HISTOIRE ET LÉGENDE

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Louis-Olivier Gamache

 

Une autre histoire intéressante est celle de Louis-Olivier Gamache qui a passé plus de 45 ans sur l'Ile d'Anticosti; le sorcier et le croquemitaine du golfe St-Laurent; que les récits populaires ont représenté "moitié ogre, moitié loup-garou", jouissant de la protection spéciale d'un démon quelconque.

 

Louis-Olivier Gamache est né à l'Islet vers 1784, et encore jeune, s'engagea à bord d'une goélette anglaise et navigua quelques années à travers toutes les parties du globe. À son retour, il vint visiter sa paroisse natale ou ses proches parents étaient morts. Se voyant sans amis, il essaya un petit commerce à Rimouski, mais fut malheureux. Son magasin devint la proie des flammes.

 

Il résolut alors d'aller s'établir sur l'îIe d'Anticosti vers 1810, pour y mener une vie plus conforme à ses goûts, préférant la solitude, la chasse, la pêche et la mer avec toutes ses aventures, à la vie paisible et monotone de nos campagnes.

 

Il alla se fixer au fond d'une profonde et vaste baie qui depuis a porté son nom, la "baie Gamache" et qui jadis était nommée "Havre aux navires", au même lieu où Louis Jolliet avait établi son fort. Le site en était admirablement choisi.

 

Il y construisit une bonne maison de 35 pieds sur 25, des granges, des hangars pour les besoins de sa ferme et de ses pêcheries. Louis Gamache se maria en premières noces à la Rivière-Ouelle le 11 janvier 1808 à Françoise Bacelet. Dans son acte de mariage, il ne porte que le nom de Louis, fils mineur de Michel Gamache et de Marie- Reine Després dit Disseré.

 

De ce mariage, il eut neuf enfants, trois garçons et six filles. Sa femme, dans un voyage qu'elle fit à Québec contracta la petite vérole avec sa fille Christina, agée de 10 ans, et toutes deux allèrent mourir à l'Ile-Verte vers 1830 et y furent inhumées.

 

Le sieur Louis Gamache convola en secondes noces avec Catherine Lots, à Québec, vers 1837. De cette union naquirent un garçon et deux filles. Une de ses filles a raconté ainsi la mort de la seconde femme de Gamache.

 

Le décès de Catherine Lots, deuxième femme de Gamache

 

«Nous étions vers la mi-novembre. Mon père était parti depuis deux jours pour aller visiter ses pièges et ses trappes dans les bois. Mon père était un bon chasseur et ne faisait jamais un voyage inutile.

 

Il rapportait toujours plusieurs pièces de pelleterie et une bonne provision de viandes fraîches. Le troisième jour, de grand matin, ma mère se leva et m'appela.

 

Je la trouvai assise devant la porte du poêle et elle me dit: "Je suis bien mal". Je lui donnai un peu d’eau froide qu'elle but et quelques instants après elle me dit: "Mes enfants, restez ici, ne faites pas de feu et attendez le retour de votre père." Elle avait à peine prononcé ces paroles qu'elle tomba de sa chaise sur le plancher. Elle était morte.

 

Je restai seule dans la maison avec une sœur de deux ans, un frère de quatre ans et moi-même j'avais alors six ans. Malgré tous mes efforts, il me fut impossible de remuer ma mère qui était une femme très grasse et très pesante.

 

Mon père n'arriva de la forêt qu'au bout de huit jours, trouvant ma mère morte sur le plancher, et nous, nous étions mourants de faim et de froid. Nous n'avions pas osé allumer le feu dans le poêle dans la crainte de faire brûler la maison, et aussi pour obéir aux dernières paroles de notre mère.

 

Pour nourriture; nous n'avions que quelques biscuits avec de l'eau froide. Il y avait bien des provisions en quantité, mais elles étaient placées dans un hangar, et je n'étais pas assez forte pour ouvrir la porte qui était fermée à clef.

 

Mon père était obligé de mettre ses provisions sous clef, pour les soustraire aux mains des voleurs qui parfois débarquaient sur l’île.»

 

Un sauvage, l'intrus chez Gamache

 

On demande alors à Mme Bailly si pendant son séjour sur l'le, elle avait vu des voleurs dans la maison de son père et si elle avait quelques traits à raconter. Elle dit alors avoir été témoin du fait suivant. Elle avait alors sept ans.

 

«L'été qui a suivi la mort de ma mère, un sauvage bâti comme un géant est entré dans notre maison et voulait avoir de la boisson. Mon père était seul avec ses trois enfants. Comme le sauvage était à demi-ivre, mon père lui dit qu'il n'aurait pas ce qu'il demandait.

 

Alors le sauvage, dans un accès de rage, tira un grand couteau et s'élança sur mon père. J'eus le temps de jeter dans les jambes du sauvage une chaise qui le fit tomber.

 

Mon père saisit alors son fusil et lui logea une balle dans la cuisse. Mon père était un excellent tireur, il ne manquait jamais son coup. Il ne voulut pas le tuer, mais seulement le blesser pour en devenir maître.

 

Mon père qui était fort comme deux hommes déposa le sauvage sur son lit, pansa sa plaie et le soigna pendant six semaines.

 

Une fois le sauvage guérit il lui donna des vivres pour continuer sa route, en l'avertissant bien que s'il revenait jamais chez lui avec les mêmes intentions, il lui logerait cette fois une balle dans la tête.

 

Trois ans plus tard, un matin mon père en sortant de la maison trouva notre sauvage noyé avec deux autres de sa tribu. Nous avons toujours cru qu'ils étaient venus pour se venger, et qu'ils se sont noyés tous les trois étant sous l'influence de la boisson. Mon père creusa une fosse commune ou il les déposa, un peu à l'est de l'endroit où ma mère avait été enterrée.

 

L'abbé Ferland et les récits populaires sur Gamache

 

L'abbé Ferland relate qu'en 1852, il se rendit à l’île d'Anticosti pour y visiter Gamache dont il avait tant entendu parler. Il dit: "j'avais hâte d'y arriver; car depuis nombre d'années le nom du sieur Gamache retentissait à mes oreilles, sans que j'eusse trouvé l'occasion de voir le personnage lui-même.

 

Il n’est pas un pilote du St-Laurent, pas un matelot canadien, qui ne connaisse Gamache de réputation; de Québec à Gaspé, il n'est pas une paroisse où l'on ne répète de merveilleuses histoires sur son compte.

 

Dans les récits populaires, il est représenté comme le bel idéal d'un forban, moitié ogre et moitié loup-garou, qui jouit de l'amitié et de la protection d'un démon familier.

 

On l'a vu sur un banc de sa chaloupe commander au diable d'apporter un plein bonnet de bon vent; un instant après, la chaloupe de Gamache faisait vent arrière, les voiles pleines, sur une mer unie comme une glace, tandis que, tout autour, les embarcations dormaient sur l'eau, sur un calme plat.

 

Pendant un voyage à Rimouski, il donna un grand souper au démon, non pas a un diablotin de seconde classe, mais au bourgeois lui-même.

 

Seul avec ses compagnons invisibles, il a massacré des équipages entiers et s'est ainsi emparé de riches cargaisons. Vivement poursuivi par un bâtiment de la compagnie des postes du Roi, il a disparu avec sa goélette, au moment où il allait être saisi, et l'on n'a plus aperçu qu'une flamme bleuâtre dansant sur les eaux".

 

Voilà la substance de bien des légendes que, le soir à la lumière des étoiles, les matelots débitent sur le gaillard d'avant, et qui se répètent, au coin du feu, dans les réunions de village.

 

Sur ces récits merveilleux s'était élevé et avait grandi la réputation du redoutable sorcier; aussi la plupart des voyageurs auraient-­ils mieux aimé escalader la citadelle de Québec que d'approcher, pendant la nuit, de la maison de Gamache.

 

Ces contes avaient été accueillis même sur les navires anglais, qui dans la traversée entre la Grande-Bretagne et le Canada sont forcés de côtoyer l'île d'Anticosti.

 

Un de mes compagnons de voyage, ancien officier de la marine royale, en arrivant dans ce pays, il y a environ quinze ans, fut tout étonné lorsqu'il passa vis-à-vis l'île d'Anticosti d'entendre les récits des matelots anglais sur le compte du terrible Gamache.

 

Les fables les plus merveilleuses étaient débitées par un marchand juif de Montréal, qui pendant deux jours fut dans des transes continuelles, tant il craignait d'être mis à la broche et dévoré à belles dents dans l'antre du polyphème d'Anticosti.

 

À leur arrivée à l'île, ils furent accueillis par un homme, en cheveux blancs, mais encore vert et vigoureux, qui saisit la main de l'abbé Ferland et lui dit: «C'est à vous le premier que je dois donner la main, monsieur le curé; soyez le bienvenu.» C'était Louis-Olivier Gamache, maître du lieu. À son compte, notre hôte avait alors soixante-huit ans.

 

Il était plein de feu de d'activité, parlait fort et ferme, et s'occupait de ses affaires avec tout l'entrain d’un jeune homme. «Voyez-vous, messieurs, on est porté à vivre vieux ici» nous répondit-il lorsque nous le complimentions de sa vigueur; «l'air de la mer entretient la santé.»

 

Regardez mon poulain, là-bas; il ne songe pas encore à mourir. Ce n'est pourtant plus une jeunesse, car il avait six ans quand il arriva ici, il y a bientôt vingt-neuf ans.

 

Sa maison consistant en un rez-de-chaussée surmonté d'un étage et d'une mansarde, était un véritable arsenal. Dans la chambre voisine de la porte d'entrée, je comptai douze fusils, dont plusieurs étaient à deux coups.

 

Chargés et amorcés, ils étaient suspendus aux poutres et aux cloisons, au milieu d'épées, de sabres, de piques, de baïonnettes, de pistolets. Chaque appartement, même dans les mansardes, renfermait au moins deux ou trois fusils.

 

De plus, les précautions avaient été prises pour empêcher les étrangers d'entrer sans la permission du maître; toutes les portes et les fenêtres se fermaient de manière à pouvoir être solidement barricadées et à résister aux efforts d'un ennemi placé à l'extérieur.

 

Au moyen de ces arrangements, deux ou trois hommes, retirés dans la maison auraient pu soutenir un siège régulier contre une douzaine d'assaillants. Près du perron, un canon était monté sur un affût de mau­vaine mine; mais il n'était plus guère en état que de faire du bruit.

 

Tenus avec un soin et une propreté remarquables, les hangars contenaient de longues rangées de barils, de seaux, de barriques et d'épaves de tout genre.

Pendant les quelques heures que nous passâmes en ce lieu, nos préjugés contre Gamache se dissipèrent.

 

Dans sa personne, les dehors étaient rudes, mais le fond du cœur était bon. Il était le premier à rire des moyens qu'il avait employé pour acquérir sa terrible renommée, et il se félicitait de la sécurité qu'elle lui procurait dans son poste périlleux.

 

Nous pûmes recueillir de sa bouche quelques détails sur sa vie et, en particulier, sur les espiègleries qui avaient rendu son nom célèbre dans les quartiers d'alentour.

 

Gamache et le souper avec le diable à Rimouski

 

Une veine de plaisanterie se cachait souvent au fond des mesures qu'employait Gamache pour se faire craindre. Arrivant un jour à Rimouski après un jeûne forcé, il s'arrête dans une auberge et demande qu'on prépare à souper pour deux personnes, dans une chambre séparée.

 

Le souper est servi; selon ses ordres, deux couverts sont placés sur la table. «Mais, qui attendez-vous pour souper?" demande l'hôtelière. - Est-ce que cela vous regarde? Vous serez payée comme il faut; c'est assez. Retirez-­vous, et ne rentrez point sans que je vous appelle.»

 

Le prétendu sorcier ferme soigneusement la porte. Après s'être acquitté noblement de la tâche de deux bons mangeurs, il appelle l'hôtesse, qui faillit perdre connaissance en entrant dans la chambre.

 

La porte est bien jusque-là restée fermée; et cependant voilà deux chaises auprès de la table, les deux couverts ont servi, et, qui plus est, un seul homme n'aurait jamais eu le courage de manger tout ce qui avait été mis sur la nappe.

 

Le lendemain matin, tout le canton était informé que Gamache avait passé la veillée avec le diable. On les avait entendus parler tout bas, et bien des circonstances mystérieuses avaient été remarquées; mais on n’osait pas les répéter.

 

Gamache riait sous cape et se disait tout bas ; «Eh bien ! Mes b…s, puisque vous êtes si bêtes, on va mettre une double charge à la peur. «Madame, ce soir, je veux encore un souper pour deux, entendez-vous ? Je ne dinerai pas ici, mais j’y souperai.»

 

À six heures, le souper était servi. En entrant dans la maison, Gamache aperçoit un groupe d'hommes et de femmes qui s'éloignent de lui à son passage. Est-il venu un monsieur habillé tout en noir?" demande-t-il à l'hôtesse.

 

Pas vu, répond celle-ci en tremblant. - N'importe, je vais l’attendre; tenez ma porte fermée." Depuis quelques minutes, les curieux chuchotaient dans la cuisine, lorsque tout à coup la porte s'ouvrit sans que personne ne se montrât.

 

Gamache, au moyen d'un bâton armé d'une longue ficelle, avait fait l'opération, tout en restant à l'autre extrémité de la salle à manger.

 

Pâles de frayeur, hommes, femmes, enfants s'enfuient par les portes et par les fenêtres; Gamache est resté maitre du champ de bataille; il se présente devant l'hôtesse, toute tremblante, après la fuite précipitée des compères et des commères.

 

- Eh bien madame, vous n'avez pas encore vu venir le monsieur en noir?

- Non; personne ne l'a vu.

- N'importe, il paiera toujours son écot et je souperai pour lui et pour moi.

 

Après ce fait passé devant beaucoup de témoins, personne dans la paroisse de Rimouski n'aurait osé soutenir que le sorcier d'Anticosti n'avait pas de rapports intimes avec sa majesté satanique.

 

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

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Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

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Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis