L'ÎLE IGNORÉE par Martin-Zédé, tome 2  
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À mesure que la civilisation s'implantait de plus en plus à Anticosti, nous étions amenés à entreprendre des améliorations que jusque là nous pension superflues, mais qui allaient devenir des nécessités.

 

Nous avions commencé toute une organisation de plantations d'arbres là où on n'avait pas assez pris de soin pour les ménager.

 

Le canadien est un grand destructeur d'arbres par nature et par nécessité.

 

C'est un capital qu'il utilise ne pensant jamais qu'il peut arriver à en manquer.

 

Malgré tout ce que j'avais fait pour conserver des réserves, Port-Menier en était absolument dépourvu.

 

En faisant nos routes, nous avions été obligés de dégager le terrain et de procéder à des brûlages dont on n'était pas toujours le maitre et qui s'avançaient assez loin dans le bois.

 

Enfin, dans nos commencements, le besoin de bois nous le faisait prendre au plus près de la route et l'ombre cher aux américains nous était totalement inconnu.

 

Il est vrai qu'il est à peu près impossible de conserver isolé un arbre qui a fait partie de la forêt, il a toujours trouvé une certaine protection chez ses voisins et quand leur aide vient à lui manquer, il est incapable de résister au vent qu'il n'a jamais réellement connu et à la première tempête, il se couche.

 

Aussi avec quel soin dans ce pays devons-nous chercher à garder les lisières naturelles de la forêt qui, elles, existent de tout temps, les arbres qui les composent connaissent tous les temps, savent y résister, mais qu'ils disparaissent sous la hache, les autres s'abattent ensuite comme des châteaux de cartes et faudra que de jeunes repoussants filtrant au travers des arbres morts, mettent plusieurs lustres pour les reconstituer.

 

À la villa, j'avais bien ménagé la lisière naturelle du bois faisant face à la mer et à la rivière, mais de chaque côté de la route qui arrivait à la maison et dans la partie où elle rejoignait celle de Port-Menier, aucun arbre n'avait pu être conservé     .

 

Nous n'avions pas grand choix parmi les arbres du pays.

 

Le bouleau n'avait guère de feuillage et son tronc était trop faible pour le soutenir isolé, le tremble était de même, restaient l'épinette et le sapin, mais j'avais eu tous les déboires en les plantant, car j'en perdais environ 50%.

 

Cette perte était surtout sensible dans les arbres un peu âgés, c'est-à-dire ayant de 10 à 15 années.

 

Les réussites des tous jeunes arbres étaient bien meilleures, mais la lenteur de leur poussée vous est garante que quelle que soit la longévité qui vous sera dévolue, aucun espoir ne peut être envisagé de pouvoir jamais vous asseoir à leur ombre.

 

Nous pensâmes que le manque de réussite dans la transplantation des arbres d'un certain âge était en grande partie dû au changement d'orientation dont on ne se préoccupait jamais lors de leur transplantation.

 

En effet, les arbres qui ont vécu plusieurs années, ont présenté invariablement le même côté au soleil tandis que le côté opposé ne l'a jamais vu.

 

Du côté où le soleil les frappe, le Sud, l'écorce est beaucoup moins épaisse et mois dure que de l'autre au nord qui n'a jamais vu le soleil, et dont l'écorce rugueuse et solide est habituée à résister au froid et aux intempéries.

 

En conséquence, si aucune attention n'est apportée pour replanter les arbres avec la même orientation que celle de leur origine, vous mettez ces arbres dans de mauvaises condition de résistance, courant la chance une fois sur deux, de leur faire présenter au nord, la partie habitué à recevoir les rayons du soleil et au sud celle qui ne l'avait jamais.

 

Il est aisé de voir que dans ces mauvaises conditions, les arbres ont une nouvelle acclimatation à faire (d'autant plus difficiles qu'ils sont plus âgés) qui les met dans un état de moindre résistance et qui pour cette raison, cause leur mort une fois sur deux, comme j'en avais fait l'expérience.

 

L'an dernier, j'avais donc procédé à de nombreuses transplantations d'arbres souvent de plus de 20 ans, en les repérant à la boussole et je les avais fait remettre en terre exactement dans leur orientation primitive.

 

J'eus en arrivant cette année, le plaisir de constater que je n'avais guère perdu que 5% de mes arbres au lieu de 50%.

 

Ce résultat était d'autant plus satisfaisant que le sapin est un arbre très difficile à transplanter, même tout petit, surtout dans l'île où règne en permanence un vent très violent.

 

L'hôtel ne désemplissait pas et beaucoup d'employés y faisaient venir leurs familles qui s'y trouvaient très bien.

 

Ceci nous donna à penser qu'un hôtel pour le tourisme devrait réussir à l'île.

 

Nous pouvions compter sur six mois d'exploitation, car l'hôtel en question pourrait avoir des clients à partir du mois de mai jusqu'au 1er novembre, à cause de la pêche et de la chasse qui sont excellentes en mai et en octobre.

 

Les mois de juin, juillet, août et septembre au point de vue de la température jouissent d'un climat unique, essentiellement tempéré sans avoir jamais les chaleurs excessives qu'on a partout au Canada pendant l'été.

 

De 6o à 70 Farenheit (+ 15 à + 20 degrés centigrades environ) est notre température pendant la belle saison qu'il est impossible de trouver ailleurs.

 

Nous étions entièrement débarrassés des moustiques et en avions moins qu'à Saratoga, au Niagara et à Murray-Bay où prospèrent de grands hôtels.

 

Le camping pouvait se faire à Anticosti dans des conditions favorables à cause du bord de mer qui était partout praticable aux voitures.

 

À chaque rivière, le camping aurait une attraction unique avec l'eau froide, toujours pure, et la pêche à la truite et au saumon.

 

Aux embouchures, le homard se prenait à la main et la morue abondait partout.

 

Des express et des chevaux de selle seraient mis à la disposition des touristes pour leurs déplacements, ainsi que des gardes pour les servir.

 

Ils emporteraient des tentes, tous les ustensiles nécessaires pour la nourriture et le couchage, le bois sec jonchait le sol et fournissait tout le combustible qu'on pouvait désirer.

 

Des embarcation également seraient disponibles pour les transports aux rivières et le ravitaillement.

 

La ligne téléphonique existait tout autour de l'île, et des appareils portatifs pourraient partout y être branchés pour avoir les communication avec l'hôtel ou l'administration.

 

Il existait un emplacement unique par sa situation dans la baie Ellis, sur le Cap Blanc qui le domine de tout côtés.

 

On y aurait la vue sur toute la baie, et y touchant le grand bois que j'avait fait réserver à cet effet, avec une route, le traversant et par laquelle on pouvait aller en voiture jusqu'à la rivière aux Canards distante de 10 milles.

 

J'avais fait également prospecter un excellent terrain pour y faire un golf de 18 trous.

 

L'emplacement se trouvait sur le grand plateau entre Port-Menier et la villa.

 

Le parcours était entièrement défriché, les buttes aplanies, un expert en avait fait le plan complet, il pouvait être entièrement aménagé en un an.

 

Deux tennis existaient déjà près de l'hôtel du Port-Menier, plusieurs autres pourraient être faits à côté de l'hôtel projeté.

 

Mr. Hutchinson, directeur du Windsor de Montréal, m'envoya Mr. Trudell qui allait ériger un hôtel à Winnipeg et qui vint à la baie Ellis examiner les conditions dans lesquelles nous pourrions installer cet hôtel.

 

Il fut d'avis qu'elles étaient excellentes et d'un grand avenir. Nos troupeaux fourniraient de très bonne viande, les fermes, toutes les volailles et les légumes nécessaires, quand au poisson et au gibier nulle part on ne pourrait en avoir en plus grande quantité, ni de meilleure qualité.

 

La Compagnie de navigation de Clarke City était disposée de faire arrêter à Port-Menier tous ses navires, aussitôt l'hôtel ouvert en attendant que nous ayons un autre bâtiment pour remplacer le Savoy qui ne pouvait prendre suffisamment de passagers.

 

Mr. Trudell fut d'avis qu'il fallait prévoir au moins 300 chambres pour l'hôtel. La grande salle des fêtes serait organisée pour donner des séances plusieurs fois par semaine, un wagon bien aménagé prendrait les voyageurs à l'arrivée des navires et les conduirait près de l'hôtel.

 

Ce même wagon circulerait sur la ligne sur tous son parcours à la disposition des touristes.

 

L'hôpital et le Docteur donneraient toute tranquillité au point de vue sanitaire.

 

Toutes les conditions semblaient remplies pour attirer et retenir les touristes et leurs familles et faire un grand succès de l'hôtel.

 

Comme annexes de l'hôtel, nous allions construire à l'embouchure de nos principales rivières, des pavillons pour la chasse et la pêche que les touristes pourraient louer pendant la saison.

 

Ces pavillons en bois se composeraient d'une pièce centrale avec grande cheminée qui serviraient sur cette pièce, ainsi qu'une salle de bains douches avec lavabos et un office qui communiquerait en arrière avec la cuisine et le logement des gardes.

 

Une galerie régnerait en avant et sur les deux faces de chaque côté de l'entrée.

 

Une neigière avec garde-manger serait construite à côté de chaque pavillon, et un jardin potager serait à la disposition des locataires pour les légumes frais.

 

Une famille de gare logerait en arrière dans l'annexe où serait la cuisine.

 

Une embarcation serait affectée aux déplacements des locataires en mer ou dans les rivières.

 

Il n'y aurait presque aucune limitation du droit de pêche ou de chasse, sauf ce que les locataires pourraient consommer.

 

Le saumon qui pourrait être pris en n'importe quelle quantité ne devant être pris qu'au moyen de la canne à pêche et avec la mouche artificielle.

 

Chaque maison de rade aurait un autoclave pour faire les conserves et les saumons non consommés pourraient être mis en boite ou salés selon le désir des pêcheurs, ces conserves leur appartiendraient.

 

Les locations pourraient se faire pour 15 jours, un mois ou la saison.

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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis