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CHAPITRE II

Villemessant, fondateur du Figaro. — 1895 rédacteur pendant 50 ans Le Siècle. — Critique musical pendant 40 ans. — Soirées musicales avec les virtuoses. — Gounod, fracture de l'humérus. — En mission francaise à l'exposition de Melbourne en 1889. — Siège de Paris en 1870. — Décès de Oscar Comettant. — Eulalie Cade, femme de Oscar Comettant. — Révial, professeur de chant. — Mariage à l'église St-Vincent-de-Paul. — Quatre enfants, Georges, Lucien, Blanche et Louise. — Virgile Cade, grand-père maternel.

Fidélité au Siècle

Hippolyte de Villemessant (1812-1879) (cliquer sur l'image)
Hippolyte de Villemessant (1812-1879) (cliquer sur l'image)

Alors que sous l'Empire, le Figaro battait son plein, Villemessant, son directeur et fondateur fit plusieurs fois des démarches pressantes auprès de mon père pour l'attacher à la rédaction de son journal dont tous les rédacteurs devinrent très riches dans la suite.

 

Mon père refusa toujours de quitter le journal de ses débuts, et y resta attaché jusqu'à la fin de sa vie. En juin 1895, le Siècle a fêté le cinquantenaire de mon père comme rédacteur de ce journal.

 

Comme critique musical, mon père a occupé pendant plus de quarante ans, une place de tout premier plan, non seulement à Paris, mais dans le monde entier pourrais-je dire. Il fallait le voir aux premières représentations d'ouvrages de Gounod, Ambroise Thomas, Massenet, St-Saens, Bizet, entouré par les critiques de tous les journaux s'inspirant de ses appréciations pour rédiger leur compte-rendu.

 

 

Soirées musicales à la maison

 

Et les soirées musicales que donnaient, chez eux, mon père et ma mère, et qui faisaient courir le tout Paris musical. J'ai entendu là, dans ces soirées, les grands virtuoses de tous les pays, Rubinstein, Francis Planté, Diémer, Delaborde, Lack, Lavignac, Henry Katten, Sarasate; mesdames Calvé, Sarah Bernardt, etc. Quel régal artistique!

 

Blessure de Gounod

Charles Gounod (1818-1893) (cliquer sur l'image)
Charles Gounod (1818-1893) (cliquer sur l'image)

Je ne puis passer sous silence un événement important qui fit grand bruit dans le temps. Je veux parler de la chute que fit Gounod chez mon père et ma mère, le 13 octobre 1875. S'étant fracturé la tête de l'humérus, Gounod était intransportable.

 

Nous l'avons gardé chez-nous durant 22 jours, durant lesquels je ne l'ai pas quitté. Je peux assurer que personne n'a connu l'auteur de Faust comme moi-même.

 

Entré chez lui, une fois rétabli, ayant été très bien soigné par le célèbre chirurgien Péan de St-Gilles, Gounod me remis une bague à l'intérieur de laquelle il avait fait graver la date de sa chute:

 

«Pour que tu n'oublies jamais le jour où j'eus le bonheur de me casser l'épaule chez tes chers parents».

 

Exposition internationale de Melbourne (1889)

Le Sydney (cliquer sur l'image)
Le Sydney (cliquer sur l'image)

Mon père, à l'âge de 70 ans, avait accepté du gouvernement français, une mission pour protéger les intérêts de nos nationaux à l'exposition internationale de Melbourne, Australie, en 1889.

 

Il s'est embarqué sur le Sydney des Messageries Maritimes, au début du mois d'août de cette même année. Traverser la mer Rouge à cette époque de l'année, est pour tout le monde une chose assez grave. Pour un homme de 70 ans, c'est très audacieux.

 

Alors que très inquiet, j'avais écrit à mon collègue des Messageries pour lui recommander mon père, je naviguais alors sur les bateaux de la Compagnie Générale Transatlantique, je reçus de lui, quelques mois après, une lettre dans laquelle il m'apprenait que mon père avait été, durant tout le voyage, le plus jeune et le plus résistant de tous les passagers.

 

Alors que tous restaient en pyjama jusqu'à trois et quatre heures de l'après-midi, mon père était rasé, frais et sanglé dans sa redingote dès huit heures du matin.

 

Siège de Paris (1870)

 

J'allais oublier un fait très important qui prouve une fois encore, la grande énergie que mon père a toujours montrée durant sa vie. En 1870, âgé de 51 ans, par conséquent, mon père s'est volontairement engagé dans la Garde Nationale mobilisée de la Seine.

 

Il a fait tout le siège de Paris comme soldat de deuxième classe, l'écrivain et le musicien si réputé, et, a combattu à la Gare-aux-Boeufs, à Champigny et à Buzenval. Les balles prussiennes l'ont heureusement épargné, et il est sorti indemne de ces batailles.

 

Nommé président du Conseil de famille de sa compagnie, j'ai vu mon père avec des quartiers de viande sur le dos, pour assurer la nourriture de ses hommes, se rendre à pied de laPlace de la Trinité au Bastion no 40, qui était situé à la Porte de St-Ouen. Peu d'hommes en eussent fait autant.

 

Mort de mon père

 

Comme il l'avait toujours dit, mon père est mort en travaillant. La veille de sa mort, en janvier 1898, il apprend que son vieil ami Marmontel a cessé de vivre. Étant allité, mais voulant écrire l'article nécrologique de son vieux camarade, mon père a dicté cet article à ma mère, en lui indiquant la ponctuation.

 

Or, les derniers mots qu'ait prononcés mon père ont été: «Un point». Cet article nécrologique sur Marmontel a paru dans le Ménestrel, le jour même de l'enterrement de mon père.

 

Je termine ces notes biographiques sur mon père, bien trop brèves et combien incomplètes, par les paroles qu'a dites à ma mère le curé de Montivilliers qui venait de l'administrer: «Madame, monsieur Oscar Comettant, c'est un saint...». Mon père et ma mère reposent tous deux dans le cimetière de Montivilliers, chef-lieu du canton de la Seine-Inférieure, près du Havre.

 

Ma mère

 

Ma mère n'ayant secouru aucun aspirant de marine, ni jamais provoqué aucun duelliste renommé, ces quelques notes biographiques seront sans doute, de beaucoup moins longues que celles que j'ai écrites sur mon père.

Eulalie Cade, femme de Oscar Comettant
Eulalie Cade, femme de Oscar Comettant

Ma mère est née à Florac, chef-lieu d'arrondissement du département de la Losère, en avril 1826. Elle était la fille unique de Virgile Cade, officier de carrière dans l'armée française, engagé volontaire à 19 ans dans les Gardes du Corps, ayant été décoré de la Légion d'Honneur sur le champ de bataille, des mains de Napoléon 1er.

 

Mon grand-père maternel était donc militaire, alors que mon grand-père paternel était professeur d'université, et avait suivi Bolivar lorsque celui-ci était venu en France pour recruter des spécialistes dans toutes les branches et fonder avec eux les républiques de la Bolivie, du Guatémala, du Vénézuéla, etc.

 

Ma mère a été nourrie par ma grand-mère jusqu'à un âge très avancé. Quoique sevrée depuis longtemps, il lui arrivait encore à l'âge de trois ans, d'interrompre les jeux auxquels elle se livrait avec ses compagnes, pour accourir près de sa mère et lui dire: «Maman, téter une goutte s'il vous plaît...» Ma grand-mère rougissait un peu, puis cédait toujours à sa fille en lui donnant le sein.

 

Marengo, le chien de ma mère

 

Ma grand-mère Cade était du reste, à ce point, bonne nourrice, qu'elle avait dû donner à ma mère, un frère de lait dans la personne d'un chien de grosse espèce, que mon père avait nommé Marengo en souvenir de la célèbre victoire des Français sur les Autrichiens, en juin 1800.

 

Marengo a été le compagnon et le protecteur de ma mère durant sa toute première enfance, ne la quittant jamais. C'est lui qui l'accompagnait à l'étude en portant son panier de provisions qu'il déposait dans l'endroit désigné à cet effet. C'est lui également qui allait la chercher, pour la ramener à la maison l'heure de la classe un fois terminée.

 

Le rôle joué par Marengo auprès de ma mère a été, certains jours, beaucoup moins débonnaire que celui de bonne d'enfant; il a été pourrais-je dire, presqu'héroïque.

 

Ma mère se trouvait seule dans une pièce, avec son compagnon ordinaire comme toujours, lorsque s'étant approchée par trop près d'un cheminée qui était allumée, elle avait mis le feu à ses vêtements. Marengo ne fit qu'un bond, sauta sur sa maîtresse, et la traîna jusqu'à une autre pièce de la maison dans laquelle se trouvait ma grand-mère qui put ainsi sauver sa fille d'une mort presque certaine.

 

Depuis lors, chaque fois que ma mère se trouvait dans une pièce dans laquelle il y avait du feu, ce brave et intelligent animal avait coutume de s'allonger devant la cheminée, et il restait ainsi jusqu'à ce que ma mère eut quitté la pièce en question.

 

Toute jeune, ma mère a manifesté des dispositions particulières pour la musique. Jeune fille, elle jouait bien du piano et chantait non moins bien. Elle devait avoir environ 17 ans, lorsqu'un certain soir, à Joigny, dans une soirée donnée par le colonel du régiment dans lequel servait mon grand-père, ayant été priée de chanter, la colonelle, qui était une cantatrice distinguée, déclara qu'il fallait absolument que cette jeune fille travailla le chant et lui donna elle-même les premières leçons.

 

Deux ans après, mon grand-père étant à Paris, ma mère travailla sous les auspices de Révial, le célèbre professeur de chant, dont les élèves les plus réputés ont été, avec ma mère, Madame Brunet, Lafleur et le ténor Capcul, qui fit une si belle carrière au théâtre de l'Opéra-Comique.

 

Quelques trois ans après, ma mère devait chanter dans un concert et mon père avait été chargé d'être son accompagnateur. Il se rendit donc à l'adresse qu'habitait ma mère pour prendre rendez-vous avec elle, afin de répéter ensemble les morceaux qu'elle devait chanter. Ma mère étant sortie avec ma grand-mère, c'est par le Commandant Cade qu'il fut reçu...

 

«Entendu, Monsieur, à demain, à deux heures. Je vous serais obligé d'être très exact, ma fille n'aimant pas à attendre». Diable! Se dit mon père, à quel Virago vais-je avoir affaire!»

 

Il est vraisemblable que le Virago et lui se plurent assez puisque, trois semaines après, ils se mariaient ensemble à l'église St-Vincent-de Paul. Ma mère avait alors 23 ans, elle était plus que jolie, elle était belle dans toute l'acceptation du mot, avec un cachet de haute distinction rarement égalé.

 

Ajoutez cela à une voix chaude et prenante de Mezzo Soprano, mise au service d'un art du chant consommé, et vous serez peu surpris d'apprendre combien elle a été sollicitée par les directeurs de l'Opéra-Comique pour faire partie de leur troupe.

 

Mais ma mère était «trop femme du monde» pour accepter les promiscuités inhérentes au monde des théâtres. Elle s'adonna au professorat, et ne parut en public que dans des concerts.

 

Quelle périphrase vais-je employer pour dire que, étant enfant, chaque fois que l'on m'amenait à un concert où ma mère devait chanter, mon émotion était telle, que mon pantalon, parfaitement sec, quand j'entrais dans la salle, devenait de suite presque complètement humide.

 

Mon père et ma mère ont eu quatre enfants, deux fils et deux filles: Georges, Lucien, Blanche et Louise. Mon frère Georges est mort à New-York quand j'avais deux ans et demi. Ma soeur Louise est décédée à Paris en mars 1914.

 

Cette dernière, très bonne musicienne, a fait une belle carrière de professeur et d'organiste, Nous restons deux vivants: ma soeur Blanche, qui est veuve d'Ernest Lavigne, ancien élève de l'École Normale Supérieure, helléniste distingué, mort comme rédacteur-en-chef du journal La Liberté, et moi qui aspire à vivre encore quelques années, pour pouvoir de nouveau embrasser mes chers enfants et petits-enfants canadiens.

 

Ma mère qui a été la première femme française nommée Officier d'Académie, est morte à Montivilliers, en décembre 1903. Elle repose à côté de mon père.

 

Grand-père maternel, le commandant Virgile Cade

 

Quelque notes concernant mon grand-père maternel, le commandant Virgile Cade.

Mon grand-père maternel, le commandant Cade, a toujours pensé que, pour son pays, la république était préférable à la monarchie. Aussi, lorsque les 21 et 22 novembre 1851, le Prince Napoléon fit voter le peuple français, l'armée comprise, pour le rétablissement de l'empire héréditaire, le vote de mon grand-père, comme celui de son compagnon d'armes, cousin de ma grand-mère, le Commandant Nadaliac, fut-il «non».

 

Il y eut 7,824,189 «oui», contre 253,145 «non». Il va de soi qu'après ce vote, tous les deux furent versés avec leur grade, mais tout avancement leur étant fermé, le premier dans la Gendarmerie, et le second, dans le corps des Officiers de Place. Et c'est ainsi que les commandants Cade et Nadaliac, tous les deux destinés à une si haute distinction militaire, sont restés simples chefs de bataillon.

 

Grande force musculaire

 

Mon grand-père Cade était doué d'une très grande force musculaire. Je vais en citer quelques exemples. Étant jeune homme et se promenant avec quelques camarades dans une fête foraine, le groupe s'arrêta devant ce jeu appelé tête de turc, qui consistait à appliquer un coup de poing sur la tête en question, qui marque alors en kilo, quelle a été la force du coup donné.

 

Les uns après les autres, les camarades de mon grand-père assenèrent à qui mieux la tête de turc qu'ils avaient devant eux. Seul, mon grand-père se tenait à l'écart. Invité par ses amis à faire comme eux, il s'en défendit en leur disant qu'il était à peu près sur de briser cette tête de turc.

 

Sont-ce les exclamations des camarades ou les ricanements narquois du préposé au jeu, il assura à mon grand-père qu'il prenait à ses risques la destruction de son gagne-pain, si bien est que mon grand-père frappa la tête de turc et la réduisit en morceaux. Les jeunes gens firent entre eux une collecte pour indemniser quelque peu le forain contrit et peinard.

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

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Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis