L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé, tome 2  
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L'année suivante, sur 150 qui nous avaient été envoyés, nous eûmes 50 naissances.

 

Il fut aussi question de nos envoyer des «Musk oxen», mais la chose ne put être réalisée à cause de notre départ de l'île.

 

Pendant la période qui suivit la guerre, le braconnage prit une telle extension que nous dümes avec l'assentiment du Gouvernement prendre des mesures nouvelles.

 

Deux détectives spéciaux nous furent envoyés par le Ministère de l'Agriculture, les frères Galibois du parc des Laurentides qui remirent les choses en ordre.

 

Depuis que j'avais essayé et commencé les parcs dits «fermes à renards argentés» des goélettes venaient à l'île, débarquaient des gens qui mettaient sur nos rivages des pièges pour prendre les renards et nous en enlevaient beaucoup.

 

Dans une seule expédition que je fis faire à la Pointe aux Esquimaux, nous rentrâmes en possession de plus de 50 renards vivants qui nous avaient été dérobés.

 

Ces renards étaient destinés aux «fermes à renards» de l'île du Prince Édouard où il s'en était créé une quantité.

 

Nos renards faisaient prime à cause de la qualité de leur fourrure, et les conditions dans lesquelles nous nous trouvions au point de vue des droits du propriétaire qui sont limités par le relais de la mer des crues moyennes, laissaient aux «poachers» (braconniers) toutes facilités pour tendre leurs pièges à la mer basse.

 

Ayant été nommé shérif du Gouvernement pour la protection du gibier, je fis une demande pour que notre droit de propriété fut reconnu jusqu'à la limite des basses marées.

 

Je me basais sur l'impossibilité où nous étions de protéger le troupeau de rennes du Gouvernement, étant donné que ces animaux avaient pris l'habitude de parcourir le rivage de la mer pour y manger des herbes salées qu'ils affectionnent particulièrement.

 

Les «poachers» tout en venant tendre leurs pièges pour les renards, les approchaient aisément sur le plein et allaient les détruire rendant inopérant notre arrangement où nous devions rendre cinq rennes pour un reçu.

 

Ma demande fut acceptée par le Gouvernement et une loi fut faite qui nous donnait la propriété de l'île jusqu'à la limite des plus basses mers.

 

Tout homme pris chassant sur le rivage fut passible de 200 dollars d'amende et un mois  de prison à la première offense et de 500 dollars avec 5 mois de prison à la seconde, ce qui mit fin au braconnage à la satisfaction du Gouvernement et à la nôtre.

 

J'eus aussi en 1923 à attirer l'attention du Gouvernement sur le jet des résidus de pétrole et de mazout fait par les navires dans la mer, qui non seulement détruisait les poissons, mais aussi les oiseaux de mer, canards, oies, sarcelles, mouettes, goélands, etc...

 

Nous vîmes des quantités de canards noirs mourant de soif sur les rivages de l'île et qui ne pouvaient s'envoler, leurs plumes étant graissées par le pétrole.

 

Le «plancton» dont les alevins des poissons font leur nourriture près des rivages, et qui était mis à découvert aux basses marées, était détruit par le pétrole que le vent du large amenait au rivage et que la mer laissait se déposer en se retirant.

 

Une pêcherie que j'avais dans la baie Ellis, et où beaucoup de poisson venait à la marée haute et où nous le prenions à la mer basse, dut être abandonnée, le poisson ayant été détruit.

 

De cette époque, le gibier d'eau se mit à diminuer ainsi que les poissons de roche et il est à prévoir que ces destruction vont s'accentuer si aucune mesure n'est prise pour y remédier.

 

Le jet à la mer des résidus des tanks où on met le mazout devait être interdit à bord des navires et au lieu d'être jeté à la mer, y être conservé d'autant mieux que ces résidus ont une certaine valeur et pourraient être vendus avec bénéfice à l'arrivée dans le port.

 

Après la guerre, je m'assurai le concours d'un excellent Docteur Français, le Docteur Charles Martin qui fut mis à la tête du service médical.

 

Nous pûmes aussi nous assurer le concours et l'aide d'une communauté de religieuses, les soeurs grises de Québec qui vinrent occuper la maison des ingénieurs de Princeton, après le départ de ces derniers.

 

Ces admirables religieuses prirent charge de l'hôpital ainsi que des écoles, où eles rendirent des services signalés par leur science et leur dévouement à la population.

 

Nous eûmes pendant ces dernières années, beaucoup de visites à l'île dont les navires de guerre Britanniques, la «Psyché» et le «Valerian» et les Français, le «Régulus» et la «Ville d'Ys».

 

Son Excellence le Duc de Devonshire et lady Maud Cavendish à bord du «Lady Grey» vinrent à Port Menier et nous firent l'honneur d'accepter notre hospitalité à la villa.

 

Nous reçumes aussi M. Jules Blondal de l'Ambassade de France à Washington, le professeur Twenhofel, Mr. Anso Mc. Cook Beard, Mr. William Stacpole de Toxide, Mr. Robert Mc. Cormick de Chicago, l'Honorable Ernest Lapointe, le Colonel Thompson, Mr. Pratt, Mr. Gérald Power, Mr. Nagnier, consul de France, Mr. Goddard sur son yacht «Rowena», M. Gaston Menier, M. et Mme Geo. Menier, M. Jacques Menier, MM Antoine, Claude Hubert et Jean Menier, vinrent habiter la villa à plusieurs reprises et pêcher à Jupiter.

 

Au mois d'août 1923, pour la première fois, nous eûmes la visite du premier avion qui ait survolé l'île.

 

Le major Shaerer venant de la base d'Halifax descendit dans la baie Ellis et fit des photographies de l'île.

 

Nous pûmes avec lui nous rendre compte des avantages que nous pourrions retirer de l'aviation.

 

D'abord pour établir des relations avec Gaspé où nous pourrions prendre le terrain une demi-heure après notre départ de la baie Ellis, puis ensuite pour la surveillance et la garde de l'île.

 

Un hydravion aurait dans toutes les embouchures des rivières et dans nos lacs des points d'amerrissage sans nombre et la baie Ellis et celle de Gaspé seraient des centres uniques pour eux, par suite de leur étendue d'eau calme sans profondeur.

 

Au départ de Mr. Gibsone l'agence à Québec fut installée dans la rue St-Pierre dans un local provisoire et Mr. Dion qui avait remplacé M. D'Aigneaux nous trouva un excellent endroit pour y installer nos bureaux, ainsi que les magasins du «Savoy».

 

L'emplacement nous fut accordé par la Commissions du port dans le bassin Louise et le Savoy pouvait y accoster.

 

Nous fîmes construire les bureaux, ainsi que les magasins et pûmes y recevoir les voyageurs pour l'île dans d'excellents conditions.

 

Si le trafic avec l'île avait diminué, les voyageurs avaient augmenté et le Savoy vieillissant, je pus convaincre Gaston Menier de l'importance qu'il y avait pour vendre l'île d'avoir un service régulier avec un navire convenable.

 

Nous ne pûmes trouver nulle part un bâtiment fait pour notre usage à l'île, à cause des conditions particulières qui étaient requises pour ce service.

 

Le bâtiment fut commandé en France en novembre 1924 à la Cie Worms du Trait, près de Rouen.

 

Il devait avoir 800 tonneaux, chauffant au mazout. Vitesse 10 noeuds, accommodation pour 50 passagers de 1ère et autant de 3ème classe. Pas de secondes, Cales importantes, tirant d'eau 12 pieds.

 

Le 28 mars 1926, le «Fleurus» fut lancé au Trait et prit la mer pour Québec, où il prit son service, commandé par le capitaine Caron.

 

Le Savoy fut vendu ainsi que l'Alpha.

 

Pendant toute cette période d'après guerre, comme dit plus haut, ma principale préoccupation avait été de chercher un acquéreur pour l'île.

 

Pendant l'été de 1925 plusieurs personnalités américaines étaient entrés en rapport avec moi à cet effet.

 

Ils auraient fait d'Anticosti une résidence sportive pour eux et leurs familles, y auraient amené leurs yachts, fait la pêche et la chasse tout en organisant l'île au point de vue rendement et développant ce que nous avions commencé et en entreprenant les exploitations dont l'expérimentation avait été faite.

 

Sans doute, dans un ou deux ans, auraient-ils pu réunir le nombre de dix qui était nécessaire pour faire l'acquisition de l'île, mais le sort en décida autrement.

 

En mars 1926, le représentant de la grande fabrique de papier du Canada, la «Wayagamack» M. Paul Maynard, vint me retrouver à Paris pour faire avec nous un contrat de bois de pulpe de 50,00 cordes.

 

Je lui dis que notre moulin d'écorceurs était définitivement fermée et que nous n'avions pas l'intention de le rouvrir.

 

Il m'expliqua la situation des grandes usines de pulpe et de papier au Canada qui consommaient d'immenses quantités de bois et qui devaient s'en assurer des réserves dans l'avenir.

 

Je lui exposai alors qu'Anticosti suffirait pour procurer tout le bois dont plusieurs grandes usines pourraient avoir besoin; que nous cherchions un acheteur pour l'île et que nous serions désireux le cas échéant d'en trouver un.

 

Il me dit que le Président de la «Wayagamack» M. C.R. Whitehend qu'il attendait, allait venir à Paris et que je pourrais l'entretenir de cette affaire.

 

Quelques jours après, ces messieurs vinrent me voir et me dirent que ma proposition les avaient beaucoup intéressés, d'autant plus qu'entre les Directeurs des grandes compagnies, des Laurentides, de Port Alfred et de la Belge Canadian, il avait été question de cette acquisition de l'île d'Anticosti qu'ils avaient déjà envisagée.

 

La seule question qui les déciderait à acquérir l'île était la quantité de bois qu'ils y trouveraient.

 

Je pus leur garantir la quantité de 10 cordes à l'âcre sur toute la surface de l'île, sans tenir compte des lacs et des savanes bien entendus.

 

Cette quantité de bois à l'âcre, leur ayant convenu, Mr. Whitehead m'assure qu'une prospection par avion allait en être faite et que si elle vérifient l'existence indiquée e 10 cordes à l'âcre, l'achat serait fait.

 

Assez rapidement, nous tombâmes d'accord sur le prix de vente, ces conditions furent soumises à M. Gaston Menier qui les approuva et la prospection par avion ayant vérifié l'existence de bois comme indiqué, le contrat fut signé par les parties le 30 mars 1926.

 

Le paiement fut fait à Québec le 20 juillet.

 

M. Menier reçut un prix de la vente de l'île qui l'indemnisait largement des dépenses faites à l'île depuis le commencement y compris le prix d'achat.

 

J'obtins que lui et les siens pourraient pendant 10 ans encore aller pêcher à la rivière Jupiter pendant un mois dans la maison et que la villa, durant leur séjour serait à leur disposition, mon appartement personnel m'y serait réservé pendant ces 10 années.

 

Moi-même je reçus une part sur laquelle les promesses de mon ami Henri Menier m'avait permis de compter et qui me dédommageait de mon travail des 30 années écoulées.

 

Pour décider la vente, j'acceptai de régler sur ma part le prix de construction du «Fleurus» et l'île Anticosti fut remis entre les mains de l'Anticosti Corporation qui allait en avoir désormais la Charge.

 

Février 1938

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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis