0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24    
   

Martin-Zédé publie à Paris deux articles sur fond anticostien

 

Au début de l’année 1922, Martin-Zédé remet à l’académie des Sciences de Paris « une communication au sujet de la transplantation des arbres à la boussole », dont le contenu repose sur une compétence acquise à Anticosti vers 1913.

 

Il rapporte dans le manuscrit de L’Île ignorée en quoi consiste cette intéressante pratique dont la réussite se fonde sur l’observation des arbres transplantés à Anticosti.

   
                   

« Nous pensâmes que le manque de réussite dans la transplantation des arbres d’un certain âge était en grande partie dû au changement d’orientation dont on ne se préoccupait jamais lors de leur transplantation.

 

« En effet, les arbres qui ont vécu plusieurs années ont présenté invariablement le même côté au soleil tandis que le côté opposé ne l’a jamais vu.

 

Du côté où le soleil les frappe, le sud, l’écorce est beaucoup moins épaisse et moins dure que de l’autre au nord qui n’a jamais vu le soleil, et dont l’écorce rugueuse et solide est habituée à résister au froid et aux intempéries.

 

« En conséquence, si aucune attention n’est apportée pour replanter les arbres avec la même orientation que celle de leur origine, vous mettez ces arbres dans de mauvaises conditions de résistance, courant la chance, un fois sur deux, de leur faire présenter au nord la partie habituée à recevoir les rayons du soleil et au sud celle qui ne l’avait jamais.

 

« Il est aisé de voir que dans ces mauvaises conditions, les arbres ont une nouvelle acclimatation à faire (d’autant plus difficile qu’ils sont plus âgés) qui les met dans un état de moindre résistance et qui, pour cette raison, cause leur mort une fois sur deux, comme j’en avais fait l’expérience.

 

« L’an dernier, j’avais donc procédé à de nouvelles transplantations d’arbres souvent de plus de vingt ans, en les repérant à la boussole et je les avais fait remettre en terre exactement dans leur orientation primitive.

 

« J’eus en arrivant cette année le plaisir de constater que je n’avais guère perdu que 5% de mes arbres au lieu de 50%. »

 

(Martin-Zédé, L’Île ignorée, ch. XX, 1913-1914, www.comettant.com)

                     
   

En plus de cet article, Martin-Zédé publie dans la revue Nature, le 4 février, un second écrit dans lequel il fait état de la lutte contre les moustiques.

 

Là encore ses connaissances dans le domaine furent assurément acquises à Anticosti où les moustiques pullulaient à son arrivée en 1896, jusqu’à rendre alors la vie au plein air difficile, voire impossible, en une infinité d’endroits dans l’île.

 

Le docteur Schmitt, le médecin de l’île, avait notamment, en son temps, sous Henri Menier, travaillé à atténuer cette pénible présence à Anticosti.

   
   

Arrivée du régisseur à Anticosti en 1922

 

Martin-Zédé débarque à Anticosti le 3 juin sans, cette fois, ne s’être attardé pas plus longuement que deux jours à New York ainsi qu’à Québec où il a rencontré ses amis habituels (Taschereau, Turgeon, Donohue, etc.). l de selle. À Baie-Ellis, le gouverneur Pelletier et les employés accueillent le régisseur.

 

Les jours suivants, le travail du bureau commence, tantôt seul tantôt avec des employés; il visite les principaux sites du village et des environs et consigne ses remarques et constatations.

 

  • «La turbine fonctionne et fait marcher la pompe », constate Martin-Zédé avec satisfaction.

 

  • La dynamo qui alimente la villa ne produit plus d’électricité, les transformateurs n’étant plus en état de fonctionner. Il faut en faire venir des neufs.

 

  • Le 7 juin, visite à la scierie de la rivière aux Canards où la production du bois se révèle satisfaisante : il y a « de quoi construire 50 maisons ».

 

  • Harrisson Flint Lewis, le Chief Migratory Officer for Ontario and Quebec (Canadian National Parks) depuis 1920, « est arrivé pour me voir », écrit Martin-Zédé. Il séjourne à l’hôtel.

 

  • Compte tenu de l’occupation professionnelle du visiteur, il sera certainement question du passage des oiseaux migrateurs à Anticosti et de leur préservation.
   
   

Le navire Valerian à Anticosti

 

Le 17 juin le navire Valerian arrive au quai, à l’invitation de Martin-Zédé. Le commodore H. T. England et cinq officiers dînent et dorment à la villa. C’est une visite de courtoisie de deux jours; elle semble appréciée, d’autant plus que deux électriciens sont à bord du bateau, lesquels réparent la dynamo, à la requête de Martin-Zédé, « et nous avons eu de la lumière à la villa et partout ailleurs. » Martin-Zédé, opportuniste, profite de leur présence et de leur disponibilité pour faire inspecter les installations électriques de l’île : «Fait vérifier toutes nos dynamos et nos moteurs par les électriciens.

 

Tous nos appareils sont bons. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 19 juin 1922, BAnQ)

   
   

Demande de permis divers auprès des autorités fédérales

 

L’opération de la télégraphie sans fil à Anticosti est primordiale pour les communications de l’île avec l’extérieur. Le 21 juin, Martin-Zédé envisage, avec l’assentiment de Gaston Menier, demander au ministère de la Marine un permis d’opérer la TSF pour utilisation à Anticosti.

 

Par la même occasion, il écrira au ministère de l’Intérieur afin de demander un permis pour ouvrir officiellement un musée à Baie-Ellis et pour l’établissement d’un… jardin zoologique qui soit la vitrine de la faune insulaire locale.

   
   

Des locataires pour les rivières à saumon - Les pêcheries

 

Le projet de location des rivières à saumon d’Anticosti mûri par le régisseur et son patron connaît un franc succès : Allan Wilson et son épouse, qui étaient venus pêcher le saumon à La Loutre en juin 1921 récidivent le 22 juin de cette année.

 

Ce ne sont pas les seuls visiteurs : un certain Fideger a loué la rivière Sainte-Marie; le 1er juillet, sept pêcheurs louent la rivière Saumon et quatre parmi eux la quitteront seulement le 26 juillet.

 

Avant de s’y installer, ces gens font leurs provisions au magasin local; le Savoy les amène par la suite vers leur rivière de location respective.

 

Le saumon est très abondant cet été-là. De plus, écrit Martin-Zédé le 26 juin « la pêcherie nous donne tout le poisson désirable » depuis son installation en 1921 et son exploitation dans la baie Ellis, près du quai. Sa production suffit à approvisionner notamment l’hôtel.

   
   

Gaston Menier arrive à Anticosti

 

Le 9 juillet est une journée bien remplie. D’abord, Gaston Menier arrive à bord du Savoy en compagnie de son fils Jacques, de son épouse et de Charles Donohue.

 

Le régisseur les installe évidemment à la villa, d’autant plus que Gaston y est chez lui. Ensuite, arrive l’ « inspecteur » Galibois avec son bateau et un aide, lesquels sont chargés de lutter contre le braconnage.

   
   

Baie-Ellis deviendra officiellement Port-Menier

 

Le même jour, Martin-Zédé reçoit une brochure du ministère de la Marine : y figurent ses propositions de toponymes pour identifier les points remarquables de l’île. (Martin-Zédé avait élaboré puis proposé une carte marine de l’île en 1917 à la requête dudit ministère.)

 

Les dénominations proposées par le régisseur sont officiellement acceptées par les autorités, y compris l’appellation Port-Menier pour remplacer celle de Baie-Ellis.

   
   

Expédition de pêche à la Jupiter (du 10 au 18 juillet 1922)

 

Il va de soi que le voyage de Gaston Menier et de Donohue comporte cette année encore une expédition de pêche au saumon à la Jupiter.

 

Ils y partent d’ailleurs dès le lendemain de leur arrivée pour ne revenir à Port-Menier (Baie-Ellis) que le 18, après un arrêt à La Loutre pour saluer Wilson.

 

Donohue part de l’île le soir même et emporte avec lui « 800 livres de flétan et 100 morues, etc. » dont on imagine qu’ils sont destinées à la vente.

   
   

Tourbe et alcool

 

L’extraction de la tourbe à Anticosti est une idée qui remontre à 1920. Tout au moins Martin-Zédé parle-t-il de cette activité dans son Journal d’Anticosti pour une première fois cette année-là.

 

Il ne précise pas à quel usage est destinée la matière : la vente sur le marché extérieur ou l’usage interne ?

 

Quoi qu’il en soit, Martin-Zédé pense à la faire utiliser dans la distillation d’un alcool ! L’idée peut sembler saugrenue aujourd’hui mais il appert qu’un tel usage a existé – et existe toujours en certains lieux.

 

Et il ne s’agissait nullement de faire macérer de la tourbe dans l’alcool mais plutôt de... la brûler. Résultat : de l’alcool… fumé (= tourbé)!

 

« C’est en brûlant que la tourbe libère des phénols, ces composés chimiques aromatiques qui donnent l’odeur et le goût de fumée iodée et médicinale caractéristique des whiskies tourbés. » (www.slate.fr )

 

« La récolte de la tourbe, au même titre que celle de l’orge, constituait jusqu’à la fin des années 1950 un moment important dans l’activité annuelle d’une distillerie.

 

Dès la fin du printemps et tout au long de l’été, lorsque le climat trop doux ne permettait plus de distiller, les employés récoltaient la tourbe dans les tourbières. Cette tâche désormais désuète, est encore pratiquée dans les Orchades et sur l’île d’Islay. » (www.whisky.fr [Maison du whisky])

 

L’extraction de la tourbe est assurément une activité prise en forte considération puisque Martin-Zédé et Menier la mette à l’ordre du jour de leur rencontre le 4 puis le 5 août.

   
   

Le ministre de la Colonisation, des Mines et des pêcheries à Anticosti

 

Une douzaine de personnes en provenance de la Côte-Nord débarquent en visite à Anticosti le 26 juillet dont Joseph-Édouard Perrault, ministre de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries.

 

Il semble que ce n’est qu’une visite de courtoisie mais vue la présence parmi les arrivants d’un ministre au portefeuille important dans le gouvernement du Québec, il était normal de procéder à un accueil poli.

 

Gaston Menier s’est donc présenté en personne au quai à l’arrivée du bateau. « Visite des établissements, déjeuner de 14 à la villa. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 26 juillet 1922, BAnQ) Menier et Martin-Zédé sont par la suite invités à dîner à bord du North Shore sur lequel sont arrivés les visiteurs (dont aussi N.-A. Comeau).

   
   

Dernières activités à Anticosti avant le départ de Gaston Menier en 1922

 

Menier constate le 28 juillet qu’il est devenu essentiel d’installer « une roue à moulin » au réservoir près de la pompe de la villa, question d’élever le niveau devenu insuffisant de l’eau; il faut préalablement procéder à une réfection du petit barrage, lequel est trop faible pour soutenir la structure à mettre en place.

 

La pompe pourra par la suite alimenter correctement la villa en eau. D’ailleurs, le régisseur note le 3 août qu’elle fonctionne parfaitement et « fournit toute l’eau nécessaire. »

 

À la date du 29, le régisseur note que les mats à être dressés pour l’usage de la TSF sont en place. (Celle-ci entrera en fonction pour la première fois le 7 août.)

 

Menier préside une réunion des employés puis il accomplit, du 31 juillet au 3 août, avec Martin-Zédé, un tour de l’île sur le Savoy.

 

Le départ approchant, Gaston Menier règle la question des travaux à faire cette année et assiste le dimanche 6 « aux jeux de la population à la salle de réunion. »

   
   

Le 7 août, le propriétaire amorce son retour en France. Une triste nouvelle va assombrir son départ : la maison des gardes et le pavillon de la rivière Saumon sont incendiés entièrement; les occupants ont subi des brûlures « sans sérieuses conséquences » mais qui demandent des soins médicaux; le Dr Péloquin, en poste à Anticosti, se rend sur les lieux.

 

  • Une ourse noire, le quatrième spécimen de l’espèce (après ceux de 1912, de 1919 et de 1921), est envoyée au zoo du Bronx. (En 1923, le 3 juin, Martin-Zédé fera plutôt état lors d’une visite sur les lieux de la présence de trois ours noirs « en bonne santé » donnés par lui au zoo du Bronx.)

 

  • Après le départ de Menier, on continue à rentrer le foin dans de bonnes conditions.

 

  • Les travaux du barrage du lac Saint-Georges pour l’installation d’une pompe débutent le 10.

 

  • Ceux de la construction des pavillons aux rivières Galiote et Chicote commencent le 12.
   
   

Un premier avion survole Anticosti et s’y pose (17-18 août 1922)

 

Au milieu du mois d’août, un « hydroplane » en difficulté passe à très basse altitude le long du littoral sud d’Anticosti.

 

Il atterrit d’urgence à la rivière au Canard, apprendra-t-on le lendemain 18 août, jour où le pilote, les deux passagers et l’appareil parviennent tant bien que mal au quai de Baie-Ellis, à quelques kilomètres du premier lieu d’atterrissage.

 

L’avion éprouve des difficultés avec le radiateur qui surchauffe; les occupants ne parviennent pas à le réparer si bien que le 22 août ils partent à bord de la vedette vers Gaspé, laissant temporairement l’appareil parvenu tant bien que mal au quai du village.

 

(Il faudra attendre le 19 septembre pour que l’avion soit enfin réparé et quitte l’île.)

   
   

Encore le braconnage

 

Deux braconniers sont surpris pendant leur sommeil dans le secteur de la pointe Nord, le 19 août; ils ont en leur possession un renard roux et un renard croisé. Ils sont amenés à la petite prison de Baie-Ellis. Le 27 août, Robert et Ambroise Bond sont condamnés à 100$ d’amende, une somme très élevée pour l’époque; sans doute est-ce pour tenter de décourager par l’exemple les activités illégales de prélèvement.

 

Les « inspecteurs » Robert et Napoléon Galibois vont procéder à une descente à Pointe-aux-Esquimaux le 31 août, comme l’année précédente à pareille époque : cette fois, ils sont rossés avec des bâtons par « toute une bande organisée » qui résiste aux tentatives de saisies.

 

Aux dires de Martin-Zédé, Napoléon est « massacré » (entendons dans un piteux état). Blessé au côté et à la tête, il est transporté à Québec. Sans plus tarder, le régisseur demande l’aide du gouvernement.

 

Évidemment, l’incident n’en restera pas là : les auteurs de l’agression ont été arrêtés, jugés puis condamnés à la prison, écrit le régisseur le 18 septembre.

   
                   

Le 30 août, Martin-Zédé rapporte l’évènement singulier suivant. « À midi, un aigle bronzé est arrivé au milieu des enfants de Bernard [Lejeune] et allait enlever un des petits quand ses grands frères sont accourus et l’ont fait repartir au moment où il allait le toucher.

 

Il est allé se poser sur le sol à peu de distance et ne s’est envolé que quand on est arrivés près de lui. Il est revenu dans l’après-midi. »(Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 30 août 1922, BAnQ)

 

Notons au passage que Martin-Zédé rapporte dans son journal avoir vu le 1er septembre 1922 un albatros en vol au-dessus de la baie Ellis.

 

L’événement est assez exceptionnel pour que Martin-Zédé le remarque et en fasse mention dans ses écrits. (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 1erseptembre 1922, BAnQ)

 

C’est un très grand oiseau de haute mer dont la présence est rarissime près de côtes de l’est de l’Amérique du Nord.

 

Les albatros passent leur vie en mer. Une autre mention régionale exceptionnelle de l’espèce appartient à Napoléon-Alexandre Comeau qui a pu noter une présence similaire à la rivière Moisie le 20 août… 1885.

 

Un intervalle de 37 ans s’est écoulé entre les deux seules observations connues de l’espèce dans le golfe.

                     
   

Martin-Zédé séduit par les possibilités de l’aviation

 

L’arrivée inopinée à Port-Menier d’un avion en difficulté au milieu d’août et son départ le 19 septembre font réfléchir Martin-Zédé sur l’opportunité d’un service aérien à l’île.

 

Tout un éventail de possibilités s’offre à l’imagination du régisseur. 

  • La surveillance aérienne du territoire
  • L’approvisionnement des endroits isolés
  • La livraison de la poste
  • Le transport de passagers vers les rivières
  • Les voyages à l’extérieur de l’île
   
   

Un futur journal pour Anticosti


Martin-Zédé annonce le 23 août la naissance future d’une publication de type journal afin de diffuser l’information dans l’île. Elle sera imprimée grâce à la nouvelle « presse à copier » achetée à Québec en août de l’an dernier. L’hebdomadaire s’appellera L’Alouette de Port-Menier.

   
   

Départ de Martin-Zédé – La fin pour le Savoy

 

Georges Martin-Zédé quitte Anticosti le 27 septembre.

 

À Paris, il ne se passe à peu près rien concernant l’île de Gaston Menier sinon que l’abandon du Savoy est décidé le 24 novembre : le bateau, acquis en 1896, est jugé trop vieux pour continuer son usage intensif sur le Saint-Laurent.

 

Toutefois, aucune date n’est arrêtée pour son remplacement. (D’ailleurs, le Savoy sera encore en service en 1923, en 1924 et en 1925 !...)  

   
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24    

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis