Le 28 avril 1899
 
 

Arrivée de M. Comettant de l'île d'Anticosti

 

Il nous a été agréable de revoir, ce matin, rayonnant de santé M. Comettant, gouverneur de l’île d’Anticosti.

 

M. Comettant sur son steamer le «Savoy» accompagné de son ami le capitaine Peters qui est allé au-devant de lui. Il restera à Québec, cinq à six jours à bord du «Savoy».

 

M. Comettant nous a appris que toute sa famille était en excellente santé et que tous avaient passé un hiver des plus agréable.

 

La température a presque toujours été charmante. On a égayé les longues soirées d’hiver par des concerts, des récitations et des représentations.

 

M. Comettant a réussi à organiser un excellent corps de musique.

 

Avant de faire ses achats si considérables de chaque printemps, M. Comettant attendra M. Martin, l’ami de M. Menier, pour conférer avec lui.

 

M. Martin a visité Anticosti l’année dernière en compagnie de M. Menier sur son yacht la «Bacchante».

 

Le «Savoy» a ramené 25 hommes qui ont passé l’hiver à faire des billots sur l’île.

 

Une dizaine d’autres sont aussi venus visiter leurs familles et retourner sur le «Savoy»

 
Le 3 mai 1899
 
 

En parlant de l’hiver à l’île d’Anticosti, il est bon de remarquer qu’on n’a constaté des glaces que dans la Baie des Anglais, vers le 28 janvier.

 

Cette glace a disparu dès la première semaine de mars. À la Baie des Anglais, il s’en faut de beaucoup qu’i l y ait eu autant de neige dans l’île qu’à Québec. O a dit aussi que M. Comettant avait trouvé moyen d’organiser une fanfare de quinze musiciens.

 

On aurait pu ajouter qu’il avait organisé de plus une société chorale composée de trente voix et qu’il avait donné à interpréter de temps à autre, dans des soirées musicales qui ont fort amusé la colonie, de ses propres compositions.

 

Car le gouverneur de l’île d’Anticosti réunit aux qualités d’administrateur et d’hommes d’affaires de rares aptitudes pour l’art musical. M. Comettant dit qu’il a été constaté hors de tout doute que le sol de l’île est exceptionnellement propice à l’agriculture.

 

On se propose de faire cette année des travaux considérables du côté de Ellis Bay ou Baie Gamache, il s’agit de la construction d’un immense quai, etc.

 

M. Martin représentant de M. Henri Menier, est arrivé à Québec aujourd’hui, avec les plans de constructions.

 
Le 18 mai 1899
 
 

Le gouvernement impérial envoie un steamer à Anticosti pour faire un rapport à l'amirauté

On annonce ce matin, que l'amirauté anglaise vient de donner ordre à l'«Alert» de se rendre à Anticosti et faire un rapport complet pour les besoins du gouvernment anglais, sur tout ce qui peut l'intéresser et surtout sur l'utilité de l'île au point de vue stratégique.

 
Le 9 juin 1899
 
 

LES PIRATES D'ANTICOSTI

 

La dépêche de votre correspondant montréalais, du 2 du courant, touchant la résolution de la conférence de l’église méthodiste pour protester contre le langage qu’aurait tenu le ministre des T.P. sur certains résidents de cette isle, devra attirer l’attention du petit nombre de ceux qui ont été et sont encore en rapport avec «ces braves gens».

 

Pour mieux les faire connaître, je rapporterai deux incidents tout-à-fait caractéristiques de leurs usages et coutumes et de leur manière d’agir en affaires.

 

Durant l’été 1880, j’étais passager sur le vapeur «Beaver», laissant Québec pour les ports du Golfe et devant faire escale à 2 ou 3 endroits de l’île d’Anticosti pour y débarquer, entre autres effets, quelques centaines de rouleaux de fil de fer pour servir à la construction d’une nouvelle ligne télégraphique. Dès son arrivée en face de l’un de ces endroits, des paquets sont distribués à une vingtaine d’insulaires pour débarquement. Leur ouvrage terminé, ils reviennent à bord pour être payés.

 

Le capitaine LeMaistre demande à chacun d’eux combien il avait transporté de ces paquets, et les uns et les autres de répondre 20, 30, 17, 35, etc. Addition faite il se trouve environ le double de la quantité que le capitaine avait à son bord.

 

Celui-ci de se récrier, plaider, essayer de démontrer à ces gaillards-là qu’ils ne peuvent avoir débarqué 500 rouleaux de fil télégraphique, quand il n’y en a que 300 sur le «manifeste».

 

Peine perdue, il lui faut payer.  La mine rébarbative et l’aspect menaçant de ces écumeurs lui firent vite comprendre que c’était le parti le plus  sage à prendre dans le moment.

 

Plus tard, en juin 1888, M. Walker Stockwell, ayant du ci-devant propriétaire de l’île, se voit obligé d’arrêter l’un de ces hommes qui chassait malgré défense expresse, les animaux à fourrures sur l’île.

 

Il le ligote et le transporte de force à bord de sa goélette, le jette à fond de cale et sans perdre une minute, fait voile pour Gaspé. Aussitôt débarqué, il traduit le délinquant devant le magistrat de District, qui l’envoie promener chez son collègue du district du Saguenay qui le libère.  C’était pour M. Stockwell un acte d’extrême rigueur, de justice expéditive, et plus que manqué. Mais ce résident était anglais, et s’il n’était méthodiste, n’était certainement pas membre de l’Église de Rome.

 

L’île d’Anticosti n’a jamais été reconnue ni renommée, si ce n’est par ses naufrages nombreux et les légendes qu’elle a fait naître. Je crois donc qu’il est bon et opportun de mettre certains faits sous leur vrai jour et faire connaître quelques-uns des habitants «ce qu’ils sont».

 

J'ai couché sous le toit de Comeau, à la Baie de la Trinité, j’ai trinqué avec Tom Ross à Manicouagan. J’ai été en rapport avec quelques-uns des plus hardis contrebandiers du golfe. Le montagnais m’a donné gîte et abri sous son wigwam, Gamache m’a pris, enfant, sur ses genoux. J’ai  parcouru les côtes du Labrador et les îles du golfe, mais je n’ai jamais rencontré d’hommes à face si patibulaire, aux traits si durs, mais aussi avec physionomie aussi hardie et plus décidée, aux membres si bien découplés pour l’agilité et la force, que ces «censitaires de M. Menier».

 

Et si, pendant les derniers 30 ans, des prédicateurs méthodistes n’en ont fait des hommes amenables à la loi, ou au moins aux strictes actions, du «meum et tuum», on ne peut guère reprocher au nouveau propriétaire d’essayer de se débarrasser de ces très gênants voisins.

 
Le 21 juin 1898
 
 

LES SQUATTERS

Les difficultés qui existaient entre M. Menier, propriétaire de l'île d'Anticosti, et les habitants de Fox Bay, sont en voie de règlement à la satisfaction des intéressés. L'honorable M. Marchand et ses collègues se sont inntéressés au règlement de cette affaire et il y a tout lieu de croire que d'ici à peu de temps, il n'en sera plus question.

 

Les pêcheurs recevraient en compensation de leurs réclamations une large indemnité.

 

Dans l'état où en sont arrivées les choses, il y a lieu de croire que l'on ne s'efforcera pas de faire naître de nouvelles entraves aux règlements féfinifits et ce sera encore le cas de dire: tout est bien qui finit bien.

 
Le 1 aoùt 1899
 
 

MORT DE ALBERT MENIER

LE FRÈRE DU PROPRIÉTAIRE DE L'ÎLE D'ANTICOSTI
 

Paris. J.-M. Albert Menier, sportsman et grand propriétaire de chevaux de course est mort dimanche, à son château du Plessi-Chamant.

 

Le défunt, qui était âgé de 40 ans, a succombé à une maladie de cœur.

 

M. Albert Menier faisait partie, comme associé de son frère, de la fabrique de chocolat bien connue. Ses chevaux ont pris part, dimanche aux courses de Maisons-Laffitte. Dans la seconde course, un des chevaux de M. Albert Menier est arrivé second, et un autre premier, dans la troisième course. La nouvelle du décès étant arrivée peu de temps après cette course, les chevaux de M. Menier ont été immédiatement retirés des cinquième et sixième courses.

 
Le 31 août 1899
 
 
Au moment où nous allons sous presse arrive le «Savoy». Il a entre autre à son bord, M. Comettant, gouverneur de l'île, M. Boudard, représentant du «Sport parisien» et M. A. Buies qui, nous l'espérons racontera l'un de ces jours dans nos colonnes, son excursion au domaine de M. Menier
 
Le 29 septembre 1899
 
 

Notre excellent ami, M. Comettant, gouverneur de l’île d’Anticosti, Mlles Thérèse et Renée Comettant, Mlle Simone Lavigne, nièce de M. Comettant, qui a passé l’été chez celui-ci, Mgr Guay, de St-Joseph de Lévis, protonotaire apostolique, M. René Boudard, avocat à la cour d’Appel de Paris, délégué des société sportives françaises au grand World’s Meet, du mois dernier, à Montréal, sont arrivés, hier après-midi, sur le Savoy.

 

M. Comettant, est florissant de santé, charmant homme comme toujours.

 
Le 20 octobre 1899
 
 

Le Savoy, parti avant-hier, pour l’île d’Anticosti, avait à son bord une cargaison considérable, entre autre, 272 morceaux de fer pour un chemin Decauville, une grande quantité de meubles, environ 1,000 poches de charbon, du bois de charpente et 100 paires de bœufs.

 

Le Savoy déchargera sa cargaison aussitôt après son arrivée, et remontera pour lundi matin, à la Malbaie, où commencera ce jour-là le procès des gens de la Baie au Renard.

 

Il hivernera, cette année, environ 600 personnes sur l’île. La culture s’est faite dans les meilleures conditions possibles, et la récolte a été magnifique. On trouve aujourd’hui sur l’île tout le bois nécessaire à la construction.

 

On dit que M. Henri Menier, le propriétaire de l’Anticosti, passera l’hiver prochain sur son île, à la visiter, à faire des expériences et à s’assurer si la navigation, en hiver est possible.

 

On est à construire, à la Baie Ellis ou Baie de Gamache, un quai de 4,700 pieds de long; on en a déjà fait 700 pieds.

 

M. le notaire J.G. Couture est allé dernièrement sur l’île et en a fait le tour, avec la mission de passer des contrats avec les premiers colons au sujet de leurs réclamations.

 

Toutes les réclamations ont été réglées et payées jusqu’au dernier sou, excepté aux colons de la Baie au Renard, dont la cause sera jugée, la semaine prochaine, par la cour du district de Charlevoix.

 

Les premiers habitants de l’île restent en possession de leurs terres, en ne payant qu’une petite rente annuelle de $5. Ces gens sont entièrement satisfaits de leur sort, et vivent aujourd’hui dans une modeste aisance.

 

Quelques-uns d’entre eux font même des économies, et il n’est pas rare que M. Comettant soit chargé de déposer les épargnes de ces colons dans les banques de Québec.

 
Le 7 novembre 1899
 

LES SQUATTERS

Décision de la Cour à la Malbaie

 

La Cour ayant entendu les parties par leurs procureurs, sur le mérite de l’action en cette cause et examine les dossiers et délibéré.

 

Attendu que le demandeur revendique, par son action, la propriété d’un lopin de terre occupé et possédé par le défendeur, à Fox Bay, sur l’île d’Anticosti, district de Saguenay alléguant qu’il est le seul propriétaire de la dite île d’Anticosti, en vertu de bons et valables titres qui sont produits dans la cause Menier vs George Whiting, N. 1267 C.S. et qui du consentement des parties, sont déclarés communs à cette cause, et que le défendeur possède le dit lopin de terre de mauvaise foi, sans aucun droit de titre quelconque.

 

Attendu que le défendeur admet les titres du demandeur, et plaide qu’il occupe depuis le mois d’août 1873 le lot sur lequel il réside, publiquement, paisiblement et de bonne foi, l’ayant reçu du capitaine Forsyth, alors propriétaire de la dite île, et qui lui en avait consenti verbalement «a free grant», et qu’il est prêt à en livre la possession au demandeur pourvu que ce dernier lui paie au préalable la dite somme.

 

Attendu que le demandeur, par sa réponse, nie les allégations du dit plaidoyer, allègue que les constructions faites par le défendeur n’ont aucune valeur, et déclare, de plus, que tout en soutenant que le défendeur n’a aucun droit de réclamer les impenses, cependant, pour acheter la paix, et mettre fin au litige, il lui offre et dépose en coure 130$, montant plus que suffisant pour payer ses prétendues impenses et ses frais de contestations, à la condition que le défendeur n’en pourrait toucher le montant qu’en règlement final de sa réclamation.

 

Considérant que les allégations de l’action sont prouvées.

 

Considérant que le défendeur occupe sans droits et sans titre un lopin de terre, comprenant une maison avec terrain qui l’entoure, lequel lopin n’est pas délimité par des clôtures ou lignes de division, à Fox Bay, île d’Anticosti.

 

Considérant qu’à l’audition du mérite, le demandeur a déclaré que sans admettre les prétentions du défendeur, il réitérait ses offres et lui abandonnait la dite somme de 180$, et qu’il ne réclamait pas de frais sur la présente action.

 

Maintient l’action en cette cause sans frais, déclare le demandeur seul propriétaire du terrain occupé par le défendeur à Fox Bay et ci-dessus désigné, donne acte au demandeur des offres ci-dessus mentionnées, les déclare suffisantes, autorise le protonotaire à remettre la dite somme au défendeur, et condamne ce dernier à livrer au dit demandeur la possession du terrain qu’il occupe comme susdit, dans un délai de quinze jours à compter de la date du présent jugement.

 

Ce 31 octobre 1899

 
Le 23 novembre 1899
 
Comme nous l'avons déjà annoncé, M. Landrieux, l'un des principaux membres de l'administration de l'île d'Anticosti, et Mme Landrieux, partiront ces jours-ci pour Paris.
 
M. Landrieux amène à Paris, pour en faire cadeau à M. Menier, deux ours et un renard argenté, capturés vivants.
 
Le 29 novembe 1899
 

LES SQUATTERS

Le révérend Dr. Griffith, de cette ville, M. Mills, de Toronto, et K. J.A. Cannon, avocat sont revenus hier, de l’île d’Anticosti, où ils s’étaient rendus pour tâcher de régler à l’amiable une difficulté survenue entre M. Menier propriétaire de l’île et les squatters de Fox Bay.

 

Accompagné de M. Comeau, J.P. de Godbout, ils ont quitté Rimouski, le 21 courant, à bord du «Constance», qui avait été placé à leur disposition par les autorités fédérales.

 

Aussitôt après leur départ, un vent violent de l’est s’éleva et augmenta rapidement jusqu’à souffler en tempête et ils durent chercher refuge à l’a Pointe-aux-Esquimaux, où ils arrivèrent mercredi.

 

Le mauvais temps les força d’y demeurer jusqu’à vendredi, alors qu’ils partirent pour Fox Bay où ils arrivèrent le même soir.

 

Le révérend M. Griffith et ses compagnons demeurèrent à Fox Bay toute la journée de samedi et partirent pour le retour, samedi soir. Ils parlent tous dans les termes les plus élogieux de l’habileté qu’a déployée le capitaine May durant le voyage et du dévouement de l’équipage du «Constance»

 
Le 1 mai 1899
 
Le «Savoy» qui voyage entre Québec et l'île d'Anticosti a quitté le quai chouinard hier p.m. et est allé accosté au quai Crawford.
 
Le 2 mai 1899
 

Le capitaine Bélanger, commandant du «Savoy», dit qu’il s’attendait à rencontrer beaucoup plus de glace en venant à Québec, qu’il n’en avait rencontré.

 

Il y avait à bord, le gouverneur de l’île M. Comettant, et l’ainée de ses filles, Mlle Thérèse Comettant; M. Jacquemart, l’un des officiers de l’administration de l’île, un certain nombre d’hommes que l’on a employés tout l’hiver dans l’île, à la coupe des billots, et d’autres ouvriers qui sont venus voir leurs familles se proposent de retourner par le prochain voyage du bateau, mercredi ou jeudi prochain.

 

M. Comettant attend prochainement à Québec, M. Martin, l’un des intimes de M. Menier. M. Martin devait être ici le 24. Il vient à Québec comme représentant de M. Menier, et M. Comettant ne fera probablement pas ses achats ordinaires du printemps avant son arrivée.

 

L’hiver a été relativement doux cette année dans l’île. Il n’a presque pas neigé. Il n’est tombé qu’une couple de pouces de neige dans une couple de bordées au mois de mars, pendant qu’il en tombait plus de trois pieds de notre côté.

 

Le gouverneur de l’île dit qu’il n’a pas vu de glace sur le fleuve, dans le voisinage de leur établissement sur l’île, que vers la fin de janvier, et que dès le commencement de mars, elle était complètement disparue.

 

La plupart des ouvriers qui sont allés travailler sur l’île d’Anticosti, au service de son nouveau propriétaire, sont enchantés de leur sort et parlent de s’y fixer d’une manière définitive avec leurs familles.

 
Le 8 mai 1899
 

Le «Savoy» part ce soir pour l'île d'Anticosti

 
Le 9 mai 1899
 

Le «Savoy» ayant à son bord M. Comettant, gouverneur de l'île d'Anticosti, et M. Georges Martin, représentant de M. Menier, a quitté Québec, hier soir, pour l'île d'Anticosti.

 
Le 17 mai 1899
 

L'ÎLE D'ANTICOSTI

Il en est question aux Communes impériales.

Réponse de l'honorable Jos. Chamberlain

 

Londres, le 17

À la chambre des Communes, hier, M. James H. Hogan, député de Mid-Tipperary a interpelé le gouvernemenet au sujet d'Anticosti.

 

L'honorable M. Chamberlain a répondu que le gouvenrment impérial avait assumé les frais de la défense du gouvernement à Québec en cette affaire.

 

M. Chamberlain a jouté que ce n'était pas l'intention du gouvernement d'intervenir en aucune façon en la matière.

 
Le 23 mai 1899
 

Le «Savoy» est entré dans le port hier après-midi. On a été heureux à Québec de revoir le gouverneur Comettant, si populaire parmi nous.

 
Le 23 mai 1899
 

Le «Savoy» , capitaine Bélanger venant d'Anticosti est arrivé dans notre port hier à 2 hrs p.m. Il est à prendre son charbon et procéda ensuite à son chargement. Il partira probablement jeudi prochain.

 
Le 5 juin 1899
 

JOURNAL «LA PATRIE»

 

L'AFFAIRE D'ANTICOSTI

L’Evening News de Toronto approuve la censure portée contre M. Tarte sur la conférence des Méthodistes à Brockville.

 

L’attitude de notre confrère ne nous surprend pas car c’est un organe tory plein de préjugés et de haine, mais l’attitude de la conférence est injustifiable.

 

Voici des pasteurs réunis en délibération pour promouvoir la cause de leur église et qui se font les avocats d’une poignée de gens qui ne veulent reconnaître ni autorité ni loi. La Conférence méthodiste prend sous sa protection des détrousseurs d’épaves, des bandits dont la plupart viennent de Terre-Neuve et dont quelques-uns se disent méthodistes, des aventuriers qui se sont établis à Fox Bay sans jamais payer un sou pour le terrain qu’ils occupent et qui persistent à vouloir chasser dans les domaines de M. Menier et à y faire des déprédations.

 

M. Menier a payé l’île d’Anticosti  en beaux deniers sonnants; il est à y dépenser des millions en création de routes publiques, des jetées, de ports de refuge; il doit y établir prochainement des industries importantes, il y répand à profusion le progrès et la civilisation.

 

Or n’y a-t-il pas droit de jouir de sa propriété tout comme les Américains à Grand’mère et ailleurs, tout comme les anglais en différentes parties du Canada.

 

Le capital n’a pas d’odeur et s’il arrive que celui qui développe actuellement l’Anticosti soit un capital français, il a droit d’être traité comme les autres capitaux.

 

De près ni de loin, il n’y a pas et il ne doit pas y avoir de question de croyance ou de nationalité dans cette affaire. On dirait que certains fanatiques ont peur que l’or français ne vient contribuer au développement général de notre pays.

 

Si M. Menier transgressait nos lois ou méconnaissait l’autorité canadienne, nous serions les premiers à le rappeler au sentiment du devoir et à attirer sur lui l’attention du Parlement, mais il est respectueux de l’ordre établi. Il sème la fortune et fait fleurir le progrès dans la grande île du golfe et ce sont les maraudeurs de Fox Bay qui ne veulent pas se soumettre à la loi.

 

Ces  bandits de Fox Bay seraient-ils des Canadiens-français catholiques que nous tiendrions le même langage.

 

Veuillez nous croire, les faits qui seront mis au jour sous peu sur les gestes de la triste colonie de Fox Bay feront regretter amèrement à la Conférence de Brockville de s’être fourrée dans cette affaire et condamneront ceux qui se mêlent de défendre des gens qu’ils ne connaissent pas, ceux qui épousent de mauvaises causes sans les connaître.

 
Le 14 juin 1899
 

Le Savoy qui est arrivé dans notre port, de l'île d'Anticosti, est à prendre sa cargaison de charbon et de fret. Il partira de Québec samedi avec un contingent de 150 hommes engagés pour travailler sur l'île. Il fera escale à la Malbaie pour en prendre encore d'autres

 
Le 16 juin 1899
 

Le Savoy est à prendre une cargaison générale pour l'île d'Anticosgti. Il apportera à ce voyage toutes les machineries nécessaires pour un grand moulin à scie.

 
Le 17 juin 1899
 

Le Savoy, arrivé dans notre port depuis quelques jours, partira ce soir pour l'île d'Anticosti. Sa cargaison est des plus considérables, consistant en effets de toutes sortes. De plus, 150 hommes venant des paroisses du lac St-Jean, de Beauport, du Sault Montmorency y prennent passage pour aller travailler sur l'île. On doit aussi faire escale à la Malbaie pour en prendre une autre équipe.

 

Les journaliers qui aujourd'hui partent armes et bagages sont engagés à raison de 0.60$ de l'heure, pension fourni et les menuisiers sont engagés à 1.25$

 
Le 27 juin 1899
 

Le Savoy est arrivé hier soir, à 6 hrs, de l'île d'Anticosti. Il avait à son bord bon nombre de quarts de morue et une cargaison générale. Il est à prendre sa cargaison de charbon et repartira samedi prochain.

 
Le 29 juin 1899
 

M. Comettant, gouverneur d'Anticosti, et le docteur Schmidt, arrivés sur le Savoy, repartiront demain.

 
Le 30 juin 1899
 

Le Savoy partira demain soir pour l'île d'Anticosti, avec une cargaison générale.

 
Le 2 aoùt 1899
 

Le «Savoy» est arrivé, ce matin, à 4 hrs, au quai Chouinard, avec M. George Martin, M. Comettant gouverneur de l'île, Mlle Thérèse Comettant, Mlle Simone Lavigne et M. Jos Peters.

 
Le 18 aoùt 1899
 

Le Steamer Savoy arrivé dans notre port a été retardé huit heures par la tempête dans le bas du fleuve. Il est parti dimanche de l’île d’Anticosti avec une cargaison générale. Il est actuellement à prendre sa cargaison à son quai.

 

On y embarque toutes les machineries d’un moulin à scie portatif, qui sera transporté sur l’île pour scier du bois.

 

C’est le deuxième de ce genre qui est transporté à l’île depuis le printemps. Il sort de la manufacture de Brantford, Ontario. En outre, on y embarque un char de fer en lames qui servira à la construction du quai de la Baie de Gamache. Le Savoy reviendra à Québec dans cinq ou six jours.

 
Le 8 septembre 1899
 

LE PREMIER MARIAGE À ANTICOSTI

La nouvelle colonie établie par M. Menier, à l’île d’Anticosti, était en liesse, mardi, à l’occasion du premier mariage qui a eu lieu dans cette île. Les parties étaient M. Eugène Servestre, de Grand Ville, Paris, qui depuis les quatre dernières années, a agi comme gérant des divers magasins de M. Menier, sur l’île, et Mlle F. Rouleau, de l’île-Verte, P.Q.

 

Mlle Rouleau est une parente de M. Malouin, gardien du phare de l’île, et avait l’habitude de lui rendre visite de temps à autre, et ce fut dans ces circonstances qu’elle fit la connaissance de son mari.

 

Le mariage a été célébré par le révérend M. Rouleau, assisté de M. l’abbé Boily, de l’île. La mariée était accompagnée de son père. Une fanfare avait été retenue pour la circonstance et les nouveaux époux, après la cérémonie, ont été sérénadés durant l’après-midi, et escortés à leur nouvelle résidence où un somptueux repas a été servi.

 
Le 17 octobre 1899
 
M. Comettant, gouverneur de l'île d'Anticosti est arrivé à Québec sur le Savoy à 3 hrs, hier après-midi,
 
Le notaire Couture est de retour de l'île d'Anticosti
 
Le 18 octobre 1899
 
Le Savoy est parti hier soir à 7 hrs pour l'île d'Anticosti
 
Le 26 octobre 1899
 
Le Savoy est arrivé ce matin d'Anticosti, après avoir fait escale à la Malbaie. M. Comettant, gouverneur d'Anticosti, et madame Comettant étaient à bord. Ils sont descendus au Clarendon et se proposent de passer quelques jours à Québec.
 
Le 27 octobre 1899
 
Le Savoy qui est arrivé hier d'Anticosti avait à son bord une certaine quantité de poisson. Il est à prendre une cargaison de farine, de lard, etc. Le Savoy doit partir samedi et fera encore deux voyages à Québec.
 
Le 4 novembre 1899
 

LES SQUATTERS - PROCÈS

M. Menier, propriétaire de l'île D'Anticosti, à obtenu gain de cause à la Malbaie, contre les squatters de la Baie du Renard, qui lui avaient fait des misères, avec l'appui direct et les sympathies formelles des méthodistes. Les squatters auront tout simplement à déguerpir ou à respecter les droits de propriété incontestables u nouveau propriétaire de l'île d'Anticosti.

 

M. Menier a eu la générosité de se charger de tous les frais du procès et de payer de plus à chacun des squatters la somme de 130$ s'ils veulent déguerpir.

 
Le 7 novembre 1899
 

M. Arthur Bélanger, du Cap St-Ignace a contracté avec M. Menier, de l’île d’Anticosti, pour la coupe de 6,000 billots qu’il devra couper et livrer dans le cours de l’hiver prochain.

 

Plusieurs jeunes gens de cette ville sont partis ces  jours derniers par le vapeur «Savoy», pour aller passer l’hiver sur l’île, travailler pour le compte de M. Bélanger.

 

M. Arthur Létourneau, de St-Pierre, qui a passé l’été dernier au service du propriétaire de l’île, est venu passer quelques jours dans sa famille et retournera au prochain voyage du «Savoy». Les services de M. Létourneau sont retenus pour l’hiver, comme «culler»

 
Le 14 novembre 1899
 
Le Savoy arrivé hier matin d'Anticosti a pris ici une forte cargaison générale. Il est parti à midi pour l'île d'Anticosti. C'est son dernier voyage de la saison. Il reviendra prendre ses quartiers d'hiver à Québec.
 
Le 18 novembre 1899
 

À PROPOS DES SQUATTERS DE LA BAIE-AUX-RENARDS

Entrevue avec l'avocat

de M. Menier

 

On a prétendu, en certains quartiers, que les squatters de la Baie aux Renards, dans l’île d’Anticosti, avaient été traités d’une manière très injuste, par le tribunal, à la Malbaie, parce que le juge s’était permis de les condamner ou de se prononcer contre eux par défaut.

 

On avait cru comprendre ici, chez les amis de ces squatters, qu’on ne procéderait pas contre eux en leur absence, et on ne se plaisait à répéter ici et là que le premier ministre, l’honorable Marchand, en avait même donné l’assurance à une certaine députation de personnes sympathiques à ces prétendus colons de la Baie aux Renards, M. Charles Angers, député du comté de Charlevoix, qui a agi dans cette fameuse cause, comme avocat du propriétaire de l’île, M. Menier, était à Québec hier. Voici ce qu’il a dit :

 

L’avocat de la défense a prétendu, à l’ouverture du procès, qu’à une époque aussi avancée de la saison, les défendeurs et leurs témoins n’avaient pas osé s’aventurer jusqu’à la Malbaie, parce qu’ils avaient eu peur de ne pouvoir retourner chez eux avant la clôture définitive de la navigation.

 

Malheureusement pour l’avocat de la défense, il se trouvait sur les lieux les témoins venant de l’île et dont la preuve attestait la puérilité des prétendues craintes des parties en cause.

 

Le conseil de M. Menier a maintenu de son côté et avec raison que les communications entre l’île et la terre ferme étaient encore ouvertes, puisqu’un steamer qui fait le commerce de cabotage dans les parages de la côte nord, devait partir de la Pointe-aux-Esquimaux pour la Baie-aux-renards, le 5 novembre courant.

 

Il eût donc été très facile pour les défendeurs et leurs témoins d’assister au procès, de rendre leur témoignage et de retourner à leur domicile avant la clôture définitive de la navigation.

 

D’un autre côté, M. Menier, avait encouru de très fortes dépenses pour avoir tous ses témoins sur les lieux, à l’ouverture même du procès.

 

Quant au gouvernement provincial, si le tribunal a cru devoir et avec raison décider comme il l’a fait, on aurait certainement grand tort de l’en blâmer, parce qu’il n’a rien eu à faire avec le procès, encore moins avec la décision du tribunal, et il n’aurait certainement pas pu intervenir, parce qu’il n’avait absolument rien à voir dans le litige.

 

M. Menier, ou plutôt son représentant n’a pas voulu consentir à un nouvel ajournement de la cause.

 

Il a insisté  à ce que l’on procédât. Il avait eu le soin de déposer auparavant entre les mains des autorités judiciaires une somme de 130$, en règlement de chacune des réclamations des squatters et cependant il  lui eût été très facile de démontrer à l’évidence que la plupart des maisonnettes de ces colons ne valaient guère plus de 40$ chacune.

 

On a demandé à M. Angers si le jugement de la Cour Supérieure de la Malbaie allait être immédiatement exécuté et si les colons allaient être forcés de déguerpir cet hiver. Le député de Charlevoix s’est empressé de répondre que non, et qu’il serait certainement impossible de prendre à cette saison-ci les mesures légales de rigueur pour évincer ces squatters.

 

D’ailleurs, dit-il, l’un d’eux a déjà porté en appel le jugement du tribunal de première instance et il s’agit pour le moment d’attendre que la cour d’Appel ait décidé de la question.

 

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis