L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé, tome 2  
Pages        19
1 2 3  4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42

Mac Quinn, averti, n'ayant pas encore de harengs à la baie au Renard où il arrive souvent assez tard, vint avec l'Alpha pour y faire son approvisionnement de «boëtte» pour ses casiers à homards, il en emporta 300 barils, la saison de pêche réclamant 400 barils, les trois quarts furent assurés.

 

Nous eûmes pendant ce mois la visite de plus de 200 goélettes pêcheuses de la Nouvelle-Écosse qui nous achetèrent notre hareng à raison de 1 dollars le doris, soit 1 dollar le baril (le doris en contenant 10).

 

La saison de pêche eut été un succès si le plus grand de nos filets n'avait été emporté au large par une baleine qui, entrée dedans, l'emmena hors de la baie.

 

Le patron pêcheur de St-Pierre, le Gloanec, très intéressé par cette abondance de boëtte à l'île, me demanda si notre intention n'était pas d'organiser la pêche dans l'île.

 

Je lui dis que c'était bien notre intention de la faire, mais que le meilleur centre pour cela n'était pas Ellis, mais la baie au Renard, car non seulement la boêtte y venait aussi, mais le poisson y abondait.

 

Il m'exposa que depuis quelque temps, les pêcheurs de St-Pierre ne faisaient plus de bonnes affaires, n'ayant que la morue comme pêche et une longue morte-saison, que le bois était hors de prix, ainsi que tous les combustibles, etc.

 

Il se faisait fort de nous faire venir pour commencer 40 pêcheurs qui pourraient être doublés ensuite.

 

Partant à Renard, je lui proposai de venir avec moi, j'avais à faire monter la scierie nouvelle que nous avions décidé d'y construire et je pourrais étudier la question de l'organisation du centre de pêche pendant ce temps.

 

Nous fîmes le voyage ensemble sur le Savoy et nous y arrivâmes pour trouver la homarderie en pleine activité.

 

Il fut d'accord qu'il était difficile de trouver un meilleur port pour le but que nous nous proposions.

 

Toutefois, même pour les débuts, il fut d'avis que l'Alpha ne pouvait nous suffire et qu'il fallait un autre bâtiments avec réfrigération pour le transport du poisson à Gaspé.

 

D'autre part, il était indispensable avant d'avoir un terrain dans le port de Gaspé.

 

Nous étions d'accord sur le reste de l'organisation que j'avais préparée. Je proposerais à Menier d'entreprendre cette exploitation.

 

Le débarquement de la scierie et son installation se faisaient pendant ce temps, et nous pûmes la mettre en marche avant notre départ de Renard.

 

Les dispositions furent prises pour l'organisation du chantier d'hiver, qui au printemps nous fournirait la planche et le madrier pour toutes les constructions que nous voudrions entreprendre en cet endroit.

 

En rentrant à Ellis, le patron le Gloanec me recommanda un comptable de St-Pierre, M. Lacroix, pour remplacer M. Brunel qui demandait à rentrer en France.

 

Il me garantissait sa capacité et son honnêteté.

 

Il fut convenu qu'il allait me l'envoyer pour que Brunel puisse lui remettre son service, au cas où je le prendrais comme comptable.

 

Le 1er juin, je partis pour Québec. Je vis Mr. Grogank agent de «l'International Paper Co.» auquel les échantillons de notre bois avaient été soumis.

 

Il trouvait ce bois excellent, pouvant faire de la pulpe de bonne qualité. La longueur des fibres, dépassait souvent 2 cent, ce qui était beaucoup et l'absence de résine était complète.

 

Il avait examiné des morceaux de sapin et d'épinette, écorcés, et ne vit aucune différence entre ces deux bois.

 

Il me proposa de venir à l'île visiter mes forêts et nous ferait ensuite des propositions.

 

Je fis un arrangement avec M. Thom, un négociant et notre voisin de quai, pour lui donner l'accès à notre appontement lorsque nos navires n'y seraient pas. Il nous donna en échange la jouissance d'un de ses magasins qui était à côté du ponton où nous pourrions mettre nos marchandises.

 

Avant notre départ de Québec, j'eus une offre d'un M. Anger, marchand de bois, de 7 dollars 25 la corde de bois C.O.D. à Québec.

 

De retour à l'île le 25 juin, je fis partir le Savoy pour St-Pierre afin de reconduire le Gloanec (dont la goélette avait dû partir pendant que nous étions à Renard et ramener M. Lacroix et 40 ouvriers pour nos chantiers.

 

Deux jours après, je recevais un câble de Sydney, m'informant que le Savoy était pris dans les glaces au large et que le «Montcalm» le navire du gouvernement était parti à son secours.

 

Le Savoy fut libéré et je télégraphiai au Ministre de la Marine pour le remercier de l'aide efficace qui nous avait été donnée, grâce à l'initiative du Commandant dudit croiseur.

 

Quelques jours après, le Savoy était de retour sans avaries avec les 40 hommes de St-Pierre et M. Lacroix qui se mit de suite au travail avec Brunel à la comptabilité.

 

Il avait été décidé à Paris que M. Malouin viendrait s'installer à Ellis, où nous construisions son habitation.

 

Nous commencâmes cette maison de suite près de la route conduisant au port, vue sur la mer et à environ 200 mètres de la maison Gamache.

 

Je lui donnais le nom du «Châlet» et c'était bien le nom qui pouvait lui convenir, étant tout en bois, avec galerie circulaire et balcons extérieurs aux fenêtres.

 

Je m'étais du reste inspiré pour la construction de l'architecture de la villa.

 

Tancrède Girard fut seul chargé de son édification.

 

Depuis le départ de M. Jacquemard, je n'avais jamais eu d'autre que lui pour conduire nos travaux, il comprenait parfaitement mes idées et exécutait ce que je lui demandais certainement aussi bien, sinon mieux que n'importe quel architecte ordinaire.

 

Sa connaissance approfondie de la construction des navires lui donnait une supériorité incontestable comme charpentier et menuisier pour nos maisons de bois.

 

Nous commençames les fondations de dix nouvelles maisons pour nos chefs de services et nos principaux employés au bord de la mer entre l'emplacement de l'entrepôt et le Cap Blanc, et nous fîmes une route, pour le desservir, entre elles et le rivage, mais nous nous étions assurés auparavant qu'elle ne pouvait être atteinte par le flot dans les plus hautes marées et même par les plus fortes tempêtes. Ces habitations ne risquaient donc pas d'être inondées.

 

Avant notre départ pour Jupiter, la maison que devait habiter le docteur Schmitt était presque terminée, Nous commençâmes une route de la ferme St-Georges au lac Plantin, son étendue était d'environ 20 milles jusqu'au lac.

 

Elle traversait de beaux bois et souvent des savanes marécageuses, amis de bonne terre qu'un drainage pouvait assainir et qu'on pourrait ensuite mette en culture.

 

Je fus surpris en faisant les explorations et les portages que nécessitaient l'étude du racé de cette route, de la quantité d'ours que nous rencontrions, j'en tuai quelques-uns qui la nuit devenaient un peu gênants et qui le jour, pendant nos absences, entraient dans nos tentes, en faisant le sac et qui ne nous laissaient la place quand nous rentrions qu'avec des grondements peu rassurants, qui exprimaient leur mauvaise humeur d'être dérangés dans leur intéressante occupation.

 

Toutefois, je les ménageai, car en été leur fourrure était sans valeur et ce n'était guère avant la fin d'octobre que l'on pouvait avoir de belles peaux.

 

À cette époque, je pourrais les chasser dans de bonnes conditions avec l'aide éclairée du chien «Jack», héritage du Cap. Setter, vieux guerrier tout couvert de blessures glorieuses reçues dans ses combats avec les ours.

 

Dès qu'il éventait un ours, il s'élançait sur lui sans rien dire jusqu'à ce qu'il l'eut atteint, puis nous signalait où il se retrouvait par des aboiements épouvantables qui ne cessaient plus.

 

Comme les chiens mâtins le font en France pour le sanglier, il mettait l'ours au ferme ce qui permettait de le rejoindre et naturellement en prenant soin d'être à bon vent et d'éviter le bruit, de le tirer dans de bonnes conditions.

 

Il était inutile de se dissimuler, l'ours ayant très mauvaise vue.

 

Nos amis Turgeon, Edouard Garneau, Mr. Gibsone et mon cousin Louis Zédé, arrivèrent le 11 juillet, le docteur Schmitt vint aussi et nous nous rendîmes à la rivière Jupiter où nous restâmes six jours, à la pêche au saumon.

 

À cinq, nous prîmes 90 poissons, le plus gros pesant 27 livres le poids moyen étant de 13 livres.

 

J'avais demandé au docteur d'emporter son microscope pour étudier la question de la non-nutrition du saumon dans les rivières.

 

Rien n'avait encore été trouvé de satisfaisant pour en donner la raison.

 

Schmitt était d'avis qu'il fallait d'abord faire l'examen microscopique de l'estomac du saumon pour voir ce qu'il pouvait contenir.

 

La quantité que nous en prenions facilita ses recherches.

 

Aussitôt pris, le saumon lui était amené, il en prenait l'estomac, l'ouvrait et en faisait l'examen.

 

Le résultat fut que tous les estomacs qu'il vit ne contenaient aucune véritable nourriture, mais une sorte de mucilage se composant de sérum d'insectes, de sang, d'abluminoïdes qui appartenaient à des insectes et ne pouvaient se trouver dans l'estomac des saumons que par suite d'une véritable succion faite par eux sur les mouches, phalènes ou papillons qu'ils avaient pris.

 

Les saumons conservaient donc leur vie non pas en mangeant, mais en se nourrissant d'un extrait d'insectes, sorte de bouillon nutritif, qui suffisait à leur entretien.

 

Cette explication nous parut plausible.

 

Tout pêcheur sait en effet que lorsqu'un saumon prend une mouche au bout de la ligne, il ne doit pas attendre pour ferrer, sans cela le poisson rejette la mouche qu'il ne garde jamais dans sa bouche plus de quatre à cinq secondes, évidemment le temps de la sucer.

 

Nous fîmes fête à l'honorable Turgeon qui nous annonça qu'il avait obtenu pour nous du Gouvernement, le lot en eau profonde de la baie au Renard. Il fut décidé que le lac qui s'y trouvait, porterait désormais le nom de lac Turgeon.

 

Rentré à Port-Menier après le départ de nos amis, je fis commencer la construction d'un deuxième entrepôt qui s'appela, entrepôt no 2.

 

Il était situé à côté du no. 1 séparé simplement de lui par la route du tour de la place.

 

Il servirait à l'emmagasinement des grosses marchandises, telles que le sel, le lard, le boeuf salé, les beans, le pétrole, etc.

Pages        19
1 2 3  4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis