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Le droit de succession demandé par Québec

 

Martin-Zédé, affecté à l’ambassade de France à Londres, voyage beaucoup entre la capitale anglaise et Paris; lors de l’un de ces fréquents déplacements, il va rencontrer Gaston Menier chez lui, 61 rue de Monceau, (auj. l’hôtel de Camondo) dans la capitale française, le 11 et le 13 janvier 1915.

 

Un comptable est aussi présent. Il est certainement question d’Anticosti car les deux hommes n’ont pas d’autres raisons de discuter de comptabilité et de finances ensemble en ce début d’année.

 

Quelques semaines plus tard, le 6 février, le gouvernement du Québec avise Gaston que le droit de succession consécutif à l’héritage d’Anticosti est fixé à 150 000$, une somme élevée pour l’époque : elle surpasse même le coût d’acquisition de l’île versé par Henri Menier en 1895, vingt ans plus tôt.

   
   

Les compensations exigées par Gaston Menier

 

Gaston, qui refusait déjà, en mai dernier, de verser l’avance de 80 000$ demandée par Québec à ce sujet – et ce n’était alors là qu’un acompte –, est abasourdi : il juge la somme totale due excessive.

 

Afin d’atténuer le mécontentement de son patron, Georges Martin-Zédé lui suggère, le 6 février, d’exiger du gouvernement québécois trois compensations majeures en guise de contrepartie au versement de la somme exigée.

 

  • La propriété des lots de grève et d’eau profonde autour de l’île
  • Le droit de pêche et de chasse, en tout temps de l’année, du poisson et du gibier « autochtones » d’Anticosti
  • Des subventions provinciales pour l’entretien et le prolongement du chemin de fer anticostien

 

Ces demandes montrent assez qu’Anticosti demeure, même en ces temps de guerre, une préoccupation importante pour son propriétaire et son administrateur principal.

   
   

La propriété des lots de grève et de ceux en eau profonde

 

La première exigence que Menier pourrait adresser au gouvernement du Québec, selon la suggestion de Martin-Zédé, serait la cession gratuite de tous les lots de grève ainsi que ceux en eau profonde qui cerclent l’île.

 

Déjà sous Henri Menier, des requêtes similaires mais bien plus localisées avaient été sollicitées puis obtenues pour quatre lieux stratégiques.

 

  • La baie Sainte-Claire (1899)

  • La baie Ellis (1899),

  • La baie au Renard (propriété demandée en 1902)

  • La pointe Sud-Ouest (1912).

 

Cette fois, une éventuelle cession intégrale par l’état des lots en eau profonde permettrait notamment de construire un quai partout où il sera jugé possible et approprié de le faire autour de l’île, cela sans avoir à se soucier de l’obtention d’un permis gouvernemental (toujours incertain et parfois longuement attendu).

 

Cela signifierait aussi l’élimination des contraintes bureaucratiques et, surtout, la propriété des alentours littoraux de l’île qui s’ajouterait à celle des terres.

 

Toutefois, ce n’est encore qu’une hypothèse (sérieuse cependant) pour négocier une compensation de la taxe de succession.

   
   

Demande d’un droit de pêche et de chasse en tout temps de l’année

 

La chasse aux mammifères à Anticosti, une île privée, était légale l’année durant aux seules personnes autorisées par le propriétaire.

 

Mais celle aux espèces migratrices (en l’occurrence ici la faune avienne) était exclue et soumise aux mêmes lois provinciales qu’ailleurs sur le territoire de la province.

 

En guise de compensation au paiement de la taxe de succession, Menier pourrait demander le droit de chasse, sans contrainte, l’année durant.

 

La pêche au homard, elle, était déjà à peu près incontrôlée; d’ailleurs, bien avant 1915, la ressource avait accusé un grave déclin, lequel présageait la fin de cette activité lucrative à Anticosti, si rien n’était fait pour empêcher la surpêche.

 

Martin-Zédé avait d’ailleurs lui-même constaté le fait et essayé, plus ou moins mollement, de restreindre les prélèvements.

 

Peut-être le droit de pêche en tout temps concerne-t-il d’autres espèces halieutiques présentes autour de l’île.

   
   

Des subventions provinciales pour le chemin de fer d’Anticosti

 

La création d’un chemin de fer (autre que le petit train Decauville déjà mis en service pour les petits transports) est devenue indispensable à Anticosti dès 1910.

 

À cette époque, une voie ferrée figurait parmi les priorités énumérées par William Eshbaugh pour développer l’industrie de la coupe du bois.

 

Cinq ans plus tard, en 1915, les rails rejoignent les sites de coupe; leur parcours demande à être allongé au fur et à mesure que s’ouvrent de nouveaux chantiers éloignés.

 

Les locomotives amènent les wagons chargés de billots jusqu’au quai de Baie-Ellis (Port-Menier) où ils sont transbordés, via le long quai, sur des bateaux conçus à cette fin. Les frais de construction et d’entretien sont élevés.

 

C’est Henri, le frère de de Gaston Menier, qui défraya entièrement, en son temps, les coûts requis pour l’achat du matériel ferroviaire et pour la main-d’œuvre.

 

Anticosti étant sa propriété privée, il ne pouvait prétendre à aucune subvention du gouvernement puisque l’utilité publique n’était pas concernée.

 

Exiger une subvention comme monnaie d’échange au paiement du droit de succession paraît équitable au régisseur d’Anticosti, d’autant plus que le chemin de fer pourrait s’avérer également utile à une colonisation de l’intérieur du territoire de l’île, à défaut d’une route carrossable.

 

Martin-Zédé souhaite voir ces trois demandes acheminées par Menier à Québec en guise de monnaie d’échange au paiement de la taxe de succession.

 

Quoi qu’il en soit, il n’en sera plus question pendant toute l’année 1915 dans les écrits personnels du régisseur.

   
                   

Le 8 février 1915, Martin-Zédé héberge dans sa villa de L’Estaque, près de Marseille, deux de ses amis, Henry Myardun ancien gouverneur d’Anticosti (de 1904 à 1906) et Pierre Livrelli, son adjoint d’alors.

 

Les deux hommes sont rentrés en France depuis le Mexique le 12 janvier; tous deux sont ruinés à la suite de la révolution dans ce pays (1910-1920) où ils vivaient depuis leur départ d’Anticosti.

 

Myard avait proposé à Henri Menier la construction d’une cimenterie à Anticosti, ce que l’industriel avait refusé, provoquant ainsi le départ de ce gouverneur en 1906. (Voir Rémy Gilbert, Mon île au Canada, éd. GID, p.168) Gaston Menier rejettera lui aussi – définitivement – un tel établissement, un projet alors dans l’air depuis huit ans.

               
   

Martin-Zédé reçoit une affectation militaire en Orient (juin 1915)

 

Il faut attendre jusqu’au 2 mai pour que le régisseur et Menier « règlent plusieurs questions » concernant Anticosti; la teneur en est inconnue car les carnets de Martin-Zédé restent muets à ce sujet.

 

Puis, le 20 juin, ce dernier apprend, lors d’un séjour chez lui, rue Courcelles à Paris, que les autorités militaires l’affectent aux Dardanelles, en Turquie.

 

En attendant son départ fixé à la fin de juin, deux seules réunions se tiennent à Paris : le 22 pour l’une et le 25 juin pour l’autre. Gaston et Georges – pour une dernière fois réunis cette année-là – causent notamment de « l’affaire McCormick ».  

   
   

L’affaire McCormick

 

L’absence complète d’informations textuelles sur la dite « affaire » oblige à imaginer qu’elle concerne les 15 000 cordes de bois à être livrées à Robert McCormick à l’automne de 1914 : le paiement devait s’échelonner sur trois mois à partir de décembre.

 

S’agit-il d’une livraison du bois interrompue à la suite de la diminution des activités forestières dans l’île? Martin-Zédé écrit pourtant dans ses souvenirs (demeurés à l’état de manuscrit) avoir ordonné, avant son départ de l’île en 1914, de faire fonctionner « encore pendant deux ans […] le moulin des écorceurs pour livrer le bois d’après nos engagements. » (Martin-Zédé, L’Île oubliée, tome II, ch. XXX, 1914-1926)

 

Il y a donc encore écorçage de billots de bois en 1915. « L’affaire McCormick » consiste-t-elle en un défaut de paiement de la part de l’acheteur ou en un retard dans la livraison convenue avec ce dernier?

   
   

Début en octobre 1915 de la correspondance entre Menier et Martin-Zédé

 

Le 29 juin 1915, le capitaine d’artillerie Georges Martin-Zédé s’embarque à Marseille en direction de la Grèce : il y est cantonné à Salonique, une ville rapprochée de son assignation militaire, les Dardanelles, région où se déroule, depuis le mois d’avril, une expédition militaire menée par les Alliés (France et Angleterre) contre la Turquie ottomane.

 

Le départ du capitaine Martin-Zédé pour la guerre met temporairement un terme aux rencontres en vis à vis avec Gaston Menier concernant Anticosti.

 

À partir de ce moment, les contacts entre les deux hommes, de même qu’avec l’île, s’établissent par l’entremise de la correspondance.

 

L’envoi de lettres consigné dans les carnets de Martin-Zédé, même s’il n’y révèle pratiquement rien de ce qui se passe dans l’administration d’Anticosti, a certainement un rapport quelconque avec la gérance du domaine canadienne de Gaston Menier.

 

La fréquence des communications écrites entre les deux hommes présente au moins l’avantage d’illustrer un fait : Anticosti fait encore l’objet de préoccupations tant chez le propriétaire que chez le régisseur.

 

Ils n’ont pas d’autres prétextes de communiquer entre eux à grande distance de surcroît pendant une guerre.

 

La correspondance débute dans le dernier trimestre de 1915 alors que Gaston expédie trois lettres à Georges, lequel lui en envoie une.

 

  1. Le 23 octobre, une lettre au sujet du comptable Fournier (par Gaston)
  2. Une lettre le 10 novembre (par Gaston)
  3. Le 11 décembre (par Georges)
  4. Le 16 décembre, une lettre de Gaston parvient à Georges

 

La missive du 16 décembre termine l’année 1915 au chapitre de la correspondance. Martin-Zédé, avare de commentaires comme à son ordinaire, ne livrent dans ses écrits personnels aucun indice sur le contenu de ces quatre envois épistoliers automnaux: aussi est-il impossible d’en extraire des informations substantielles sur le déroulement du quotidien dans l’île d’Anticosti.

 

L’homme se contente en effet de consigner dans ses carnets personnels la réception des lettres de Gaston et l’envoi des siennes à ce destinataire.

   
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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis