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Une tempête de neige le 5 juin

 

Les premiers jours de juin, les réunions avec le personnel se poursuivent et les activités du quotidien axées surtout sur la coupe du bois se déroulent normalement dans l’île.

 

Les compressions budgétaires s’imprègnent petit à petit dans les esprits.

 

Le 5 juin survient une… tempête de neige, laquelle, accompagnée de forts vents, cause « beaucoup de dégâts », note le régisseur dans son cahier personnel.

 

Il s’ensuit des contres-temps imprévus : la scierie est arrêtée, il n’y a plus d’éclairage, plus de téléphone et une centaine de poteaux sont renversés sur la route.

 

Le long quai de Baie-Ellis a subi les assauts des vagues assez pour que la voie ferrée qui s’y trouve (laquelle permet le chargement des bateaux via des wagons remplis de bois et un transbordeur) ait été endommagée par les vagues.

 

À Sainte-Claire, la tempête a poussé vers la côte les embarcations qui se trouvaient dans la baie. Ces chambardements exigent de procéder à une rapide remise en ordre.

   
   

La coupe du bois

 

La coupe du bois de pulpe, son écorçage et son commerce vers l’extérieur sont toujours en activité à Anticosti dans la première moitié de 1914 mais les prix offerts sur le marché sont à la baisse.

 

Aussi est-ce avec satisfaction que William Eshbaugh annonce au régisseur, lors de la réunion du 1er juin, qu’un certain McCormick désire acheter 15 000 cordes de bois à Anticosti, lesquelles seraient livrables dès automne et payables quelques mois plus tard, à raison de 11,50$ la corde.

 

L’étalement demandé des paiements sur une période de trois mois (décembre, janvier et février) est d’abord jugé trop tardif, à la fois par Martin-Zédé et par Gaston Menier rejoint par télégramme.

 

Mais l’offre est finalement jugée raisonnable : il serait dommage de risquer de perdre une vente si importante à cause de paiements étalés.

 

Aussi le régisseur et le patron acceptent-ils d’effectuer la livraison aux conditions offertes par l’acheteur. Par ailleurs, il s’agit de la première commande de l’année 1914.

 

Le 4 juillet, un incendie incontrôlé éclate dans les abatis causant la perte de 12 000 billots. Il ne semble pas que la commande de Robert McCormick soit affectée par le fait, la quantité des cordes de bois accumulées dans les chantiers étant suffisante; les travaux de coupe se poursuivent tout l’été.

 

(Martin-Zédé pêche à la Jupiter ce jour-là; il se contentera, à son retour, de rapporter le fait dans son carnet, sans autres commentaires.)

   
   

La construction d’un hôtel de luxe envisagée

 

Le régisseur de l’île voit grand pour y développer le tourisme et augmenter ainsi les revenus. Il envisage notamment faire construire des pavillons de chasse.

 

Il poursuit la construction (amorcée sous Henri) de bungalows à l’embouchure des rivières à saumon : il les destine à l’usage de riches touristes disposés à payer pour profiter de cet agrément de l’île.

 

Toutefois, les infrastructures d’accueil en mesure de satisfaire un tourisme de luxe font défaut et leur création est un élément essentiel à l’atteinte de cet objectif.

 

Aussi Georges songe-t-il depuis un certain temps à faire ériger, sur les bords de la baie Ellis, un hôtel d’une certaine classe en mesure d’attirer des visiteurs fortunés. En fait, il envisage développer une industrie touristique florissante à Anticosti.

 

Le modeste hôtel existant (depuis 1912) ne peut guère répondre à cette attente : il ne fut édifié que pour accommoder quelques gens de passage sans rien qui puisse les inciter à y effectuer un long séjour de loisir ou de vacances.

 

Peu familier avec les exigences commerciales de l’hôtellerie et les particularités de l’accueil touristique, soucieux toutefois de prendre conseil à ce propos, le régisseur invite à Baie-Ellis le gérant de l’hôtel Saint-Roch à Québec, Charles Trudel.

 

C’est un homme simple mais fin connaisseur dans ce domaine.

 

Il débarque à Anticosti le 9 juin; il passera deux jours dans l’île. Martin-Zédé attend de lui qu’il dispense des avis sur une organisation hôtelière efficace.

 

L’opinion de Trudel est sollicitée sur les types d’aménagements convenables à un établissement hôtelier de classe. Que conviendrait-il de faire pour garantir à un tel hôtel un renom sur le continent?

 

Le régisseur pense sans doute au succès commercial de l’hôtel Tadoussac (1866) et du manoir Richelieu (1898) où il a déjà séjourné. Faut-il construire à Anticosti un grand hôtel similaire à ceux-ci pour y créer une industrie touristique rentable? demande Martin-Zédé à son invité.

 

La chasse, la pêche (en rivière, en lac ou hauturière), le canotage, l’aviron, la voile, le tennis, les expéditions, les exploitations sont autant d’attractions capables d’asseoir une solide industrie touristique dans l’île, affirme Trudel. De plus – comme complément indispensable à toutes ces suggestions –, la présence d’un terrain de golf près de l’hôtel serait un atout majeur, un gage de réussite, assure l’hôtelier de Québec.

 

Pour ce qui concerne l’aspect gastronomique, Martin-Zédé souligne le fait que l’île est en mesure d’assurer un approvisionnement alimentaire quasi autosuffisant, frais, continu et de qualité grâce notamment à la ferme Saint-Georges, à la charcuterie et à la poissonnerie locales.

 

Trudel partage et entretient la vision de Georges Martin-Zédé sur le potentiel touristique d’Anticosti; il appuie sans réserve une exploitation future de ce volet prometteur.

 

Il reste pour Martin-Zédé à déterminer si les dépenses subséquentes cadreraient avec le régime d’austérité récemment instauré par Gaston Menier. Trudel « pourrait venir conférer avec Gaston Menier s’il le désire », question de le convaincre de la faisabilité et de la rentabilité du beau projet.

   
   

Les pêcheries anticostiennes

 

Le 19 juin, le directeur d’Anticosti constate enfin que la pêche au homard, après des années d’une surexploitation inconséquente, accuse des diminutions toujours plus évidentes à la conserverie de Baie-au-Renard. Il écrit au sujet de la mise en conserve de la ressource : « Nous ne pouvons plus continuer la production actuelle. »

 

Néanmoins, il songe à remplacer L’Alpha (acquis en 1900), navire utilisé pour le transport du homard, et à acheter deux autres bateaux fonctionnant au pétrole plutôt qu’au charbon : l’un serait affecté à Baie-au-Renard (sur le littoral nord), l’autre à Goose Point (sur le littoral sud) où le régisseur désire réinstaller l’ancienne conserverie pour compenser la diminution des prises dans l’autre… Une conception assez étonnante de la préservation du crustacé dans l’île.

   
   

Georges Martin-Zédé en vacances de pêche à la Jupiter

 

Le régisseur d’Anticosti s’accorde un séjour de pêche au saumon à la rivière Jupiter du 28 juin au 9 juillet, une habitude bien établie depuis 1896, plaisir qu’il partage d’ordinaire avec de proches connaissances. Une détente de onze longs jours. Là, au milieu de paysages splendides, peut-être consacre-t-il un peu de son loisir à réfléchir dans la quiétude aux divers problèmes qui le préoccupent pour l’administration de l’île. Deux amis venus de Québec l’accompagnent : un vieil habitué des lieux depuis 1904, Adélard Turgeon (le président du Conseil législatif de Québec), et Eugène Dubord (un conseiller législatif à Québec), un nouveau venu à la Jupiter.

   
   

Martin-Zédé à Québec

 

Au retour le 9 juillet de ses vacances de pêche à la rivière Jupiter, le directeur d’Anticosti convoque les administrateurs pour une réunion; puis, il monte, le samedi 11, à bord du Savoy, le navire utilitaire de l’île, pour se rendre Québec.

 

Après un arrêt à La Malbaie, il arrive dans la petite capitale le mercredi 15 juillet; il descend au Frontenac. Un des motifs du voyage vise à concilier les parties sur la question des droits de succession dus par Gaston Menier au gouvernement de la province de Québec : aussi Georges convoque-t-il son agent à Québec (depuis 1903) l’avocat Gibsone (au service juridique des Menier depuis l’achat d’Anticosti en 1895) pour des rencontres prévues avec le trésorier (le ministre des Finances) de la province de Québec, Peter Samuel George Mackenzie.

 

Menier arrive au Canada : calendrier des déplacements de Montréal à Anticosti

Par la suite, le vendredi 17 juillet, Martin-Zédé prend le train pour Montréal afin d’y accueillir son patron, Gaston Menier.

 

Il arrive le dimanche 19 de New York, par le train lui aussi. Deux jours plus tard, le mardi 21, Gaston et Georges sont tous deux à Québec.

 

Dans cette ville, il y a quelques rencontres sociales mais aussi deux d’affaires avec le trésorier de la province certainement sur la question des droits de succession à acquitter par Menier. Martin-Zédé avait préparé le terrain six jours plus tôt mais il ne diffuse aucune information écrite relative à ce propos.

 

Le départ de Québec se fait sur un yacht privé, l’Ungava, le mercredi 22 juillet. Curieux petit détour par le Saguenay, en direction de Chicoutimi; de là, Martin-Zédé et Gaston Menier vont vers Jonquière visiter la pulperie Price le vendredi 24. Ce déplacement témoigne de l’intérêt manifesté par le régisseur pour l’industrie de la pulpe : comme le bois constitue une source considérable de revenus dans l’île, Martin-Zédé voudrait, par le moyen de cette visite, inciter son patron à investir dans la fabrication de la pâte chimique (la pulpe) dans son île même.

 

Puis, amenés à bord de l’Ungava jusqu’à Tadoussac, Gaston et son homme de confiance y montent sur le Savoy, en direction de Baie-Ellis, Anticosti. Ils y parviennent le dimanche matin 26 juillet.

 

Le rapide détour vers la pulperie de Jonquière n’eut pas l’effet escompté : la visite ne convaincra pas Gaston Menier de construire à Anticosti une semblable usine de pâte chimique qui soit complémentaire à celle de la coupe du bois sur ses terres. Il rejettera la proposition de Martin-Zédé sur ce propos. Il n’en sera plus question par la suite.

   
   

Martin-Zédé à Québec

 

Au retour le 9 juillet de ses vacances de pêche à la rivière Jupiter, le directeur d’Anticosti convoque les administrateurs pour une réunion; puis, il monte, le samedi 11, à bord du Savoy, le navire utilitaire de l’île, pour se rendre Québec.

 

Après un arrêt à La Malbaie, il arrive dans la petite capitale le mercredi 15 juillet; il descend au Frontenac. Un des motifs du voyage vise à concilier les parties sur la question des droits de succession dus par Gaston Menier au gouvernement de la province de Québec : aussi Georges convoque-t-il son agent à Québec (depuis 1903) l’avocat Gibsone (au service juridique des Menier depuis l’achat d’Anticosti en 1895) pour des rencontres prévues avec le trésorier (le ministre des Finances) de la province de Québec, Peter Samuel George Mackenzie.

 

Menier arrive au Canada : calendrier des déplacements de Montréal à Anticosti

 

Par la suite, le vendredi 17 juillet, Martin-Zédé prend le train pour Montréal afin d’y accueillir son patron, Gaston Menier.

 

Il arrive le dimanche 19 de New York, par le train lui aussi. Deux jours plus tard, le mardi 21, Gaston et Georges sont tous deux à Québec.

 

Dans cette ville, il y a quelques rencontres sociales mais aussi deux d’affaires avec le trésorier de la province certainement sur la question des droits de succession à acquitter par Menier. Martin-Zédé avait préparé le terrain six jours plus tôt mais il ne diffuse aucune information écrite relative à ce propos.

 

Le départ de Québec se fait sur un yacht privé, l’Ungava, le mercredi 22 juillet. Curieux petit détour par le Saguenay, en direction de Chicoutimi; de là, Martin-Zédé et Gaston Menier vont vers Jonquière visiter la pulperie Price le vendredi 24.

 

Ce déplacement témoigne de l’intérêt manifesté par le régisseur pour l’industrie de la pulpe : comme le bois constitue une source considérable de revenus dans l’île, Martin-Zédé voudrait, par le moyen de cette visite, inciter son patron à investir dans la fabrication de la pâte chimique (la pulpe) dans son île même.

 

Puis, amenés à bord de l’Ungava jusqu’à Tadoussac, Gaston et son homme de confiance y montent sur le Savoy, en direction de Baie-Ellis, Anticosti. Ils y parviennent le dimanche matin 26 juillet.

 

Le rapide détour vers la pulperie de Jonquière n’eut pas l’effet escompté : la visite ne convaincra pas Gaston Menier de construire à Anticosti une semblable usine de pâte chimique qui soit complémentaire à celle de la coupe du bois sur ses terres. Il rejettera la proposition de Martin-Zédé sur ce propos. Il n’en sera plus question par la suite.

   
   

Le premier séjour de Gaston Menier à Anticosti (du 26 au 31 juillet 1914)

 

Une semaine s’était écoulée depuis l’arrivée de Gaston à Montréal et le moment de son débarquement à d’Anticosti. 

 

Une toute première visite du nouveau propriétaire dans son domaine. À Baie-Ellis, le gouverneur Alfred Malouin et William Eshbaugh le chef du service forestier, l’accueillent au quai.

 

Le propriétaire accompagné par Georges Martin-Zédé s’installe dans la luxueuse villa – où ce dernier avait par ailleurs établi son bureau dès 1904. Puis, une visite est effectuée à la ferme Rentilly, à Baie-Saint-Claire et à l’Anse-au-Fraises.

 

Le même jour – 26 juillet – Martin-Zédé écrit que la guerre « serait » déclarée entre l’Autriche et la Serbie. Évidemment, la rumeur inquiète considérablement le régisseur et son patron. « Craintes de complications générales en Europe », écrit-il dans son cahier ce jour-là.

 

 

Le 27 juillet, Menier poursuit sa visite des établissements locaux puis il est amené sur la ligne de chemin de fer, jusqu’au bout des rails.

 

Il peut alors constater sur le terrain l’importance accordée et l’étendue consacrée à l’exploitation forestière dans son domaine.

 

Le ministre canadien des Postes arrive pour une rapide visite dans l’île; il repart le lendemain, 28 juillet, jour où parvient à Anticosti la fatale nouvelle d’une déclaration de la guerre en Europe.

 

Le jeu des alliances y fait éclater la Première guerre mondiale et plonge les Européens d’Anticosti – tant les administrateurs que les travailleurs journaliers – dans un émoi certain.

 

La visite des installations de l’île se poursuit pour Gaston suivie par quelques réunions d’administratives toujours sur fond d’inquiétude en raison du début de la guerre en Europe : il appert que les mobilisations se généralisent là-bas et que des mouvements de troupes y sont rapportés.

 

Il s’ensuit que Gaston Menier, sénateur de la République française, décide, le 31, de quitter Anticosti et de gagner sans tarder le vieux continent.

 

Pour effectuer la première partie du long voyage, il choisit de remonter illico le Saint-Laurent à bord d’un bateau qui vient justement de finir son chargement de billots. Un train l’amène par la suite à New York d’où il s’embarque pour l’Europe.

 

Les évènements politiques européens ont précipité la fin du premier séjour de Gaston Menier dans son île en 1914 : sa durée ne fut que de cinq jours !

 

Il ne disposa donc que de peu de temps pour vraiment visiter son île, en connaître les besoins et en planifier l’avenir.

 

En fait, le début de la guerre marque un tournant inattendu dans le déroulement des évènements à Anticosti et y met vite en veilleuse toute poursuite du développement économique et social.

   
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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis