L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé  
 Pages        13
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33

Les riverains du domaine maritime pouvaient acquérir certains lots de grève en eau profonde et les droits exclusifs de pêche, en en obtenant autorisation du gouvernement dans la limite de trois milles de la côte vers le large.

 

Cela était très utile pour l’organisation des pêcheries et la construction éventuelle de brise-lames, de digues, de ports. Des «private bills» (lois spéciales qui étaient accordées à des particuliers) pouvaient s’obtenir à cet effet.

 

L’île n’était jamais entourée de glace pendant l’hiver, car, d’après les marins, jamais celle-ci pendant cette saison ne la reliait au continent.

 

Il s’ensuivait que les mammifères de l’île ne pouvaient en sortir et être classés sous la dénomination de «res nullius», et, par conséquent, étaient la propriété intégrale des possesseurs de l’île, et pouvaient être capturés ou tués pendant toute l’année, comme dans une propriété close, les ouvertures et  fermetures de chasse n’était en application que pour les oiseaux.

 

Nous étudiâmes la loi au point de vue des «squatters», l’attitude de ceux de Fox Bay nous mettant dans la nécessité d’en demander l’expulsion, puisqu’il était impossible de vivre en paix avec eux.

 

Il convenait de faire reconnaitre nos droits, par une décision judiciaire, et d’en demander l’application par des breds de possession, que nous opposerions à ceux qu’ils prétendaient avoir, et qui aboutiraient à leur expulsion de l’île.

 

Or, la loi qui leur était applicable était celle, française, de la prescription «longi temporis» soit par trente ans d’habitation non discontinue, ou celle de «brevi temporis» par une occupation de dix ans, avec juste titre et bonne foi.

 

D’après tous nos renseignements, aucun de ces «squatters» n’avait d’habitation continue de trente ans, ni de dix ans avec juste titre et bonne foi.

 

Nous eûmes des conférences à ce sujet, avec son Honorable Juge Wurtèle, de Montréal, dont l’autorité était unanimement reconnue par tout le barreau; il fut d’avis que nos droits étaient inattaquables en droit.

 

Le navire que nous allions avoir devait nécessairement battre pavillon anglais. Sans cela nous aurions des frais énormes à payer pour la navigation, les entrées et sorties de ports, droits de pilotage, d’assurances, de feux, etc.

 

Or, la seule solution possible pour lui faire avoir cette nationalité était de le faire entrer dans une société anglaise.

 

Nous avions donc, de suite, établi les statuts d’une Association à cet effet. Nous décidâmes de lui donner le nom de «Société industrielle et commerciale du Bas St-Laurent», avec Siège sociale à l’île, dans les bureaux de l’administration future, et à Québec dans les bureaux de l’agence où les assemblées pourraient être tenues.

 

M. Menier en aurait toutes les actions, sauf celles qui seraient prises au nom des directeurs et des administrateurs qui seraient quelques amis personnels et employés à nous.

 

Il allait, dès à présent, chercher un capitaine pour ce bateau car il devrait en prendre le commandement, soit à Québec, soit à Halifax, à l’ouverture de la navigation au printemps.

Henri de Puyjalon, livre de Rémy Gilbert (cliquer pour lien)
Henri de Puyjalon, livre de Rémy Gilbert (cliquer pour lien)

Nous vîmes à ce sujet M. Henri de Puyjalon, un français, ancien gardien du phare des Perroquets dans le golfe au nord de l’île, grand sportsman, qui était dans le pays depuis vingt ans, ainsi que M. Napoléon Comeau, le surveillant et gardien de la rivière Godbout du comté du Saguenay, trappeur et chasseur très connu et de grande expérience dont j’aurais bien voulu retenir les services pour l’île, mais qui ne pouvait quitter sa situation, pas plus que M. Henri de Puyjalon.

 

Ils me mirent en rapport avec un chasseur de daims, le nommé Boulay du Cap St-Ignace, qui s’engagea à me prendre, vivants, une centaine de «red-deer», dès que la commande ferme lui en serait faite, ainsi que des orignaux et des caribous et des castors, pour lesquels nous devions obtenir des permissions spéciales pour les fins d’élevage.

 

La Compagnie Renfrew, les grands foreurs de Québec, me proposa son trappeur du nord, le nommé, Vermet, qui pourrait nous procurer des «musk ox» et des «wood buffaloes», qui, tous, à son avis, réussiraient bien à Anticosti.

 

Notre séjour avait duré plus d’un mois et tout ce que nous avions à faire étant terminé, nous quittâmes Québec, le 16 février, pour reprendre à New-York, notre même «Bourgogne» et arrivâmes au Havre huit jours après.

 

Revenu à Paris, je mis Henri Menier au courant de tout ce que nous avions réalisé.

Les Devis de Mr Peters lui convinrent le mieux et ils furent acceptés. Un câble fut envoyé au major Levasseur pour les prévenir qu’ils aient à se mettre de suite à l’ouvrage, pour que tout le bois fut prêt à être embarqué et expédié au printemps à l’île.

 

L’ouverture de la navigation, au Canada, avait lieu au moment où la glace commençait à disparaître du fleuve et du golfe, où les bouées, pour la navigation, qui avaient été relevées à l’automne, étaient remises en place et où les phares avaient commencé à allumer leurs feux.

 

Elle avait lieu chaque année le 25 mars.

 

M. Comettant, qui était revenu avec moi, reçut pour instruction d’avoir à regagner Québec avec sa famille.

 

Il s’y installerait provisoirement pour surveiller les constructions commandées, faire les achats pour les magasins et entrepôts chez les fournisseurs que j’avais choisis et obtenir d’eux les meilleures conditions pour les commandes à faire.

 

Les services de M. Landrieux avaient été arrêtés et il l’emmènerait avec lui.

Pendant mon absence, Henri Menier avait trouvé sur la recommandation d’un de ses amis, M. Robineau de la Richardaie, le docteur Joseph Schmitt qui était à la fois médecin, chirurgien et pharmacien.

 

Il avait été au muséum d’Histoire Naturelle de Paris et au laboratoire de Pisciculture de Concarneau. C’était un chimiste et un naturaliste distingué, dont M. Edmond Périer, le directeur du Muséum à Paris, faisait grand cas.

 

Il préparait sa licence es-sciences et comptait bien passer sa thèse en faisant la «monographie» de l’île d’Anticosti, qu’il se proposait d’y écrire pendant son séjour. Il serait le médecin de l’île.

 

Menier avait trouvé un de ces anciens camarades de volontariat, M. Adolphe Jacquenard, sous-officier de génie et l’avait pris comme chef de service des travaux.

 

Il partit de suite avec sa fille, pour rejoindre M. Comettant à Québec. Là, il assurerait la réception du matériel nécessaire aux services des travaux, sans compter celui qui serait embarqué sur le navire qui partirait de France.

 

Nous nous occupâmes des règlements de l’île, qui furent imprimés à de nombreux exemplaires, pour être envoyés à chaque habitant de celle-ci, sans compter ceux que nous fîmes établir sur tôle émaillée, pour être placés dans les endroits de débarquement, où des étrangers pouvaient venir, ainsi que nos magasins et entrepôts.

 

Il ne fallait pas continuer les errements de nos prédécesseurs, qui n’avaient jamais indiqué d’une manière visible quels étaient leurs droits sur l’île.

 

Ce qui faisait que les gens pouvaient arguer de leur ignorance des droits du propriétaire, et les classait dans la catégorie des propriétaires négligents, pour lesquels la loi réserve toutes ses justes rigueurs.

 

Les principaux points de nos règlements étaient les suivants:

  1. L’île était une propriété privée appartenant à M. Henri Menier
  2. Personne ne pouvait y débarquer ni y résider, sans autorisation.
  3. La pêche et la chasse étaient réservées et personne ne pouvait pêcher, ni chasser, sans permission.
  4. Toutes les embarcations des résidents devaient avoir un numéro d’ordre sur leur étrave.
  5. Le commerce et l’industrie étaient réservés à l’administration qui, seule, avait le droit de vendre ou d’acheter ce qui était nécessaire pour elle ainsi que les habitants autorisés à résider dans l’île.

 

LE SAVOY


Ce qui pressait le plus, c’était de trouver un navire pour le service de l’île avec Québec qui allait être notre port d’attache.

 

N’en ayant découvert aucun en France, qui pouvait nous convenir, nous partîmes, Menier et  moi, pour Londres, après quelques recherches, guidés par des agents de vente de navires, nous en trouvâmes un qui devait faire notre affaire.

 

Ce bâtiment, le «Savoy», était en première cote de Lloyd, il sortait des chantiers de Glasgow, cette année même, et, par conséquent, était neuf. Il présentait les caractéristiques suivantes:

 

          Tonnage
    184 tonnes
          Tirant d'eau à l'arrière sur simple lest     9 pieds
          Vitesse moyenne     9 noeuds
          Longueur     125 pieds
          Capacité du fret     340
          Tirant d'eau à l'arrière chargé     12 pieds
J.B. Bélanger,capitaine du Savoy
J.B. Bélanger,capitaine du Savoy

Notre choix tomba sur le capitaine J.B. Bélanger qui avait commandé longtemps les navires du gouvernement dans le golfe et qui nous était très recommandé par son ancien chef J.U. Gregory, chef du bureau de la Navigation à Québec.

 

Nous retînmes éventuellement ses services. Il devait, en attendant, chercher un équipage expérimenté.

 

Le major Levasseur avait été accepté par Menier, comme chef de l’agence que nous allions avoir à Québec. Nous le priâmes de chercher un local convenable près du port et du bureau de Mr. Gibsone.

 

En attendant, nous utilisâmes les bureaux de la chambre de commerce de Québec, dont il était le secrétaire, comme lieu de réunion.

 

Sans préjudice du chef de culture qu’Henri Menier devait trouver en France de préférence, nous arrêtâmes pour le printemps les services d’un «foreman» comme sous-chef, dont les connaissances pratiques du pays et de ses usages seraient très utiles à son supérieur venant de France.

 

Il me fut recommandé par le directeur de la ferme expérimentale d’Ottawa. Il se nommait Ernest Gaudet.

 

Nous avions décidé à Paris, avec Menier, qui s’intéressait beaucoup à cette question, d’introduire dans l’île des animaux sauvages qui ne s’y trouvaient pas et pourraient y être utiles, soit pour la chasse, sinon pour leur chair ou leur fourrure: les «orignaux» (élans), les «caribous» (rennes), les red-deer, les muledeer, les castors, etc.

La machine, situé à l’arrière, laissait libre tout l’avant et le milieu du bâtiment, avec une grande cale pour les marchandises: machine à triple expansion, 2 guindeaux à vapeur et treuils de chargement pouvant lever 20 tonnes.

 

Menier l’acquit pour cent trente mille francs.

 Pages        13
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis