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Martin-Zédé désire enjoindre officiellement le gouvernement fédéral à agir avec rapidité pour protéger Anticosti d’une éventuelle attaque allemande.

 

Il commence la rédaction d’une missive le 3 juillet à La Malbaie. Son cahier rapporte le fait en ces termes.

 

« Travaillé ma lettre au gouvernement demandant la mise en défense d’Anticosti et prévenant des dangers que nous courons d’être attaqués incessamment par les sous-marins dans le golfe.

 

Il me paraît évident que cela doit arriver au courant de cet été, ou les Boches ne sont plus les Boches. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, 3 juillet 1918, BAnQ)

 

Il réitère la demande (déjà formulée verbalement au gouvernement fédéral, par l’entremise Gibsone, l’année dernière en juin 1917) d’une batterie de canons de campagne, de fusils et de 5 mitrailleuses; il suggère aussi qu’un croiseur patrouille en permanence dans les environs de l’île.

 

Mais il n’y a pas que les doléances et la politique dans le quotidien de Georges Martin-Zédé à La Malbaie : allant d’une rencontre mondaine à l’autre en compagnie de riches villégiateurs influents et oisifs, son séjour se prolonge jusqu’au 7 juillet, date du retour à Québec. Le voyage en Charlevoix a duré neuf jours.

 

De retour dans la capitale le lendemain, il expédie une lettre destinée au Premier ministre intérimaire canadien, C.J. Doherty.  

 

Le régisseur y déplore l’inaction des autorités du pays malgré ses mises en garde préventives.

 

Le texte reflète l’amertume de son auteur à ce propos. Martin-Zédé déclare avoir tout tenté pour alerter le gouvernement canadien de l’imminence d’une invasion ennemie à Anticosti et pour mettre en garde les autorités contre ses suites désastreuses pour la navigation.

 

Il rejette d’ores et déjà tout reproche de négligence dont on pourrait l’accabler le cas échéant.

 

« Je dégage ma responsabilité dans cette lettre des conséquences qui peuvent résulter de la non mise en défense de l’île d’où peut résulter, soit l’occupation de la baie Ellis par les Allemands amenés par des sous-marins, soit la destruction des phares, T.S.F. et de nos établissements.

 

En 1916, par un télégramme, en 1917 par des déclarations verbales pour être transmises au gouvernement canadien, j’avais déjà signalé, par l’entremise du capitaine Stuart du Canada, ces éventualités dont il n’a pas été tenu compte. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 8 juillet 1918, BAnQ)

   
   

Le départ pour Anticosti (9 juillet 1918)

 

Après une réunion à Québec avec D’Aigneaux, le nouveau responsable de l’Agence Menier et l’entrepreneur Jos Peters, lui aussi au service de l’agence, c’est enfin le départ pour Anticosti si tard que le 9 juillet.

 

 

Il y a trente passagers à bord du Savoy et pas des moindres : en plus des amis Turgeon et Taché invités à pêcher à la Jupiter se trouvent la famille de N.-A. Comeau et Johan Beetz en route vers Godbout où ils sont débarqués le 10.

   
   

Martin-Zédé arrive à Anticosti

 

De là, le Savoy vogue vers Anticosti le 12 juillet avec, bien sûr, le régisseur à son bord. À peine arrivé, Martin-Zédé s’installe à la villa et y reçoit en après-midi le gouverneur Malouin qui lui expose un compte rendu de la saison hivernale (« sans neige » cette année). Malouin l’entretient de l’état présent de l’île. 

 

  • Les récoltes et les foins sont en retard à cause de l’abondante pluie printanière.
  • Déjà un huitième bateau est attendu au quai ce printemps pour charger du bois de pulpe.
  • Les cerfs sont nombreux et tous les établissements en bon état.
  • Le câble télégraphique est en réparation à la pointe Sud-Ouest.
  • Un collaborateur de longue date, Eugène Servestre, arrivé à Anticosti comme comptable en 1896 et maintenant responsable du service commercial et de l’approvisionnement (chef des magasins), souffre d’une grave pneumonie : « il ne passera pas l’automne ». (Servestre décèdera effectivement le 5 août.)
   
   

Un voyage de pêche à la rivière Jupiter (du 13 au 25 juillet 1918)

 

Après une réunion avec tous les chefs de service, Martin-Zédé monte le 13 juillet sur l’Alcyon avec ses amis Turgeon et Taché en direction de la Jupiter pour une pêche au saumon, au lendemain de leur arrivée dans l’île.

 

Dans le bungalow établi près de la rivière, le régisseur profite d’un peu de liberté pour écrire à Gaston Menier, certainement afin de lui donner des nouvelles récentes de son île.

 

L’expédition de pêche se prolonge jusqu’au 25 juillet. Par la suite, en route vers Baie-Ellis, Martin-Zédé et ses compagnons arrêtent un moment à la rivière à la Loutre : il y décide de l’emplacement futur du camp de pêche pour touristes et de celui de la maison du gardien.

   
   

Reprise des activités administratives de Martin-Zédé

 

Dès le retour à Baie-Ellis vers la fin de l’après-midi, après une absence de treize jours consacrée à la pratique de son loisir favori, Georges travaille avec le gouverneur Malouin.

 

Même activité pendant une grande partie de la journée du lendemain et le surlendemain, 27 juillet, suivie d’une visite effectuée à la ferme Saint-Georges et aux magasins, question de constater si tout y est en bon ordre.

 

Le Savoy arrive de Québec le 28 avec à son bord D’Aigneaux convoqué à des réunions à la villa notamment sur le propos des fourrures prélevées dans l’île et leur prix de vente. Le bateau repart le jour même, cette fois pour ramener les amis pêcheurs Turgeon et Taché dans la capitale.

 

Le régisseur avait préalablement visité Baie-Sainte-Claire et la ferme Rentilly en leur compagnie.

   
   

Arrêt de la production du bois de pulpe

 

À la fin du mois, le régisseur s’interroge sur le rendement de l’industrie du bois et sur son maintien dans l’île. Le responsable du service forestier, William Eshbaugh, lui affirme sans ambages, le 31, qu’il est impossible de maintenir bien longuement la coupe du bois de pulpe dans l’île dans les conditions actuelles, bien qu’un treizième bateau de bois « charge au quai » ce jour-là. 

 

Eshbaugh est dès lors prié de produire une liste du matériel utilisé par le service de la foresterie de manière à vendre ce qui ne sert plus.

 

« L’après-midi, travaillé avec monsieur Eshbaugh. Il est d’avis qu’il est impossible de continuer la vente du bois de pulpe. Je lui fais faire un travail sur l’utilisation du matériel du service forestier et la vente de ce qui ne pourra plus être utilisé. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, 30 juillet 1919, BAnQ)

 

Une liste produite par Eshbaugh sera envoyée à Gaston Menier. L’ingénieur forestier ira jusqu’à Montréal pour trouver des acheteurs et tenter de leur vendre la ferraille aux meilleurs prix.

 

Devant l’arrêt de la production de bois de pulpe – mais non celle occasionnelle et nécessaire du bois de sciage –, William Hardy Eshbaugh quittera Anticosti cette année 1918 pour exploiter sa propre installation à Port-aux-Quilles et fonder une usine de billots de bois et de bois de charpente en Côte-Nord (à Franquelin). L’ingénieur forestier exerçait ses fonctions dans l’île depuis huit ans (1910-1918). Tancrède Girard est désigné d’office pour la suite des choses : les affaires concernant la forêt anticostienne relèvent dorénavant de sa compétence.

   
   

Le travail dominical

 

Les premières journées d’août sont occupées en partie par des réunions auxquelles participent Malouin, D’Aigneaux et Tancrède Girard.

 

Le samedi 3 août, Martin-Zédé préside la traditionnelle réunion des employés puis il visite la ferme Rentilly ainsi que l’Anse-aux-Fraises avec D’Aigneaux, lequel effectue son premier séjour dans l’île.

 

Ce même jour, un évènement inattendu survient : « Les ouvriers soutenus par Bouchard [fermier à Sainte-Claire] refusent de rentrer le foin le dimanche. Habitude prise pendant mon absence en 1914-15 et 16 », rapporte le régisseur avec aigreur (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, 3 août 1918, BAnQ).

 

Or, il s’inquiète pour la récolte des foins qui constituent la nourriture hivernale du cheptel de l’île. Et le régisseur est insensible au travail dominical quand celui-ci s’avère nécessaire.

 

Compte tenu d’une autorité toujours exercée jusque-là sans contestation aucune, Martin-Zédé perçoit probablement l’arrêt de travail des faucheurs tel un affront.

 

Il songe même à remplacer une partie du personnel affecté aux travaux des fermes « pour lequel on a eu trop d’attention », regrette-t-il… Bouchard est remercié de ses services et remplacé par « un homme connaissant mieux son métier. »

 

(Philippe Bouchard était dans l’île depuis 1896; il fut même chef des cultures et responsable de la ferme à Baie-Sainte-Claire ! Comme il était vieillissant, Martin-Zédé invoque notamment l’« incapacité » dans son cas.)

 

Les employés répliquent que le travail est interdit le dimanche par l’Église de Rome à laquelle ils appartiennent. L’affaire prend une dimension religieuse. Il faut donc pour Martin-Zédé intervenir auprès des autorités cléricales et essayer d’obtenir un assouplissement.

 

Le missionnaire Levantoux, en poste dans l’île, se montre intraitable sur la question. Toutefois, son supérieur hiérarchique, l’évêque Patrice Chiasson, établi au Havre-Saint-Pierre, affirme le 6 août « qu’en cas de nécessité le travail le dimanche est autorisé. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 6 août 1918, BAnQ)

 

Voilà donc la question en principe réglée. Il était temps car il y a un inquiétant retard dans la récolte du foin dû à l’abondance des pluies.

 

En conséquence, il est urgent d’engranger. Mais le travail ne progresse que lentement et « le foin commence à souffrir » des pluies, une situation qui s’améliore heureusement le 15 août, note avec satisfaction le régisseur dans son cahier : « Les foins rentrent », travail qui sera tout terminé le 25 : « Les fermes ont toutes rentré le foin. »

   
   

La fin éventuelle de la pêche au homard

 

Dans un autre domaine, Martin-Zédé informe MacQuinn, le responsable des homarderies, que, selon la probabilité, les deux conserveries de homard de l’île ne fonctionneront vraisemblablement plus l’année prochaine, preuve que la surexploitation de la ressource a atteint un seuil critique après des décennies d’une pêche excessive.

 

La rentabilité ne favorise plus cette industrie naguère prospère considérée longuement comme une des richesses principales d’Anticosti.

 

Le 10 août, McQuinn est remercié, « sans indemnité », précise (avec une quasi fierté) le régisseur dans une lettre adressée le 1er septembre à Gaston Menier.

 

« Il nous aurait été impossible de payer le prix que demandaient les pêcheurs et les empaqueteurs, et nous n’aurions pas pu fournir à l’Alpha ni son charbon ni l’équipage qui lui est nécessaire. »

 

(Lettre de Martin-Zédé à Gaston Menier, 1erseptembre 1918, http://pone.lateb.pagesperso-orange.fr) L’Alpha, le navire utilisé principalement pour les pêches, sera ultérieurement envoyé à Québec avec l’espoir qu’un acheteur en fasse l’acquisition.

 

(Des pourparlers auront lieu le 20 septembre 1918, à Québec, pour la vente de ce navire.)

   
   

Du braconnage à Anticosti

 

Martin-Zédé est souvent confronté à un problème qui afflige l’île – et les temps difficiles sont propices à sa prolifération.

 

Il s’agit du braconnage, lequel est doublement favorisé par la richesse faunique anticostienne et les difficultés économiques générées par la guerre.

 

Les gardes-chasses parviennent à prévenir un trop grand débordement mais des filous s’infiltrent dans le domaine de Gaston Menier dont le territoire est immense.

 

Deux gardes-chasses sont d’ailleurs appelés le 3 août à aller témoigner au tribunal, sur le continent, contre une personne sur laquelle pèsent des allégations de vol de renards.

 

Parfois, l’arrivée des chasseurs illégaux était dénoncée à l’avance, comme ce fut le cas en juillet 1918 : « Suis averti qu’un repris de justice, le nommé Dr Sproule de Campbellton [Nouveau-Brunswick], va venir sur l’île avec plusieurs hommes déterminés pour voler des renards. »

 

(Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 29 juillet 1918, BAnQ) Le problème est certes d’importance car le régisseur croit nécessaire d’y remédier avec efficacité.

 

Il écrit le 16 août dans son Journal d’Anticosti : « Avons pris des déterminations pour les braconniers et les contrebandiers. »

 

Instauré dans l’île à partir de 1896, la fonction de garde-chasse devint, au fil des ans, de plus en plus essentielle à la protection de la faune insulaire. De vingt à trente postes de gardes ont été instaurés graduellement à Anticosti et y furent maintenus après la mort d’Henri Menier en 1913.


D’autre part, Martin-Zédé écrit dans une lettre adressée à Gaston Menier : « Nous donnions aux gardiens des phares pour être des auxiliaires de nos gardes 12 dollars par mois » dans le but d’éviter que les braconniers du Labrador ne les corrompent « en les associant dans leurs opérations de vol de fourrures et de gibier. »


L’abondance de certaines espèces animales jointe à leur valeur marchande attisait la convoitise d’audacieux braconniers; ils s’introduisaient discrètement en bateau dans l’île lorsque les eaux du golfe le permettaient.

   
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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis