L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé, tome 2  
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La chasse et le piégeage des animaux à fourrure était interdite ainsi que celle de l'ours, dans les mois de juillet, août et septembre. Toutes les autres chasses d'animaux quelconques seraient autorisées.

 

Les principales rivières où nous allions construire des pavillons seraient:

 

Rivières - Prix à la saison (juin à novembre) - Prix au mois (du 15 juin au 15 août) - Prix des autres mois

 

  • Salomon River - 2,500 dollars - 1,500 dollars - 1,000 dollars
  • Becsie - 1,800 dollars - 1,200 dollars - 800 dollars
  • St-Marys River - 1,800 dollars - 1,200 dollars - 800 dollars
  • Otter - 1,800 dollars - 1,200 dollars - 800 dollars
  • Chicotte - 1,800 dollars - 1,200 dollars - 800 dollars
  • Caliote - 1,800 dollars - 1,200 dollars - 800 dollars
  • Shallop - 1,800 dollars - 1,200 dollars - 800 dollars
  • Potatoe - 1,800 dollars - 1,200 dollars - 800 dollars
  • Mac Donald - 1,800 dollars - 1,200 dollars - 800 dollars

 

Les transports aux rivières se feraient par nos bâtiments à prix convenus. Le ravitaillement de même.

 

 

Un de nos pêcheurs de St-Pierre et Miquelon m'ayant proposé de construire un chalut à plateaux comme on les utilise sur les bancs de Terre-Neuve pour la pêche de la morue et du flétan, je lui fis faire un des ces filets et nous fîmes plusieurs essais avec l'Alpha et le Savoy autour de l'île.

 

Nous eûmes de belles réussites sur les côtes est de l'île, par les fonds de 30 à 50 brasses, sur les fonds de gravier et de sable.

 

Jamais aucun essai de ce genre n'avait été fait dans ces parages du Golfe du St-Laurent, nous reconnûmes cependant que les cartes devraient être améliorées au point de vue de la description de la nature des fonds, qui dans les cartes marines ne donnent pas suffisamment d'indications.

 

Ce serait par la pratique qu'on pourrait faire ces améliorations, pour rendre cette pêche véritablement avantageuse en évitant de ramasser des roches qui s'engagent dans la poche du filet et lui causent des avaries importantes.

 

Nous allâmes seuls, Mr. Gibsone et moi à la pêche au saumon à Jupiter, dans le commencement de juillet.

 

Cette année, le sport fut remarquable. À deux, en 8 jours de pêche nous prîmes 195 saumons, le plus gros étant de 22 lbs et le poids moyen de 10,2.

 

Le dimanche 6 juillet, de 7 heures du matin à 7 heures du soir, Mr. Gibsone prit 31 saumons et j'en pris 52, battant ainsi le record obtenu par Napoléon Comeau de la Rivière Godbout qui le détenait par 50 poissons.

 

Tous les saumons furent gaffés et amenés à terre sans le secours de personne par chacun de nous.

 

Peu de rivières peuvent rivaliser avec Jupiter pour cette pêche, surtout par la quantité du poisson.

 

D'autres rivières comme la Restigouche de Mr. Robert Goelet le grand sportsman américain, ont certainement de plus gros sujets, et à ce point de vue lui sont de beaucoup supérieures, mais on doit souvent y pêcher dans des embarcations et le sport du lancement de la mouche en est peut-être moins bon que dans les rivières comme Jupiter où on pêche du bord de chaque côté.

 

Nous eûmes une intéressant expérience au sujet de l'alimentation de nos bestiaux dans le grand enclos fait il y avait deux ans.

 

À la fin de l'hiver, le chef de culture qui faisait transporter du fourrage dans le grand sied construit pour les abriter eut l'idée d'enterrer les balles de foin dans les remblais qui existaient de chaque côté du chemin que le troupeau avait creusé dans la neige pour venir au sied.

 

Il avait refoulé les animaux à l'extrémité du parc pour qu'ils ne voient pas ce qu'on faisait en les faisant surveiller par ses hommes à cheval et s'étant caché aux environ, sur un signal donné les hommes laissèrent les boeufs revenir par leur sentier habituel.

 

En arrivant à l'endroit où les balles de foin étaient enfouies dans la neige et dont on avait laissé une partie sortant du remblai à la hauteur de leur tête, les premiers boeufs s'arrêtèrent et se mirent à manger avec avidité, si bien qu'en un instant, tout ce qui sortait de la neige était consommé, alors ils commencèrent à enfoncer leurs têtes jusqu'aux épaules pour en retirer ce qu'ils pouvaient.

 

N'arrivant plus à y atteindre, ils commencèrent à gratter avec leurs pieds de devant et à fouiller le sol et une fois le sol atteint ils continuèrent à enlever la neige et à manger la vieille herbe sèche qui existait en dessous.

 

Ils faisaient somme toute ce que font les buffles et les yacks sauvages qui trouvent ainsi à se nourrir dans leurs déserts.

 

Cela démontrait qu'il était possible de faire venir le bovin à son habitudes d'origine quand livré à lui-même et ne pouvant compter sur personne il travaille pour trouver son existence, tandis que nos animaux domestiques attendent qu'on vienne leur apporter ce dont ils ont besoin.

 

Il fallait ne plus leur donner de foin, qu'enfoui en partie dans la neige et l'habitude pourrait leur venir de chercher un supplément de nourriture ce qui serait une preuve que nous pouvions réussir notre essai de rendre nos animaux plus rustiques, surtout lorsque nous leur aurions donné des reproducteurs comme le yack dont ils pourraient reprendre les habitudes que la civilisation leur a enlevées.

 

Nos pouvions continuer dans cette voie avec quelques chances de succès.

 

Toutefois, maintenant que notre troupeau était devenu important, dépassant 400 têtes, il faudrait avoir les hommes nécessaires pour en prendre la charge, c'est-à-dire avoir, à l'île, des «cowboys» comme ceux de l'ouest et en faire venir à l'île.

 

Nos animaux étaient devenus presque entièrement sauvages, nos hommes ne montant pas ou peu à cheval, ne pouvaient plus les rentrer au commencement de l'hiver ni ne pouvaient s'en rendre maitre.

 

Des «cowboys» à cheval avec le lasso les reprendraient aisément, ils avaient là à exercer leur profession, dans les mêmes conditions que dans le Far West.

 

Ils seraient chargés du troupeau, marqueraient les jeunes, sépareraient ceux qu'on vaudrait abattre et les conduiraient à l'abattoir, feraient la castration des veaux et leur donneraient ls soins dont ils ont besoin.

 

Nous eûmes pendant l'été plusieurs visites intéressantes.

 

Les membres de la Chambre de Commerce de Montréal arrivèrent le 21 juin à bord du navire de la Cie Richelieu, le «Saguenay» qui put venir au quai de la baie Ellis sans difficulté.

 

Étaient de ce voyage: l'Honorable Ames et Miss Ames, Mr. et Mrs Macauley, Mr. Sadler, Mr. Nash de la Banque de Montréal, Mr. Th. Henry, Mr. et Mrs. Binning, Mr. et Mrs. J.G Scott, Mr. Robinson.

 

Je les reçus à la villa et leur fis visiter nos établissements, ils furent très intéressés de ce qu'ils virent de nos travaux surtout après avoir été au bout de la ligne du chemin de fer.

 

Dans le mois de juillet, arrivée de Mr. Cockburn de la Banque de Montréal sur son yatch, avec MM. Randall Davidson et W.J. Torrance.

 

Le 25 de ce mois, ce fut la visite de Mr. James L. Watson de Rochester, sur son yacht «Gennessee» avec Mr. J. Watson, leur fils et Mr. Crookeer.

 

Puis vinrent aussi le Vicomte et le Vicomtesse Banoist D'Azy et leur fils, Mr. Crowe et Mr. Lawson de New-York et le Dr. et Miss Peabody de Gaspé.

 

Septembre 1913

 

Le 6 septembre, je recevais un câble de Paris m'annonçant le décès de mon ami Henri Menier.

 

La consternation fut générale. Rien ne pouvait nous faire prévoir une fin aussi subite. Qu'allait devenir notre île sans notre animateur?

 

Il nous quittait au moment de la réalisation de tous nos projets et au moment où nos allions atteindre le but.

 

Nos expériences étaient terminées, notre organisation définitive allait-elle pouvoir se faire comme nous en avions le désir, avec la certitude de la mener à bien.

 

Je ne pris que le temps de faire les budgets et de donner leurs instructions pour l'hiver aux chefs des différents services, et je quittai l'île le 15 septembre.

 

À Québec, j'annonçai à tous le décès de M. Menier et je reçus les condoléances de Sir Lomer Gouin, de l'Honorable Turgeon, de l'Honorable Taschereau, ainsi que celles de nos amis: Mr. Gibsone, Peters, M. Maurice Faure de Paris, le Dr. Grondin, l'Honorable Philippe Roy, le Haut Commissaire en France pour le Canada.,

 

Le 24 septembre, j'embarquai sur la «Provence» et étais de retour à Paris, le 1er octobre.

 

Le héritiers de Henri Menier me reçurent officiellement quelques jours après et assistés de conseils et d'hommes de loi, m'exposèrent qu'ils étaient entièrement ignorants de la situation de l'île et me demandèrent de leur exposer telle qu'elle était.

 

Je leur donnai tous les renseignements sur ce qui avait été fait jusqu'ici.

 

J'insistai sur le point capital de la nouvelle organisation à donner à la marche des affaires de l'île.

 

Depuis 1895, nos n'avions réellement fait que l'installation des services qui fonctionnaient à notre entière satisfaction.

 

Nous avions procédé à des expériences en grand de tout ce qui pouvait mettre en oeuvre les grandes possibilités d'Anticosti et nous assurer d'en tirer des bénéfices.

 

Nous avions fait toutes les constructions qui allaient nous permettre de commencer une exploitation rationnelle de ses ressources, et de lui donner l'essor qu'on devait en attendre.

 

J'exposai d'abord la nécessité de la construction des usines de pulpe chimique dont Henri Menier avait depuis deux ans étudié tous les détails et dont il avait décidé la construction cet automne même.

 

Puis j'entrai dans tous les détails de l'organisation de nos pêcheries au point de vue du homard et du saumon, avec comme centre de pêche la baie au Renard et son centre de vente, un lot en eau profonde dans le port de Gaspé, dont je demandais l'acquisition immédiate.

 

Je montrai l'intérêt de la construction d'un grand Hôtel à Port Menier, et celles à faire pour la location des rivières.

 

Enfin, l'organisation du tourisme sur l'île.

 

Je développai les projets que nous avions sur l'amélioration des fourrures et sur l'intérêt qu'il y avait à introduire des animaux dans l'île qui n'avaient pas encore été mis, qui allaient y prospérer dans les mêmes conditions que les cerfs de Virginie et les castors qui déjà étaient une source de bénéfices considérable,s qui allait ainsi devenir inépuisable étant donné la grandeur du pays et qui y vivraient, sans donner lieu à aucune dépense.

 

Je demandai ensuite la construction d'un navire pour le sauvetage des bâtiments qui chaque année s'échouaient sur nos côtes et dans le Golfe, lequel navire aurait été depuis longtemps payé si nous l'avions eu à nos débuts.

 

Je montrai la carte du Ministère de la Marine d'Ottawa indiquant l'emplacement de plus de 400 navires ayant échoué sur Anticosti depuis sa découverte.

 

L'utilisé d'un tel bâtiment était d'autant plus grande qu'il était destiné par la construction spéciale qu'on allait lui donner, au transport de nos poisson à Gaspé et qu'il serait aussi employé comme brise-glace pour assurer l'entrée et la sortie de navires pendant l'hiver à la Baie Ellis.

 

Une usine pour le ciment avait aussi été étudiée et donnerait des bénéfices certains.

 

Ainsi qu'une fabrique de bière, le houblon poussant très bien à l'île et l'eau y étant excellent et à une température toujours très froide, de qui est une condition de grande économie dans la fabrication pour une brasserie.

 

Si l'on ne voulait pas faire les dépenses que nécessiteraient ces organisation, nos étions à même actuellement d'organiser une Société pour l'exploitation de l'île d'Anticosti.

 

La Banque de Montréal s'intéressait à cette question, dont j'avais souvent entretenu le Directeur de Montréal Mr. Cockburn qui connaissait l'île et ses ressources.

 

M. Gaston Menier, le principal héritier me dit alors qu'il n'était pas de l'avis de faire aucune dépense nouvelle ni aucune organisation pour exploiter l'île d'Anticosti.

 

Il avait toujours été opposé à cette idée de son frère Henri Menier.

 

À son avis, l'argent dépensé là l'avait été en pure perte et il me dit que j'avais ma partie de responsabilité dans cette affaire, y ayant encouragé son frère contre son sentiment personnel.

 

Son seul désir était de se débarrasser de ce fardeau le plus tôt qu'il serait possible de le faire. Dans ces conditions, je lui demandai quelles étaient ses intentions à mon égard.,

 

 

Il me répondit qu'il désirait que je restasse à la Direction de l'Administration comme auparavant, il ne serait rien changé à mon égard de ce qui avait été entendu entre moi et son frère, j'y retournerais dans la même situation.

 

Je lui dis alors que j'accepterais cet arrangement à une condition, c'était que je pourrais faire les dépenses que je jugerais nécessaires pour maintenir nos installations dans un bon état de réparation en ne laissant rien péricliter et que le personnel soit conservé sans changements.

 

C'était le seul moyen de pouvoir liquider la situation et de permettre de trouver acquéreur, ce dont j'allais m'occuper.

 

Ces conditions acceptées, Gaston Menier me dit qu'il irait à Anticosti la saison prochaine, il se rendrait sur place mieux compte des choses et verrait par lui-même ce qu'il serait possible d'y faire, surtout au point de vue des contrats que nous avions pour la vente de bois et le maintien ou l'arrêt du moulin des écorceurs.

 

En tout cas, nous allions suspendre l'exploitation de la homarderie, ce dont j'étais d'avis du reste, l'ayant déjà presque fermée cette année.

 

Nous eûmes de nombreux entretiens avec Mr. Archibald, le solicitor au sujet de la possibilité de la vente de l'île, et au sujet de l'établissement de la valeur dAnticosti au point de vue des droits à payer au fisc Canadien.

 

D'une manière, selon l'avis de Mr. Archibald, il était intéressant de ne pas donner une grande valeur à l'île pour ne pas payer de droits trop élevés, mais d'une autre façon, si l'île était dépréciée officiellement le prix de vent en serait obligatoirement diminué, et qui était à considérer.

 

Gaston Menier eut des entretiens avec Mr. Peixotto qui aurait pu être un acheteur éventuel, mais il ne pouvait réellement beaucoup s'avancer dans cette voie, n'ayant aucune idée de ce qu'était l'île et rien ne fut décidé pour cette année.

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis