CHAPITRE XIII

La Virginie. — La reine Élisabeth et la traite des nègres. — Introduction par un navire hollandais des premiers esclaves dans la Virginie. — L'esclavage pierre d'achoppement de la tranquillité publique aux États-Unis. — Quelques mots d'éclaircissement sur l'histoire de cette grave question. — Les divisions politiques. — Symptômes des troubles qui ont amené la guerre entre le nord et le sud de l'Union. — Aspect de la nature en Virginie. — Richmond — Le Virginien et le Yankee. — Les nègres tels qu'ils sont. — Tirade à la Shakespeare, par sir James. — Les ruines de James-Town. — L'importation des femmes en Virginie. — Un ancien capitaine négrier. — Deux de ses aventures. — Réflexion du colonel sur les brigands et les héros. — Une machine à tout faire pour remplacer plusieurs bonnes à tout faire. —Nous quittons Richmond.

La Virginie, centre de l'esclavage aux États-Unis, doit son nom à la reine Élisabeth. On lui fit une si jolie peinture de ce beau pays, qu'elle le nomma Virginie « pour rappeler à la postérité, dit-elle, que la découverte en a été faite sous le gouvernement et les auspices d'une reine qui a gardé sa virginité.» L'idée était fort louable, assurément.

Ce qui est moins louable de la part de cette reine rigide, c'est la part qu'elle prit à la propagation de l'esclavage eu Amérique, dans un intérêt de simple spéculation. Voici comment l'histoire rapporte les faits.

John Hawkins avait fait un chargement de nègres sur les côtes d'Afrique en l'an de grâce et de coups de fouet 1562. Hawkins vendit sa cargaison à merveille; chaque homme, chaque femme, chaque enfant, lui était payé vingt fois sa valeur en sucre, en gingembre, en perles, etc. Élisabeth, qui avait protégé le négrier, voulut mieux faire : elle s'associa à ses entreprises.

Cette grande reine n'alla pas elle-même, il est vrai, sur les côtes de Guinée incendier les villages nègres pour enlever, à la faveur du désastre, les plus lents à fuir, les femmes et les enfants poussant des cris de détresse, mais elle délégua à cet effet Hawkins qui avait le génie de ces sortes d'exploits. La reine et le négrier firent d'excellentes affaires.

Les historiens espagnols, d'après M. Grégoire Jeanne, réclament pour les navigateurs de leur nation l'honneur d'avoir les premiers introduit l'article nègres dans le commerce du monde moderne. D'un autre côté, les Portugais revendiquent cette priorité. Touchante discussion !

Toujours est-il que ce fut un évêque espagnol qui obtint la première permission royale autorisant le transport des nègres dans les colonies.

Cela se passait en l'an de grâce et de camisole de force 1517.

Avant cette bonne ordonnance royale on importait bien des nègres en Amérique, mais on était forcé de les passer en contrebande, ce qui était gênant.

Toutefois, et pour être juste, nous dirons que le vénérable évêque Las-Casas, en demandant au roi d'Espagne l'autorisation de faire ouvertement la traite des noirs, ne prévoyait pas sans doute les conséquences funestes du monstrueux abus qu'il voulait régulariser.

Plein de sollicitude pour les malheureux indiens que les Espagnols traitaient avec une barbarie sans égale, qu'ils tuaient comme un vil bétail, et qu'ils débitaient en quartiers dans les marchés pour la nourriture des chiens, Las-Casas avait pensé que la traite des noirs serait un dérivatif puissant aux barbaries exercées sur les indiens.

L'honorable évêque ne se trompait pas dans son calcul ; mais est-il plus excusable d'agir contre les Africains que contre les indiens? Assurément non, et le remède, pire que le mal, ne fit qu'augmenter dans une proportion effrayante le nombre des esclaves du Nouveau Monde.

La traite se trouvant ainsi légalisée, les indiens purent respirer aux dépens des Africains, qui les remplacèrent dans les travaux et dans les mauvais traitements. Les indiens n'avaient pas été considérés comme des hommes uniquement parce qu'ils n'avaient pas reçu le baptême; on baptisa les nègres, mais on ne les traita guère mieux pour cela.

Ces nouveaux frères en Jésus-Christ furent regardés assez généralement par leurs propriétaires comme une espèce transitoire entre le singe et l'homme, créés et mis au monde pour être à perpétuité les esclaves des blancs. C'était ajouter une impiété révoltante à un droit criminel.

Mais il n'y a pas à raisonner avec les casuistes qui ont de la canne à sucre et du coton à cultiver. Jamais ces messieurs ne voudront se convaincre que les différentes races humaines ne sont toutes que des variétés accidentelles d'une seule et même espèce.

Et le sucre? Et le coton? En vain, un grand naturaliste a dit que l'homme est partout le même homme teint de la couleur du climat; en vain des preuves physiologiques nombreuses, incontestables, sont venues fortifier le sentiment général en démontrant une vérité sensible à tous les yeux : les colons sont restés sourds et aveugles. Et le sucre ! Et le coton !

Voyons donc cependant les différences établies par la science entre les blancs et les noirs.

L'ontologie nous démontre que trois membranes ou lames distinctes forment la peau humaine. La première de ces membranes s'appelle épiderme, la seconde épiderme interne, la troisième derme.

Ce qui distingue le nègre du blanc, quant à la couleur, ce n'est point une membrane particulière, un organe spécial, comme le supposent beaucoup de gens et comme quelques savants l'ont cru, c'est uniquement une matière colorante logée entre l'épiderme interne et le derme.

Cette sécrétion, désignée sous le nom de pigmentum, existe chez les hommes de toutes les races et sous-races, et c'est son degré d'abondance relative qui seul rend noir l'Africain, jaune le Mongolique, rouge l'Américain, noir-jaune le Malais, blanc ou brun le Caucasien.

Chez ce dernier, la matière colorante, le pigmentum, est si peu marquée, qu'elle est à peine visible sans le secours d'un verre grossissant; tandis qu'elle est plus prononcée chez les autres races d'hommes, et très abondante chez l'Éthiopien.

Il est si vrai que l'homme, le moine partout, est teint de la couleur du climat, qu'on voit le pigmentum se développer à l'ardeur du soleil chez les sujets appartenant à toutes les races.

On a vu des Français devenir presque noirs après un certain nombre de campagnes en Afrique. Lorsque la chaleur est excessive, comme au Sénégal et en Guinée, les hommes sont du plus beau noir d'ébène.

Là où elle est moins forte, comme sur les côtes orientales de l'Afrique, les hommes sont moins noirs et sous-tachés de parties jaunâtres. Dans les endroits où la chaleur devient plus tempérée, les hommes ne sont plus que bruns. Enfin les hommes sont blancs dans les pays tempérés ou froids.

Il est donc aussi arbitraire de rendre, en Amérique, les nègres esclaves, parce qu'ils ont la peau noire, qu'il le serait en Europe de soumettre à la servitude ceux qui ont les cheveux noirs ou châtains, au profit de ceux qui les ont blonds ou roux.

Comme la peau, les cheveux sont colorés par une matière, et je ne vois pas pourquoi la liberté d'un homme dépendrait plutôt de la nuance de sa peau que de celle de ses cheveux.

Les cheveux des noirs, il est vrai, sont laineux et frisent naturellement, tandis que les nôtres sont souvent plats et rebelles, et ne frisent qu'au moyen de papillotes ou à l'aide du fer chaud. Mais je ne vois pas encore là un motif bien concluant pour disposer de la liberté, du travail et de la vie des hommes.

Faut-il chercher ce motif dans le nez écrasé, les grosses lèvres et les yeux ronds des Africains en général? Certes, les nègres pris en masse ne sont pas beaux; mais pensez-vous que la multitude des blancs fournisse beaucoup d'Apollons et de Vénus ?

Les hommes en général sont laids, à quelque race qu'ils appartiennent, et, si l'on recherche partout la beauté qui plaît au regard, on ne lui accorde nulle part, que je sache, des droits civils contre les gens de formes moins harmonieuses.

En poursuivant la comparaison entre les noirs et les blancs, on constate des différences dans la forme du crâne.

Mais, si la nature a donné plus de développement aux lobes ou hémisphères cérébraux de la race caucasienne, d'où résulte, d'après les phrénologistes, la supériorité incontestable de cette race sous le rapport de l'intelligence, est-ce bien encore là une raison d'asservir les Éthiopiens en les assimilant à des bêtes de somme?

Réduire en esclavage ceux qui sont moins intelligents que nous, c'est abuser de notre intelligence, que ces moins bien doués de la nature soient noirs, jaunes, rouges ou blancs.

Du reste, le plus ou moins d'ovale du crime n'influe en aucune façon, fort heureusement, sur les qualités du cœur. Partout, chez toutes les races, on remarque, avec les mêmes sentiments généreux, les mêmes penchants à la perversité, le même instinct de sociabilité.

Si l'on passe des savants aux écrivains catholiques, tout se simplifie. Les noirs, fils d'Adam et d'Ève, avec tous les hommes, étaient, s'il faut les croire, blancs comme du lait dans l'origine, et ne sont devenus noirs que par un effet de l'imagination.

Le jésuite Lafitau s'exprime clairement à ce sujet dans son Histoire des sauvages de l'Amérique. Son opinion vaut la peine d'être reproduite.

« Il arriva,  dit-il,  que les négresses (alors blanches), voyant leurs maris teints en noir suivant une habitude du temps, en eurent l'imagination si frappée, que leur race s'en ressentit pour jamais.

La même chose arriva pour les peaux rouges, dont les femmes, également frappées des tatouages de leurs maris  mirent au monde des enfants rouges. »

Saluons le père Lafiteau, et poursuivons.

Reste l'esclavage des noirs, considéré comme institution divine par les hommes religieux qui ont du coton et de la canne à cultiver. Sans se prononcer sur la cause qui fait que les noirs sont noirs, ils acceptent le fait accompli, et s'inclinent devant les décrets de la Providence, ordonnant aux nègres de servir les blancs suivant les saintes lois de l'esclavage.

Si ces braves gens n'ont pas depuis longtemps émancipé leurs esclaves, c'est uniquement pour ne pas offenser Dieu qui s'est prononcé catégoriquement à ce sujet dans ses entretiens avec Moïse.

Ils vous citent dans la Bible les passages qui leur font un devoir de conscience de rester fidèles aux ordres du Très-Haut (I). Eux aussi, ils ont leur non possumus. À la bonne heure!

(1) Voici un de ces textes: Les serviteurs et les servantes que vous aurez seront pris dans les nations que vous aurez autour de vous, et parmi les enfants des étrangers qui séjourneront. Toujours est-il que, jusqu'en 1620, la Virginie fut exempte de la souillure de l'esclavage.

Un navire hollandais, dans le mois d'août de cette année, remonta le James-river et vendit vingt nègres aux Virginiens. Aujourd'hui un seul individu de cet État de Virginie, M. Samuel Hartson, possède près de deux mille nègres et négresses.

Les naissances dans ces familles d'esclaves s'élèvent à une moyenne de cent par an, et l'on estime à cinq millions de piastres, plus de vingt millions de francs, la valeur de ces troupeaux humains.

La question de l'esclavage, on ne saurait le dissimuler, a été, dès la formation de l'Union, la pierre d'achoppement de la tranquillité publique.

L'esclavage existait dans presque tous les treize États originaires, quand l'indépendance fit proclamée. Il eût été bien difficile alors d'émanciper les noirs, et il n'était pas moins difficile pour la jeune république de vivre longtemps et de prospérer en paix avec le virus de l'esclavage.

Cette hideuse institution apparait comme un horrible cancer social, apportant dans l'organisation des peuples les mêmes ravages que le cancer dans l'organisation des individus.

À moins d'un remède héroïque, à moins d'extirper le mal jusque dans ses plus profondes racines, la nation atteinte d'esclavage, à l'égal de l'homme atteint de cancer, doit infailliblement périr par la désorganisation lente mais constante et fatale de toutes ses forces vives, de tous ses éléments constitutifs.

«Parmi vous. Vous les achèterez d'eux et ils seront votre propriété. Vous les transmettrez par héritage à vos enfants après vous, comme propriété, et ils seront vos esclaves à perpétuité. »

 

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis