L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé, tome 2  
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Ces pêcheurs seraient logés dans un grand camp pour cette pêche spéciale de la boëtte, qui ensuite serait distribuée à tous autour de l'île.

 

Les autres pêcheurs vivants deux par deux auraient leurs postes de pêche répartis de la baie au Renard jusqu'à «Chaloupe Creck» sur la côte Est de l'île.

 

L'«Alpha» irait d'un poste à l'autre recueillir les homards vivants dans des caisses construites exprès pour les transporter à la homarderie et distribueraient la boêtte.

 

Chaque poste de deux hommes aurait deux embarcations, vingt trappes à homards et les caisses de réserve pour les conserver.

 

Les pêcheurs autour de l'île seraient au nombre de deux cents. À la homarderie nous aurions quarante hommes et trente femmes.

 

C'était une grosse exploitation que nous allions entreprendre, mais l'endroit en valait la peine, le homard s'y trouvait en abondance et nous étions menacés de perdre le bénéfice d'être les seuls à avoir la licence de la pêche autour de l'île pour prise de homards, si nous ne faisions pas cette exploitation.

 

Les réclamations de pêcheurs du golfe, devant la négligence du propriétaire ne tirant pas parti d'un telle richesse, obligerait le Gouvernement à nous enlever et à leur donner ce droit de pêche.

 

J'avais été prévenu à Ottawa de cette éventualité, le cas échéant.

 

À la pointe Est qui était un excellent endroit pour pêcher la morue et le flétan, nous établirions aussi un camp pour cette pêche et salerions ces poissons au lieu de les sécher, la morue verte ayant un meilleur prix que la morue sèche qui n'était vendue qu'aux Antilles sous le nom de «Baccalac» et n'était achetée que par les nègres.

 

Je convins avec Doggett qu'il se tiendrait prêt à partir pour Paris au premier signal, et que d'ici là il se procurerait toute la documentation possible pour cette exploitation nouvelle afin que je puisse en soumettre tous les détails à Henri Menier qui dans les affaires commerciales, où il avait une grande compétence, aimait à se rendre compte des choses par lui-même et à tout diriger personnellement.

 

Avant de quitter la baie au Renard, pour effacer le souvenir des «Squatters», je fis mettre le feu à toutes les maisons et aux cabanes qu'ils avaient élevées sur le pourtour de la baie, et bien entendu aux meilleurs endroits.

 

Je fis cela pour nettoyer le terrain dont nous aurions besoin pour faire nos constructions à l'avenir (car les «Squatters» avaient laissé leurs demeures ainsi que les alentours dans un état de saleté repoussante) et surtout leur enlever à jamais l'idée de revenir.

 

Enfin, de retour à la Baie Ellis, ayant donné mes instructions sur les travaux à faire pendant mon absence et durant l'hiver, je partis pour Québec.

 

Je travaillai là avec MM. Gibsone et Levasseur. Stubbert était toujours en prison, et cette fois personne n'avait fourni caution pour lui.

 

J'expliquai comment j'avais été obligé à Goose-Point de faire déguerpir ses fils en mettant le feu aux bâtiments de leur installation de pêche au homard.

 

Mon action était entièrement légale, ces gens n'ayant aucune occupation d'un an. De plus ils avaient pris le bois de l'île pour faire leurs constructions, et avaient emporté tous leurs effets personnels avec eux. Dans ces conditions ils n'avaient aucune réclamation à faire valoir. J'avais agi dans la stricte limite de nos droits.

 

Le 20 août 1901, je m'embarquai pour gagner du temps à Québec au lieu de New-York comme j'avais l'habitude de le faire, et pris passage sur l'Empress of Ireland de la Compagnie du Canadian Pacific.

 

Huit jours après je débarquais à Cherbourg. Le lendemain, j'était à Paris.

 

Je trouvai Henri Menier impatient de me voir et d'avoir des détails sur la fin de notre affaire des «Squatters».

 

Je le mis au courant de tout, lui exposai l'organisation que j'avais étudiée pour la homarderie de la baie au Renard.

 

Il fut d'avis de télégraphier au Capitaine Doggett pour qu'il vienne de suite.

 

Dans le délai minimum, Doggett arriva à Paris et après de longs entretiens où le projet de la homarderie fut étudié dans tous les détails, Menier décida de la faire construire.

 

Doggett avait apporté les plans du navire l'Alpha. C'était un solide petit bâtiment en première cote du Lloyd de 20 tx. muni de crampons e remorque, d'un fort guindeau pouvant lever de gros poids sur l'avant, avec un espace au milieu pour recevoir les caisses, les filets et les agrès de pêche qu'il aurait à transporter.

 

Son patron le Capitaine Innès était bien connu de Dogget qui l'avait employé plusieurs années.

 

Il le garantissait comme un marin consommé, connaissant bien la navigation dans tout le golfe du St-Laurent, et étant capable même de faire une expédition polaire.

 

La vitesse de l'Alpha était de 8 noeuds, il ne calait que 6 pieds, ce qui était indispensable pour la navigation côtière qu'il aurait à faire, devant accoster constamment en rade foraine où il ne trouverait pas de fond.

 

Son équipage patron compris se composait de deux chauffeurs, d'un matelot et d'un mousse, le patron et tous donnant la main aux manoeuvres.

 

Un câble fut envoyé pour en faire l'acquisition. Il devrait être rendu à l'île aussitôt que les glaces lui permettraient d'y aller.

 

Les échantillons des boites de conserves du type Bliss à fond embouti et à double sertissage comme fermeture évitant la soudure, furent trouvés bons et adoptés ainsi que les machines Bliss pour les faire, mais la qualité de l'étain recouvrant le fer devait être tout à fait exceptionnelle, car si elle ne l'était pas, l'emboutissage se faisant par une très forte friction pouvait produire un décapage de l'étain et un arrachements qui pourrait causer la rouille du fer blanc ainsi mis à nu.

 

Nous étudiâmes aussi un autre procédé qui avait donné de bons résultats au Cap pour les conserves de langoustes.

 

C'était celui des boites en verre dont l'étanchéité était obtenue par un ciment en caoutchouc, le vide intérieur produit par la cuisson suffisant à maintenir le couvercle en place.

 

Ce procédé fut trouvé trop fragile et sa découverte trop récente pour nous donner une suffisante sécurité.

 

Doggett partit pour le Canada, tout étant d'accord.

 

Il allait se mettre au travail aussitôt arrivé.

 

1901

 

L'affaire des «Squatters» proprement dite était terminée, mais il restait celle du Révérend Griffith qui agitait de plus en plus l'opinion, d'autant que nous sentant dans notre droit, nous ne faisions aucun effort pécuniaire pour nous la concilier.

 

Sir Wilfrid m'avait conseillé d'aller à Londres pour exposer la situation au Conseil Privé et mettre fin aux nouvelles tendancieuses qui maintenant commençaient à se répandre partout.

 

Le départ des «Squatters» n'avait rien a rangé, on alléguait maintenant que Menier avait été chargé par le Gouvernement Français de faire d'Anticosti un dépôt d'approvisionnement de matériel de guerre et d'artillerie qu'on débarquait nuitamment dans l'île et qui était dissimulé dans les casernantes creusées dans les dunes ou cachées dans la forêt où personne n'avait le droit de pénétrer.

 

Cela dans l'éventualité d'une guerre que voulait faire la France à l'Angleterre pour reprendre le Canada.

 

Les «Squatters» étant les seuls anglais dans l'île, nous les chassions pour éviter leur surveillance.

 

Leur conseil était certain de ce qu'il avançait, tout cela était prouvé, était vu, on pouvait localiser les endroits où ces dépôts avaient été faits et principalement à la Baie Ste-Claire, ces casemates étant même visibles de la mer pour les navires passant au large tellement notre sécurité était absolue.

 

Une telle campagne pouvait sembler puérile, mais une partie de la population du Canada et de l'Angleterre y attachait foi et sommait le Gouvernement britannique d'avoir à agir conre nous sans retard et d'expulser enfin tous ces Français indésirables du Canada.

 

Henri Menier fit une demande au Gouvernement Anglais, exprimant son désir d'avoir une explication pour se justifier de ces accusations, et demanda que je vins moi-même (qui était au courant de tout et responsable de ce qui s'était fait depuis le début à l'île) pour exposer la situation au Gouvernement anglais et répondre aux accusations dont nous étions l'objet.

 

Le haut Commissaire pour le Canada, Lord Strathcona, auquel il avait adressé cette demande, répondit par dépêche:

 

«London, Feb. 25 1901 - Regret exceedingly delay in replaying to tour telegram. I have no récent communication with the Canadian Government respecting the Island Anticosti and should ont wish therefore to put tour frend to any inconvenience coming to London.

 

If however you desire him to see me, s hall be at his service at any convenaient time and will foreward to Ottawa any représentation you may have to make.

 

Signed: Strathcona»

 

En conséquence, je me rendis à Londres et fus reçu par Lord Strathcona au Canadan Office.

 

Je lui exposai la situation dans tous les détails. Il prit notes sur toutes les choses, me posant quantité de questions auxquelles je répondis en disant que nous serions heureux d'avoir une inspection d'un navire de guerre anglais à l'île, pour qu'il puisse faire une enquête sur place sur ce que nous y faisons et que je me mettrais moi-même à al disposition du Commandant pour le mener à tous les endroits qu'il désirerait visiter.

 

Il me répondit que ce désir serait transmis au Gouvernement Général du Canada représentant directe du Gouvernement anglais.

 

Cette année, Menier, décida d'aller avec la Bacchante à l'île et les préparatifs de départ furent commencés de bonne heure.

 

Il fit construire par le carrossier, M. Jeanteau, une forte voiture à trois chevaux de front où 12 personnes seraient à l'aise. On pouvait y mettre des fusils dans un râtelier sur le devant du siège; des haches, des pelles, des pioches y avaient également leur place.

 

Une grande bâche la recouvrant entièrement (qu'on pouvait enlever en tout ou en partie) trouvait place dans un coffre de la voiture, ainsi qu'une perche de téléphone et quantité d'ustensiles culinaires.

 

Cette voiture devait nous être très utile à l'île.

 

Un ami le docteur Paul Barbarin venait avec nous ainsi que le docteur Demay, d'autres moins marins préférant naviguer sur les grands paquebots, nous rejoindraient plus tard au Canada.

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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis