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Une nouvelle offre d’achat pour Anticosti

 

« Été à un rendez-vous avec M. Brown, à la banque Royale du Canada, qui désire acheter l’île d’Anticosti. M. Gaston Menier m’a chargé de lui dire qu’elle n’était pas à vendre. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 24 mars 1921, BAnQ)

   
   

Arrivée en 1921 de Martin-Zédé à Québec et à Anticosti

 

Martin-Zédé débarque à Québec le 9 juin, en train comme toujours. «  M. et Mme Turgeon, M. Donohue » l’accueillent à la gare.

 

Ce dernier est un copropriétaire de la papetière Donohue Brothers; le régisseur fit probablement la connaissance de l’industriel lors de séjours antérieurs à La Malbaie où l’homme possède une résidence d’été.

 

Le Savoy a pu accoster au bassin Louise, à proximité des nouveaux locaux de l’agence, lesquels sont, selon lui, très bien aménagés (Martin-Zédé en avait lui-même conçu les plans en juillet 1920).

 

C’est à bord de ce bateau que le régisseur part pour Anticosti le 12 juin et y arrive le 15, à Baie-Sainte-Claire, après une journée d’arrêt à Rimouski. À cet endroit, il engage un pêcheur qu’il charge d’installer une pêcherie dans la baie Ellis.

 

À Anticosti, une multitude d’occupations administratives de routine accaparent Martin-Zédé : réunions avec le gouverneur et le personnel, visites des lieux de production, ceux des aménagements, travail au bureau et gestion diverses occupent une bonne part de son temps.

 

Certaines activités n’ont qu’une importance relative : « Été en voiture à la ferme et à La Meynardière par le chemin du bois. Décidé d’y mettre le cimetière », lit-on dans le Journal d’Anticosti le 17 juin.

 

Martin-Zédé se voit conférer une attribution à l’utilité douteuse quelques jours après son arrivée à Anticosti : le 21 juin, le ministère de l’Intérieur (direction des parcs) lui demande d’accepter « d’être nommé surveillant de chasse honoraire », un honneur dont l’à-propos s’explique mal.

 

Quoi qu’il en soit, il appert que la proposition est accueillie favorablement par l’intéressé.

   
   

Allan Wilson, le premier « hôte payant », annonce sa venue dans l’île

 

Un riche visiteur annonce sa venue prochaine à Anticosti : Allan Wilson, de Philadelphie, un homme d’affaire prospère, désire pêcher le saumon à la rivière La Loutre.

 

La location des lieux est prévue pour une durée de deux semaines. Un pavillon y avait été récemment construit et aménagé (en 1919-1920).

 

Martin-Zédé ordonne de « mettre tout en état » pour y accueillir convenablement le visiteur qu’accompagneront sa dame, sa fille et son gendre. Martin-Zédé ordonne de noliser Le Savoy le 1er juillet pour transporter l’homme d’affaires et sa famille de Québec à Anticosti.

   
   

La Saint-Jean-Baptiste fêtée à Anticosti

 

Le jeudi 23 juin 1921, le régisseur mentionne pour une première fois dans son journal que la Saint-Jean-Baptiste sera fêtée dans l’île; la célébration se tiendra toutefois le dimanche 26 seulement, question de n’avoir pas à accorder un congé pendant un jour consacré au travail… Seul le dimanche est un jour consacré au repos.

 

Il en sera de même le 14 juillet, jour de la fête nationale des Français. (Quatre ans plus tard, en 1925, le gouvernement du Québec fera du 24 juin un jour férié.)

 

S’il faut croire les propos de Martin-Zédé dans son journal à la date du 26 juin, ce fut « une journée très réussie ».

 

Le régisseur avait préalablement rassuré l’eudiste René Kerdelhue d’un déroulement des festivités à l’intérieur de balises bien définies de manière à ne pas bousculer les obligations dominicales.

 

Malheureusement, rien de ce qui se passe de festif ce jour-là n’est rapporté dans le journal du régisseur; seule est mentionnée… la tenue d’une messe le matin (par ailleurs obligatoire le dimanche pour ces gens).

   
   

Arrivée d’Allan Wilson à Anticosti

 

Le 3 juillet, les Wilson – dont la venue fut précédemment annoncée – arrivent de Québec à bord du Savoy. Martin-Zédé les accueille à Baie-Ellis. Tous visitent la ferme Saint-Georges, les magasins et les installations principales du village. Ils sont ensuite reçus à dîner à la villa.

 

Dès l’après-midi, les visiteurs partent vers la rivière La Loutre à bord de la vedette; ils sont apparemment « enchantés » du pavillon neuf érigé à l’embouchure de la rivière à saumon et y trouvent le confort suffisant pour un séjour de deux semaines.

*

Le 3 juillet est une journée de visites puisque deux autres arrivants s’installent à l’hôtel; l’un s’intéresse à l’achat du matériel forestier restant et le second fait des propositions pour l’achat des stocks de bois de pulpe et ceux du bois de sciage.

   
   

Installation de la « pêcherie »

 

Le 3 juillet encore, le pêcheur engagé à Rimouski arrive enfin, lui aussi à bord du Savoy, pour procéder à la « construction » d’une pêcherie dans la baie Ellis. (L’homme se pointe plus tardivement que prévu : il avait raté le passage du Savoy qui devait le prendre le 20 juin à Rimouski pour l’amener dans l’île.)

 

Avec l’aide intéressée de McQuinn, le Rimouskois installera un filet à l’emplacement choisi par lui, près du quai local.

 

Il exécute ce travail à la demande expresse du régisseur. McQuinn profite de l’occasion offerte et s’initie aux techniques de cette pêche.

 

Au final, l’installation se révèle fructueuse puisque Martin-Zédé écrit le 18 juillet qu’une bonne quantité de plies, d’anguilles et de morues y est capturée.

 

La plus surprenante prise est certainement celle d’éperlans : « C’est la première fois qu’il est pris de ce poisson ici. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 18 juillet 1920, BAnQ)

 

 

Le régisseur croit que la présence d’éperlans découle du fait que des poissons de cette espèce avaient été amenés vivants de Gaspé en 1909 pour être relâchés dans la baie Ellis. Une vente des poissons prélevés à la pêcherie est organisée le 20 juillet.

   
   

Canicule et feu de forêt

 

Le 7 juillet, Martin-Zédé se plaint des très fortes chaleurs persistantes ainsi que de la fumée provenant d’un feu de forêt sur le continent, un évènement souvent provoqué par une canicule et favorisé par une sécheresse subséquente, lesquelles sévissent depuis plusieurs jours dans l’île et sur le continent.

   
   

Gaston Menier commence un nouveau séjour dans son île à la Jupiter

 

Le propriétaire d’Anticosti arrive de Québec le 9 avec l’éternel Turgeon et Robert Fournier-Sarlovèze, un député français et le descendant d’un célèbre général d’Empire.

 

Martin-Zédé et tout ce beau monde partent tard en soirée vers la Jupiter où ils comptent se rendre au « pool Grey » évidemment pour y pêcher le saumon.

 

L’expédition se prolonge une semaine, soit jusqu’au 17.

 

Au retour, arrêt obligé à la rivière La Loutre où les Wilson sont à la pêche; ils se disent enchantés de leurs vacances et du succès de leur pêche au saumon.

 

Menier et Martin-Zédé reviennent seuls à Baie-Ellis, à bord de la vedette, leurs deux compagnons de pêche étant partis vers Rimouski à bord du Savoy.

   
                   

Le 12 juillet, Martin-Zédé, « capitaine au commandement de l’artillerie du gouvernement militaire de Paris; 32 ans de service, 3 campagnes » est nommé dans l’ordre national de la Légion d’honneur par le président de la République française, avec le grade de chevalier. Une nomination dont le régisseur tire certainement grande fierté.

 

La nouvelle lui est communiquée le 16 juillet, alors qu’il est en expédition de pêche à la Jupiter avec Gaston Menier, Turgeon et le député français Robert Fournier-Sarlovèze. La nomination lui attire moult félicitations communiquées par télégrammes.

                     
   

Quelques faits divers du mois de juillet 1921

 

Les jours passent. Les avant-midis du régisseur sont comme toujours occupés à travailler au bureau avec Gaston Menier et divers employés.

 

Des déplacements vers différents sites de travaux effectués ce mois-là figurent au menu des journées.

 

Les plus importants sont probablement le défrichement à Port-Menier et le nivellement pour le percement d’un nouveau canal.

 

Juillet se termine avec des faits d’importance moindre qu’il est quand même intéressant de relater à titre de curiosités.

 

  • Un emplacement est enfin choisi le 20 juillet pour le cimetière; le régisseur en cherchait un depuis le 17 juin.


  • De la tourbe est entreposée dans l’ancienne scierie (21 juillet).


  • Menier et Martin-Zédé s’intéressent au schiste pétrolifère (22 juillet).


  • « Choisi un emplacement dans le lac [Saint-Georges] pour mettre un parc à outardes. Faire des îlots pour leur permettre de nicher. » (26 juillet)


  • Capture d’un ours de cinq ans destiné au zoo du Bronx (31 juillet). Il parviendra à New York le 11 août. C’est le troisième è être envoyé là-bas (1912, 1919, 1921). Le premier et le second furent abattus après s’être enfui.(L’ours mourra le 20 mai de l’année suivante d’une « pneumonie », alors qu’il n’était au zoo que depuis neuf mois.) (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, 27 mai 1922, BAnQ)
   
   

Départ de Gaston Menier – Martin-Zédé à l’Agence Menier de Québec

 

Gaston Menier et les Wilson (invités à dîner à la villa le 3 août) quittent Anticosti le 4. Georges Martin-Zédé accompagne son patron à Québec.

 

Au nouveau bureau de l’agence, au bassin Louise, le 8 août, il est question d’acquérir une presse à copier et d’installer une turbine sur le nouveau canal (avec le concours antérieurement sollicité d’un certain Flinton, un ingénieur qui viendra expressément dans l’île dans ce but le 2 septembre).

 

Martin-Zédé travaille à l’agence; de nombreuses rencontres sociales ponctuent son séjour, tantôt dans la capitale tantôt à La Malbaie chez des amis villégiateurs. Retour du régisseur à Anticosti le 15 août.

   
   

Une razzia en Côte-Nord pour contrer le braconnage

 

Après le départ de son patron, l’essentiel des préoccupations de Martin-Zédé concerne le braconnage à Anticosti.

 

Pour aider à contrer cette activité illégale, il amène douze bulldogs à l’île ainsi que deux « détectives », les frères Galibois, dont il garde la venue secrète : « Fais cacher les  détectives  pour qu’on ne les connaisse pas.

  

Fais surveiller le télégraphe » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 15 août 1921, BAnQ), une précaution destinée à éviter que leur arrivée soit ébruitée puis communiquée aux braconniers de la Côte-Nord où aura lieu une « descente ».

   
                   

Les deux frères Galibois sont les fils d’André Galibois et d’Henriette Mondina qui vécurent à l’île du Navire (auj. l’île Galibois), près de la pointe à Maurier, archipel Sainte-Marie. La mère, veuve en 1885, partit illico s’établir à Québec avec sa nombreuse famille (10 enfants).

 

Les « détectives » Galibois dont parle Martin-Zédé se prénommaient Napoléon (mort en 1930, deuxième enfant du couple Galibois) et Robert (le sixième de la famille mort en 1925).

 

Une partie de l’histoire remarquable de cette famille est racontée par Auguste Galibois dans son texte fort intéressant intitulé La Côte-Nord – Chronique de la mer et des grèves, lequel parut en cinq articles dans autant de numéros de la revue Le Terroir de Québec en 1932 et 1933.

 

Un récit qui se lit avec avidité et dont l’intérêt est constamment maintenu par la plume habile de son auteur.

 

N.B. – Une transcription intégrale et exacte du texte d’Auguste Galibois a été déposée à la Société d’histoire de la Côte-Nord à Baie-Comeau pour sa bibliothèque.

 

BAnQ conserve par ailleurs tous les anciens numéros originaux de la dite revue numérisés à l’usage des chercheurs et des curieux.

 

Les deux Galibois partent (à bord de la vedette) le 18 vers Pointe-aux-Esquimaux (et d’autres villages du secteur): ils y saisissent 20 fusils et 40 renards argentés et croisés « qui nous ont été volés », souligne Martin-Zédé.

 

En six jours, dix-sept contraventions sont dressées et environ 1000$ d’amende récoltés. Une belle razzia qui illustre assez l’ampleur du braconnage dans l’île.

                   
                   

Le 21 août, Martin-Zédé consigne dans son journal le fait suivant : « J’ai fait chauffer le train pour aller voir le lac Princeton. J’ai fait venir les habitants et leurs enfants pour profiter de l’occasion et venir ramasser les framboises le long de la ligne […].


Les habitants ont ramassé environ 20 seaux de framboises. » Ce voyage à bord du train constitue certainement un évènement inhabituel, une presque fête, pour les insulaires ainsi qu’une agréable distraction en un beau dimanche de fin d’été. L’occasion et la saison firent qu’il y eût beaucoup de monde.

                   
   

Les ours nombreux à l’été de 1921

 

Le 27 août, le poulailler détruit par des ours en 1919 est refait près de la villa. Le lendemain, Martin-Zédé constate la présence nombreuse des ours à Anticosti : « Grande quantité d’ours et de très grande taille. On en signale de tous côtés […]. » Le fait semble bien sûr l’inquiéter.

 

Pour ce qui concerne les cerfs locaux, ils se voient moins, ajoute-t-il.

 

Fait inquiétant : les ours « entourent la villa » dans la nuit du 31 août; l’expression suggère qu’ils s’en trouvent plusieurs.

 

Comme l’obscurité était à peu près totale bien que la villa fût alimentée en électricité, Martin-Zédé n’avance pas de chiffre; il parvient toutefois à tuer un individu au fusil. Le bruit de la détonation fait probablement fuir les autres.

   
   

Les derniers travaux et projets de l’automne 1921

 

Quelques jours avant de quitter Anticosti pour la France, le régisseur consacre un peu de temps à étudier la possibilité de créer un terrain de golf « sur le plateau », un projet qu’il caresse depuis… 1913.

 

Sans doute a-t-il été ravivé lors de la visite de Charles Donohue (un habitué du terrain de golf de La Malbaie) arrivé à l’île le 12 septembre sur le Savoy, en même temps que le responsable de l’Agence Menier à Québec, A.-F. Dion.

 

Martin-Zédé supervise aussi un travail plus concret : la construction d’un petit barrage sur le canal progresse.

 

L’ingénieur Flinton, arrivé le 2, y travaille à l’installation d’une turbine.


Le régisseur constate la nécessité d’établir dorénavant un service régulier du Savoy, soit le 10, le 20 et le 30 de chaque mois.

 

Toutefois, aucune date n’est avancée pour l’entrée en vigueur du changement envisagé. Martin-Zédé quitte Anticosti le 27 septembre à bord de ce bateau, comme d’habitude, sans fournir d’éclaircissement sur le pourquoi d’un nouvel horaire ni informer de la mise en place effective du changement.

 

Le Savoy a toujours fait ses liaisons Anticosti-Québec au gré des besoins du moment. Sans doute le navire, acheté neuf en 1896 et en fonction à l’île depuis un quart de siècle, est-il devenu trop vieux pour assurer un trop grand nombre de déplacements.

   
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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis