0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24    
   

Gaston Menier prononce une conférence sur Anticosti à Paris

 

Cette année 1924, il est question d’Anticosti à Paris dès le mois de mars. En effet, Gaston Menier se rend au Museum national d’Histoire naturelle de la capitale française le 16 afin d’y prononcer une conférence sur son île au Canada.

 

Il y est question de gestion interne, de l’économie mais surtout de l’état de la faune à Anticosti, des acclimatations animales réussies ou ratées dans l’île et aussi de celles envisagées pour l’avenir. Un sujet assurément d’intérêt pour la prestigieuse institution parisienne que fréquentait également Martin-Zédé.

   
   

Prélude à l’arrivée de Martin-Zédé à Anticosti en 1924

 

Comme la saison estivale est proche, Martin-Zédé reçoit le 28 avril le courrier d’Anticosti dont il prendra connaissance avant son départ, question de prendre connaissance du déroulement des activités dans l’île pendant l’hiver et des nécessités pour l’été.

 

L’homme quitte la France le 31 mai pour l’Amérique.

 

Il est à New York le 7 juin et rend visite le 10 à Hornaday, au zoo du Bronx. Le régisseur y apprend que les trois ours donnés par lui en août 1922 au parc sont morts dans le cours de l’hiver (une pneumonie).

 

Martin-Zédé arrive à Québec le 11 juin. Le 13, il y écrit procéder aux arrangements pour l’envoi de bœufs musqués à Anticosti; il ne donne cependant aucune informations sur la démarche et les personnes rencontrées à cet effet.

 

Le travail au bureau de l’agence et les rencontre sociales accaparent son temps dans la capitale; lors d’un dîner chez le lieutenant-gouverneur de la province, la fille de celui-ci, une dame Carter, manifeste son intention de venir prochainement à Anticosti.

   
   

Début de saison estivale fracassant à Anticosti

 

Le régisseur est accueilli à Baie-Ellis le 16 juin. Lors d’une réunion avec Pelletier et Galibois dès le lendemain, il prend la décision d’ « opérer un nettoyage radical du personnel. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 17 juin 1924, BAnQ) À la suite de cette décision, quatre gardes sont remerciés le 18 juin.

 

Il s’agit de ceux en poste à Baie-Sainte-Claire, au lac Salé, à la rivière Chaloupe et à la rivière McDonald. (Tous sont issus de familles de l’île.)

 

Rien ne transpire de ce qui leur est reproché mais il y eut certainement manquements quelque part pour provoquer une telle réaction chez Martin-Zédé par ailleurs homme naturellement peu enclin au laxisme.

 

Le régisseur ajoute que « d’autres vont suivre. » Négligence dans l’exercice de leurs fonctions ? Tolérance envers les braconniers ? Pratiques illégales ?

 

Peu après ce remue-ménage, Robert Galibois, devenu chef des gardes-chasses, remet le 30 juin un rapport concernant les gardiens des phares de l’île.

 

Pourquoi une pareille démarche concernant des employés du gouvernement fédéral en poste dans des phares extraterritoriaux ?

 

Robert Galibois, l’auteur du rapport, a la charge de s’occuper du braconnage dans l’île mais aussi des prélèvements illégaux d’animaux à des fins de consommation… Peut-être les gardiens sont-ils concernés par cette dernière charge.

   
   

Quelques petits travaux effectués en juin

 

  • Les travaux de construction d’une seconde vedette débutent le 20.

 

  • Décision prise le 21 d’ériger une nouvelle maison à la rivière Bec-scie; et l’ancienne est à rénover. Martin-Zédé fait les plans requis le 22 : trois chambres, une grande salle, une salle de bain.

 

  • Le régisseur fait mettre des grenouilles léopard dans le petit marais près de la maison de la rivière Bec-scie, question d’atténuer la présence de moustiques et d’agrémenter ainsi les séjours.

 

  • La maison destinée à loger l’école est installée à sa nouvelle place.

*

Allan Wilson arrive à Anticosti le 23 juin avec sa dame; il entame un quatrième séjour de pêche à La Loutre, lequel se prolonge jusqu’au 10 août. Le prospère homme d’affaires de Philadelphie est un habitué de la location de cette rivière au coût de 1200$ par mois en cette période de l’année (prix demandé entre le 15 juin et le 15 août). (Charlie McCormick, Anticosti, 1982, p. 50)

   
   

Un mois de juillet tranquille

 

  • Au tout début de juillet, les travaux de dragage débutent près du quai.

 

  • Les jours s’écoulent en réunions et en petits travaux divers.


  • Lors d’une sortie le 8 dans la plaine de l’anse aux Fraises, Martin-Zédé aperçoit 40 femelles rennes avec une vingtaine de petits; les rennes adultes sont sur l’île depuis maintenant le mois d’août de l’an dernier (1923).

 

  • Planification de la construction des maisons des gardes qui restent à ériger à l’embouchure de certaines rivières.

 

  • Arrivée sur le North Shore le 10 juillet de M. Dichert et Mme, un locataire de la rivière La Loutre.

 

  • Le 11 juillet, préparatifs pour la réception de Gaston Menier à Baie-Ellis, lequel arrive accompagné des amis Turgeon et Donohue venus pour la traditionnelle pêche au saumon.

 

  • Dès le lendemain, départ vers la Jupiter pour une semaine. Les conserves de saumons sont fabriquées sur place. Il y en aura vingt-cinq caisses le jour du départ le 20 juillet.

 

  • Le croiseur français Régulus est à l’ancre dans la baie Ellis le 20, comme au mois de juillet de l’an dernier.

 

  • On commence les foins le 26. 
   
   

Travaux d’installation de la radio

 

La radio amenée dans l’île pendant l’été de l’année dernière n’est toujours pas en fonction et c’est à un travail d’installation que s’occupe Martin-Zédé au début d’août. La mise en fonction d’un tel appareil, acheté voilà un an, ne peut que s’avérer utile en contribuant à minimiser l’isolement insulaire.

   
   

L’ex-gouverneur Alfred Malouin quitte Anticosti

 

Alfred Malouin, qui réside encore à Baie-Sainte-Claire depuis sa mise à la retraite à 68 ans, en 1919, annonce, cinq ans plus tard, le 3 août 1924, qu’il va quitter Anticosti et n’y reviendra plus.

 

Gouverneur de l’île de 1906 à 1919, Malouin y exerça avec compétence et habileté un travail aussi exigeant qu’apprécié, cela sous l’autorité d’un régisseur qui ne devait pas toujours se montrer commode.

 

Malouin avait jadis été télégraphiste et fut parallèlement le troisième gardien du phare de la pointe Ouest (de 1877 à 1906) avant d’exercer pendant treize ans sa fonction administrative à titre de gouverneur d’Anticosti.

 

Son départ définitif vers la capitale provinciale s’effectue le 18 août 1924. Établi à Québec au 152 de l’avenue Cartier (numéro civique aujourd’hui disparu), l’homme y décèdera en décembre 1929, à l’âge de 78 ans.

 

Un monument de l’histoire d’Anticosti sous les frères Menier disparaissait bien loin d’une île pour laquelle il avait dû conserver un attachement certain.

   
                   

Dans l’Annuaire Marcotte de Québec (BAnQ) de l’année 1926, le nom Malouin, Alfred est enregistré avec la dénomination « ex-gouverneur d’Anticosti », ce qui montre que l’homme tirait bien légitimement quelque fierté de son passé dans l’île et de l’importante fonction qu’il y avait exercé. Étrange fin pour cet homme : il a vécu longtemps entouré par un horizon maritime infini pour finalement terminer ses jours dans l’étroitesse d’une rue citadine.

                     
   

Gaston Menier retourne en France

 

Le 10 août, Gaston Menier, après presque deux semaines et demie passées dans son île, monte sur le Savoy (encore en service) vers Québec d’où il partira en train pour New York.

 

Auparavant, les habitants de Baie-Ellis (Port-Menier) avaient tenu à lui offrir une représentation de théâtre et de cinéma au Club Ellis (la salle des loisirs) le samedi 2.

 

Lors du séjour dans son domaine, Menier fut souffrant pendant quelques jours; Martin-Zédé ne rapporte pas la nature de son indisposition.

   
   

Demande d’une « licence de vente de boisson »

 

Après le départ de son patron, le régisseur s’occupe de la question de l’obtention d’un permis pour la vente de boissons alcoolisées à Port-Menier, une activité longuement interdite sur le territoire d’Anticosti.

 

Au fil des années, il était devenu de plus en plus difficile de maintenir le régime sec voulu par Henri Menier : l’arrivée de travailleurs du continent, le développement graduel du tourisme, l’ouverture d’un hôtel pour les visiteurs avaient rendu l’application du règlement pratiquement hors contrôle.

 

Aussi, le régisseur crut-il devoir demander à Québec une « licence de vente de boisson. » Il faut dire que l’alcool (vins et spiritueux) n’avait jamais fait défaut dans la villa, la résidence privée du propriétaire de l’île.

 

Mais cette fois, il était apparemment question de sa vente publique dans l’île. (L’arrangement sera signé avec le gouvernement le 9 juin 1925.)

   
   

Procès pour braconnage tenus à Port-Menier

 

Le juge Émile Gagnon arrive à Anticosti le 25 août afin de préparer la comparution des braconniers dont Martin-Zédé a monté les dossiers pour les procès.

 

Le magistrat est installé à la villa (avec un touriste de Boston), sans se soucier de l’apparence de partialité créée par la situation (Martin-Zédé, l’accusateur, demeure à cet endroit).

 

Audiences le 26 et le 27. Deux habitants de l’île semblent particulièrement visés par les procès, lit-on dans le Journal d’Anticosti le 28 août.

 

(Il sera par ailleurs question, un mois plus tard, le 26 septembre, de l’expulsion du fils de l’un des accusés, une mesure extrême dont le motif n’est pas évoqué par le régisseur.)

   
   

Les cultures : récoltes, abandons projetés et démission du chef de service

 

Les réunions avec les responsables administratifs se poursuivent avec régularité. Les visites aux lieux de culture des céréales, des légumes et des fruits se multiplient tout le mois de septembre : c’est l’été mûrissant et le régisseur veille notamment aux diverses récoltes et à la rentrée des foins, comme c’est l’usage à chaque fin de la saison estivale.

 

Le 8 septembre, Martin-Zédé annonce au responsable des cultures la suppression probable de la culture de l’avoine ainsi que celle de l’orge dans les années à venir. D’ailleurs, le 28, les oies sauvages font de grands dégâts aux cultures de l’Anse-aux-Fraises.

 

Dès le lendemain le 29 septembre, Yerley, le chef du service des cultures, remet sa démission et quitte l’île. Deux postulants manifestent alors leur intérêt pour remplacer le chef partant : un certain Anger (recommandé par le ministère de l’Agriculture du Québec) et un certain Lapipe (recommandé par le consulat français à Montréal).

 

Ce dernier est engagé le 2 octobre; il entrera en fonction à Anticosti huit jours plus tard.

 

Martin-Zédé s’adonne à titre de loisir à quelques épisodes de chasse effectués pour entrecouper de délassements ses obligations de régisseur.

   
   

Quelques faits divers de septembre

 

  • Martin-Zédé anticipe son départ prochain et prépare le 10, avec le gouverneur Pelletier et le comptable Renaud, le budget pour la saison hivernale à venir dans l’île.
  • Un remplaçant pour le « chef de police » de Port-Menier arrive à Anticosti le 11.
  • « On commence le bâtiment du moulin » (?) le 12.
  • Le croiseur Ville d’Ys passe trois jours (du 16 au 19) en rade dans la baie Ellis. C’est son second arrêt à Anticosti depuis 1923. Les officiers sont encore reçus à la villa; certains y couchent.
  • Martin-Zédé doit chercher des remplaçants pour le chef des gardes, Robert Galibois (qui est malade), et le comptable Renaud qui s’en va.
   
                   

Venu dans l’île pour la confirmation des enfants le 29 septembre, Le Père Levantoux dit à Martin-Zédé « qu’il a pris personnellement en mains la défense de l’île contre les braconniers. »

(Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 29 septembre 1924, BAnQ)

 

Levantoux profite de l’occasion pour recommander au régisseur un fils d’Henry de Puyjalon (mort en 1905) à titre de nouveau chef des gardes de l’île pour aider à contrer le braconnage dans le domaine de Gaston Menier.

                     
   

Rennes et bœufs musqués

 

Le 15 septembre, Martin-Zédé constate que « les rennes ont parcouru les alentours du marais » à l’Anse-aux-Fraises, ce qui le rassure à propos de la vitalité de ces animaux débarqués à Anticosti voilà un an.

 

Toutefois, sa joie est de courte durée puisque dix jour plus tard, il trouve un de ces animaux malade, ce qui pourrait s’avérer être un mauvais présage pour l’avenir du troupeau.

 

Par ailleurs, le régisseur reçoit le 23 septembre un télégramme du gouvernement lui annonçant l’envoi de 21 bœufs musqués (dont 14 femelles). La livraison devrait se faire en octobre. Martin-Zédé envisage faire transporter ces animaux par wagons jusqu’au lac Simonne afin de les y mettre en liberté.

   
   

Martin-Zédé quitte Anticosti – À Québec et à Ottawa

 

Le régisseur convoque une dernière réunion du personnel le 27 ; il quitte l’île le 29 septembre. Puis, il séjourne un peu plus d’une semaine tantôt à Québec, tantôt à Montréal et même à Ottawa.

   
   

Bisons et yacks promis à Anticosti

 

Pendant son rapide passage le 3 et le 4 octobre dans la capitale fédérale, il est question de l’obtention pour Anticosti de bisons et de yacks. Martin-Zédé manifeste aussi à un fonctionnaire une préoccupation d’ordre écologique  dont il fait état en quelques mots dans son journal : « Question huile des navires du golfe. Baleines.

 

Oies sauvages. Phoques. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 3 octobre 1924, BAnQ) C’est un texte qui, tout laconique soit-il, révèle un Matin-Zédé qu’on croyait insensible aux questions écologiques.

   
   

Nouvelles mesures dissuasives contre le braconnage

 

Il était devenu essentiel de protéger Anticosti du braconnage, d’autant que les espèces rares d’animaux y furent ou y seront apparemment introduits (bisons, yacks). De retour à Québec, Martin-Zédé prend entente avec les autorités gouvernementales concernées pour « régler la question de la protection de l’île », écrit-il dans son journal le 7 octobre. Amendes élevées et prison sont au menu des moyens de dissuasion.

 

  • « 200$ et deux mois [de] prison 1ère offense
  • « 500$ et six mois de prison 2ème offense »

 

Les rencontres effectuées et les affaires réglées, Martin-Zédé monte à bord de l’Empress of France le 8 octobre, cette fois en direction de son pays.

   
                   

En novembre 1924, Gaston Menier décide enfin la construction d’un nouveau bateau (de 800 tonneaux) pour Anticosti.


La décision de remplacer le Savoy avait été décidée en novembre…1922 ! Il fallut que deux années passent avant que la décision ne devienne effective et que ne débute la construction du navire. Entretemps, le Savoy sera encore en service en 1925.

                     
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24    

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis