L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé  
 Pages        17
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33
Hôtel Roberval en 1895 (source: Livernois)
Hôtel Roberval en 1895 (source: Livernois)
Hôtel Roberval en 1895 (source: Livernois)
Hôtel Roberval en 1895 (source: Livernois)
Hôtel Roberval en 1900
Hôtel Roberval en 1900

Nos séjournâmes à l’hôtel Roberval, nouvellement ouvert.

 

Là, on fit cadeau à Menier d’un jeune ours qui revint avec nous, enfermé dans un compartiment dont il eut vite fait de faire le sac, en arrachant tout le crin contenu dans les coussins, des fenêtres de tous les rideaux qui y étaient fixés, déchirant les dossiers en étoffe, le tout avec une dextérité défiant toute concurrence et une rapidité qui annihila toute intervention.

 

Nous débarquâmes à la gare du lac St-Jean à Québec avec ce jeune plantigrade, qui, dans la voiture, occupa son temps à nous mordre les jambes en s’efforçant également de descendre le cocher de son siège, au grand plaisir des passants, et ce fut un réel soulagement lorsque nous le confiâmes, enfin, aux marins de la «Velléda», qui en firent du reste leur excellent ami par la suite.

Mgr. Michel-Thomas Labrecque (1849-1932)
Mgr. Michel-Thomas Labrecque (1849-1932)

Nous rendîmes visite à Chicoutimi, à Mgr Labrecque, qui nous reçut très aimablement et il n’y eu aucune difficulté pour faire notre arrangement pour un chapelain qu’il nous fit envoyer.

 

Du reste, une maison était prête à le recevoir. Ce fut l’abbé Bouchard qui fut nommé et il resterait toute l’année à l’île.

 

Il fut convenu de, désormais, tous les bâtiments affectés au culte, ou que nous pourrions construire dans l’avenir, resteraient notre propriété. Nous paierions au desservant des appointements annuels fixés à l’avance.

 

Aucune quête ne pourrait être faite dans l’île, et les secours de la religion aux habitants seraient entièrement gratuits et à notre charge.

 

Il n’y avait pas lieu d’avoir un ministre du culte protestant, les seuls protestants de l’île étant les «Squatters», qui devaient partir, et la famille Pope, à laquelle le gouvernement envoyait un ministre chaque fois que cela était nécessaire.

 

Rentrés à Québec, nous travaillâmes avec Mr. Gibsone la question des gens de Fox Bay. Nous fûmes d’accord qu’il n’y avait d’autre solution à l’hostilité ouverte des ces «squatters» que de leur faire reconnaître nos droits.

 

On allait commencer tout de suite la procédure à cet effet, pour obtenir leur départ et leur faire signifier les brefs de sommation qui allaient les obliger à remettre les terrains dont ils s’étaient emparés illégalement.

 

Mr. Gibsone fut chargé de tout ce qui concernait nos actions en justice et de nos rapports avec le gouvernement à ce sujet.

 

Le major Levasseur ayant pris en charge l’agence de Québec, c’était là que se concentrait tout ce qui avait trait à l’administration de l’île.

 

C’était lui qui ferait nos achats de denrées et de fournitures pour les magasins et entrepôts de l’administration.

 

Il effectuerait les paiements divers de nos services, dirigerait et règlerait, d’accord avec l’île, les voyages et les chargements du «Savoy», s’occuperait en un mot de tout ce qui intéressait l’île dans ses rapports avec nous et le Canada.

 

Il fut convenu que nous prendrions, comme bureau de l’agence, un local proposé par Levasseur, rue Sault au Matelot, dans la basse ville, près du port, et qu’il chercherait tout de suite une partie de quai que nous pourrions louer à la Commission du havre de Québec, partie qui nous serait réservée et où le «Savoy» serait accosté pendant ses séjours en ville.

 

Il y ferait ses opérations de chargement et de déchargement. Mr. Gegory, agent de la marine, nous indiqua un emplacement tout proche de l’agence, avec un hangar pour les marchandises et des locaux pour abriter les passagers en attente d’embarquement.

 

L’agence fut munie des divers modèles de papier et d’enveloppes à en tête de l’île d’Anticosti (propriété privée) que nous savions apartés de Paris et qui furent mis tout de suite en service.

 

Nous reçûmes tous les notables commerçants de Québec et de Montréal et nous discutâmes avec eux des conditions qu’ils nous feraient pour devenir nos fournisseurs attitrés. Les maisons Georges Garneau, P.T. Légaré, George Tanguay et Chinic, eurent toute de suite notre clientèle.

 

Nos constructeurs MM. Peters furent intégralement réglés pour leurs travaux à l’île qui nous avaient donné toute satisfaction et reçurent de nouvelles commandes pour les constructions que nous allions encore faire élever à Ste-Claire.

 

Enfin, le 20 juin, nous repartions pour l’île, ayant eu d’agréables et utiles relations avec les membres les plus influents du gouvernement et de la société de Québec et nous eûmes le sentiment très présent que nous pouvions compter sur l’appui de tous, surtout du gouvernement de la province, qui était très satisfait de notre établissement au Canada et des grands travaux que nous étions en train d’entreprendre, qui donnaient du travail aux gens du pays.

 

Notre second séjour à l’île fut employé à décider certains travaux utiles, tel que l’assainissement du marais situé derrière nos bâtiments de la Baie Ste-Claire.

 

Un canal serait commencé tout de suite pour en faire l’assèchement et permettre de cultiver les terrains reconquis ainsi, dont la terre était excellente, composée d’alluvions et de déchets organiques de végétaux décomposés par le temps.

 

À la ferme, on se mit immédiatement au défrichement des terrains qui entouraient les bâtiments où les habitants avaient déjà enlevé le bois pour l’utiliser au chauffage et dont les souches, entièrement décomposées, s’arrachaient sans effort.

 

On put même se mettre à labourer une bonne partie de ce terrain, qui fut ensemencé en prairie d’un mélange recommandé par la ferme expérimentale d’Ottawa.

 

On délimita les terrains au tour et entre les habitations, qui seraient laissés comme jardins, pour la culture des légumes nécessaires aux occupants.

 

À côté de la ferme, nous fîmes cultiver un vaste potager dont les allées étaient tracées et beaucoup de légumes d’automne étaient plantés à notre départ.

 

Un troupeau de moutons Southdown que le «Savoy» avait amené fut mis à pacager dans les friches où l’herbe sauvage poussait en quantité.

 

Les vaches laitières importées eurent également un parcours de bon pâturage où elles restaient le jour, étant rentrées tous les soirs dans leurs étables à cause des ours qui auraient pu nous en tuer, leurs traces étant nombreuses tout autour du village.

 

Nous en voyions souvent aux abords du lac et sur les hauteurs voisines.

 

Les porcs dans la ferme furent intégralement nourris avec le déchet provenant du camp des hommes, de l’hôtel et de l’abattoir, qui leur furent distribués régulièrement tous les jours.

 

L’administration s’étant réservé le droit de chasse et la prise des animaux à fourrure, nous décidâmes d’employer les habitants, tous bons rappeurs qui, avant, faisaient le piégeage l’hiver, à pendre pour nous les renards, les martres, les loutres, les phoques, etc. La chasse à l’ours fut réservée.

 

Nous trouvâmes parmi nos habitants d’excellents chasseurs qui firent de très bons gardes. Je mis à leur tête le nommé Richard Francis, dont j’avais pu apprécier les remarquables qualités dans le bois.

 

Nous débutâmes par dix gardes; Richard les répartit dans divers postes autour de l’île qu’ils occuperaient pendant l’hiver, deux par deux, leur territoire étant délimité en conséquences, et eux seuls ayant le droit d’y piéger les fourrures.

 

Des primes leur furent données en dehors de leurs appointements, selon leurs prises, ainsi que de prix spéciaux pour ceux qui auraient la plus belle chasse chaque année.

 

Ils devaient consigner dans des agendas, tout ce qu’ils faisaient jour par jour, ce qui rendait le contrôle plus facile.

 

Il était surtout spécifié qu’avant de retirer un animal quelconque du piège dans lequel il était pris, ils devaient inscrire, au préalable sur leur livre l’heure et l’endroit où l’animal avait été capturé.

 

De cette façon, une surveillance bien faite, aisée à établir, montrerait, en les prenant sur le fait, qu’ils voulaient s’approprier la fourrure prise s’ils la portaient sur eux avant de l’avoir inscrite.

 

Ils devaient de plus écrire sur cet agenda tout gibier tué par eux pour leur nourriture, ce qui évitait le gaspillage. Enfin, ce qu’ils avaient fait chaque jour.

 

Ces livres étaient présentés à l’administration à toute réquisition et contrôlés tous les ans.

 

Un homme livré à lui-même doit tenir un agenda de ses faits et gestes. Cela lui donne du goût à son travail, lui permet de se souvenir de ce qu’il a fait, lui rappelle ce qu’il a à faire, enfin l’oblige à travailler, car il doit inscrire ce qu’il a accompli chaque jour, et, qu’inventer, s’il n’a rien fait? La mention «néant» ne peut a voir cours indéfiniment, et le mensonge écrit est éminemment vulnérable.

 

En thèse générale, quelle supériorité n’a pas dans la vie, celui, qui depuis sa jeunesse, s’est astreint à tenir un tel agenda de ses faits et gestes; j’ai appliqué ce système pour moi-même, aussi bien que pour les autres, et me suis bien trouvé, il est difficile d’imaginer les services qu’il peut rendre.

 

Étant donnée l’étendue de l’île, nous pensâmes que le nombre de nos gardes n’était pas en rapport avec le territoire qu’ils avaient à parcourir.

 

Leur surveillance était insuffisamment car la pelleterie était répartie sur tous les terrains autour de l’île, sans qu’il y en ait eu plus à un endroit plutôt qu’à un autre.

 

Beaucoup donc, leur échappait. Je décidai donc de porter leur nombre à 20, qui furent assermentés à Québec pour leur donner plus d’autorité dans les débuts, car le possesseur d’une terre anglaise n’a aucunement besoin de cette assermentation pour protéger sa propriété (statut réel).

 

Richard Francis, chef des gardes, emmagasinerait les fourrures, au fur et à mesure de leur préparation qui devait être celle des sauvages, c’est-à-dire sans tannage ni produits chimiques quelconque.

 

Les sauvages ayant lavé les peaux, et gratté la plus grande partie de la graisse, frottent ces peaux avec la moelle des os de caribous, des orignaux ou des chevreuils, en faisant pénétrer cette moelle dans leur épaisseur,  puis après les avoir exposées à la gelée, ils les grattent  avec leur couteaux pour enlever tous les restants de graisse, en recommençant cette opération plusieurs fois.

 

Ils arrivent à amincir les peaux, leur donnant ainsi une grande légèreté. L’odeur est nulle et la conservation parfaite.

 

N’ayant pas encore les animaux sauvages requis, nous utilisâmes la moelle de nos bœufs, nos veaux et nos moutons provenant de l’abattoir, qui est aussi bonne pour cet usage.

        Renards rouges       10 à 20 dollars
      Renards croisés     25 à 50 dollars
        Renards noirs       500 à 900 dollars
        Martres claires       20 à 30 dollars
        Martes foncées       50 à 80 dollars
        Martres orangées       25 à 40 dollars
        Phoques tachetés       5 à 15 dollars
        Phoques tête de cheval       30 à 50 dollars
        Phoques poches
      50 à 80 dollars
        Ours noirs       10 à 300 dollars

Il fut décidé que nous allions mettre dans l’île les animaux sauvages du Canada, qui vivraient certainement très bien dans cette solitude.

 

Ce serait une aide considérable pour la nourriture de nos gens, et les fourrures donneraient immédiatement des bénéfices appréciables.

 Pages        17
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis