Des associations sérieuses, des institutions philanthropiques libres, comme toutes les sociétés aux États-Unis, viennent corriger ce qu'il y a d'extravagant et d'inutile dans certains clubs. Ajoutons que la charité trouve parfois des moyens ingénieux pour venir en aide aux nécessiteux.

J'ai assisté à un grand bal donné au profit des pauvres par une dame gracieuse autant que spirituelle et bonne, qui avait imposé à ses nombreux invités les conditions suivantes :

Les messieurs étaient tenus de porter un pantalon noir ou de couleur foncée, d'une bonne et chaude étoffe, un gilet de soie noire, des bottes et un paletot qu'ils avaient le droit de quitter, avant d'entrer au salon.

Les dames devaient se parer simplement d'une robe de laine à corsage montant, d'un chapeau de ville et de brodequins.

Le lendemain du bal, tous les invités devaient envoyer à la maîtresse de la maison les robes, les habits et toute la défroque pour être distribués par elle aux malheureux qui souffraient de la rigueur excessive de l'hiver.

Le bal eut lieu conformément au programme. Sans doute il ne présenta pas un aussi beau coup d'œil que si on eut laissé chacun libre du choix de sa toilette et de toute sa parure; mais on ne se divertit pas moins pour cela, et les pauvres familles de New-York gagnèrent à ce bal, outre une certaine somme d'argent, produit d'une collecte, trois cents excellentes robes, autant de pantalons, de gilets, de paletots, de chapeaux d'hommes et de femmes, de cravates, de paires de brodequins et de bottes, de mouchoirs de poche, et le double de paires de gants.

Beaucoup de gens s'imaginent que la misère est le propre des civilisations anciennes, et que tout le monde en Amérique vit plus ou moins largement du produit de son travail. Hélas! La misère suit les hommes partout où ils vont s'établir.

Elle s'étale en Amérique aussi bien qu'en Europe, et, de ce côté-ci de l'Atlantique comme de l'autre, il y a des riches et des pauvres, des hommes gorgés d'or et des femmes qui meurent de faim. C'est en hiver, surtout, que la misère, cette maladie inhérente à toute société humaine, découvre ses plaies les plus hideuses.

L'hiver est la saison des contrastes sociaux en Amérique où les lois les plus libérales ne peuvent souvent rien contre les fâcheuses destinées. C'est, dans le nouveau monde comme dans l'ancien, la saison par excellence du luxe et des plaisirs pour les uns, des souffrances pour les autres.

Égaux devant Dieu à leur mort, d'après notre religion, les hommes sont loin d'être égaux devant Dieu pendant leur vie. Pour les uns, en effet, la vie est comme un jour sans nuage, depuis l'aurore, qui est la naissance, jusqu'à la nuit, qui est la mort, et chaque heure de ce long jour de la vie apporte avec elle ses enchantements et ses surprises.

Pour d'autres, hélas ! C’est tout le contraire, et la vie, depuis la naissance jusqu'à la mort, n'est qu'une lutte sourde et douloureuse, livrée par l'espérance sans cesse renaissante contre la fatalité impitoyable et toujours victorieuse.

Mais ce sont là les points extrêmes de l'échelle du bonheur et du malheur de l'humanité. Pour la majeure partie des hommes, la vie n'est ni aussi douce ni aussi amère; elle se compose d'un mélange de plaisirs et de douleurs, dans une proportion où les douleurs l'emportent de beaucoup sur les plaisirs.

Pour que le monde des morts, où la religion nous enseigne que tout est justice, contraste pleinement avec le monde des vivants où tout est gâchis, on voit ici-bas la vertu se confondre avec le vice, le talent avec l'incapacité, l'esprit avec la sottise, la paresse avec l'activité, et tout cela récompensé ou puni sans aucune loi apparente, au gré du hasard, cet incompréhensible et ironique génie qui sans cesse se moque de nous et se montre parfois si bizarre, qu'il punit comme ils le méritent les méchants et récompense les bons.

Aussi le plus sage est de laisser aller les choses comme elles vont, sans chercher à rien approfondir. On perdrait à cette ingrate besogne tout son temps et la bonne humeur qu'on pourrait avoir.

Amusez-vous donc et riez, gens riches, gens bien portants et femmes jolies; et vous, pauvres gens, gens malades et femmes laides, souffrez et pleurez; ainsi le veut la Providence, dont nous aurions fort à faire pour pénétrer le code de justice et de morale, en ce qui concerne les affaires de ce monde.

Un jour que, pour passer le temps, nous développions cette thèse, le colonel et moi, il m'interrompit eu beau milieu d'une dissertation pour me poser la question suivante :

— L'homme est-il réellement le plus méchant des animaux?

—Certains philosophes, répondis-je, n'ont pas craint de l'affirmer, après avoir étudié l'histoire de tous les peuples, leurs guerres de conquête et surtout leurs guerres religieuses.

Quant à moi personnellement, je crois être juste envers l'homme en disant que, si parfois il se montre, en effet, le plus féroce des animaux de la création, il sait corriger ses colères et tous ses vices par l'enthousiasme et le dévouement, vertus sublimes que ne connaissent point les brutes.

— Vous avez raison, me dit le colonel ; et ce n'est pas une raison, parce que nous appartenons à l'espèce humaine, pour ne pas être justes envers les hommes.

Certainement si la passion les entraîne trop souvent à des excès de méchanceté révoltante, surtout lorsqu'ils combattent au nom de Dieu ; devenus calmes, les hommes se montrent parfois compatissants et dévoués, ce que ne sont jamais les animaux. Qui sait même si l'homme, loin d'être le plus méchant des animaux, n'en est pas, au contraire, le meilleur?

Le colonel prononça ces paroles avec un air de malignité et une raillerie contenue qui faisait de cette question une sorte d'épigramme énigmatique.

— Il convient, répondis-je, de ne rien exagérer.

— Et d'abord, continua sir James, sur le même ton de persiflage ambigu, les hommes dans les pays civilisés ne se mangent pas entre eux, contrairement à presque tous les animaux carnassiers, dont quelques-uns mêmes, par une anomalie contraire aux lois fondamentales de l'existence des races, se régalent de leurs petits.

La coutume chez les hommes de faire rôtir, pour les manger, leurs prisonniers appartient exclusivement à quelques peuplades sauvages des différentes parties de l'Amérique et à quelques contrées du centre de l'Afrique. On peut croire que, s'il se consomme trois cents prisonniers rôtis par jour dans le monde entier, c'est tout au plus.

Cela vaut-il bien la peine d'en parler? Et certes, si les hommes ne se dévorent pas généralement entre eux, ce n'est point pour obéir aux lois de la nature; la preuve, c'est que l'homme digère fort bien la chair de l'homme, qui même passe pour une des chairs les plus faciles à digérer et la plus succulente de toutes les chairs des animaux.

— Vous me faites frémir, dis-je au colonel.

— En second lieu, reprit sir James, les hommes civilisés ne tuent généralement ni les malades ni les vieillards, ce qui les distingue de presque tous les animaux de la création, dont l'instinct de férocité les porte à tomber sur les faibles et à les détruire.

Je sais bien, pour ne rien omettre, que les peuples de l'antiquité, amoureux des beautés de la forme, ne se faisaient aucun scrupule d'étouffer les enfants qui naissaient contrefaits.

Je sais bien aussi que les Chinois continuent de se défaire de leurs trop nombreux rejetons, en les jetant dans le fleuve Jaune, et peut-être dans d'autres fleuves encore; mais ce sacrifice, ils le font avec une sorte de bienveillance, en plaçant l'enfant condamné à mourir entre deux calebasses, de manière à inspirer la pitié des passants, qui, le voyant surnager, voudraient le sauver.

Quant aux malades, les hommes ne les tuent nulle part, si on excepte certains médecins, dont il faut excuser les maladresses en faveur de leurs bonnes intentions.

— Décidément, colonel, vous en voulez au genre humain, et vos éloges ne sont que des récriminations.

— Écoutez mes paroles, et ne cherchez pas à pénétrer mes intentions. Je crois vous avoir prouvé que l'homme n'était pas le plus méchant des animaux; je veux, en vous citant un fait dont j'ai été le témoin à Londres, vous prouver triomphalement qu'il est, au contraire, le meilleur.

C'était dans le plus beau quartier de Londres, dans Regent-Street. Je vis une femme malade et mal vêtue de vêtements usés et trop légers pour la saison; elle paraissait avoir la fièvre et souffrait du froid et de la faim.

Dans ses bras amaigris, cette femme, qui était mère, tenait avec une tendre sollicitude un petit enfant couvert de haillons. Cet enfant avait une figure charmante, des traits fins et sympathiques; mais il était pâle, et ses yeux avaient cette transparence vitreuse, cette expression maladive commune aux petits des gens misérables, qui, moins heureux que les petits des oiseaux, ne reçoivent de la Providence qu'une nourriture insuffisante et souvent malsaine.

La pauvre mère s'avança d'un pas timide jusqu'à la portière d'un élégant coupé d'où venait de descendre un monsieur irréprochablement vêtu d'habits chauds et élégamment coupés.

Cet élégant personnage avait dans toute sa personne cette grâce et cette assurance de bon ton ordinaire aux gens riches; lesquels à leur tour, plus heureux que les petits des oiseaux nourris par la Providence, chassent, pour se distraire, ces mêmes oiseaux devenus grands, et les croquent à leur table.

— Pardon, monsieur, dit à voix basse la pauvre femme malade en s'adressant au beau monsieur; pourriez-vous me venir en aide?

Un peu surpris de la demande, le monsieur s'arrêta comme pour écouter la fin de cette supplique.

— Je demeure, continua la malheureuse mère, dans une petite chambre, et mon propriétaire, qui est bien le meilleur homme du monde, le modèle des propriétaires, car je lui dois trois termes, m'a déclaré avec toute la douceur possible qu'il se verrait, à son grand regret, contraint de me donner congé, si je ne remplissais pas auprès de lui mes engagements de locataire.

«Ce qui distingue, m'a-t-il dit avec bienveillance, un locataire d'un propriétaire, c'est que ce dernier ne paye pas son loyer et qu'il reçoit le loyer des autres. » Ceci était trop juste, et je ne savais que répondre.

«Au moins, a-t-il ajouté, montrez-moi de la bonne volonté; payez-moi un des termes arriérés, c'est-à-dire quarante-huit francs soixante-quinze centimes, et je verrai à attendre quelque temps encore pour le reste. Je vous donne huit jours pour vous mettre en règle avec moi.»

Ah! Je suis bien digne de compassion, monsieur. C'est aujourd'hui même le dernier jour fixé par mon propriétaire; si je ne paye pas cet à-compte, si je ne fais pas preuve de bonne volonté, comme il dit, il me faudra sortir de mon logement avec l'aîné de mes enfants, qui n'a pas encore quatre ans, et avec celui que vous voyez dans mes bras.

Ce n'est pas tout, car, comme on dit, un malheur n'arrive jamais seul : mon mari, qui est maçon et qui s'est démis un bras dans l'exercice de son ingrat métier, est incapable de travailler, et moi je suis malade. Où irions-nous, si l'on nous donnait congé?

Dieu seul peut le savoir, et cette idée m'épouvante. Or, de ces quarante-huit francs soixante-quinze centimes qui nous sauveraient tous pour le moment, je n'ai pu mettre de côté, malgré la plus stricte économie, que quarante-cinq sous, et nous voici presqu'à la nuit.

— Pauvre femme ! Et que fit l'élégant dont elle implorait du secours? Demandai-je à sir James.

— Je vais vous le dire, me dit-il. Mais, avant et pour la démonstration de ma thèse, il me faut ouvrir une autre parenthèse.

Je suppose qu'une poule malade, ornée de son petit poussin, chétif et malade aussi, ait pu tenir le même langage dans une basse-cour de volailles bien portantes et bien nourries.

À peine si les explications auraient été données par la poule malade pour attendrir le cœur des hôtes emplumés, que la gent volatile, obéissant à l'esprit du mal qui domine les animaux, sans aucune distinction d'espèce, se fut précipitée sur l'infortunée malade et sur son petit.

C'eût été l'affaire de quelques bons coups de bec, accompagnés de quelques coups d'ergot pour mettre par la mort un terme aux souffrances des victimes.

— Que fit l'élégant?

— L'élégant monsieur, très supérieur aux animaux de basse-cour par les qualités du cœur, non seulement ne fit aucun mal ni à la mère ni à l'enfant, parce qu'ils étaient pauvres et malades, mais, au contraire, se retournant vers son cocher, il eut la bonté de lui dire :

— John, donne donc deux ou trois pences à cette mendiante.

Le colonel était un cœur d'or, ne cherchant point à cacher le mal, l'exagérant même parfois, mais pratiquant le bien ; très opposé en cela à certains optimistes qui sourient à tout et vantent à outrance toutes les belles qualités qu'on chercherait en vain chez eux; mais pourquoi cette longue dissertation à propos d'un bal de bienfaisance? Je l'ai dit en commençant, j'écris au courant de la plume et au hasard du souvenir.

Mais aussi bien cette boutade va nous servir de transition pour placer nos observations sur la société de New-York. À vrai dire, cette société n'a pas un caractère bien tranché, comme la société de tant d'autres villes des États-Unis.

La cause en est à ce qu'elle a été profondément modifiée par l'élément étranger qui la compose en grande partie. C'est un amalgame bizarre formé de toutes les variétés humaines.

Souvent, en quelques minutes, on pourrait voir passer dans Broadway un spécimen de presque toutes les nations civilisées et même sauvages.

J'y ai vu des Français en grand nombre, des Anglais aussi en grand nombre, des Allemands en plus grand nombre encore, des Espagnols, des Russes, des Italiens, des Turcs, des Grecs, des Chinois, des Brésiliens, des Portugais, des Cubains, des Haïtiens, des Grenadins, des Chiliens, des Péruviens, des Égyptiens, des Canadiens, des Hongrois, des Bavarois, des Polonais, des Buénos-Ayriens, et des échantillons mâles et femelles des nations qui comprennent la population indigène.

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis