'extension; notre héros y pénétra et en rapporta les plus beaux spécimens de silice noir qui se puissent voir, ainsi que plusieurs morceaux de stalactites aussi blancs que le plus pur cristal.

Quand l'explorateur eut suffisamment examiné cette partie du gouffre, il donna le signal de le hisser à une certaine hauteur, son intention étant d'explorer les galeries qu'il avait aperçues un moment auparavant.

— Le plus fort était fait, dis-je, et l'intrépide jeune homme ne devait plus considérer ses visites dans les diverses galeries que comme une promenade d'agrément.

— Vous vous trompez, reprit notre narrateur, et c'est ici que devait se passer une des scènes les plus effrayantes de cette étrange excursion pour tout autre que pour cet homme qui n'éprouva jamais aucune crainte?

— Est-ce qu'il y trouva quelque bête féroce inconnue? demanda Arthur.

— Ce n'est point cela, et c'est autrement terrible que cela : après avoir atteint l'ouverture d'une de ces grottes, pour l'explorer plus facilement dans toute son étendue, il détacha de sa ceinture la corde qui l'avait soutenu suspendu dans l'espace, et se borna à en tenir le bout par la main. C'était manquer de prudence, et l'événement ne vint que trop le justifier.

En effet, dans l'effort qu'il fit pour s'élancer dans l'intérieur de la grotte, sautant à pieds joints une assez large crevasse, la corde lui échappa. C'était la mort s'il ne parvenait pas à la ressaisir, la mort par le froid et la faim dans cet horrible tombeau.

Tout autre que l'intrépide jeune homme fût mort de peur. Lui, sans rien perdre de son sang-froid, inspecta les lieux, se rendit compte de toutes les difficultés, mesura les distances, et, tout calculé, il resta convaincu qu'en plaçant le pied à l'extrémité d'une pierre suspendue au-dessus de l'abîme, il pourrait, en allongeant le bras et en s'éclairant de la lanterne, atteindre la corde et la ramener à lui.

Mais celle pierre était-elle solide pour supporter le poids de son corps? C’est ce dont l'explorateur ne pouvait s'assurer qu'en montant dessus. Il n'hésita pas, pourtant, car des deux genres de mort, qui s'offraient à lui, l'un par la faim à l'endroit où il se trouvait, l'autre par la chute au fond de l'abime, si la pierre venait à se détacher, il préférait ce dernier.

En conséquence il grimpa sur la pierre qui heureusement était solide, et quelques lambeaux de terre seuls se détachèrent autour d'elle. Alors il allongea le bras, mais, ô déception! il s'en fallait d'une demi-longueur de main qu'il pût atteindre la corde.

Cette fois il se crut perdu, sans toutefois que son inaltérable courage en fût le moindrement ébranlé. Il chercha de nouveau autour de lui, et ne vit rien qui pût l'aider à rattraper la corde. Mais Dieu protège les gens courageux.

— C'est vrai, dit le colonel.

— Une inspiration lui vint, et cette inspiration le sauva. N'avait-il pas l'anneau de sa lanterne !... Vite, employant ses dents, d'excellentes dents, heureusement pour lui, dont il se servit en guise d'outils, il confectionna un crochet très-commode et suffisamment long, dont le manche était la lanterne même.

Alors, et très aisément, il put saisir la corde halante et la ramener jusqu'à l'ouverture de la grotte. En possession de sa corde, il eut soin cette fois de la fixer solidement au rocher.

Cette précaution prise, il s'avança dans la galerie à une distance de cent cinquante à deux cents mètres. Il ne fut arrêté que par un éboulement de terrain qui obstruait entièrement le passage. Force lui fut de revenir sur ses pas. Chemin faisant, il découvrit une seconde ouverture qu'il n'avait pas d'abord aperçue; il y pénétra.

Après avoir marché pendant quelques minutes, il vit que la distance à franchir était considérable et que la bougie de sa lanterne touchait à sa fin. D'un autre côté, ses vêtements entièrement mouillés le faisaient grelotter de froid. Il ne pouvait, sans une vaine témérité, pousser plus loin son excursion.

Il revint donc une seconde fois à l'entrée de la grotte, el, s'étant passé la corde autour du corps, il donna le signal de le hisser.

L'ascension s'accomplit assez difficilement par suite de la mauvaise disposition de la corde mal nouée autour du corps de l'explorateur, ce qui le fit cruellement souffrir.

Mais cette sensation s'évanouit bientôt devant l'imminence d'un nouveau péril, qu'il n'était pas donné an courageux jeune homme de conjurer.

Vraiment ! Ce récit est effrayant, dit Arthur. Encore une fois, s'il avait suffisamment réfléchi, il eût agi sagement en n'entreprenant pas cette folle excursion.

Et qui vous a dit, Arthur, fit le colonel, qu'il n'y a pas de la sagesse dans certaines folies?

Notre héros, continua le témoin oculaire de cette aventure, n'était plus qu'à quatre-vingt-dix pieds de l'ouverture du Maelstrom, lorsque ses oreilles furent frappées par des exclamations et des cris de terreur qui s'élevaient au-dessus de sa tète.

Malgré la grande profondeur où il se trouvait encore, il entendit distinctement ces paroles :

La corde est en feu! De l'eau! De l'eau!

— En effet, le frottement de la corde sur la longue planche qui lui servait d'appui en avait déterminé  l'inflammation, et le jeune homme devait s'attendre à chaque seconde à se voir précipiter dans l'abîme béant sous ses pieds. On n'avait point d'eau sous la main.

Heureusement un des assistants possédait une gourde d'une boisson mélangée d'eau et d'eau-de-vie. On vida la gourde sur la corde enflammée, et l'explorateur put être, sans autre incident, hissé jusqu'à l'orifice du Maelstrom, dont les mystères, impénétrables jusque-là, venaient d'être pénétrés.

— Quel effet, demanda le colonel, éprouva ce jeune homme en voyant la lumière?

— Il était aussi calme au retour qu'au moment du départ, et le docteur Wright qui lui tâta le pouls le trouva dans un état tout à fait normal.

— Il n'avait donc réellement, ajouta sir James, éprouvé aucune crainte.

— Aucune; mais il n'en était pas de même de ses compagnons, qui, tout danger disparu, se laissèrent choir, brisés par la fatigue et l'émotion.

Des vêtements chauds avaient été préparés pour l'explorateur, qui les revêtit et but la valeur d'un petit verre de rhum.

Quand il fut réchauffé et réconforté par la liqueur généreuse, il raconta dans tous ses détails son excursion, bien plus périlleuse encore qu'on ne l'avait soupçonnée.

On chercha le docteur, il était évanoui.

Tel est, dit en terminant notre narrateur, le compte rendu fidèle de la descente au Maelstrom par ce jeune Américain, qui a tracé son nom sur la pointe d'un rocher au plus profond de l'abîme, lequel restera probablement vierge de tout visiteur dans l'avenir.

— Ah ! dit le colonel à demi-voix et en s'adressant à moi qui seul pouvais bien le comprendre, je croyais qu'il fallait du courage pour s'ôter la vie ; je vois qu'il en faut plus pour vivre d'une certaine façon et affronter la mort sans se la donner.

Après ce récit nous remontâmes émerveillés de tout ce que nous avions vu, mais le cœur oppressé par un sentiment d'inexprimable malaise. Je crus revenir à la vie en revoyant la lumière et en respirant le grand air.

 

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis