CHAPITRE IV

L'hôtel Saint-Nicholas. — L'art culinaire et Brillat-Savarin. — L'esprit de liberté. — Le droit des demoiselles. — Un quaker dans l'embarras. — Un Allemand trop galant. — Une dépêche télégraphique. — Un mouton sous la peau du lion. — Explication. —Aventure rétrospective. — Nous trouvons un guide.

St-Nicholas Hotel
St-Nicholas Hotel

Saint-Nicholas est un des plus beaux hôtels de la ville de New-York, qui renferme les plus beaux établissements de ce genre du monde entier, y compris peut-être l'Hôtel du Louvre et le Grand Hôtel de Paris.

L'aspect extérieur du Saint-Nicholas est grandiose sans être précisément élégant.

Quant à l'intérieur, il réaliserait le dernier mot du luxe allié au confort, s'il y avait dans cet hôtel, comme dans celui de la cinquième avenue, tout nouvellement bâti, des omnibus aériens pour descendre et monter aux différents étages les voyageurs qui veulent s'épargner la peine de passer par le grand escalier. Rien de plus original que ces omnibus.

Déjà, il y a six ou sept ans, un daguerréotypeur avait eu l'idée d'employer un moyen semblable pour transporter ses clients au sixième étage où se trouvait son atelier. La personne qui désirait faire faire son portrait se plaçait dans une nacelle, et, après quelques tours de roues, elle était arrivée dans la chambre de l'opérateur.

L'hôtel Saint-Nicholas, construit en 1854, est tout entier en marbre blanc d'Italie. Il présente une façade de trois cents pieds sur le Broadway. Ce splendide caravansérail renferme six cents belles chambres richement meublées, éclairées au gaz, ornées de tapis et pourvues chacune d'un très beau lavabo en marbre blanc, avec deux élégants robinets en métal poli, imitation d'argent.

De ces robinets s'échappent jour et nuit, à la volonté des locataires, l'eau froide et l'eau chaude. Les lits ne laissent rien à désirer, même pour les Français, qui sont habitués à être parfaitement couchés.

En été, les tapis de Bruxelles, qui garnissent d'ordinaire les chambres de tous les hôtels en Amérique, sont remplacés par des nattes chinoises de l'aspect le plus frais et le plus riant. Au rez-de-chaussée du Saint-Nicholas, trois salles à manger richement garnies reçoivent régulièrement de sept à huit cents convives tous les jours.

Environ trois cents domestiques des deux sexes sont chargés du service de la table dans ces trois salles à manger. On a calculé qu'il se consomme quotidiennement en nourriture, à cet hôtel, pour une somme de sept mille cinq cents francs de notre monnaie.

En pénétrant dans le Saint-Nicholas, qui présente plutôt l'aspect d'une maison princière que celui d'une maison ouverte au public, sir James ne put se défendre d'un mouvement d'admiration.

— Nous serons bien ici, dit-il.

Les mots n'ont pas toujours la stricte signification que leur prête la convention du langage, et les termes se modifient souvent, suivant la disposition d'esprit des personnes qui en font usage. Pour sir James, qui n'aimait pas les Américains, ce simple aveu : « Nous serons bien ici! » prenait les proportions d'un compliment extrêmement flatteur; cela voulait dire : Quel admirable établissement !

Nous nous installâmes dans un petit appartement composé de deux chambres et d'un salon. Nous aurions pu facilement nous passer de ce salon en Amérique, où chaque hôtel possède un parlor plus ou moins grand, dans lequel les voyageurs reçoivent leurs visites et où ils se réunissent le soir et à certaines heures de la journée, pour causer par petits groupes de connaissances, lire les journaux, faire de la musique, et même danser quand l'envie leur en prend.

Mais sir James, qui voulait pouvoir recevoir chez lui ses connaissances à son aise et sans témoins, trouva fort utile, au contraire, de louer à cet effet un salon particulier. C'était d'ailleurs un moyen, dans sa pensée, de protester contre l'usage du salon public des Américains, qui diffère en plusieurs points importants des parlors en usage dans les hôtels d'Angleterre.

Or l'ex-colonel anglais était homme à ne laisser passer aucune occasion de s'élever contre les coutumes et les mœurs des Yankees, qu'il détestait par instinct, bien qu'il les admirât souvent par raison.

À six heures, un bruit de gong, semblable au roulement du tonnerre, se fit entendre dans tous les corridors de l'hôtel. Nous apprîmes que ce bruit étrange, presque effrayant, était, pour les habitants de l'hôtel, le signal du diner; que le matin, à huit heures, le gong faisait encore des siennes pour amener les voyageurs au déjeuner; qu'enfin il roulait aussi à l'heure du lunch.

— Les barbares! dit sir James; ne pourraient-ils donc pas, sans tant de bruit, vous faire savoir que l'heure du repas a sonné?

Nous descendîmes, sir James Clinton et moi, pour prendre place dans l'une des trois grandes salles à manger. Les tables présentaient un coup d'œil des plus satisfaisants.

Nous vîmes des ladies en toilette de bal étaler leurs blanches épaules aux regards admiratifs des convives, qui, parurent très habitués à ce genre d'exhibition dans un lieu public. Partout, du reste, je remarquai dans la tenue des gentlemen une réserve de bon goût.

Le dîner qu'on prend dans les hôtels américains ne laisserait rien à désirer si la qualité des mets répondait à la quantité. Au point de vue culinaire, les Américains, hélas, ne sont guère plus avancés que les Anglais, dont la cuisine (si l'on peut s'exprimer ainsi) semble plus faite pour servir de pâture aux peaux rouges que pour satisfaire le goût d'une nature civilisée.

Tout me parut horriblement insipide, depuis les légumes cuits à l'eau sans sel jusqu'aux volailles conservées dans la glace pendant huit jours souvent, et rôties au four.

D'un autre côté, comprend-on que l'eau claire glacée soit l'unique boisson à ces tables américaines, où l'on voit défiler jusqu'à quarante plats différents! À la vérité, quelques personnes se font servir du vin, qu'elles payent en supplément et fort cher.

Mais le bordeaux n'obtient que rarement la préférence sur les vins liquoreux d'Espagne et sur le champagne, qu'on boit dès le commencement du repas, lorsqu'on ne s'accommode pas du régime par trop frugal de l'eau du Croton.

Cette lacune, si importante dans tout dîner digne de ce nom, fut pour sir James l'objet d'une nouvelle attaque coutre les Américains, bien qu'en Angleterre un grand nombre de personnes ne boivent que de l'eau en mangeant. La bière est chère partout dans la Grande-Bretagne, et, quant au vin : Ils n'en ont pas en Angleterre!

Comme dit Pierre Dupont dans une de ses chansons les plus célèbres. Sir James, après avoir fait observer à un domestique que ni lui ni moi n'appartenions à la famille, d'ailleurs très recommandable, des palmipèdes anal, en d'autres termes; que nous n'étions ni des hydrobates ni des canards proprement dits, demanda du vin de Bordeaux première qualité.

Le domestique revint avec du saint-julien passable, décoré du titre de château-margaux, année de la comète.

Rien de plus original et de plus pittoresque que la manière dont le service est fait dans toutes les tables d'hôte américaines. Les plats sont servis et desservis par des régiments de nègres, qui, sans jamais prononcer un mot, obéissent instantanément et avec un ensemble tout militaire aux ordres d'un vieux domestique, nègre comme eux, silencieux comme eux, et qui les commande par gestes.

Il y a le geste qui signifie : ôtez les assiettes ; le geste qui signifie : desservez les plats; le geste, plus majestueux que tous les autres, qui a pour objet de servir de nouveaux mets.

Les Américains, à l'instar des Anglais, ont l'habitude de manger dans la même assiette de trois ou quatre plats différents à la fois. Ils font tout autour de leur assiette, dont le milieu est occupé par un morceau de viande ou de poisson, des petits tas de légumes qu'ils assaisonnent eux-mêmes avec tous les condiments dont les huiliers à six compartiments américains sont fournis.

Sur tout et toujours, avant même de goûter, ils fourrent en grande quantité du sel, du poivre ordinaire, du poivre rouge de Cayenne, du vinaigre, de la moutarde; et, quand cela ne suffit pas, ils ajoutent, suivant l'inspiration du moment, de la menthe, de l'huile, de la cassonade, des pickles, de la sauce aux anchois, etc., etc.

C'est un ragoût infernal qui ne pourrait se comparer qu'au thé célèbre de Mme Gibou. Quant à la salade, ils la mangent le plus souvent sans assaisonnement aucun, comme feraient des lièvres dans un champ.

Bref, il n'est pas de Français qui ne préférât le classique et modeste pot-au-feu, avec deux ou trois plats bien accommodés, à toute la kirielle des plats américains, dont beaucoup sont littéralement immangeables pour nous.

Brillat-Savarin, Jean Anthelme (1755-1826)
Brillat-Savarin, Jean Anthelme (1755-1826)

Brillat-Savarin, jeté en Amérique par les événements politiques, a vécu plusieurs années à New-York ; et j'ai vu la maison, dans Howard street, qu'il a longtemps habitée. Je ne serais pas étonné que la Physiologie du goût fût l'éloquente protestation d'un estomac trop longtemps privé des succulences qu'il comprenait si bien.

Ah! Le pauvre illustre gastronome! Il a bien dû souffrir en effet ; car, à l'époque de son séjour en Amérique, séjour qui dut être pour lui un carême abominablement prolongé, la cuisine aux États-Unis était encore plus détestable qu'elle ne l'est aujourd'hui.

Du jambon frit à la poêle avec des œufs brouillés, des haricots aux trois quarts mûrs, coupés dans leurs cosses par petits morceaux et bouillis dans l'eau sans sel ; des crêpes de blé noir avec de la mélasse, enfin, pour dessert, des tartes aux fruits verts et dont la pâte n'était jamais qu'à moitié cuite, voilà ce qu'on mangeait partout exclusivement en Amérique, lorsque Brillat-Savarin y débarqua pour ses péchés.

Encore aujourd'hui, dans toute la campagne aux États-Unis, et dans la classe moyenne des villes, les mets que nous venons d'indiquer forment la base invariable de tous les repas, en y ajoutant le thé, qu'on prend en guise de boisson au déjeuner et au souper.

En sortant de table, nous allâmes, sir James et moi, faire un tour dans le salon commun de l'hôtel.

C'est là que je commençai à me former une idée exacte du remarquable esprit de liberté qui règne partout aux États-Unis. Cet esprit de liberté se manifeste dans tous les actes de la vie publique et privée, et l'on peut dire qu'il est passé dans la constitution morale de tous les citoyens de cette république.

Chacun, devant tout le monde, agit comme s'il était seul, sans que jamais personne ait à redouter de qui que ce soit la moindre observation ni même le moindre contrôle mental.

Personne d'ailleurs, quelle que soit sa manière d'être ou le costume qu'il porte, ne paraît ridicule aux États-Unis. Le sentiment du ridicule, qui a son bon et son mauvais côté, est, pour ainsi dire, inconnu dans le nouveau continent.

Là, chacun fait réellement ce qu'il veut faire, s'habillant comme il l'entend, parlant comme il lui plait ou comme il sait, se conduisant en toute chose suivant son bon plaisir, sans jamais s'exposer à braver les préjugés de la mode, à servir de texte à la critique railleuse des beaux esprits oisifs, comme il s'en rencontre en si grand nombre partout en Europe.

Des femmes peuvent, sans exciter l'hilarité des autres femmes, se promener dans les rues de New-York en robe d'organdi rose ou blanc par un froid de quinze degrés. On en voit, par une chaleur de quarante degrés, vêtues de robes de velours noir. Non seulement personne ne tente de jeter du ridicule sur elles, mais personne même n'a l'air de s'apercevoir de leur mise hors de saison.

Dans le salon où nous entrâmes, sir James et moi, nous vîmes une centaine de personnes que nous nous mimes à observer avec cette curiosité fiévreuse des étrangers nouvellement débarqués.

Une jeune femme se mit au piano, pendant que certaines personnes se promenaient, que d'autres lisaient, que d'autres causaient de leurs affaires de commerce, que quelques dames et demoiselles contemplaient ce qui se faisait autour d'elles, à demi couchées sur d'élégants canapés de velours ; que certains couples de l'un et de l'autre sexe flirtaient à demi voix dans les coins et près des fenêtres.

On connaît aujourd'hui en France la signification du verbe flirter, verbe actif, s'il en fût jamais aux États-Unis.

La flirtation est l'art de converser avec une femme d'après un sentiment mixte, qui participe, dans une égale proportion, de l'amitié pure et de la galanterie plus ou moins passionnée. Tout le monde flirte aux États-Unis.

Les femmes, en Amérique, ou, pour parler plus exactement, les demoiselles sont de véritables enfants gâtés, aussi charmantes, aussi capricieuses que redoutables souvent. Elles ont tous les droits ou à peu près, même celui de voyager seules.

Toutefois, il est vrai de dire que certaines modifications dans les coutumes et usages du beau sexe se sont introduites aux États-Unis depuis peu d'années, et que les demoiselles de bonne famille se montrent plus retenues qu'autrefois.

Il n'y a pas plus de vingt ans qu'elles menaient toutes à New-York ce qu'on appelle ici la vie de garçon. Sans que leur honneur fût en péril, elles acceptaient le bras d'un de leurs adorateurs et allaient avec lui au restaurant, au spectacle, en voyage.

De temps à autre encore, à cette heure, les hôtels reçoivent la visite d'une de ces demoiselles-garçons, qui, en attendant le moment où l'hymen fixera leur cœur et où les devoirs de la mère de famille les retiendront chez elles, veulent respirer à pleins poumons l'air de l'indépendance et de la liberté.

Nous vîmes ce soir-là, dans le parlor, où le lecteur n'a pas oublié que nous sommes entrés, sir James et moi, une jeune et charmante personne qui voyageait seule pour son plaisir, et n'avait voulu d'autre protecteur, avec les lois du pays, que son frère resté dans son habitation de la Louisiane.

Cette protection, quoique lointaine, n'en était pas moins efficace, comme nous pûmes le reconnaître.

L'aventure est assez originale pour mériter qu'on la rapporte.

Un Allemand, plus riche que spirituel et plus laid que beau, voyageait en touriste aux États-Unis; il vit, dans je ne sais quel hôtel de quelle ville, la demoiselle que nous venions de rencontrer à Saint-Nicholas, et dont les grâces autant que la mise élégante attirèrent son attention.

Ayant appris qu'elle voyageait seule, il se crut par ce fait autorisé à lui rendre des hommages qui n'étaient point du goût de la demoiselle. Elle eut soin de le lui dire catégoriquement. Mais le touriste ne se décourageait pas, et il la suivait partout avec la persistance d'un galant qui ne craint de dépenser ni son temps ni son argent.

Un jour la demoiselle apostropha le galant en ces termes :

— Monsieur, vous êtes laid.

— Et vous, mademoiselle, vous êtes charmante.

— En outre, vous êtes très peu spirituel, et je vous déteste.

— Moi, je vous adore et je vous suivrai au bout du monde.

— Je vous le défends.

— Demandez-moi plutôt de verser tout mon sang.

— Soit. Je prierai mon frère de venir vous tuer.

— Me tuer? C'est grave.

— Bah ! La perte ne sera pas énorme.

—Vous voulez rire, mademoiselle; mais vous avez la plaisanterie funèbre.

— Je parle sérieusement, et, si demain vous n'avez pas cessé vos assiduités en renonçant à me suivre partout où je veux aller, vous pouvez vous considérer comme mort. C'est mon dernier mol.

L'Allemand essaya de sourire à ces menaces, qui jetèrent sur son amour comme un manteau de givre, mais par entêtement il ne voulut point céder, et, la jeune fille étant partie pour Philadelphie, il se mit en route à sa suite.

Quelques heures après avoir rejoint celle qu'il importunait si sottement de ses obsessions, il reçut le télégramme suivant, daté de la Nouvelle-Orléans :

« Monsieur,

Je suis le frère de celle que vous poursuivez de vos assiduités inconvenantes. Si aujourd'hui même vous n'avez pas quitté la ville, j'aurai le plaisir d'aller vous brûler la cervelle.

Recevez, monsieur, l'assurance de mes sentiments bien dévoués.

César B***

P.S. J'ai réfléchi. Pour ne pas perdre de temps, et pour éviter les ennuis du voyage, je vais écrire à de mes bons amis en ce moment à Philadelphie, Robert Grandt, de vous tuer pour moi, si cela devient nécessaire. Il ne me refusera pas ce petit service, j'en suis sûr.

Agréez de nouveau, monsieur, l'assurance de mes sentiments affectueux.

C.B »

César B*** et Robert Grandt étaient les plus redoutables duellistes de la Nouvelle-Orléans, le pays des duels par excellence. À eux deux ils avaient tué ou blessé cent dix hommes dans le courant de leur vie passablement agitée. Notre Allemand, pris soudain d'une terrible envie de voir les chutes du Niagara, n'attendit pas le lendemain pour satisfaire sa curiosité.

Depuis, le hasard, — le pur hasard sans doute, — n'a pas permis au trop galant touriste d'avoir le bonheur de contempler l'objet de sa flamme, qui put, à dater de ce moment, voyager en toute liberté. N'est-ce pas une belle invention que la télégraphie électrique?

Depuis un moment je m'apercevais que sir James regardait avec beaucoup d'insistance un personnage blotti dans un coin du salon, et dont la physionomie avait quelque chose d'étrange et de mystérieux. Ayant trouvé un canapé inoccupé :

— Asseyons-nous ici, me dit le colonel... Voyez-vous là-bas dans la direction du piano un homme qui tient un journal à la main? Mais qui ne le lit pas.

— Longues moustaches noires? Cheveux également noirs et divisés sur le front à la Jésus-Christ.

— Vous l'aviez donc remarqué?

— Oui, parce que vous l'observiez. Le connaîtriez-vous?

— Cette figure ne m'est point inconnue, et je crois avoir remarqué qu'il avait souvent les yeux fixés sur moi. Êtes-vous physionomiste?... En qualité de peintre, vous devez l'être.

— Je vous avouerai, colonel, qu'en fait de physionomie je ne suis pas précisément un Lavater. À la vérité, ce personnage me fait tout l'effet d'un brigand; il a l'air féroce et sournois, les manières embarrassées, l'œil rempli d'éclairs et de convoitise; mais, avec cet extérieur, je ne voudrais pas jurer qu'il ne soit le plus honnête homme du monde. Que de femmes, par exemple, j'ai prises pour poser les madones, qui...

— Oui, oui, vous avez peut-être raison... Quoi qu'il en soit, je parierais volontiers que cet homme médite quelque mauvaise action... Tenez, il fouille dans sa poche.

— Que diable va-t-il en tirer?

— Nous verrons bien... Il se lève et s'avance vers nous.

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis