L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé, tome 2  
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CHAPITRE VIII 1900-1901

Les fermes de Rentilly et du lac St-Georges — Le père Mac-Donald — le capitaine Doccett — L’expédition de Goose Point — Départ des squatters — Retour en France — Arrivée du capitaine Doccett — Construction d’une homarderie à la baie du Renard.

 

Je fis commencer aussi les travaux de la ferme Rentilly

 

J'avais construit un camp l'année précédente, l'équipe Bitner s'y installa et on mena de front la construction de divers bâtiments et le défrichement pour que cette ferme eût de suite un terrain prêt à être mis en culture.

 

À la baie Ellis, je fis remplacer la passerelle que j'avais construite provisoirement sur le canal pour y faire passer la route par un large pont édifié sur des piles solides formées de bois carré et lestées de grosses pierres, le tablier était fait avec de forts madriers de quatre pouces supportés par des fers en T de dix pouces d'épaisseur.

 

De chaque côté étaient ménagés des petits trottoirs pour les piétons. Le passage des voitures était de six mètres et les plus fortes charrettes pouvaient se rosier aisément, ce qui était indispensable pour le charroi des matériaux nécessaires aux grandes constructions que nous allions faire et aux voitures de la ferme

 

Le père de Mac-Donald, que j'avais ramené l'an dernier de sa rivière pour l'hospitaliser s'était enfui de l'hôpital au mois de janvier par une tempête de neige, si bien qu'on n'avait pu suivre ses traces ni le retrouver.

 

Il n'avait emporté qu'un morceau de phoque, un capot en cuir, ses moufles et ses raquettes mortagnaises.

 

Notre chef des gardes, Richard Francis, aussitôt la tempête terminée, s'était rendu à la rivière qu'il habitait, l'avait trouvé mort sur son lit.

 

Son livre de bord était ouvert sur la table, il y avait écrit quelques jours auparavant ces mots en anglais:

 

«I am dying. The bear out this sinter house is looping at me by window.

I give my house and the land that I cleared to the people that will find my body.


The bear will eat me. I am not able to take my gun and kill him.


The French took prisoner against my will. Rule Britannia.

Mac-Donald, sailor»

 

Et le corps était en partie dévoré, en effet.

 

Richard avait rapporté le livre que je fis mettre dans le musée. Le pauvre marin n'avait pu apprécier notre charitable action quand nous l'avions hospitalisé.

 

Quelle n'avait pas été l'énergie, à son âge, qui seul était parvenu dans une tempête de neige qui dura trois jours, à regagner sa maison qui était situé à 60 milles de la baie Ste-Claire.

 

Richard qui avait trouvé le corps était l'héritier. Il recéda ses droits, pour la somme de 200 dollars.

 

Je fis enterrer le père Mac-Donald décemment près de sa maison, avec une croix où son nom et le temps où il avait résidé dans cet endroit étaient mentionnés.

 

Sa rivière s'appela désormais: Mac-Donald.

 

Dans le commencement du mois de mai, le Gouvernement signifia aux «Squatters» de Fox Bay de la décision final des Tribunaux ordonnant leur expulsion.

 

Deux constables furent envoyés pour la communication des brefs de possession.

 

Ils reçurent la réponse des «Squatters» qu'ils avaient eu l'ordre de leur pasteur, le révérend Griffith, de ne pas obéir et de résister à qui que ce soit.

 

Sans aucun prétexte ils ne s'en iraient. J'étais avec les constables et je me rendis au télégraphe.

 

Sur le livre où étaient transcrits les télégrammes, je pus lire celui-ci:

 

«Resist to any order from Government or Menier. God is with us and I am with you


Signed: Griffith»

 

Je pris photographie de cette page du livre et vérifiai devant l'employé que celle-ci était bien numérotée.

 

Me fondant sur le texte du Code Criminel anglais qui dit que «toute personne qui encourage la résistance à la loi, est punie de la même peine que celui qui y résiste» et considérant le tort qui nous était fait, en empêchant ainsi les «Squatters» de partir, j'estimai que ce dommage pouvait être évalué à 500 dollars par jour de retard apporté à l'exécution du jugement.

 

La loi punissait aussi le délinquant de deux ans d'emprisonnement pour ce délit, mais je pensais qu'il ne fallait pas exciper de cette peine pour en réclamer l'exécution, à cause du caractère religieux de celui qui l'encourait et de la véritable naïveté de cet homme qui certainement n'agissait que par bonté d'âme ni par pure charité chrétienne.

 

Je fis pour le mieux et je pensai devoir en informer le Gouvernement.

 

J'envoyai donc un message à Sir Wilfrid Laurier qui m'avait dit de l'informer personnellement de ce qui se produirait dans cette affaire des «Squatters».

 

Je lui donnai la raison qui m'obligeait à poursuivre le Révérend Griffith, conformément à l'offense qu'il venait de commettre.

 

Je reçus de lui une réponse me disant qu'il regrettait la décision que je prenais et se terminant par ces mots «Summum jus, summa injuria».

 

Je fus tenté de lui répondre par cet autre axiome de droit: «dura lex sed lex», qui, somme toute était aussi bien de circonstance, mais je pensai que le mieux était de monter à Québec pour examiner la conduite à tenir vu les circonstances, avec notre solicitor Mr. Gibsone.

 

Je partis donc aussitôt mon retour à Ellis pour Québec, et exposai à Mr. Gibsone la nouvelle situation qui nous était faite et examinai avec lui quelle serait notre conduite dans ce cas là.

 

Nous tombâmes d'accord pour exercer des poursuites contre le révérend Griffith et lui demander 500 dollars et dommages et intérêts pour le temps qu'il nous faisait perdre.

 

L'habitude qu'on avait prise avec lui de le mêler à nos affaires judiciaires, de prendre son avis en tout, de ne rien faire sans son assentiment, avait fini par lui faire croire qu'il était effectivement l'intermédiaire indispensable contre la justice, nous et les «Squatters».

 

Plus tôt on le mettrait en face des réalités, mieux ce serait, quitte à lui montrer que sa manière d'agir pouvait avoir pour lui des conséquences d'une gravité qu'il ne soupçonnait pas.

 

J'eus un échange de lettres assez vives avec Sir Wilfrid.

 

Les mécontents faisaient retomber sur lui la responsabilité de tout ce conflit.

 

Cette dernière affaire Griffith allait encore soulever l'opinion des méthodistes.

 

Enfin, il y avait une autre réclamation d'un dénommé Bedeaux, habitant de l'Anse aux Fraises, qui, lui, demandait des indemnités pour les terrains qu'il avait soi-disant défrichés avant notre arrivée.

 

Enfin, restait l'affaire John Stubbert, on n'en finirait jamais!...

 

Le 10 mai, je fus transquestionné à la Cour et je dus faire une déposition générale sur toute l'affaire qui dura plus d'une heure, et malgré les insistances de la défense dont le but principal était de compromettre Sir Wilfrid, je pus établir et démontrer qu'il n'était pour rien dans notre décision de poursuivre les «Squatters, que je prenais la responsabilité de tout, ayant des instructions formelles de n'agir que selon la loi, ce que j'avais toujours fait et continuerais à faire.

 

J'eus lieu de croire que mon attitude jeta un certain désarroi parmi les adversaires politiques qui, pour la plupart, s'intéressaient fort peu aux «Squatters», mais beaucoup plus au dommage qu'ils pourraient faire au Gouvernement.

 

Toutefois, le temps s'écoulait et les «Squatters» étaient toujours à l'île.

 

Le 25 mai, je reçus un envoyé de Sir Wilfrid, Mr. Jones, directeur des Douanes à Ottawa, à qui celui-ci avait donné les pleins pouvoirs qu'il me montra, pour régler avec moi à l'amiable le départ des «Squatters».

 

Il me demanda quelles concessions je pourrais faire pour faciliter sa mission.

 

Je lui dis que moi-même, je ne pouvais pas expulser les gens de Fox Bay et que je n'entendais pas assumer la dépense de leur expulsion, car ceux-ci auraient quitté l'île depuis longtemps si des tierces personnes n'avaient pas assumé la responsabilité de les empêcher de partir, ceci à notre grand détriment.

 

Le Gouvernement du reste n'avait rien fait depuis. Je lui suggérai donc d'envoyer un croiseur du Gouvernement avec un détachement d'au moins une centaine d'hommes armés, pour les embarquer et les transporter hors de l'île,

 

On éviterait ainsi une résistance qui pouvait être sérieuse.

 

Nous tombâmes d'accord sur tous ces points et le 6 juin fut fixé pour l'expulsion.

 

Mr. Jones, dans la discussion que nous eûmes, désirait me faire abandonner ma plainte contre le Révérend Griffith, mais je lui expliquai que, quoique je fusse très disposé à terminer toute cette affaire, il fallait que celui-ci prenne l'initiative de me le demander, qu'une grande partie du mal provenait de son fait et qu'il devait le reconnaître.

 

Nous avions trop souffert des attaques injustifiées causées par lui et nous ne voulions pas qu'elles puissent se reproduire dans l'avenir et que tant qu'il n'aurait pas fait amende honorable, ma plainte suivrait son cours.

 

Je retournai à l'île pour y attendre le départ des «Squatters».

 

Le 5 juin, la veille de la date fixée par M. Jones pour l'expulsion des gens de Fox Bay, ne voyant rien venir je télégraphiai à Mr. Jones pour lui demander s'il y aurait un retard.

 

Il me répondit que le navire était parti.

 

Enfin, le 9 juin, je reçus de mon chef des gardes, Richard, le télégramme suivant:

 

«Pte Sud Anticosti - Wanderer, Captaine Pouliot ayant à bord familles Squatters avec Constance croiseur gouvernemental, passe ici en route pour Québec

 

signé Richard Francis

 

Je câblai en conséquence à Henri Menier à Paris:

 

«Affaire Fox Bay terminée. Squatters expulsés par le Gouvernement et à ses frais


Signé: G.M.Z»

 

Je reçus la réponse suivante: «C.M.Z. Anticosti. Félicitations à toi et à Gibsone,

Menier»

 

Cette invraisemblable affaire avait duré plus de quatre ans. Nous avions dû lutter seuls pied à pied contre des adversaires de mauvaise foi qui avaient trompé la masse des méthodistes qui étaient venus à leur aide sous leurs fausses représentations.

 

Nous avions enfin réussi. Le principal était réglé, il restait l'affaire Griffith.

 

Je dois dire que la plus grande partie du succès était due à notre avocat M. G.F. Gibsone, dont la capacité et l'énergie ne s'étaient jamais démenties et dont le tact, la modération et la haute moralité ainsi que la courtoisie, avaient fini par être appréciés même par nos adversaires et avaient été pour une grande part dans le succès.

 

À la réunion du personnel que je tenais tous les samedis, j'annonçai que le nom néfaste de Fox-Bay, serait désormais supprimé de la carte et remplacé par celui de Baie au Renard,

 

Le Colonel Wilson étant venu me rejoindre avec M. Gibsone, nous partîmes pour la rivière Jupiter et y pêchâmes le saumon pendant deux jours.

 

Nous prîmes dix poissons, le poids moyen étant de 14 livres, le plus gros pesant 24 livres.

 

Le rembarquement fut difficile, la mer s'étant élevée subitement, poussée par un fort vent du large.

 

Nous dûmes attendre un jour pour pouvoir accoster à l'échelle de coupée du «Savoy», qui roulait bord sur bord, et nous y embarquer sans dommage.

 

Rentré à Ellis, je commençai le piquetage des bâtiments de Port-Menier.

 

Le directeur des postes étant venu me voir, j'obtins de lui la reconnaissance des nouvelles appellations que nous avions données à certains endroits du pays.

 

Il fût convenu que notre port s'appellerait Port-Menier; English Bay, Ste-Claire; Fox Bay, Baie au Renard; le fond de la Baie Ellis, Baie Joliet.

 

Notre chef de poste à Port Menier, Joe Dugay, reçut un timbre humide portant le nouveau nom et toute notre correspondance fut désormais timbrée avec la mention «Port-Menier».

 

J'avais bien dans l'idée d'avoir un timbre-poste spécial pour l'île, à cause des excellentes relations que j'avais avec le Gouvernement.

 

C'eût été une source de rapports, étant donnée la passion des collectionneurs de timbre-poste, mais notre installation était encore bien récente pour obtenir une pareille faveur. Je remis cela à plus tard.

 

Nous commençâmes d'abord les fondations du magasin de vente au comptant, le plus immédiatement utile, et de l'entrepôt administratif pour la vente des marchandises aux particuliers et les livraisons des fournitures aux différents services.

 

Puis s'élevèrent les charpentes de l'entrepôt général.

 

Pour être en règle avec les assurances, nous laissâmes entre les bâtiments que nous construisions un espace libre de 50 pieds.

 

Le terrain ne manquait pas, aussi je donnai à la place autour de laquelle allaient être édifiés nos bâtiments les plus grandes dimensions possibles.

 

Il était sûr que dans l'avenir, nos espaces libres voisins du port auraient une grande valeur pour y construire à l'occasion, selon les besoins.

 

Il ne fallait pas imiter les agglomérations qui, commencées par une réunion de quelques maisons, avaient fini par devenir de très grandes villes et où tout le terrain du centre même avait été gaspillé en cimetières, dépotoirs, chaumières, lavoirs, etc. que les municipalités avaient ensuite de grandes difficultés à exproprier pour y faire construire des édifices utiles.

 

Je fis répartir les divers bâtiments sur le pourtour d'un vaste quadrilatère de 500 pieds de côté.

 

Cette place, construite sur ses quatre faces, était traversée par deux routes en diagonale, qui se croisaient au milieu et aboutissaient au quatre angles. Une route en faisait le tour pour le service des maisons en bordure.

 

Au centre, un grand mât comme à Ste-Claire, au pied duquel une installation était faite pour garder les pavillons et permettre de pavoiser et faire des signaux aux navires en rade.

 

Le quai que nous construisions arrivait juste à l'angle de la place vu de mer. Un espace avait été réservé entre le quai et celle-ci pour le passage possible de plusieurs voies de chemins de fer et d'une large route.

 

C'était dans cet angle que nous construirions la maison de l'administration.

 

Débarquant des navires, les étrangers devaient ainsi passer devant l'administration et la poste qui étaient dans le même bâtiment.

 

Plus à droite, toujours en regardant la place du quai, c'est-à-dire le dos à la mer, furent élevés le magasin et plus loin l'entrepôt.

 

Je réservai un emplacement devant l'administration pour l'église future.

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis