L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé, tome 2  
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CHAPITRE XIII 1905-1906

Dixième campagne — Voyage de la »Bacchante» — Installation à la villa — Voyage et réception à Québec — Visite  du Gouverneur Général Lord Grey — Pêche à Jupiter — Montage des phares — Deuxième séjour à Québec — Visite du «Minto» avec les membres du Gouvernement — L'éclipse du soleil — Retour en France — Funérailles de l'Honorable Préfontaine à Paris

Le 12 juin nous quittâmes le Havre à bord de la «Bacchante». Nous passions le 21 au soir au Cap Race et débarquions le 24 à la baie Ellis où tout le personnel nous attendait ainsi que le Révéred Père Travers, le nouveau chapelain.

 

L'hiver avait été froid, mais n'avait pas été mauvais.

 

Cette fois la villa enfin achevée put nous recevoir, et Menier fit débarquer de la «Bacchante» et mettre dans la villa tout l'important mobilier qu'il avait fait faire à Paris tout spécialement, dont 12 belles têtes de cerfs naturalisées provenant de sa chasse à courre de Villers-Cotterêts pour mettre sur chacun des piliers de la grande salle des fêtes.

 

Le grand hall reçut des tapisseries que les matelots du yacht mirent habilement en place.

 

Les grandes armoires Renaissance, les tables, faïences anciennes, y trouvèrent leur emplacement.

 

La salle à manger avec ses panneaux en bois sculpté norvégien, ses meubles du même style et la belle vue qu'on en avait, offrit le plus aimable aspect.

 

Dans le bureau, une tourelle spéciale avait été construite dominant la mer, pour recevoir une grande longue-vue que la maison Bardou de Paris nous avait expédiée et que j'apportais avec moi.

 

Celle-ci fut mise en place sur son affut à crinoline, qui permettait de la diriger sur tous les points de la baie que l'on voulait inspecter.

 

C'était un grand plaisir d'avoir constamment sous les yeux tous les animaux sauvages qui y séjournaient par troupeaux, les cerfs, les ours, les renards, les oies sauvages, les bernaches, les phoques, etc.

 

Toute fumée signalée à l'horizon ne tardait pas à déceler le navire qui en était cause.

 

Tout mouvement à bord des bâtiments ou des embarcations au quai nous était connu de suite. Rien ne nous échappait.

 

Dans le grand hall, les têtes ce cerfs de France, provenant de la chasse à courre des MM. Menier, en forêt de Villers-Cotterets, furent placées sur les chapiteaux des poutres d'où s'élevaient les douze arceaux qui supportaient la toiture de la grande salle et produisirent un splendide effet que venait compléter la cheminée monumentale en grès flammé, où l'on pouvait brûler des arbres entiers, le tout étant éclairé par une grande verrière en forme de fleur de lys, qui répandait partout une douce clarté.

 

Enfin, toutes les chambres reçurent les décorations qui leur étaient destinées et qui allaient nous permettre de recevoir convenablement les hautes personnalités du Gouvernement que nous n'avions pas encore pu inviter l'île.

 

D'abord le Gouverneur général, Lord Grey, qui avait manifesté l'an dernier le désir de connaître nos établissements. C'était un grand amateur de pêche au saumon et Menier avait l'intention de lui demander de venir pêcher à la rivière Jupiter.

 

Bien des choses encore manquaient à la villa.

 

Menier m'envoya avec la «Bacchante» à Québec pour faire son invitation à leurs excellences Lord et Lady Grey, ainsi qu'au Colonel Wilson.

 

Je rapportai aussi tout ce qui était nécessaire à l'organisation de la réception du Gouverneur.

 

Arrivé à Québec, je me rendis à la citadelle où je vis leurs Excellences et leur transmis l'invitation de M. Henri Menier.

 

Il fut convenu que Lord et Lady Grey, ainsi que leurs filles ladies Sybil et Evelyn, que l'on irait d'abord pêcher à Jupiter, puis qu'on reviendrait à la villa pour la visite des établissements et des travaux, leurs Excellences nous quitteraient le 29.

 

Je fus invité à un «state dinner» à la Citadelle, où je rencontrai Lord Albermale, les Colonels Gourdeau et Wilson, Mr. et Mrs Dobell.

 

Je quittai Québec ayant fait charger sur le Savoy le matériel que j'avais choisi, dont un piano à queue de Heintzmann.

 

Les pièces des deux phares étant arrivées furent embarquées.

 

La Bacchante sur laquelle j'étais et le Savoy firent route ensemble jusqu'à la Baie Ellis.

 

Les deux phares aussitôt débarqués, l'on commença au quai le montage des anneaux dans lesquels devaient se trouver les escaliers de fer qui menaient jusqu'à la lampe.

 

Les assises furent faites en béton armé pour éviter tout mouvement et assurer une solidité parfaite par tous les temps.

 

La fête du 14 juillet fut célébrée avec toutes les danses et les jeux habituels, et je repartis le 19 juillet avec la «Bacchante» pour aller chercher le Gouverneur.

 

Aussitôt qu'elle fut mouillée, l'embarcation du Gouverneur général me fut signalée et je saluai son arrivé à la coupée de la «Bacchante» par 19 coups de canon.

 

Montèrent à bord, lord et lady Grey, lady Sibil, lady Evelyn, lady Morley, lady Parker, le Colonel Hambury-Williams, le Capitaine Newtomb, Mr. Pasque et Mr Sladen secrétaire privé, le Colonel Wilson et Mr. Leweson-Gower.

 

Précédés par le «Druid» et suivis par le «Minto», nous descendîmes de conserve à St-Irénée où leurs Excellences se rendirent pour diner chez Sir et Lady Forget

 

Je restai à bord et gardai à diner les Colonels Hambury-Williams et Wilson, ainsi que les Officiers de l'état-major.

 

Puis, dans la soirée, lord Grey avec sa famille et ses officiers, ayant quitté le reste de sa suite, qui partit par le «Minto», monta à bord de la «Bacchante» où je les installai dans leurs appartements et nous fines route pour la baie Ellis où nous arrivâmes le 24.

 

Menier vint à bord et décida avec lord Grey que nous partirions de suite avec la «Bacchante» pour Jupiter.

 

Le «Minto» (avec Lady Grey et sa suite) resterait à la Baie Ellis.

 

Nous partîmes aussitôt et la nuit même étayons mouillés à l'embouchure de Jupiter, où nous pûmes débarquer le lendemain matin 25 par temps calme.

 

Quatre grandes embarcations avec dix chevaux et une trentaine d'hommes furent débarqués pour constituer notre expédition et nous arrivâmes pour déjeuner au pool des six milles et le soir pour diner et coucher au pool des douze milles, où nous nous installâmes dans le bungalow qui avait été construit l'automne dernier, et où nous fûmes très bien logés.

 

Nous pêchâmes les 25 et 26 juillet, rembarquâmes le 27.

 

À 6 pêcheurs, en 3 jours de pêche, les saumons pris furent au nombre de cent.

 

La prise personnelle de lord Grey étant de 22 saumons, le plus gros pesait 20 livres, le poids moyen était de 8 livres 3.

 

De retour à la baie Ellis, leurs Excellences habitèrent la villa et les deux jours qui suivirent furent occupés à la visite des établissements de la baie Ste-Claire, etc...

 

Enchantés de leur séjour, ils nous quittèrent le 29 juillet, pour rentrer à Québec.

 

Nous reçûmes de Paris la première voiture automobile qui soit encore venue à l'île; une Panhard 12 chevaux qui cause un grand étonnement à la population.

 

Les jours suivants furent employés à visiter les défrichements, les cultures, les fermes St-Georges, Ste-Claire, Rentilly, l'Anse aux Franses, etc...

 

Nous fîmes quelques excursions dans les grands lacs Plantin et du Grand Ruisseau, puis partîmes tous pour Québec où nous arrivâmes le 10 août.

 

Il y eu réception à Spencer Wood par Sir Louis et Lady Jetté, accompagnés de leur gendre le docteur Grondin, et de Mme Grondin leur fille,

 

Nous fûmes priés à un grand diner à la Citadelle par Lord et Lady Grey, donné en l'honneur de Sir Wilfrid et de Lady Laurier.

 

La flotte anglaise de l'Atlantique commandée par le prince de Battenberg, étant arrivée à Québec, nous assistâmes à son entrée, puis nous partîmes Menier et moi pour New-York.

 

De retour le 17, nous dinions à Spencer Wood, puis avec le prince de Battengerg, le Ministre de la Marine l'honorable Préfrontaine, à la Citadelle de Québec.

 

Le lendemain, grande réception à bord de la «Bacchante» en l'honneur du prince de Battenberg, fête militaire au Drill-Hall, puis retour à l'île.

 

Nous avions préparé la visite à l'île des membres du Gouvernement présents à Québec. Aussi le 27 août, le Minto arriva à Ellis ayant à bord Sir Lomer Gouin, le Président du Conseil des ministres de la province, l'honorable Préfontaine, ministre fédéral de la Marine, l'honorable sénateur Choquette, Mr. Armand Lavergne, m.p.p.;

l'honorable Décarie, Sir Louis Forget et M. Clément, secrétaire de l'Honorable Préfontaine.

 

Tous descendirent à la villa où un grand diner les réunit dans un accord parfait.

 

Le lendemain, ces messieurs nous quittèrent après la visite de nos installations qui furent du goût de tous et le Minto à leur demande, se présenta à l'embouchure de la rivière Jupiter, où ils avaient l'intention de pêcher le saumon.

 

Malheureusement l'état de la mer leur interdit le débarquement et ils durent repartir pour Québec, sans avoir mouillé leur mouches.

 

Laissant la «Bacchante» charbonner à Ellis, nous partîmes Menier et moi à bord du Savoy, pour aller à Goose-Point visiter la nouvelle homarderie et voir l'éclipse totale du soleil qui était annoncée.

 

Nous avions choisi cet endroit, car le point mathématique d'observation n'en était éloigné que de deux cents milles, étant à Belle-Isle; nous fîmes de cette éclipse des photographies intéressantes.

 

Passant par le nord de l'île après une courte visite à la Baie au Renard, ayant été rejoints par la «Bacchante», nous visitâmes la rivière Moserhall que Menier baptisa «Rivière Vauréal» du nom de sa propriété en France, dans l'Oise.

 

Nous avions donné rendez-vous à l'explorateur Joseph Bureau qui avait amené des chevaux de selle pour nous et toute ce qu'il fallait pour aller visiter la grande chute de cette rivière.

 

Il avait fait un portage essouché permettant le passage des chevaux, et nous pûmes nous y rendre au bout de deux heures de marche, la distance de la rivière à la mer n'étant que d'une douzaine de milles.

 

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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis