Table des matières

Préface de Patricia Smart du livre de Claire Martin

Patricia Smart, Université de Carleton
Patricia Smart, Université de Carleton

Il était encore de mise de parler de «matriarcat» canadien-français, ses mémoires décrivent la figure puissante du père, force tyrannique qui, dans une alliance avec le clergé et avec l’Église catholique, écrasait toute possibilité de vie normale et d’expression spontanée chez les enfants placés sous sa tutelle. Témoignage sur un milieu et une époque, donc; mais surtout œuvre d’art, où, par la puissance de l’écriture, un drame individuel atteint à une dimension universelle.

 

Esquisse biographique

 

Dans ses mémoires, Claire Martin évoque beaucoup de faits concernant son enfance et son adolescence mais, comme on peut le penser, elle en omet. Née le 18 avril 1914, elle est le quatrième enfant d’Ovila Montreuil et d’Alice Martin, qui s’étaient épousés le 12 mars 1908 en l’église Saint-Jean-Baptiste, à Québec.

 

Pour Ovila Montreuil, il s’agissait d’un deuxième mariage. Fils de Philias Montreuil et d’Elmire Carpentier, il était né le 31 août 1874 à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Ingénieur civil, il avait dirigé au début du siècle la construction de nouvelles routes dans l’île d’Anticosti, qui était alors un lieu de chasse et pêche appartenant au chocolatier français Henri Menier.

 

Ovila y avait épousé sa première femme, Laura Malouin, le 24 juillet 1901 en l’église Notre-Dame-de-l’Assomption; c’est là également que naît leur fils Gérard, le 5 novembre 1902. En 1907, Laura meurt de tuberculose, à l’âge de vingt-deux ans.

 

C’est donc un veuf avec un fils âgé de six ans qu’épouse la jeune Alice Martin, apparemment influencée par les conseils de son confesseur. Très tôt, elle se découvre non seulement liée à un homme tyrannique et extrêmement violent, mais aussi mère d’une famille grandissante. Une première fille, Gérardine (Dine), naît dix mois après le mariage, le 12 janvier 1909; une deuxième, Françoise, le 17 juin 1910, et un garçon, André, le 9 mars 1912. Après la naissance de Claire, deux ans plus tard, sa mère, alors âgée de trente ans, prend la décision de rompre avec son mari et rentre chez ses parents avec ses quatre enfants.

 

La séparation ne dure cependant que deux ans: en 1916, la jeune femme accepte de retourner auprès de son mari. Trois autres enfants naissent dans les années qui suivent la réconciliation. Benoît, le 15 avril 1917, Marguerite (Margot), le 13 mars 1919, et Thérèse, le 11 janvier 1921.

 

En 1916, peu après la reprise de la vie familiale, Ovila Montreuil achète une grande maison isolée sur une immense propriété boisée au bord du fleuve Saint-Laurent, à Everell, à quelques milles au nord-est de Québec. Accessible seulement par chemin de fer à cette époque, la propriété se situe sur ce qui est maintenant le boulevard Sainte-Anne, à Beauport.

 

Cette maison Claire Martin a vécu jusqu’à l’âge de vingt-trois ans sera vendue par son père au gouvernement du Québec en 1941. Le 6 août 1971, elle sera détruite par un incendie. Si l’on en juge par les photos publiées dans l’ouvrage de Robert Vigneault, Claire Martin: son œuvre, les réactions de la critique (p.128), c’était une belle maison. Pourtant, dans une lettre à Claire Martin, Gabrielle Roy indique que, longtemps après les événements racontés dans «Dans un gant de fer», la maison gardait un aspect sinistre; «Je connaissais la triste maison dont vous parlez, écrit Gabrielle Roy. Elle se trouve sur notre chemin lorsque nous roulons, mon mari et moi, vers notre petite maison d’été.

 

Longtemps avant de savoir à qui cela avait appartenu, je lui trouvais un air d’avoir abrité mille malheurs et surtout d’avoir été la demeure d’un homme dur… et peut-être un peu fou» (lettre du 27 décembre, BNC).

 

Bien que les premiers souvenirs évoqués par Claire Martin remontent à l’âge de trois ans, soit à la période qui suit la réconciliation de ses parents, la petite fille spontanée, joyeuse et d’esprit indépendant qu’à partir des deux premières années de sa vie, passées dans le bonheur et la sécurité de la maison de ses grands parents, située à ce qui est maintenant le 151, rue St-Jean à Québec.

 

Même après le retour à la maison paternelle, Claire effectuera de longs séjours chez ses grands-parents, surtout pendant les grossesses et les périodes de maladie de sa mère. L’amour et l’intelligence qui règnent dans cette maison l’aideront à survivre pendant les années pénibles de sa jeunesse et laisseront une empreinte ineffaçable sur sa vie et sur son œuvre.

 

En réalité, le «grand-papa» adoré de Claire était le beau-père de sa mère et le deuxième mari de sa grand-mère. Son vrai grand-père, l’avocat Joseph Martin, avait épousé Oliérie Douaire de Bondy à Sorel, en 1883, et le couple avait élu domicile à Québec, où leur fille Alice, la mère de Claire, était née en 1884.

Ainsi, Claire se souviendra de son ravissement devant une représentation d’Esther de Racine :

 

«J’étais bien jeune, aussi, quand (grand-maman) me donna à lire un autre de ses petits classiques, Esther de Racine. .. On avait joué Esther au pensionnat et c’est même la première pièce de théâtre que j’ai vue, pour quoi grand-maman voulut que ce soit aussi la première que j’aie lue. J’tais arrivée encore fort excitée par cet événement, la tête pleine d’images («La petite fille lit», dans Toute la vie, p. 105).

 

En 1925, les trois sœurs Montreuil changent de pensionnat. Pour Claire, les années chez les Dames de la Congrégation de Notre-Dame à Beauport, où elle restera jusqu’à la fin de ses études en 1930, seront des années de deuils cruels. En septembre 1925, elle apprend la mort de sa maîtresse de français adorée, mère Marie-du-Bon-Conseil, O.S.U. Sa mère, atteinte de tuberculose, meurt en 1927, et à cet arrachement brutal s’en ajoute un autre; l’interdiction paternelle de rester en contact désormais avec ses grands-parents maternels.

 

L’année suivante meurt non seulement son cher grand-papa de la Chevrotière, mais aussi son demi-frère Gérard. En mars 1930, sa grand-mère, Oliérie Douaire de Bondy, mourra, elle aussi, de tuberculose.

 

En 1937, à l’âge de vingt-trois ans, Claire quitte enfin la maison paternelle, pour travailler comme secrétaire dans un bureau d’avocats à Québec. En septembre 1938, elle fait la connaissance de son futur mari, Roland Faucher, diplômé en chimie de l’Université Laval : c’est le début d’une relation enrichissante et sereine qui la comblera pendant près d’un demi-siècle, jusqu’à la mort de Roland en 1986.

 

De 1941 à 1945, elle est annonceure à la radio, à Québec, d’abord à la station CKCV, puis à Radio-Canada.

 

En janvier 1945,  elle est mutée à Montréal. C’est à l’occasion de ses débuts à la radio qu’elle adopte le nom de famille de sa mère comme nom professionnel.

 

«J’ai commencé à vivre en commençant à faire ce travail que j’aimais», dira-t-elle. «C’était le temps où régnait une belle sévérité aux micros québécois et où le bon langage était non seulement supporté, mais nécessaire» (lettre à Robert Vigneault, 21 avril 1975, citée dans Claire Martin, p. 25).

 

Cette «belle diction», si souvent remarquée, est pourtant le produit d’un travail assidu :

 

«J’étais venue à cette carrière tout à fait par hasard  ... Je m’intéressai  très vite à ce travail, cependant; je pris des cours de pose de la voix et m’efforçai – j’aime à bien faire ce que je fais! – d’éviter toute faut de français et de m’exprimer le plus correctement possible.

 

À ce moment-là, d’ailleurs, l’annonceur était tenu de connaître sa grammaire… Cette carrière me plaisait beaucoup et je pense qu’à cette époque la radio  offrait à des femmes la possibilité de se produire avec avantage… (Georgette Lamoureux, «Entretien avec Claire Martin», Le Droit, le 14 octobre 1972.).»

 

Le 8 mai 1945, Claire est la première à annoncer, sur le réseau national de Radio-Canada, la fin des hostilités en Europe.

 

Moment délirant dont le souvenir sera évoqué plus tard par Roger Baulu et Jacques Normand:

 

«Comment oublier la voix claironnante (c’est le cas de le dire)!, joyeuse, de Claire Martin en ce matin de printemps 45, qui lança la première sur les ondes : «La guerre est terminée, c’est officiel!» (cité dans Claire Martin, p.27).

 

Ce sera un des derniers actes de sa carrière radiophonique, car, les femmes mariées n’ayant pas le droit de travailler à Radio-Canada à l’époque, elle doit quitter son travail lorsqu’elle épouse Roland Faucher, le 13 août 1945, en l’église Notre-Dame-de-la Miséricorde à Beauport.

 

Le couple s’installe à Ottawa, où Roland travaille à la Direction générale de la protection de la santé, au ministère de la Santé. Ils habitent au 156 de la rue Goulburn, dans le quartier de la Côte-de-Sable.

 

Débuts littéraires (1957-1965)

 

Ce n’est qu’en 1957, à l’âge de quarante-trois-ans, que Claire Martin songe sérieusement pour la première fois à l’idée d’une vocation littéraire. Venue relativement tardive à l’écriture, qui peut s’expliquer par le simple bonheur de vivre, rendu encore plus précieux par le contraste avec les années mornes de son enfance, ou encore par le fait que pour une femme mariée, dans le milieu canadien-français de l’époque, le choix de se consacrer sérieusement à l’écriture n’allait pas de soi.

 

Pour Claire Martin, de telles contraintes ne font cependant qu’ajouter au plaisir de sa nouvelle vocation :

 

«Annonceur à la radio, c’était déjà le choc pour ma famille. Écrire, imaginez… Les femmes, chez nous, c’était à la maison, dans la cuisine, avec une sortie par semaine, le dimanche. Ca ne fait rien. Quand on en sort, on est aguerrie. Il y avait une satisfaction à faire enfin ce que je voulais et d’horrifier toutes ces bonnes gens qui pensaient que mon mari allait me répudier (Rémy Charest, «Claire Martin : Écrire sans attaches», Le Devoir, 20-21 mars 1999).

 

Elle-même expliquera le fait d’avoir attendu la quarantaine avant de commencer à écrire par les ravages intellectuels et psychologiques infligés par ses expériences de jeunesse :

 

«Je n’ai pas commencé à écrire plus tôt parce que j’attendais, pour ce faire, la maturité. Elle m’est venue tard. À cause de l’éducation que j’ai reçue, je pense. Ou plutôt celle que je n’ai pas reçue. Quand je suis sortie des mains de ceux qui se sont occupés de ma jeunesse, tout restait à faire. Cela prend du temps toute seule et on n’y arrive qu’à peu près. J’ai voulu attendre aussi que la sérénité me vienne» (Jean-Guy Pilon, «Portraits d’écrivains», La Presse, BNC).

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis