Ces détails seuls peuvent donner une idée des dimensions colossales de ce vaste entrepôt de marchandises. J'ajouterai que le nombre des commis est de trois cent cinquante. La valeur des marchandises en magasin est ordinairement de deux cent cinquante millions de francs.

Le choix ne manque pas, comme on voit, et un des plaisirs favoris des ladies américaines est d'aller passer une couple d'heures chez Stewart pour se faire montrer les articles de nouveautés.

Après cette inspection et quand on a déployé pour elles un nombre infini de pièces d'étoffes, de châles, de confections, etc., elles s'en vont le plus souvent sans rien acheter, et sans même remercier personne. Elles appellent cela magasiner. Pauvres commis de magasins!

Après M. Astor, l'homme le plus riche des États-Unis est M. Stewart. Ce prince du négoce américain possède en propriétés immobilières vingt millions de dollars, soit plus de cent millions de francs. M. Stewart est âgé de soixante-huit ans.

Il est né en Irlande, et a débuté en Amérique par donner des leçons à vingt francs par mois. Nous allâmes ensuite visiter un magasin de bijouterie qui venait de s'ouvrir dans Broadway.

Ce magasin occupe toute une maison, ou plutôt tout un palais en marbre, et la construction seule de cet édifice industriel n'a pas coûté moins de deux cent mille dollars, soit plus d'un million de francs. Ce palais, rempli d'oret de pierreries, a six étages. Le marbre et le fer en forment seuls les matériaux, ce qui met l'édifice à l'épreuve du feu.

L'architecture est du style corinthien, et l'intérieur est en rapport avec la façade. Les trois premiers étages sont destinés à l'exposition et à la vente des bijoux; les trois autres servent à la fabrication. Le premier étage consiste dans un salon de quatre-vingt-dix pieds de long sur quarante-cinq de large. On y marche sur du marbre blanc.

Il y a là dix comptoirs, aussi en marbre blanc, si poli que les ladies peuvent s'y mirer. Les casiers à bijou, en bois d'ébène rehaussé d'or, forment contraste avec la blancheur du parquet et du plafond.

Les glaces de chaque devanture sont formées d'un seul morceau et mesurent quinze pieds de haut sur neuf pieds deux pouces de large. Elles ont été coulées en France. Le plafond et tous les escaliers sont en marbre d'Italie, soutenus par des membrures en fer.

Une machine à vapeur de la force de trente chevaux a été placée dans une des caves; elle sert à chauffer l'édifice, et met en mouvement les outils des ateliers de fabrication. Dans le basement (sous-sol) est un immense coffre-fort destiné à recevoir en dépôt les objets précieux des clients de la maison pendant leur absence.

Tel est le splendide édifice, vraiment unique dans le monde, où se presse chaque jour toute une population de ladies, l'œil brillant de convoitise.

Un pasteur de la secte sévère des méthodistes parlait dernièrement en chaire de cet établissement. Selon lui, les femmes devaient éviter ce lieu de perdition, car Satan, l'esprit tentateur, s'y tient invisible derrière chaque comptoir, guettant les vertus chancelantes.

Celles qui feraient de ce palais de l'art et des richesses leur récréation habituelle, celles-là seraient bientôt abandonnées du ciel pour devenir la proie du diable. Il vaudrait mieux aller tous les soirs au bal ou au spectacle que de venir passer son temps dans ce dangereux salon.

Les diamants, l'or, l'argent, toutes les pierres précieuses grisent plus complètement l'imagination d'une femme sans expérience, que les vins les plus capiteux.

Ces conseils ne manquaient pas de sagesse, et cependant je suis convaincu qu'au sortir du temple méthodiste mainte jeune sectaire aura regretté que le palais des bijoux ne fût pas ouvert le dimanche pour aller y attendre agréablement l'heure de l'office du soir.

Un monument de style égyptien, lourd et froid, comme il convenait à sa destination, c'est la prison des Toombs. En entrant dans cette prison, d'un aspect lugubre, Arthur sourit avec satisfaction.

— J'ai un pressentiment, dit-il.

Et il nous quitta pour aller parler au directeur de la prison.

Quelques instants après, il revint l'œil morne et la tête penchée.

— Ah ! dit-il, mon pressentiment m'a trompé : mon associé infidèle n'est point encore ici.

Nous ne pûmes, le colonel et moi, nous empêcher de sourire à la déconvenue de ce pauvre Arthur, qui, réunissant à beaucoup d'intelligence un grand fond de naïveté, s'était imaginé, en voyant la prison, que son voleur devait y être.

Je vis dans cette prison un jeune voleur qui avait eu l'honneur d'inventer un nouveau genre de vol, le vol au chloroforme, sans douleur pour les gens volés.

On pénètre dans la maison qu'on veut piller ; on s'introduit sans bruit clans les chambres à coucher; on avance avec précaution, un flacon de chloroforme à la main, jusqu'aux lits où dorment les maîtres de la maison, et là, sans les violenter le moindrement, avec tous les égards qu'on doit au sommeil, on leur fait respirer la vapeur stupéfiante qui assure leur inaction pendant un certain nombre d'heures.

Quand tout le monde est chloroformé, les voleurs n'ont plus besoin de se gêner : ils allument le gaz, parlent haut, rient, circulent partout librement, ne se pressent pas, font leur choix et s'en vont.

Les voleurs qui se servent du chloroformé forment une école nouvelle de voleurs gentlemen aux États-Unis, laquelle professe le plus souverain mépris pour les voleurs de l'ancien régime, dont les manières étaient brutales et du goût le plus détestable.

Les voleurs de la nouvelle école, — l'école romantique du genre poussent le dédain envers les autres catégories de voleurs — l'école classique — jusqu'à ne jamais leur adresser la parole, et ils poussent la susceptibilité jusqu’a ne pas admettre avec eux en prison les gens de manières vulgaires.

En effet, si vous voulez être emprisonné dans certaines prisons en Amérique, soyez un homme comme il faut, aimable, spirituel, de manières irréprochables, et employez le chloroforme.

Sans ces qualités, qui font le parfait gentleman, vous vous exposeriez à être mis en liberté. Les prisonniers de Banger surtout sont d'une extrême sévérité sur ce point, et ne veulent admettre dans leur intérieur que d'aimables coquins. Soyez scélérat tant qu'il vous plaira, mais présentez-vous bien en société.

Exemple : Un homme du nom de Webster fut mis en prison pour n'avoir pas acquitté une amende de deux dollars et demi. Cet homme avait des manières vulgaires, son costume était négligé et sa conversation insignifiante ; bref, il déplut aux autres détenus, dont la plupart étaient chloroformistes.

— Monsieur, dit avec une grâce parfaite un des prisonniers en s'adressant à Webster, je suis chargé de la part de mes collègues, les détenus comme moi, de vous faire savoir qu'il nous est impossible de vous admettre dans notre société.

— Pourquoi cela, monsieur?

— De grâce, monsieur, veuillez m'épargner des explications qui, en blessant la délicatesse de mes sentiments, porteraient ombrage à votre juste susceptibilité, et seraient indignes d'un véritable gentleman, tel que nous sommes tous dans cette habitation, en apparence trompeuse.

— Vous voulez donc me mettre hors de la prison?

— Je suis au désespoir, monsieur, d'avoir à vous répondre que telle est, en effet, notre décision.

— Eh ! parbleu, continua Webster, je n'ai point demandé à y venir, et, si j'avais les moyens d'en sortir, je vous prie de croire que je n'y resterais pas pour mon agrément.

—Dans un quart d'heure, monsieur, vous serez libre.

— Comment cela?

— Une cotisation faite entre nous a fourni la somme que vous devez et pour laquelle le gouvernement prétendait vous retenir en prison sans notre assentiment.

Acceptez, monsieur, l'offre qui vous est faite, car les prisonniers de Ranger, hommes du monde avant tout, vous assommeraient inévitablement si vous parliez plus longtemps devant eux un langage vulgaire, que vous accompagnez trop souvent de gestes communs, toujours blessants pour nos regards.

Le vulgaire Webster ne parut nullement formalisé du dédain qu'on lui montrait, et eut, au contraire, le mauvais goût de s'en réjouir. Il accepta qu'on payât sa dette et sortit en dansant, ce qui n'arrive jamais à Danger, où les prisonniers libérés ont assez de savoir-vivre pour montrer quelque regret de quitter une prison si distinguée.

Je ne crois pas que jamais voyageur ait mieux rempli son temps que nous ne l'avons fait, le colonel et moi, pendant notre séjour à New-York. Quand nous n'allions pas au spectacle, nous visitions quelqu'un des nombreux clubs qui existent dans cette ville.

Le club, qui est une nécessité des Anglais, est devenu une passion des Américains. À côté des clubs politiques, des clubs socialistes, des clubs religieux, des clubs philosophiques, des clubs littéraires, des clubs artistiques, etc., j'ai pu visiter quelques clubs qui, par leur caractère excentrique, méritent d'être signalés.

C'est d'abord le trop fameux club des femmes libres, qui n'est point ce que pourrait faire redouter son titre plus que bizarre. J'ai vu là un bon nombre de bloomeristes, qui, entre un quadrille et une polka, prononçaient un discours en faveur de l'émancipation de la femme.

Ces dames assurent que, si la femme se dégrade et se perd si souvent, c'est que les hommes accaparent pour eux seuls les fonctions lucratives, et ne laissent aux femmes que les travaux infimes, d'une culture abrutissante pour l'esprit et d'un rapport insuffisant aux besoins de celles qui les entreprennent.

Il y a sans doute du vrai en cela ; mais la logique les égare quand elles concluent en demandant à vouloir être, avec les hommes, juges, avocats, prêtres, soldats, médecins, ministres, ambassadeurs, représentants et même pompiers. Les bloomeristes portent des pantalons à la turque, des jupes courtes, des pèlerines et des chapeaux ronds.

Ce qui peut-être a fait donner au club des bloomeristes à New-York le nom faussement significatif qu'il porte, c'est que les réformatrices s'insurgent avec bonheur contre les hommes mariés et contre le mariage.

Moins excentriques que les Anglais, les Américains n'ont pas à New-York, comme les Anglais à Londres, un club des bossus, un club des pendus (pendus dont la corde s'est cassée, bien entendu), un club des maris malheureux, un club des centenaires ; mais ils ont le travellers club (club des voyageurs), dans lequel, pour être admis, il faut avoir visité les quatre parties du monde, et un club des intempérants, formé en haine de la loi tyrannique de la tempérance en vigueur dans plusieurs des Étals de l'Union.

Un semblable club existe à Londres. C'est le célèbre Kean qui, en 1817, fonda ce club, composé de quinze membres seulement. Pour en faire partie, il fallait, avant tout, avaler d'un trait un litre d'eau-de-vie. Beaucoup de récipiendaires mouraient avant d'avoir complètement subi cette épreuve terrible.

Par opposition aux intempérants, j'ai vu, en Amérique que, le club des légumistes, qui serait aussi bien nommé le club des morts de faim. Qu'on en juge par ses principaux règlements :

1. Ne pas tuer d'animaux;

2. Ne pas manger de viande ni rien de ce qui provient des animaux.

(Toutefois les légumistes veulent bien autoriser le lait en faveur des nouveau-nés. Et même il est quelques dissidents qui se le permettent à eux-mêmes, disant que le lait n'a rien de commun avec la chair.)

3. N'ajouter aux mets dont on fait usage ni sel ni épices d'aucune sorte;

4. Ne jamais, et sous aucun prétexte, séparer le son de la farine pour faire le pain;

5. S'abstenir, en dehors de l'eau pure, de boisson de quelque nature qu'elle soit, même du thé et du café.

Nota: Les exercices corporels marchant de pair avec la régénération morale, les membres du club des légumistes sont invités à faire de la gymnastique, à monter à cheval, à se baigner, etc. En outre, ils doivent porter des vêtements simples, conformes à la nature, et non soumis aux caprices de la mode.

Cette société cite parmi les tempérants illustres, dans l'antiquité, Pythagore, Porphyre, Plutarque; au moyen âge, Th. Tryon ; dans le milieu du dix-huitième siècle, le docteur Cheyne; parmi les modernes, Linné, Bernardin de Saint-Pierre, Franklin, etc.

Ce club fonde tout son système sur la constitution anatomique de l'homme, qui, disent les membres de cette association, est fait pour se nourrir de végétaux.

La constitution de l'homme indique tout le contraire, et les hommes qui mangent de la viande sont plus vigoureux et vivent plus longtemps que ceux qui s'en privent. Mais les hommes voient toujours ce qu'ils veulent voir, et bien rarement ce qui est.

 

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis