CHAPITRE XX

Notre départ pour l'Angleterre.- l'idée fixe d'Arthur. — La traversée. — Nous revenons à Paris. — Histoire du tombeau de sir James. — J'embrasse mon oncle sir James Klinton.

«Il n'est si bonnes compagnies qu'il ne faille quitter, » me dit un jour le colonel moitié riant, moitié sérieux, en faisant allusion aux régiments de volontaires que nous avions vus se former.

Toujours bon et généreux, sir James eut compassion de ce pauvre Arthur, qui poursuivait dans ses rêves de jour et de nuit l'arrestation de son ancien associé et la restitution de ses montres volées. Il voulut assurer son avenir et le ramener avec nous en Europe.

— Non, dit Arthur, ma vie serait empoisonnée par le souvenir du coquin qui m'a ruiné, et qui jouirait impunément de son forfait. Le sort en est jeté; je m'emparerai de sa personne ou je mourrai à la lâche.

Les instances du colonel vinrent se heurter contre cette résolution d'Arthur, et nous ne pûmes que l'abandonner à son malheureux sort. Toutefois, ce malheureux sort fut très adouci par la libéralité de sir James, qui paya vingt fois ce qu'ils valaient les services de notre guide.

Nous fîmes nos adieux à la rive américaine, et nous roulâmes sur l'immense chemin liquide qui divisa pendant un nombre de siècles incalculable les deux hémisphères ignorés l'un de l'autre.

Autant nous avions été secoués par les flots en fureur pendant notre première traversée, autant nous le fûmes peu durant celle-ci. La mer était d'huile; et nous n'éprouvions d'autre mouvement que le crépitement de la machine.

Sans être en parfaite santé, sir James put manger, boire, se promener, parler, agir comme tout le monde. Une ou deux fois seulement, par une brise rafraîchie, il courut sous le vent, et pencha par-dessus bord sa tête, d'une façon aussi mélancolique que suspecte.

Je lui demandai ce qu'il faisait ainsi dans celle position. Il me répondit qu'il regardait la vague se jouer mollement le long du steamer. Je ne lui parlai pas de mal de mer, et il ne m'en parla pas. Peut-être n'en pensait-il pas moins.

Quoi qu'il en soit, dix jours après être partis de New-York, nous touchâmes les côtes d'Angleterre. Des affaires d'intérêt, qui ne souffraient pas de retard, appelèrent le colonel à Paris, et nous résolûmes de passer quinze jours dans la capitale de la France avant d'aller nous établir à Londres.

Sir James, entièrement débarrassé de ses blue devils. vit pour la première fois Paris tel qu'il est en réalité, c'est-à-dire plein d'attraits. Il eut bientôt mis ses affaires en règle, et voulut donner quelques jours au plaisir.

C'est alors qu'il se souvint de sa construction du Père-Lachaise, et qu'il songea à s'en débarrasser en faveur d'un plus pressé que lui de l'occuper. Quel sujet d'étude pour le philosophe !

Ce tombeau qui avait absorbé toutes ses sombres pensées, il n'y avait pas plus de quelques mois, qu'il avait fait construire avec une maladive sollicitude pour abriter une mort criminelle, ce tombeau complètement oublié était devenu tout à coup l'objet de ses folâtres plaisanteries.

Il n'en parlait qu'en riant, et songea sérieusement à le mettre en loterie. « N'est-ce pas, me disait-il, que ce serait un joli lot à gagner? Une tombe fraichement décorée et dans laquelle on peut entrer de suite en jouissance, ce n'est point à dédaigner. »

J'eus de la peine à le détourner de ce projet, mais je ne pus me dispenser de l'accompagner au Père-Lachaise pour contempler une dernière fois ce qu'il appelait plaisamment lui-même sa folie- Lachaise.

En arrivant au cimetière, nous y fûmes reçus par un des fossoyeurs, que le colonel avait spécialement chargé de surveiller son tombeau. Ce fossoyeur était un fossoyeur comme on en voit peu.

Il n'avait aucune des manières et rien de l'humeur des gens de sa profession, généralement sobres de paroles et d'un commerce médiocrement gai.

Celui-ci visait au bel esprit, affectait les manières du monde, faisait l'aimant et le beau parleur, et se piquait d'être, auprès des dames qui fréquentaient le cimetière, empressé et galant.

C'était en un mot, un de ces hommes dévoyés que la nature semblait avoir créé pour être avocat ou professeur de belles manières, et que les circonstances forcèrent à devenir fossoyeur.

Dans toutes les classes de la société, il se trouve des hommes dévoyés, et nous ne voudrions pas jurer que parmi les avocats et les professeurs de belles manières, un certain nombre, contrarié dans sa vocation, ne fût réellement né pour être fossoyeur.

Dès qu'il aperçut le colonel ;

— Ah milord, dit-il, que je suis donc heureux de vous revoir. Je vous croyais malade. Un instant même je vous ai cru mort. Mais j'ai bien vite écarté cette dernière supposition, car si vous aviez été mort, plus que jamais nous aurions eu de vos nouvelles.

Tous ici, fossoyeurs, marbriers, marchands de couronnes d'immortelles, gardes, etc., nous avons déploré votre absence. Enfin vous voilà revenu, c'est le principal.

— Je vous remercie, dit avec un imperturbable sérieux le colonel, de l'accueil sympathique que vous me faites; j'en suis touché et je ne suis pas moins sensible au bon souvenir des fossoyeurs vos amis, ainsi que des marbriers, des marchands de couronnes, des gardes et eu général de toutes les personnes qui, de près ou de loin, contribuent à la prospérité de cet établissement et ont bien voulu remarquer mon absence.

— Milord, riposta prétentieusement le fossoyeur, les sentiments que vous voulez bien exprimer en faveur de tant de modestes et d'obscurs travailleurs, sont de nature à nous flatter profondément, et jamais, autant qu'à cette heure, je n'avais ressenti ce que peut apporter de douces compensations une profession ingrate à laquelle m'ont conduit les lois implacables de la destinée, bien plus que les penchants d'une vocation naturelle.

Le colonel salua d'un geste son interlocuteur, et continua en ces termes :

— Et qu'y a-t-il de nouveau par ici?

— Pas grand-chose, milord ; si ce n'est que nous n'avons pas à nous plaindre. Pendant que tant de gens dans l'industrie et le commerce se lamentent de la stagnation des affaires, nous sommes, chez nous, accablés de besogne. Outre que les morts abondent, ils veulent tous se faire enterrer ici.

— Si on les écoutait, on n'aurait plus la place de se retourner au Père-Lachaise.

— C'est donc une manie chez les morts?

— Une véritable manie, milord, et d'autant plus inexplicable que les morts sont tout aussi bien à Montmartre et à Montparnasse. Mais que voulez-vous? On ne raisonne pas avec les préjugés, et la mode n'y est pas.

— Ainsi, le Père-Lachaise est un cimetière bien porté?

— Oui, milord, et nous avons, sans nous flatter, les plus beaux morts de tout Paris. Aussi mon ambition a-t-elle toujours été de placer ici mes petites économies, et d'acquérir, ne fût-ce que quelques mètres de terrain, qui me permettraient de n'avoir plus besoin de travailler. .           

— Parbleu! lit le colonel, il est bien certain que si vous étiez en terre, vous n'auriez plus besoin de travailler pour vivre.

— Oh ! Milord, ce terrain ne serait pas pour moi. Non, je ferais valoir ma propriété en y construisant un monument, et en la vendant à de plus cossus que moi, qui l'habiteraient. C'est avec le produit de cette vente que je vivrais heureux à la campagne, en jardinant à mes heures.

Mais ce rêve, je ne le réaliserai jamais, et les plus belles tombes, comme les plus modestes, me passeront, suivant le dicton, sous le nez.

— Ainsi, dit le colonel, il ne vous faudrait qu'une tombe pour vivre heureux?

— Si j'avais un tombeau à moi, je n'enterrerais plus personne, fit le fossoyeur sur le ton de l'enthousiasme.

— Vous ne vous enterreriez même pas vous-même dit sir James.

— Personne, répondit cet ouvrier de la mort, qui, absorbé dans sa pensée, ne comprit pas la plaisanterie du colonel.

— Eh bien, reprit sir James, soyez heureux, je vous donne ma construction avec ses dépendances ; je n'en ai plus besoin.

— Comment! Exclama le fossoyeur, qui devint pâle d'émotion, comme ses froids pensionnaires, vous me donnez votre tombeau? '

— Je vous le donne, reprit sir James.

— Et vous milord, où irez-vous donc quand...?

— Oh! dit le colonel, je trouverai toujours bien à me caser quelque part.

— Le fossoyeur voulut parler pour remercier son bienfaiteur, mais il ne put articuler aucun mot. Deux larmes de bonheur perlèrent dans ses yeux; ce fut tout son discours.

Un marbrier, témoin de cette scène, dit :

— J'ai vu bien des fossoyeurs contents dans ma vie, je n'en ai jamais vu d'aussi heureux que celui-là.

— Quelque temps après cette aventure, une petite rentière du quartier du Marais et sa fille, jeune personne de dix-huit à vingt ans, s'entretenaient de la manière suivante:

-- Maman, c'est une folie que tu as faite là, et je ne cesserai de te le répéter.

— C'est possible, mon enfant, mais que veux-tu ? J'ai été comme subjuguée par ce fossoyeur d'une amabilité exquise et auquel il est vraiment impossible de résister.

— C'est égal, maman, depuis le temps que je désire avoir un piano de chez Herz, un châle à fleurettes de l'Inde, comme toutes les demoiselles en portent, une petite montre Bréguet avec la chaîne, un peigne en écaille blonde et des boutons d'oreille en perles, tu aurais bien mieux fait de me donner quelqu'un de ces objets que d'acheter une tombe.

— Mon Dieu! À ma place, tu te fusses laissé aller comme moi, devant cet entraînant fossoyeur.

— Oh ! Pour ça non, par exemple, et je l'aurais envoyé promener, lui et son tombeau.

J'ai cru bien faire. «C'est, m'a-t-il dit, un excellent placement de fonds que vous faites là, croyez-moi. J'ai eu ce tombeau d'occasion. Il me vient d'un Anglais qui l'avait commandé pour lui, et qui s'en est dégoûté avant même de l'avoir essayé. Au prix où  je vous le cède, c'est un cadeau que je vous fais.»

Voilà ce qu'il m'a dit et mille choses encore avec une voix douce et dans un langage qui m'ont fascinée. De plus, il m'a fait remarquer que de ce tombeau, qui domine le cimetière, la vue était magnifique.

Cette vue, l'espoir de faire un bon placement d'argent, et les manières si engageantes du fossoyeur, m'ont décidée.

— Jolie propriété pour aller passer la belle saison et jouir de la vue du paysage!

— Après tout; ma fille, si j'ai eu un moment de faiblesse rien n'est perdu pour cela. Tu te marieras sans doute tôt ou tard, et tu peux avoir des enfants ; ils seront bien aises de trouver un jour au Père-Lachaise une tombe élégante, commode, bien aérée, et qui ne doit rien à personne.

Telle est, lecteur, l'histoire de ce tombeau.

Quant à ce qui me concerne personnellement, je ne vous le veux point cacher. Arrivé à Londres, je vis la nièce du colonel, et je la trouvai belle et bonne comme doivent être les anges dans le ciel. Je fis son portrait, et, je l'avoue, mes yeux étaient beaucoup plus portés sur l'original que sur ma toile.

Je devins passionnément amoureux, et il me parut que je n'étais pas indifférent à celle dont je me croyais à jamais séparé par le rang et la fortune. J'étais trop malheureux dans mon incertitude, et je voulus partir. Comme j'allais prendre congé:

— Marcel, me dit le colonel, vous m'avez un jour avoué que vous n'auriez pas de répugnance pour le mariage, si la femme à laquelle on voulait vous marier, était belle, bonne, riche, bien élevée et spirituelle. Mais pensez-vous qu'une semblable perfection existe quelque part?

Je me troublai.

— Pour trouver à une femme tant de qualités réunies. Faut en être amoureux.

Je me troublai plus encore.

— Or, vous n'êtes pas amoureux, vous?

Je me troublai horriblement.

— Après tout, c'est votre affaire et non la mienne. Donc si vous êtes amoureux et si vous croyez avoir découvert celle femme accomplie, comme vous pourriez bien ne pas lui déplaire, je vous promets mon appui en cette circonstance.

— Mon cher oncle ! Dis-je en me précipitant dans les bras du colonel.

— N'est-ce pas, ajouta-t-il avec un sourire plein de finesse et de bonté, que j'ai bien fait de ne pas me brider la cervelle et d'aller avec vous en Amérique?

— Oh oui, mon cher oncle I

Vous le voyez, chers lecteurs, ce récit de voyage, qui a commencé comme un mélodrame, finit comme une comédie.

Aujourd'hui, rien ne manque à ma félicité. Je suis heureux par profession. Dans mes moments perdus, je peins ou j'écris, suivant qu'un pinceau ou une plume me tombe sous la main. Par bonheur, ma profession d'homme heureux ne me laisse que peu de loisir.

 

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis