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Le premier trimestre de l’année 1920 se déroule pour Martin-Zédé dans les mondanités et les occupations sociales habituelles - qu’il semble beaucoup apprécier.

 

Toutefois, pendant les derniers jours de janvier l’homme dit souffrir beaucoup : il doit recourir à la morphine pour soulager l’intensité de ses maux.

 

Les mois de février et de mars se passent sans qu’aucun évènement important ne survienne. 

   
   

Une offre d’achat pour Anticosti

 

Il faut attendre le mois d’avril (le 15) pour qu’il soit question d’Anticosti chez Gaston Menier. En effet, la United Steel Trust de New York offre un million de livres sterling pour acquérir l’île, soit 64 360 000 francs, une somme considérable.

 

Si Menier consentait à la vente, Martin-Zédé a pu obtenir pour son patron qu’il puisse continuer à jouir de sa villa, de 500 hectares autour, d’un droit de chasse dans l’île et d’un droit de pêche réservé à la rivière Jupiter. Il s’engage à soumettre l’offre à son patron.

 

Or, le soir même, Gaston Menier « dit qu’il n’accepte pas la proposition », laquelle était pourtant très généreuse.

   
   

Le Premier ministre québécois, Lomer Gouin, invité à Anticosti

 

Le jeudi 22 avril, Martin-Zédé assiste, au Cercle de l’Union interalliée de Paris, rue du Faubourg-Saint-Honoré, à un déjeuner offert par l’ambassadeur du Canada en France, Philippe Roy, à l’occasion de la venue à Paris du Premier ministre du Québec Lomer Gouin.

 

Le politicien québécois se voit proposer un second voyage à Anticosti (un premier avait eu lieu en 1905). (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 10 juin 1921, BAnQ) Il n’y donnera pas suite.

   
   

Un nouvel employé à l’Agence Menier de Québec

 

Le 27 mai, on apprend qu’un certain A.- F. Dion de Beauport est devenu le nouvel agent de Menier à Québec, à la suite du décès de Fournier l’année précédente et du bref intérim du capitaine Pelletier.

 

Sous sa gouverne, l’Agence Menier s’établira, l’année suivante, au 131 rue Dalhousie; il s’agit de locaux (bureau et hangar) dont Martin-Zédé travaillera les plans de construction le 22 juillet 1920 en vue de leur installation au bassin Louise.

   
   

En 1920, Georges Martin-Zédé arrive à Anticosti le 2 juillet seulement, après un passage obligé à New York, à Québec et un bref séjour à La Malbaie, comme d’habitude. Le nouveau gouverneur Pelletier l’accueille.

   
   

Quelques visiteurs au début de juillet 1920 à Anticosti

 

Dès le lendemain, le ministre de l’Intérieur du gouvernement canadien, R.R. Farrow, arrive en visite rapide mais prend le temps de dîner à la villa.

 

Le 5, le capitaine Bernier arrive à Anticosti avec « un professeur officiel pour les pêcheries », un M. Hackett : « Longue et intéressante conversation avec lui » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 5 juillet 1920, BAnQ) lors de laquelle il fut certainement question des pêches à Anticosti et dans le golfe mais aussi des rennes du docteur Grenfell dont Martin-Zédé aurait aimé acquérir des individus, question de les ajouter aux espèces animales insulaires.

 

Le 6, des géomètres débarquent du Savoy : ils viennent lever des points géodésiques sur le territoire de l’île afin d’établir des cartes précises du territoire.

 

Le Savoy se rend expressément quérir à Saint-Jean (NB) un groupe de neuf visiteurs états-uniens venus de Tuxedo, (NY), lesquels arrivent à Anticosti le 9 juillet.

 

Ils repartent dès le lendemain vers Rimouski; ils profitent de ce que le même bateau part livrer à Québec un stock de poissons frais apporté la veille par McQuinn à Baie-Ellis(le Savoy est muni d’un réfrigérateur).

 

Martin-Zédé – qui est aussi à bord du Savoy afin d’aller préparer l’arrivée annoncée de Gaston Menier – ne donne aucun éclaircissement sur le pourquoi de la rapide visite de ces gens à Anticosti et à Rimouski mais il reçoit un chèque de 890$ pour couvrir les frais de transport, ce qui semble le satisfaire grandement.

   
   

Gaston Menier annonce sa visite à Anticosti

 

Le propriétaire de l’île avait prévu être à New York le 13 juillet; toutefois, un contretemps fait que le transatlantique ne pourra y être avant le 19. Martin-Zédé, qui attendait son patron sur place à Québec pour cette date, fait annuler les réservations au Frontenac.

 

Il se rend par la suite passer le temps chez les Turgeon, dans leur résidence d’été à La Malbaie. De retour dans la capitale le 17, il loge dans un petit hôtel sis au 83, rue Saint-Louis.

 

Finalement, Gaston Menier annonce son arrivée à New York pour le 19 juillet seulement puis celle à Québec pour le 23. Il n’est pas seul : sa bru Simonne Legrand (épouse de Georges Menier) est avec lui, accompagnée de ses deux fils Antoine et Claude; Jacques Menier, le fils de Gaston, est aussi du voyage.

 

Arrivés en avant-midi (8h), tout ce beau monde repartira en soirée pour Anticosti.

 

Entretemps, il y eut une rapide rencontre avec des personnalités locales au nombre desquelles figurent le nouveau Premier ministre, Alexandre Taschereau, et son ministre des Travaux publics et du Travail, Antonin Galipeault.

 

Entretenir de bons rapports avec les autorités gouvernementales est une constante dans la politique de Martin-Zédé.

 

   
   

Second séjour de Gaston Menier à Anticosti (25 juillet-16 août 1920)

 

Les Menier, arrivés à Anticosti le 25 juillet, passent deux ou trois jours dans une relative tranquillité, question de se remettre des fatigues du voyage : visite des villages et réception des employés figurent au nombre des occupations peu contraignantes auxquelles s’ajoute, le 27, la visite de George Eulas Foster, le ministre canadien du Commerce (depuis octobre 1911); il est accompagné de « deux amis » (dont Martin-Zédé ne précise pas l’identité) à bord d’un navire du gouvernement qu’il fait visiter à ses hôtes.

 

Le ministre dîne à la villa en compagnie de Martin-Zédé, de Gaston Menier et des siens. Le 28 juillet, c’est le départ pour une expédition de pêche à la Jupiter, au camp du « pool » Grey.

   
   

Une expédition de pêche écourtée à la rivière Jupiter (29 juillet-4 août)

 

La pêche est fructueuse et agréable pour les participants jusqu’au 4 août alors que Martin-Zédé rapporte que Mme Legrand-Menier « a été piquée à l’œil par un moustique et en a été très souffrante.

 

Nous faisons nos préparatifs pour redescendre à l’embouchure et partons à 8 heures et demi. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 4 août 1920, BAnQ) Mme Simonne (l’épouse de Georges Menier) monte à bord de la vedette en direction de Baie-Ellis avec ses fils pour recevoir les soins appropriés à son état.

 

   
   

Gaston Menier et Georges Martin-Zédé entreprennent un tour de l’île

 

Le régisseur et Gaston quant à eux montent sur le Savoy et se dirigent plutôt vers l’est. Les journées du 4 et du 5 août seront bien remplies. Les hommes arrêtent quelques heures pour pêcher la morue au large du phare de la pointe Sud-Ouest.

 

Le gardien Lemieux les y accueille pour une rapide visite.

 

Et le voyage se continue vers la rivière Chaloupe, la pointe au Cormoran (pour un peu de pêche au flétan cette fois) et la pointe Est.

 

À cet endroit, visite au phare et à son gardien, M. Hubert. Les nouvelles qui parviennent là par télégraphie à propos de Mme Simonne ne sont guère rassurantes. Georges et Gaston continuent néanmoins leur voyage en direction du littoral nord de l’île avec un arrêt à la baie au Renard.

   
   

Retour précipité à Baie-Sainte-Claire et à Baie-Ellis : l’état de Mme G. Menier s’aggrave

 

Le 6 août arrivent d’autres « très mauvaises nouvelles de madame Georges [Menier], décidons de repartir de suite sans arrêt nulle part. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, 6 août 1920, BAnQ) Les visites ponctuelles à terre sur le littoral nord sont donc annulées : le Savoy vogue vers Baie-Ellis sans autre escale.

 

Bonne nouvelle le lendemain 7 août : madame Simonne Legrand-Menier va mieux mais elle garde le lit et reçoit les soins du Dr Rousseau qu’on a expressément fait venir de Rimouski et qui restera quelques jours dans l’île.

   
   

La dernière semaine des Menier à Anticosti en 1920

 

Du 8 jusqu’au 15 août, il n’est guère question dans le journal de Martin-Zédé que de la gestion ordinaire de l’île : étude du budget avec Gaston Menier, visite des lieux de production (la ferme Rentilly, le lac Plantain, la ferme Saint-Georges) et réunions avec le personnel.

 

Le régisseur est informé que la Commission du Havre de Québec accepte la construction de locaux pour l’Agence Menier au bassin Louise.

 

(Il en avait travaillé les plans le 22 juillet à Québec pour les soumettre au dit organisme.)

 

Le 11, Robert McCormick débarque au quai. Gaston Menier va l’y accueillir et l’invite à la villa. L’homme passe une bonne partie de la journée à Baie-Ellis avant de continuer sa route vers Shelter Bay.

 

Le lendemain 12, Martin-Zédé écrit que Mme Legrand-Menier va enfin mieux; remise d’une piqure d’insecte à l’œil qui l’avait grandement incommodée, elle quitte le lit.

 

Quatre jours plus tard, le 16 août, les Menier quittent Anticosti à 22 heures, à bord du Savoy. « Je suis bien triste et rentre seul à la villa. »

 

La famille descend à La Malbaie pour saluer les Gouin et les Turgeon, des amis de la famille Menier en villégiature dans leur résidence d’été.

   
   

Quelques affaires d’ordre administratif de l’été 1920

 

Les Menier partis, Martin-Zédé consacre, à partir du 17, la majeure partie de son temps à la gérance d’Anticosti.

 

« Dès le matin […] travaillé avec Pelletier, étudié l’ordre dans lequel nous commencerons les travaux neufs; organisation des chantiers de bois, varech et tourbe. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 17 août 1920, BAnQ)

 

Tancrède Girard trouve à la rivière aux Canards un emplacement pour le bois de sciage capable de fournir 200 000 billots, une production qui s’étalera sur plusieurs années : Martin-Zédé installera donc une scierie à l’embouchure de la rivière pour débuter la production dès l’hiver.

 

Le contremaître des pêches (que l’on croyait avoir été remercié « sans indemnité » le 10 août 1918) est toujours à Anticosti en 1920 et conseille même à Martin-Zédé, le 18 août, de renoncer à toute installation à la baie au Renard.

 

Le régisseur termine le budget relatif à l’île le 20 août; le même jour il y a pose d’un sémaphore à Baie-Ellis « pour le bénéfice de la navigation ».

 

L’agriculture produit l’orge et l’avoine tant en qualité qu’en quantité.

 

Le ramassage des foins se fait rondement.

 

« Ramassé des pierres pétrolifères sur le rivage, près de la Tête de l’Anglais », note Martin-Zédé le 20 août.

 

Le commerce de la viande de cerf se poursuit entre Anticosti et Québec particulièrement depuis que le Savoy a été muni d’un grand réfrigérateur.

   
   

Le mois de septembre est plutôt tranquille. C’est l’été mûrissant, juste avant l’automne : il faut consacrer une bonne partie du temps à la visite des fermes, à s’occuper des récoltes et des foins. Martin-Zédé convoque quelques réunions avec le gouverneur et le responsable des travaux. Comme toujours, il travaille au bureau les avant-midis. Le régisseur supervise aussi « la construction des maisons de l’hôtel » destinées aux touristes.

   
   

Cerfs et tourbe

 

Martin-Zédé se préoccupe passablement de l’abattage de cerfs : un commerce de la viande de cet animal est établi avec Québec, surtout depuis que le réfrigérateur du Savoy facilite la conservation du produit pendant le transport vers le marché. Le 1er septembre, 28 carcasse sont acheminées vers la capitale provinciale. Il y en aura 22 le 13 septembre. Cette viande est vendue « entre 12 et 15 cent la livre. »

 

Martin-Zédé commande la mise en place des rails Decauville dans le but de les employer au transport de la tourbe, un produit nouvellement exploité à Anticosti. Était-ce pour le commerce ou pour un usage local ? Le régisseur ne le précise pas. La pose de cette petite voie ferrée utilitaire sera terminée le 27 septembre.

   
   

Le départ de Martin-Zédé

 

Le régisseur quitte Anticosti le 29 septembre à bord du Savoy. « Transportons 29 cerfs dans le réfrigérateur. » Il arrive à Québec le 1er octobre, y passe cinq jours puis il part à New York en train pour gagner la France et Paris où il parvient le 15 octobre.  

   
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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis