L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé  
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Nos gardes devaient également recueillir le bois flotté d’estacade et de dimension quand il venait échouer sur le rivage. Quand le «Savoy» passerait, il l’emmènerait à Ste-Claire.

 

Souvent de très belles pièces échouaient à terre autour de l’île. Bois de chêne, de cèdre ou de pin, qui nous seraient de la plus grande utilité.

 

Je prohibai l’habitude qu’ont les gens du pays, sous prétexte de constater la qualité d’une pièce de bois flotté qu’ils rencontrent, d’y faire, avec leur hache, des entailles souvent jusqu’au cœur du billot, sans remarquer, ensuite que le dit billot est devenu sans valeur. Tout cela pour vérifier s’il est sain.

 

Les gardes eurent des vaches, un ou deux porcs pour les nourrir avec les déchets de leur ménage, des canards, des pigeons, des poules. Ils devraient saler la morue et le saumon. On leur donnait deux embarcations, des filets, des trappes à homard.

 

Dans certains cas, ils avaient un cheval et un «express» pour pouvoir communiquer avec leurs voisins des rivières les plus proches.

 

Ils devaient, dans ce cas, défricher des portages, entre eux et leurs voisins, pour pouvoir s’y rendre en voiture par l’intérieur, le passage sur le rivage étant souvent impossible à haute mer ou par le mauvais temps.

 

Ils se partageaient ce travail, avec leurs voisins, chacun devant en faire la moitié.

 

Par ce moyen, nous finirions par obtenir une route plus ou moins continue, qu’on pourrait augmenter selon les besoins et qui ferait le tour de l’île, rejoignant tous les établissements les uns avec les autres.

 

Nous construisîmes de petites vedettes de mer, comme il commençait à s’en faire au Canada, marchant au pétrole au lieu de l’essence.

 

Ces embarcations à faible tirant d’eau, navigant par beau temps, relieraient nos centres avec Ste-Claire en apportant les approvisionnements dont ils auraient besoin, les colis divers, les médicaments, le docteur souvent à l’occasion, et réexpédiant les poissons, les fourrures et la malle.

 

Plus tard, des neigières pour la conservation du saumon frais, de la viande, des légumes, des fruits, y seraient construites.

 

Notre intention était, quand notre expérience faite par un garde nous avait montré que l’endroit choisi était bon, d’y mettre un autre garde, ensuite des pêcheurs et des trappeurs, enfin des agriculteurs et des hommes pour l’exploitation des bois.

 

Puis peu à peu, organiser ainsi des villages avec les services appropriés.

 

Quantité d’installations similaires pourraient être faites, ayant ces centres comme point de départ.

 

En remontant ensuite les rivières, on y mettrait des colons de place en place, et on gagnerait ainsi le milieu de l’île où peut-être une artère centrale pourrait alors utilement être faite, pour faire communiquer les agglomérations dispersées autour de l’île avec notre véritable capitale qui serait à la Baie Ellis.

 

Nous décidâmes aussi et fîmes commencer devant nous de grands défrichements dans tous les endroits où les habitants avaient depuis longtemps enlevé le bois, et dont les souches pourries s’arrachaient facilement, permettant le labourage immédiat aussitôt le brûlage terminé.

 

Ces terrains avaient une grande étendue. Nous en comptions aux alentours de Ste-Claire, 200 hectares, à l’Anse aux Fraises autant, enfin plus de 150 à la baie Ellis, en tenant compte du fond de la baie Joliet déjà dépourvu d’arbres où le foin sauvage poussait vigoureusement, mais où les bois flottés apportés par les grandes marées d’équinoxe empêchaient le travail des moissonneuses, bois qu’il fallait enlever, mettre en tas et brûler avant de pouvoir faire passer les instruments agricole.

 

L’assèchement des marais et des terrains étaient fait en même temps et venait en aide aux défricheurs qui pouvaient travailler à pied sec.

 

À la fin de notre séjour, nous avions plus de 50 hectares labourés à Ste-Claire, et autant de prêts à recevoir la charrue.

 

À la baie Ellis, tout le marais en arrière de la partie Est était entièrement asséché, la rivière Gamache qui en provenait, dégagée.

 

Nous fîmes le piquetage d’un grand canal qui, en vue d’assécher le lac St-Georges que, maintenant, cette rivière même nettoyée, ne pourrait vider, le niveau du fond du lac étant plus profond que celui de la rivière, nous devions donner aux eaux du lac un écoulement direct à la mer.

 

Nous calculions que celui-ci, recevant à la partie est l’apport des petites rivières venant du centre de l’île, pourrait, ses eaux étant déversées dans une turbine au moyen d’un barrage, fournir plus tard l’électricité à notre établissement en cet endroit.

 

Depuis que Ste-Claire était construite, l’opinion de Malouin était moins formelle quant à notre établissement à Ellis, dont il avait été l’adversaire. Il reconnaissait (un peu tard à mon avis) qu’on pouvait y faire un appontement pour notre «Savoy».

 

Il nous indiqua même un emplacement favorable pour en établir un dans la partie est de la baie, près du Cap blanc où la mer ne forçait jamais, où la glace partait de bonne heure au printemps, bien avant que le reste de la baie ne fut dégagé et se trouvait, en conséquence accessible aux navires, toujours à l’ouverture de la navigation.

 

M. Jacquemart fut chargé de faire des sondages et un relevé exact du fond, pour nous permettre d’examiner la construction d’un brise-lame à cet endroit.

 

La route entreprise l’an dernier, de Ste-Claire à Ellis, fut entièrement terminée et livrée dans l’été au trafic régulier.

 

Partant du camp des trois milles nous en construisîmes un autre, également de 5 mètres de large, pour aller à l’Anse aux Fraises, ce qui vit cet endroit désormais en communication directe avec Ste-Claire et Ellis.

 

Une autre route fut commencée, dont les travaux furent poussés activement. Ce fut celle du lac Plantin, aux alentours duquel nous avions reconnu l’existence de très bonne terre, et qui était nécessaire pour les grands défrichements que nous allions y faire.

 

Là nous pouvions trouver plus de 1,000 hectares en défrichant jusqu’à 500 mètres de chaque côté de la route à établir.

 

L’endroit où elle faisait sa jonction avec celle de la baie était à peu près à mi-chemin de Ste-Claire et de la baie Ellis et reçut le nom de Rentilly, celui d’une propriété en France appartenant à Gaston Menier, le frère du patron.

 

Il fut décidé que nous y construirions une ferme importante. L’eau s’y  trouvait en abondance, et, à proximité, il y avait un marais, qui, une fois asséché et défriché, pourrait faire un excellent potager.

 

La construction d’une autre ferme fut décidée à environ deux milles de la baie Ellis.

Son emplacement était favorable. L’édification d’une ferme, qui, bâtie en contrebas de la route, près de la chute Plantin qui la traversait, recevrait toute l’eau de cette rivière sous pression dans ses bâtiments.

 

Menier lui donna le nom de son ami, M. Meynard, et l’appela la Meynardière.

Une autre rivière de fond de cette baie fut, pour une même raison, appelée la rivière «Barbarin» du nom de l’ami qui était venu avec nous.

 

Le chantier de coupe fait en arrière du lac à la Marne, près de Ste-Claire, avait donné beaucoup de bois de bonne qualité.

 

Non seulement l’approvisionnement en bois carré, madriers et planches fut considérablement et allait nous permettre de construire de nouvelles maisons, sans en faire cette fois venir de Québec, mais le bois de chauffage pour l’hiver fut assuré pour toute l’administration et les besoins des employés et des habitants.

 

La route de Ste-Claire au sanatorium situé à trois milles au nord fut achevée et désormais tous les animaux,  tant pour l’élevage que pour la boucherie, y firent un séjour d’expectative, avant d’être amis dans les fermes ou à l’abattoir, ce qui évite les épidémies si fréquentes au Canada parmi les bestiaux.

 

Nous y construisîmes une étable ouverte sur un de ces côtés qui leur servirait d’abri suffisant.

 

Il fut décidé comme plan général, que la route partant de Ste-Claire et allant à Baie Ellis, serait dans l’avenir, prolongée vers l’étang passant à proximité de la mer, franchissant à leurs embouchures toutes les rivières qu’elle rencontrerait et serait continuée ainsi, selon les besoin.

 

Ce serait cette artère qui établirait nos communications avec tous les petits centres que nous allions créer autour de l’île.

 

Nous fîmes, en conséquence, traverser un portage partant d’Ellis, qui fut poussé jusqu’à la rivière aux Canards à douze milles de là, ou nous pûmes bientôt circuler à cheval.

 

Le bois que cette route traversait, était très beau, et nous reconnûmes à peu de distance de la baie Ellis, immédiatement en arrière du Cap blanc, un véritable parc naturel.

 

C’était un grand bois parcouru par une jolie rivière claire et fraiche, qui n’avait jamais été touché par nos prédécesseurs, qui sans doute n’y étaient jamais allés.

 

Cet endroit avait échappé à l’absurde abattage de bois qu’on avait fait avant nous, un peu partout dans la baie, jetant par terre les plus beaux arbres, épinette rouge et sapin qu’on laissait pourrir sur place, n’ayant jamais eu ensuite le moyen de les transporter ou de les débiter.

 

Donc ce bois de plus de cent hectares, serait protégé, on n’y ferait jamais de coupes ni aucun défrichement. Ce serait le parc de la ville future. Peu de cités en auraient, sans de grands frais, d’aussi beau.

 

Comme on dit plus haut, il commençait au cap Blanc qui était une falaise à pic sur la mer, d’où l’on dominait toute la baie. Un château ou un grand hôtel construit sur cette hauteur serait d’un effet merveilleux, de même qu’une église.

 

C’était un véritable piédestal sur lequel tout monument important se détacherait sur le ciel quand on l’apercevrait de la mer et d’où la vue s’étendrait à toute la baie, même au-delà, sur les grands plaines de l’ouest qui se prolongent jusqu’à l’Anse aux Fraises.

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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis