L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé, tome 2  
Pages        34
1 2 3  4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42

Or, malgré cette énorme destruction, nos rivières étaient abondantes en saumons et en truites. Quel immense marché aurions-nous donc si nous arrivions à détruire ou à diminuer ces redoutables animaux.

 

C'était une expérience à tenter qui en valait la peine.

 

En tout cas, à partir de ce jour, je donnai l'instruction à nos gardes d'en faire la chasse par tous les moyens possibles et de donner toutes facilités aux pêcheurs étrangers à l'île de les prendre au filet ou au fusil, ce qui avait toujours été strictement prohibé auparavant.

 

Une organisation définitive de nos pêcheries s'imposait.

 

Je travaillai la question, avec Mc. Quinn, le chef de nos homarderies.

 

Des expériences devaient être faites au point de vue du transport du homard vivant.

 

En effet, le homard du nord dit «blue lobster», identique comme aspect à celui des côtes de l'Atlantique en diffère cependant, à part sa couleur plus bleue, par sa moindre résistance, aux points de vue de la manutention et du transport.

 

Les pêcheurs de l'Atlantique ont coutume pour empêcher que ces crustacés ne se déchirent entre eux, quand on les met dans des réservoirs pour le transport, de leur mettre dans la jointure des grosses pinces, des cales en bois, qu'on enfonce avec un maillot, pour les immobiliser.

 

Nous fimes plusieurs transports de nos homards dans ces conditions, et nous pûmes rapidement nous rendre compte combien ce système déjà mauvais pour le homard de l'Atlantique était funeste à ceux d'Anticosti.

 

Par la blessure faite par la cale de bois enfoncée d'une demi-pouce dans la chair, le sérum s'échappait et l'animal était mourant au bout de trois ou quatre jours.

 

En faire le transport dans ces conditions d'abord dans un navire, puis dans des wagons, avec les retards et toute la manutention indispensable en rendait la réussite aléatoire.

 

Après plusieurs essais, nous nous avisâmes d'un autre moyen qui nous donna entièrement satisfaction.

 

Ayant remarqué que le homard, qui a une énorme puissance dans ses pinces par la préhension, n'en avait aucune dans l'extension, nous pensâmes à lui garnir les dites pinces fermées, avec des bandes caoutchouc qui les empêcheraient de s'ouvrir.                                                                                            

 

Ayant trois tailles de homards, les petits, les moyens et les grands, nous prîmes des tuyaux de caoutchouc de trois grandeurs différentes, et d'un pouce diamètre l'autre d'un pouce et demi et le dernier de deux pouces.

 

Dans ces tuyaux nous découpâmes des rondelles d'un demi centimètre de largeur pour les petits et les moyens et d'un centimètre pour la grande taille.

 

Ces rondelles étaient très facilement passées autour des pinces fermées, elles restaient parfaitement en place à cause de la rugosité des dites pinces et les maintenaient bien fermées sans nuire en rien au homard.

 

Nous pûmes en conserver ainsi dans des boites-viviers, enfermées ensemble plus de huit jours, sans qu'ils souffrissent aucunement.

 

Un bâtiment spécial était nécessaire pour opérer nos transports des endroits de pêche au chemin de fer.

 

Il devait avoir au moins six cents tonneaux de déplacement, ne caler que dix pieds, donner une vitesse de 12 noeuds à l'heure,

 

Il devait être renforcé à l'avant et sur les côtés par d'épaisses tôles de fer pour les glaces.

 

Le pont devait être très dégagé, n'ayant pas besoin de superstructures pour loger le personnel réduit qu'il comportait, et donner tout l'accès possible aux hiloires des cales.

 

Ce bâtiment devait avoir toute la partie hors de l'eau divisée en séparations où seraient les chambres froides pour les transports du poisson frais mis dans de la neige et la partie en dessous de la ligne de flottaison en viviers avec cloisons pour éviter la trop grande accumulation en certains endroits et avoir une égale répartition des homards vivants.

 

Ces viviers communiqueraient avec la mer dont l'eau circulerait librement partout.

 

Il avait avoir deux hélices lesquelles tourneraient de l'intérieur à l'extérieur pour repousser les glaces, celle de tribord tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, celle de bâbord, en sens inverse.

 

Nos homarderies de la baie au Renard et celle de Goose-Point, tout ne continuant à opérer une certaine fabrication de boites de conserve.

 

Car nous devions en faire pour nos magasins qui, avec l'accroissement de la population en avaient besoin, serviraient pour la mise en caisse des saumons et des truites, qui se ferait dans la neige, bien meilleure pour le transport du poisson frais, que la glace.

 

De grandes neigières seraient construites à 10 endroits autour de la partie est de l'île où seraient nos pêcheurs.

 

Nous avions déjà à la baie au Renard, la scierie qu'il nous fallait pour la confection de nos caisses, de viviers flottants, des trappes, etc... et nous avions tout le bois de charpente et les places nécessaires à la construction de ces glacières et des maisons qu'il fallait prévoir pour nos pêcheurs.

 

Restait donc à faire l'acquisition du terrain à Gaspé, où nos bâtiments viendraient faire leurs déchargements, où nous aurions des viviers, un magasin, une glacière, des entrepôts et un bureau, et où se ferait le chargement des wagons destinés à l'expédition sur le continent du poisson dans des réfrigérateurs par chemin de fer, et des homards dans les wagons viviers que la Cie avait pour ces usages.

 

Je me rendis avec Mc. Quinn à Gaspé et visitai les lots de terrains en eau profonde qui pourraient nous convenir à part celui que j'avais trouvé lors de ma dernière visite.

 

Mr. Scoles, directeur de la Cie du chemin de fer, me fit voir plusieurs emplacements, dont un appartenant à la Cie, où il y avait deux grands bâtiments où nous aurions pour installer nos bureaux, notre magasin et notre glacière.

 

J'en vis plusieurs autres de dimensions différentes avec facilité d'y faire venir la voie, la ligne étant toute proche.

 

Je ramenai plusieurs propositions d'achat et de location et j'allais les soumettre à Paris, à mon retour.

 

Le 9 juillet, mes amis MM. Turgeon, Taché, Gibsone, arrivaient de Québec et nous partimes M. Jacquelin et moi pour la pêche au saumon à Jupiter.

 

À cinq en 11 jours, nous prîmes 225 saumons, le plus gros étant de 20 lbs et la taille moyenne de 7 lbs 7.

 

Nous n'eûmes pas à souffrir des insectes qui véritablement avaient disparu, aussi bien les maringouins que les mouches noires.

 

Le 12 août, nous réussimes à la haute mer à déséchouer la goélette «Roseway» qui était au plein à l'Anse au Fraises et nous l'amenâmes au quai.

 

Le Savoy la remorqua à Québec où nous la mîmes en vente après une réparation de 2,000 dollars.

 

Durant l'été, nous reçumes la visite du yacht «Alcestis» appartenant à Mr. Cockburn de la Banque de Montréal qui avait avec lui Mr. Sharp.

 

À bord du «Saskatoon», un de nos bateaux pour le transport du bois arrivèrent: Mr. Flint, représentant de la maison Mc. Intosh et Seymour, Mr. Griffin, gérant général de l'International Paper Co., Mr. Lewel et Mr. Stenson de la maison Crooker-Wheller de Montréal.

 

Le colonel Anderson, député ministre de la marine, vint à bord du «Earl Grey» pour faire l'inspection de nos deux phares, qui fonctionnaient depuis le printemps et en trouva l'installation parfaite.

 

Il me promit la bouée à cloche que j'avais demandée pour l'entrée de la baie Ellis.

 

Cette année, le nombre des cerfs de Virginie avait tellement augmenté que je commençai à en tuer pour le magasin.

 

Jusqu'ici je n'avais autorisé les gardes qu'à en tuer exceptionnellement dans leurs exploitations dans l'île.

 

Ce n'était que sur la demande du marché qu'ils devaient les tuer. Ils ne tuaient que les mâles d'au moins trois ans, ne devaient les tirer qu'au cou pour ne pas en abimer la chair et surtout pour ne pas les blesser, auquel cas ils étaient toujours perdus, car n'ayant pas de chiens, ils était impossible de les retrouver dans le bois absolument impraticable.

 

 

En ne les tirant qu'au cou, ou ils étaient tués net ou ils étaient manqués.

Cela empêchait le gaspillage.

 

Ils ne devaient les tirer qu'à courte portée, jamais à plus de 100 mètres et aussitôt tués devaient les saigner et les vider.

 

Arrivés à la boucherie, ils étaient en parfait état et étaient débités au prix du boeuf.

 

Ils devaient noter sur leurs agenda respectifs, tous les animaux tués par eux et en rendaient compte au bureau de la comptabilité.

 

Avant mon départ plus de 50 cerfs avaient ainsi été débités au marché et la viande venait en déduction de celle du boeuf, ménageant ainsi notre troupeau d'une façon appréciable.

 

Nos cerfs étaient de bien plus grande taille que ceux du continent et n'étant jamais pourchassés par les loups ni par les chiens qui n'existaient pas dans l'île, étaient très gras, donnant généralement de 50 à 60% de viande utilisable sur les abats comme nos boeufs Durham, quand au Canada ils ne donnent jamais plus de 20 à 25%.

 

Nos cerfs de trois ans et plus pesaient généralement environ 250 livres et donnaient donc 150 lbs de viande utilisable.

 

La peau était salée et vendue à Québec.

 

Je donnai des instructions strictes pour que cette organisation fut suivie à la lettre, car je savais qu'autrement la passion de la chasse aurait donné à nos gardes l'idée qu'ils pratiquaient un sport pour leur agrément et la dévastation n'aurait pas eu de limite.

Pages        34
1 2 3  4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis