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Trente années de service à Anticosti pour Martin-Zédé

 

Âgé de 61 ans en 1925, Georges Martin-Zédé compte une trentaine d’années passées au service successif des frères Henri et Gaston Menier dans leur domaine d’Anticosti. Dès le premier jour de l’année, il souligne le fait dans son journal.

 

« Il y a trente ans cette année que je m’occupe de l’île d’Anticosti, l’affaire est maintenant au point; si elle ne rapporte pas encore, cela est dû à des circonstances indépendantes de ma volonté, mais la valeur intrinsèque de l’île est immense, j’en ai eu toute la responsabilité et si on voulait la vendre j’estime qu’on pourrait en retirer plus de cinq fois la somme d’argent qu’elle a coûtée avec tout ce qui a été dépensé. »(Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 1erjanvier 1925, BAnQ)

   
   

Interdiction de pêcher à la rivière Jupiter

 

Le 23 février, le régisseur reçoit un triste cadeau pour ses trente ans à Anticosti : Gaston Menier interdit désormais toute pêche au saumon à la rivière Jupiter.
 
Martin-Zédé s’y rendait tous les ans depuis vingt ans, la plupart du temps en compagnie de son ami Turgeon (entre autres compagnons).
 
Rien n’explique un revirement si soudain de la part du propriétaire mais il n’en demeure pas moins que l’interdit doit s’appliquer.
 
Sans doute faut-il aussi entendre que l’interdit frappe tous les habitués du lieu, y compris la famille Menier. (« Nous irons à la rivière Saumon et à la rivière Saint-Jean » plutôt qu’à la Jupiter, conviendra Martin-Zédé avec Turgeon le 8 juin.)
   
   

Gaston Menier a un ennui de santé

 

Par ailleurs, Martin-Zédé note dans son journal que Gaston souffre de « troubles dans les yeux »; il ajoute avoir constaté « que sa santé fléchit tranquillement. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, 3 mars 1925, BAnQ) Il se repose dans le midi.

 

Deux ans plus tôt, en août 1923, Menier s’était trouvé indisposé à Anticosti.

   
   

Décès du chef des gardes-chasses anticostiens

 

Le 4 mars arrive à Paris la nouvelle du décès de Robert Galibois, le chef des gardes à Anticosti, lequel était malade depuis septembre de l’an dernier. Martin-Zédé le tient en haute estime : « homme de grand courage et de grand cœur », écrit-il.

 

Il s’agit là d’un rare compliment émis par un homme fort circonspect peu enclin à dispenser bien des éloges. Avec son frère Napoléon, Robert avait beaucoup fait pour contrer le braconnage à Anticosti avant d’être promu chef des gardes-chasses.

 

Il était originaire de la Basse-Côte-Nord mais avait par la suite passé une partie de sa vie à Québec.

 

Un certain Salsman est approché par Martin-Zédé le 31 juillet pour occuper le poste vacant de chef des gardes. L’homme accepte d’entrer en fonction à partir du 15 septembre.

   
   

Arrivée de Martin-Zédé le 12 juin

 

C’est encore à bord du bon vieux Savoy que le régisseur arrive à Anticosti le 12 juin accueilli par tous les chefs de service. Il procède dès le lendemain à l’inspection des lieux et débute les réunions administratives.

 

La traditionnelle pêche au saumon se fait cette année à la rivière Saumon du 27 juin au 2 juillet, en compagnie de Donohue. Par ailleurs, la location de rivières, notamment la Saumon, la Galiote et la Chicotte, connaît un certain succès.

   
   

Visite du ministre canadien des Douanes et des Accises à Anticosti

 

Jacques Bureau (qui occupe le poste de ministre des Douanes et des Accises) arrive le 8 juillet en grande pompe, salué par trois « bombes de salut ».

 

Bureau, dont le ministère est compromis dans une histoire de commerce illicite de l’alcool avec les États-Unis, connaît alors une chute rapide de sa popularité : le Premier ministre King lui enlèvera d’ailleurs son ministère pour le nommer discrètement au Sénat, question de lui éviter le scandale.

 

Il écrit du reste dans son journal le 17 août 1925 : « J’ai été choqué et attristé d’apprendre que Bureau était retombé dans l’alcoolisme.

 

Le pauvre homme. Il se tue rapidement, ne peut surmonter son problème. » King ajoute : « La façon dont le ministère des Douanes est administré est scandaleuse et honteuse. » Peut-être Martin-Zédé attache-t-il une trop grande importance à cette visite, l’homme étant sur le point d’être écarté d’un ministère fort mal géré.

   
   

Situation financière précaire à Anticosti

 

« Reçu télégramme de M. Menier me disant de faire des économies. Il n’y a pas d’économie possible à faire, il faut liquider et vendre ou continuer. Toute réduction de dépense se traduira par une grosse perte, sinon par une faillite.

 

Nécessaire de faire approuver un budget chaque année. Ce sera le moment de discuter les dépenses d’une façon effective et utile. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 20 juillet 1925, BAnQ).

 

Toutefois, la scierie est en bon ordre et fonctionne bien puisque 20 000 billots flottent sur le lac en attente d’être sciés.

   
   

Les visiteurs de marque du mois d’août 1925

 

À la fin de juillet, le Ville d’Ys passa deux jours dans la baie Ellis pour une troisième fois en autant d’années. Mais c’est en septembre que les visiteurs sont les plus nombreux.


Les Wilson entament un quatrième voyage de pêche au saumon et quittent l’île le 8 août, satisfaits comme toujours.

 

  • Le juge Gagnon débarque à Anticosti le 3 août dans le but de s’occuper une nouvelle fois des causes concernant les braconniers.

 

  • George Farar Gibsone (maintenant juge à la Cour supérieure du Québec) vient rendre visite à Martin-Zédé; il séjourne du 8 août jusqu’au 19. Le régisseur n’avait pas mentionné le nom de son ami dans son journal depuis sa démission comme responsable de l’Agence Menier à Québec en 1918 (voilà donc sept ans). Gibsone est arrivé à bord du Savoy, le navire étant encore en service : le nouveau « bateau ne sera pas prêt cette année. » (D’ailleurs, en décembre seule la coque du Fleurus sera terminée.) Une offre d’achat de 15 000$ est faite le 3 novembre pour l’achat du Savoy.

 

  • Le lieutenant-gouverneur du Québec, Narcisse Pérodeau, et M. Cardin, le ministre de la Marine canadienne, débarquent dans l’île le 21 août depuis leur navire respectif.
   
   

Un engagement, deux congédiements

 

  • Au milieu du mois, un certain Malcom Holliday accepte la position de chef des pêcheries de l’île en remplacement de Doggett.

 

  • Le « policier » Bergeron et le sténographe de l’île sont remerciés de leurs services sans que la raison du congédiement ne soit mentionnée dans le journal de Martin-Zédé.
   
   

Plan pour un terrain de golf

 

Le 7 septembre, un M. Galegher, invité à Anticosti et voyageant à bord du Savoy, débarque à Port-Menier avec le but d’y faire le plan d’un terrain de golf de neuf trous.

 

Le terrain proposé par Martin-Zédé semble très favorable à la réalisation du projet. L’optimisme règne.

 

Il y a bien longtemps qu’un tel projet plane dans l’air car il en fut déjà question sous Henri Menier; après la mort de ce dernier en 1913, la question refit surface en 1914 sous le conseil de l’hôtelier Charles Trudel et sous celui de l’industriel Charles Donohue en 1921.

   



   

Un problème de pollution à Anticosti

 

« 22 septembre, mardi – Grave question de l’huile répandue sur la mer. Ce sera la destruction complète du gibier d’eau et du poisson si le gouvernement n’y met pas ordre immédiatement. Il est peut-être trop tard.

 

Les rivages sont pollués, les planctons détruits. Reproduction du poisson va devenir impossible. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 22 septembre 1925, BAnQ) Le régisseur n’identifie pas le secteur de l’île ainsi souillé mais au moins peut-on supposer qu’il est sis quelque part le long littoral sud.

 

Presqu’un an plus tôt, en octobre 1924, Martin-Zédé avait alerté le gouvernement fédéral à propos de ce problème lors d’un bref séjour à Ottawa.

 

Il n’y a guère trouvé une oreille bien attentive.

 

Le problème semble maintenant lui causer bien de l’inquiétude d’autant plus que le trafic maritime ne cesse de s’accroître au fil des ans.

 

Mais c’est sans solution à ce problème que Martin-Zédé quitte Anticosti le 24 septembre 1925.

 

Cette année-là, l’ami Charles Donohue part lui aussi en France pour un long séjour de vacances.

   
   

Un froid entre Gaston Menier et Georges Martin-Zédé

 

L’année 1925 se termine plutôt mal : « M. Menier a pris envers moi une attitude telle que je me vois obligé de prendre des mesures défensives. Je vais pour la première fois m’occuper de mon propre intérêt », écrit Martin-Zédé dans son journal le 22 décembre. Une querelle survient donc sans que l’irritant soit mentionné par le régisseur.

 

Peut-être la mésentente couvait-elle depuis un certain temps. Gaston interdit d’abord au régisseur de pêcher désormais dans la Jupiter, une habitude que celui-ci avait acquise depuis plusieurs années.

 

Ensuite et surtout, il y eut en juillet une pique d’ordre administratif adressée à Martin-Zédé l’incitant à « faire des économies » à Anticosti, un reproche à peine voilé à propos des dépenses jugées excessives par le propriétaires mais regardées comme tout à fait normales par le régisseur.

 

Martin-Zédé en a certainement conçu quelque amertume après trente années d’une administration dévouée.

 

Les relations d’amitié entre les deux hommes ne sont toutefois pas rompues bien que refroidies.  

   
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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis