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Henri n’avait pas d’enfant. Son testament désigne son épouse, Thyra Seillière, et le frère du défunt, Gaston Menier, comme héritiers mais à des titres différents.

 

Madame devient légataire en usufruit des biens de son mari; Gaston en reçoit la nue-propriété. Deux termes juridiques qui atténuent la possession pleine et entière des avoirs de feu Henri : les composantes de la pleine propriété sont divisées entre les deux héritiers.

 

« L'usufruit est le droit de se servir d'un bien (habiter une maison, utiliser le mobilier...) ou d'en percevoir les revenus (par exemple encaisser des loyers, des intérêts ou des dividendes), sans pour autant s'en dessaisir). [L'usufruit] forme un couple avec la nue-propriété dont il est complémentaire. […] Il diffère de la propriété en ce qu'il ne donne pas le droit de détruire ou d'aliéner la chose. De plus, l'usufruit a nécessairement une durée, alors que le droit de propriété est imprescriptible.» (Wikipédia, article Usufruit).

 

La nupproprétaire nepeuet donc pas user de la chose ni en percevoir les fruits. À la fin de l'usufruit, il deviendra plein propriétaire. La nue-propriété est, avec l'usufruit, l'un des droits démembrés de la propriété» (Wikipédia, article Nue-propriété)

   
   

Thyra Seillière, l’héritière en usufruit

 

Thyra Seillière est la fille illégitime du baron Raymond Seillière et naquit de la baronne Hélène Orzegowska.

 

Elle fut éduquée principalement dans un couvent et goûta peu à la vie familiale. Comment Thyra devint-elle l’épouse d’un industriel multimillionnaire? Jeune femme, elle ne possédait de fortune personnelle que sa beauté et une éducation stricte.

 

À l’époque, ces attraits constituaient tout de même de bons atouts pour évoluer dans une certaine société, à la recherche d’un mari.

 

« Ma vie se passait à attendre », écrira-t-elle bien des années plus tard dans son autobiographie intitulées Oui, j’ai aimé ou la vie d’une femme (1943).

 

 

Henri avait remarqué sa future épouse dès 1897 à l’Opéra, le lieu de parade du tout-Paris d’alors. Il faut imaginer que l’industriel conserva un bon souvenir des charmes de la dame puisqu’il la choisit pour femme… quatorze ans plus tard, en 1911 ! (L’union n’avait été envisagée qu’après le décès en 1910 de Mathilde Heintz, la première compagne de vie d’Henri.) Thyra était alors devenue une élégante femme du monde, une personne de salon, une icône proustienne. Épousée à 31 ans par Henri, elle en aura 33 au décès de celui-ci, lequel en comptait 60…

   
   

Gaston Menier, l’héritier en nue-propriété

 

Gaston Menier, 58 ans, devint avec la mort de son frère en 1913 l’unique survivant des cinq enfants nés d’Émile-Justin Menier et de Claire Gérard, le seul qui engendra une descendance (deux fils, Georges et Jacques, et quatre petits-fils).

 

Il a donc assuré la continuité de la dynastie dont il était issu.

 

L’homme fut associé à Henri dans l’administration de la chocolaterie familiale dès la mort du père en 1881.

 

En plus de sa qualité de riche et puissant industriel, il lui fut conféré dans le cours de sa vie nombre de responsabilités et de titres.

 

Il tâte volontiers de la politique, il assume successivement des mandats de maire dans trois communes (dont Noisiel en 1913), devient député de Meaux en 1898 et sénateur de la République française en 1909.

 

 

Tout comme son frère Henri, Gaston jouit d’une fortune personnelle considérable provenant de la chocolaterie familiale de Noisiel.

   
                1884-1892 Maire de Lognes
             
                1891-1913 Maire de Bussy-Saint-Martin (1891-1913)
             
                1891-1934 Conseiller général du canton de Lagny
             
                1898-1909 Député de Meaux
             
                1909-1934 Sénateur de la République
             
                1913-1934 Maire de Noisiel
             
                Gaston Menier fut aussi un écrivain de théâtre. Il publia: Parlez, je le veux, comédie en un acte (1929) et Perroquet, comédie en trois actes (1930).
             
   

Inquiétude à Anticosti

 

Quelles seront les suites pour Anticosti d’un partage des biens dont ni l’un ni l’autre des héritiers n’est l’unique propriétaire?

 

Chacun ne possède en effet que l’une des deux composantes de la pleine propriété. Les Anticostiens s’interrogent : Thyra et Gaston conviendront-ils de conserver leur grand domaine canadien?

 

Beaucoup de capitaux y ont été investis jusqu’à ce jour et depuis longtemps par Henri – des sommes souvent faramineuses –, lesquels ne génèrent encore que bien peu de profits.

 

La faible rentabilité de l’île leur semblera-t-elle trop peu engageante pour en conserver la propriété? Quoi qu’il advienne, il incombe désormais à la succession de décider du sort de l’île et de celui des insulaires qui y résident.

 

À Anticosti, on attend avec une grande impatience et une certaine inquiétude de connaître les intentions des héritiers.

   
   

Gaston Menier convoque Georges Martin-Zédé à Paris

 

Le 15 septembre, Gaston Menier (institué exécuteur testamentaire avec un certain Louis Bossy, notaire à Paris), télégraphie à Martin-Zédé de préparer expressément son départ vers Paris pour une rencontre à propos d’Anticosti.

 

Des rapports ont déjà été rédigés par les administrateurs des différents services administratifs anticostiens; les livres de comptes sont mis à jour à l’usage de la succession. (Il se dégage de la comptabilité que la gérance d’Anticosti coûte environ 100 000$ annuellement.)

 

Sur le plan administratif, tout est réglé dans l’île pour la suite des choses. Alfred Malouin, le gouverneur d’Anticosti, administrera seul l’île après le départ saisonnier du régisseur.

 

Martin-Zédé fixe la date de son départ de l’Amérique vers l’Europe au 24 septembre, après un séjour de deux jours à Québec, d’autant à Montréal et de trois à New York : il s’y entretient avec des banquiers et des hommes d’affaires.


Le directeur arrive finalement à Paris le 1er octobre.

 

Dans la capitale française, ses rencontres avec les proches membres de la famille Menier et des hommes d’affaires se multiplient jusqu’au début de novembre.

   
   

Gaston veut Anticosti pour lui seul

 

Malgré les réunions, rien de concret ne ressort en octobre sur le propos de l’avenir d’Anticosti sinon que Gaston s’en informe. En fait, il manœuvre plutôt, pendant ce mois, pour accaparer à son seul profit toute la succession de son frère – et conséquemment la possession de l’île d’Anticosti.

 

Il doit toutefois au préalable persuader Thyra, la veuve, de renoncer au droit d’usufruit qui lui est conféré par le testament d’Henri : aussi cherche-t-il à racheter cette part.

 

Étonnamment, la chose ne s’avèrera pas bien difficile. Thyra, probablement peu encline aux affaires, n’a jamais été préparée pour évoluer dans des réunions d’hommes d’affaires austères, hautains et distants : elle s’y sent perdue, peut-être même méprisée. Et Gaston le sait. Il bat le fer pendant qu’il était chaud.

 

Sans tarder et avec adresse, il convainc sa belle-sœur qu’elle serait bien avisée de renoncer d’une manière rétroactive à tout son usufruit (ses droits mobiliers et immobiliers).

 

En échange, il lui propose une rente viagère è être versée tous les ans. Thyra, probablement mal ou pas du tout conseillée, renonce à son usufruit, sous seings privés et à forfait, dès le 24 octobre 1913, cela à peine plus d’un mois et demi après la mort de son mari.

   
   

La renonciation de Thyra Seillière

 

La compensation offerte en échange de la renonciation de la veuve est relativement maigre comparée aux avantages de son droit d’usufruit : l’entente prévoit que madame Seillière-Menier recevra une rente annuelle viagère de 360 000 francs (plus ou moins 72 000 dollars). Thyra accepte pourtant l’offre forfaitaire que lui fait miroiter Gaston, lequel obtiendra de la sorte, en toute légalité, la pleine propriété des biens d’Henri.

 

Considérant l’énormité des avoirs de son défunt mari ainsi que les avantages qui y étaient rattachés, il est difficile de comprendre le geste de Thyra et le peu de cas accordé aux conséquences qui découlent, pour elle, de la cession de son droit d’usufruit.

 

Le 24 octobre, après l’étonnant retrait de Thyra, voilà donc Gaston Menier, 58 ans, unique héritier et bénéficiaire des avoirs d’Henri – dont l’île d’Anticosti.

 

C’est ce qu’il désire depuis la mort de son frère; il obtient satisfaction pour presque rien compte tenu de l’étendue de sa fortune.

 

Cet accord reçut « forme authentique », c’est-à-dire pleine valeur juridique, le 5 décembre 1913.

 

Il appert que des relations sinon cordiales au moins de surface sont maintenues pour un temps entre Thyra Seillière-Menier et Gaston Menier : ce dernier assistera au remariage de sa belle-sœur le 7 novembre 1917, quatre ans après le décès d’Henri. Et il y a quelques invitations à dîner d’une part comme de l’autre, même après le remariage : le 13 janvier 1918, Thyra et son nouvel époux sont invités à un repas chez Gaston.

 

Gaston, devenu l’héritier unique des biens de son frère, opte de conserver son île au Canada au soulagement immédiat des habitants de l’endroit.

 

Une décision dont il assumera les suites pendant les treize années consécutives à venir.

 

Le 3 novembre 1913, Martin-Zédé remet, à titre de régisseur d’Anticosti, un rapport final à son nouveau patron, Gaston Menier, le second membre de l’opulente famille à posséder ce vaste domaine, assurément une des plus grandes propriétés privées de la planète. Commence alors une nouvelle ère dans l’histoire d’Anticosti.  

   
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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis