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Entrevue du 8 avril 1982 — sujet: Lucien Comettant

Lucien Laurin:
Vous n’aviez pas aussi certains traits de caractère de mon grand-père, Lucien Comettant?

Luc Jobin:
Oui, cela me fait plaisir d’en dire un mot. J’aimerais parler de M. Comettant. J’ai eu l’occasion de trouver certains documents, mais je crois que vous en avez plus que moi et je trouve cela formidable de l’intérêt que vous avez pour votre famille. Ces documents ont une très grande importance, dû au fait que c’était une famille en France d’une grande valeur historique.

Le père de M. Comettant, vous le savez aussi bien que moi, les livres qu’il a écrit dont je pense que vous avez copie sur ses voyages aux États-Unis. D’ailleurs M. Comettant, le gouverneur de l’île est né là. C’était un homme très érudit, de grande culture. Lisez les journaux, lisez Arthur Buies, lisez Mgr Guay que vous avez, c’est alors inutile que je vous le détaille. C’était un fin raconteur, il avait un vocabulaire, il avait l’art de captiver l’attention des gens.

Lucien Laurin:
C’était un type très jovial, il intéressait toute une compagnie de personne dans une soirée. Il était musicien, il jouait le piano et il composait que j’ai en manuscrit, et ma mère me disait qu’un soir chez ma grand-mère à l’Ancienne Lorette, mon père l’ayant fait venir au Canada en 1921, on lui avait demandé de jouer du piano dans la soirée, et pour faire rire son assistance, il s’est mis à jouer du piano avec son derrière.

Luc Jobin:
Cela demandait une grande force de caractère pour soutenir les mois d’hiver à Anticosti. Cela prenait un homme d’une trempe exceptionnelle, avec le sens des responsabilités, car seul un homme de sa trempe, de son calibre, qui a tellement voyagé, aurait pu soutenir la solitude à Anticosti, et aussi la pauvreté culturelle du milieu. C’était lui et sa femme.

Il y avait bien quelques autres personnes, mais c’était réellement pauvre. Imaginez des Français aussi cultivés que M. Comettant, vivre la solitude de nos hivers. Sa femme était une très grande pianiste de concert. Imaginez-vous le caractère de ces gens-là. Moi je les trouve tout-à-fait remarquable. Je ne vous dis pas cela parce que vous êtes de ses descendants, je le crois et je le sais que ces gens-là étaient comme cela.

C’était un homme dévoué à son travail, avec beaucoup de respect pour ses engagements. Il n’a pas quitté l’île avec plaisir, il l’a quitté parce que les relations qu’il avait avec le directeur général Martin-Zédé, qui était un homme sur le plan humain, avec un caractère exécrable, détestable, qui était non seulement la cause du départ de M. Comettant, mais aussi de M. Jacquemart et de M. Picard. Vous pouvez en nommer des dizaines de personnes.

Lucien Laurin:
C’était une administration à deux têtes, à ce moment-là

Luc Jobin:
Vous avez tout-à-fait raison, bicéphale. C’était lui M. Comettant qui était le directeur de l’île, parce qu’il y séjournait douze mois par année. Martin venait du mois de mai jusqu’au mois de septembre.

Lucien Laurin:
Il ne restait pas sur l’île continuellement?

Luc Jobin:
Jamais, il ne venait que séjourner l’été. Il venait au printemps et il repartait à l’automne. Il séjournait en France l’hiver. Il n’est pas venu pendant la guerre 1914-18. Mais de 1895 à 1926, tous les ans. M. Comettant était le directeur résidant, le sous-directeur à vrai dire. Mais son vrai titre était «gouverneur de l’île d’Anticosti».

Il voyait à l’administration, à tous les éléments, à la gestion globale, et il voyait à son développement. Mais, Martin-Zédé, quand il venait, se comportait comme un roi nègre, comme un petit dieu.

Souvent il contrecarrait les plans de M. Comettant, ou tout simplement prenait en mains tout ce qui avait été fait sans considération et sans respect pour les autres. C’était lui qui était roi et maître et il faisait à sa tête.

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi Henri Menier a toujours laissé Martin-Zédé agir, comme il faisait la pluie et le beau temps à l’île Anticosti. C’est difficile à comprendre.

Je pense que celui qui faisait rapport à Henri Menier, c’était Martin-Zédé. Il disait tout le bien qu’il faisait, il ne parlait pas des difficultés qu’il connaissait.

 

Probablement que les gens comme M. Picard, M. Landrieux, M. Jacquemart et M. Comettant parlaient des difficultés des relations qu’ils avaient avec Martin-Zédé de même que Gaston Menier, je l’ignore. Peut-être que Martin-Zédé avait  beaucoup de force dominatrice; peut-être qu’il louvoyait d’une manière que les Menier ne sont jamais arrivés à connaître la vraie histoire.

Pour revenir à M. Comettant, c’était un homme très très jovial, qui recevait d’une manière très cordiale et chaleureuse. Il avait une gaieté de cœur, un humour, un esprit d’une richesse spontanée et toujours avec beaucoup de raffinement et de finesse. Il aimait réellement recevoir. Toujours un jeu de mot extraordinaire. Très estimé de ses employés et apprécié de tout le monde.

Il était juste, il savait transmettre les responsabilités. Il ne s’accaparait pas de tout, ni des éloges, ni des succès de son entreprise. C’est lui qui a amené le développement de la Baie Ste-Claire, des grandes fermes. C’est lui qui a amorcé et administré tout le développement de Baie Ste-Claire.

Le château a commencé à être construit sous son règne. Il a quitté le 4 septembre 1903. Mais la construction du château a commencé au printemps de 1900. C’est sous son règne que le chemin qui mène de Baie Ste-Claire à Port-Menier, a été construit, et à l’époque c’était quelque chose. La grande jetée qui a été construite entre 1900 et 1903, celle de la Baie Ellis, c’est encore lui. Il était derrière les grandes œuvres.

Je vais M. Laurin, vous raconter quelque chose, car je pense que si jamais un jour je publie comme c’est mon intention de le faire, je ne pourrai pas parler des détails, je pense que cela n’a aucun intérêt dans le cadre d’un ouvrage assez important sur Anticosti, mais cela a un intérêt pour vous.

C’est un témoignage verbal que j’ai reçu d’une personne qui vit toujours, qui a près de 80 ans aujourd’hui. Cette personne travaillait au château comme garçon de table, tout jeune à ce moment-là. C’était au château Menier.

Il m’a raconté ceci. C’était un homme dont je crois beaucoup la parole et l’honnêteté. C’était sa grand-mère qui était cuisinière au château Menier, c’était une personne alors dans la cinquantaine, et qui avait été engagée par M. Menier en 1895. Elle et ses trois enfants avaient été engagés pour servir M. Menier. En 1905, lorsque le château Menier a été complété, elle est devenue cuisinière. Elle a raconté un jour à son petit-fils ceci concernant M. Comettant.

Elle lui a dit: Écoute bien ce que je vais te dire: Je me rappelle très bien, en 1903, j’étais bonne à la résidence du gouverneur à la baie Ste-Claire. M. Martin-Zédé me dit ceci: D’ici quelques mois j’aurai la peau de M. Comettant; il quittera l’île et sera congédié.

 

Cette dame a été au service de Menier pendant trente ans et c’est une personne en laquelle tout le monde faisait confiance, et qui imposait du respect. C’était une dame d'une grande discipline et elle régissait son domaine. Tout le monde la craignait car on n’allait pas faire ce qu’on voulait au château Menier. Elle régnait comme une maitresse-femme, non seulement comme cuisinière. Elle voyait à l’ordre et à la discipline.

Elle se permettait de mettre à sa place M. Zédé, elle pouvait lui dire des choses. M. Zédé n’osait pas répliquer parce qu’il savait très bien qu’Henri Menier et Gaston avait beaucoup de respect pour cette personne, qui était une cuisinière formidable. Elle a dit à son petit-fils: M. Zédé m’a dit un jour qu’il aurait la peau de M. Comettant et c’est ce qui est arrivé.

Lorsque M. Comettant a quitté l’île, sa santé était ruinée. Il était affecté dans sa santé, et on m’a dit que même financièrement, et par la tension qu’il avait vécue ces dernières années dans les relations avec Martin-Zédé.

Lucien Laurin:
Mon grand-père Comettant est tout de même mort en 1922. Il a tout de même survécu 19 ans à son renvoi de l’île.

Luc Jobin:
Il est mort, mais il n’était pas très heureux. Quand il est retourné en France, il n’était pas très heureux. Cela a été pour lui, sur le plan financier, un désastre. Il a quitté l’île dans une situation financière assez lamentable. Vous m’avez dit tout à l’heure que ces deux gendres ont été obligés de subvenir à ses besoins financiers.

Il devait recevoir un bon salaire de M. Menier. Comme le Dr. Schmitt, ils étaient relativement bien payés. C’était tout de même couteux de faire vivre une famille.

Si vous lisez les ouvrages de Martin-Zédé, son journal aux Archives nationales. C’est terrible. Il écrit: nous avons embarqué les bestiaux, également nous avons embarqués la famille de M. Comettant: les bestiaux et M. Comettant. Pour lui, cet homme-là... Je vais vous dire M. Laurin...

Quand les nouveaux arrivants arrivaient à l’île d’Anticosti, j’entends par nouveaux arrivants, nouveaux administrateurs, nouveaux contremaîtres, nouveaux ouvriers, surtout les gens qui occupaient une fonction assez élevée dans l’administration, il décidait en les voyant: celui-ci ne va rester que deux semaines. Il condamnait la personne, il y avait un verdict prononcé par Martin-Zédé.

Lucien Laurin:
Je sais que ma mère m’a toujours dit que Martin n’était pas un type très honnête et il éliminait tous les gens qui l’empêchaient d'agir à sa manière. C’est pour cela qu’il aurait éliminé mon grand-père, parce qu’avec ce dernier, il n’arrivait pas à avoir le dessus sur lui, parce que mon grand-père était très honnête.

Luc Jobin:
C’est exact, il s’apprêtait à établir une comptabilité et moi je suis seul à administrer, et je ne tiens pas à être manipulé. Quand les gens voyaient le jeu de Martin-Zédé, ce dernier s’organisait... Tout le monde en 1903, M. Comettant, M. Paquet,... Il y a eu exode de toutes les têtes dirigeantes. M. Comettant fut remplacé par M. Myard.

M. Myard n’était pas M. Comettant, mais il a fait de belles choses. Puis ce fut M. Malouin. C’est celui, ce dernier qui a été le plus longtemps gouverneur de l’île Anticosti. Myard est resté Myard.

Lucien Laurin:
Ma mère ne m’a jamais parlé de Myard, ce n’est pas un nom qui m’évoque des souvenirs de la part de ma mère. Ce nom m’était complètement inconnu.

Luc Jobin:
Vous le verrez lorsque... d’ailleurs vous n’aurez pas le temps de lire tout le journal de Martin-Zédé. Vous n’en sortirez jamais. D’ailleurs ça n’a peut-être pas tellement d’intérêt. Lisez les premiers volumes 1902, 1903, vous en apprendrez beaucoup sur son caractère.

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis