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À Paris – L’affaire D’aigneaux

 

Peu de choses se décident à Paris pendant l’hiver 1919 pour Anticosti sinon que le comptable Fournier se voit offrir, par correspondance, en février, la place d’agent de Menier à Québec : D’Aigneaux, titulaire du poste depuis juillet 1918 seulement, quitte ce travail. Fournier entre en poste le 1er avril.

 

Des pratiques douteuses sont à l’origine de son départ précipité de l’agence : « Mr D’Aigneaux achetait le plus souvent là où il pouvait toucher une commission de 10 à 25% pour lui-même.

 

Ce qui mettait la marchandise hors de prix et les particuliers de l’île avaient raison de se plaindre », écrira son remplaçant Fournier à Cholet, le directeur de la Maison Menier à Paris, le 2 juin 1919.

 

Fournier découvre dans les comptes de l’agence que D’Aigneaux s’est rendu coupable de détournements de fonds.

 

Le comptable écrit en effet dans un rapport fort intéressant : « J’ai pu retracer par la caisse qu’il avait acheté au nom de l’agence une quantité de marchandises pour son usage personnel […]. »

 

Et d’autres malversations sont découvertes à l’agence, notamment dans le commerce du poisson de l’île.

 

Fournier se rend à Anticosti au printemps apparemment chargé de la rédaction d’un rapport sur l’administration de l’île qu’il enverra au mois de juin à Cholet, à Paris.

 

En avril toujours, Martin-Zédé caresse le dessein de louer la rivière Jupiter à de riches touristes amateurs de pêche au saumon pour 20,000$, question d’augmenter les profits générés par l’île (certainement en baisse depuis le déclin local de l’industrie forestière).

 

Le régisseur quitte la France le 31 mai en direction de l’Amérique mais n’arrive à Anticosti que le 28 juin après un bref séjour à New York et quelques jours passés à Québec.

   
   

Arrivée du régisseur à Québec et à Anticosti

 

Il ne se passe guère d’évènements intéressants lors du passage du régisseur à Québec à la mi-juin, après sa traversée de l’Atlantique : rencontre à l’agence Menier avec Peters, Fournier et (étonnamment) un D’Aigneaux probablement piteux depuis qu’il a dû céder sa place à Fournier en avril. (Que faisait-il encore là après la découverte de ses malversations?)

 

Puis Martin-Zédé fut avisé le 17 juin qu’un voleur de renards (un nommé Sproule) était en route pour Anticosti avec l’intention d’y commettre ses méfaits (les projets de ce braconnier étaient connus du régisseur depuis juillet 1918).

 

Huit nouveaux gardes-chasses arriveront à Anticosti le 28 juillet. Est-ce un ajout à ceux déjà en place ou un simple remplacement? Le régisseur ne le précise pas. Quoi qu’il en soit, leur présence est toujours une nécessité absolue dans l’île : « Pendant la période qui suivit la guerre, le braconnage prit une telle extension que nous dûmes, avec l’assentiment du gouvernement, prendre des mesures nouvelles. » (Martin-Zédé, L’Île ignorée, tome II, ch. XXI, 1914-1926, p. 42, www.comettant.com )

 

Sitôt parvenu à Baie-Ellis le 28 juin, c’est le traditionnel départ avec l’ami Turgeon pour la Jupiter, un voyage d’agrément qui se prolonge jusqu’au 11 juillet. Revenu ensuite au village, Martin-Zédé convoque des réunions administratives avec le personnel, question de se retremper dans les affaires de l’île.

   
   

Les services d’Anticosti en 1919

 

L’état d’esprit qui règne dans les bureaux de l’administration à Baie-Ellis est pour le moins déprimant note le comptable Fournier dans un rapport incisif signé le 2 juin 1919. L’homme était venu dans l’île quelques semaines après sa nomination à l’Agence Menier de Québec.

 

« Le service laisse de plus en plus à désirer. Je me suis rendu à l’île par le premier voyage du Savoy  pour me rendre compte de la marche des affaires en général et […] j’ai été très désappointé : c’est un laisser-aller presque général, les gens ne semblent pas se soucier le moins du monde de l’avenir de l’île et pour moi je n’y vois qu’un remède, c’est du sang nouveau qu’il faut sur l’île, pas autre chose.  » (Saga Menier, http://pone.lateb.pagesperso-orange.fr , onglet Menier, article « Anticosti »)

 

Ce triste constat du comptable Fournier ne se limite pas à ces seules considérations. D’autres s’y ajoutent, tantôt heureuses, tantôt négatives.

 

Lors de son passage à Anticosti en 1919, Fournier ne mentionne plus que huit services administratifs, alors qu’il y en avait quatorze en 1897.

 

Ses commentaires sont judicieux et révèlent la véritable situation de chacun des services en 1919.

 

(Les citations utilisées pour commenter l’état des services à Anticosti proviennent d’un rapport du comptable Fournier adressé à Gaston Menier le 2 juin 1919 et reproduit dans Saga Menier, http://pone.lateb.pagesperso-orange.fr , onglet Menier, article « Anticosti ».)

   
   

Service administratif

« Dans l’administration surtout, tous sont à couteau tiré, il n’y a pas de temps à perdre si nous voulons réussir […]. »

 

Service des gardes

« Le service est un des plus importants à l’heure actuelle dans l’intérêt de Mr Menier, mais malheureusement, il est le plus contaminés. » Un nouveau chef à la probité reconnue, Antoine Gagnon, est désigné.

 

Lui et les frères Lejeune « prennent réellement l’intérêt de Mr Menier », alors que les autres gardes, dans l’optique de Fournier, « sont tous plus ou moins intéressés avec les gens de la côte Nord », c’est-à-dire avec les braconniers qui viennent dans l’île.

 

Il faut conséquemment recruter de nouveaux gardes afin de mette un terme à de pareilles connivences. Le souhait se réalise le 28 juillet.

 

Gagnon soumet un plan à Fournier pour la protection de l’île, lequel comprend la construction de plusieurs petites routes pour faciliter un accès rapide aux endroits privilégiés des braconniers.

 

Service agricole

Un nouveau chef, M. Pucet, s’est joint à ce service, lequel figure parmi les plus productifs et les mieux gérés de l’île. Des changements amorcés en mai 1919 ont commencé à porter fruits.

 

Service commercial

« Dans ce service tout laisse à désirer. » Des changements sont vivement recommandés par Fournier.

 

Service médical

Le médecin en place songe à quitter l’île.

 

Service de la navigation

Le capitaine Pelletier, du Savoy, a la charge de ce service. « Tous les achats pour le Savoy se font maintenant par l’agence à des prix plus avantageux, au lieu qu’autrefois nous avancions une certaine somme au capitaine qui la fournissait au commis ou au steward qui faisaient les achats eux-mêmes dans les maisons de détail », écrit Fournier dans son rapport du 2 juin 1919.

 

Service des pêcheries

« Le service est l’un des plus importants étant donné les hauts prix obtenus pour les poissons de toutes sortes et la grande demande partout dans le pays et à l’étranger. […] Si nous étions organisés pour la pêche sur une assez grande échelle, nous retirerions des revenus considérables et des bénéfices satisfaisants, il en coûterait peu pour commencer à s’organiser, il s’agit de mettre la main sur un bon chef et il est facile de le trouver. »

 

Service des travaux

« Dans ce service, nous avons un bon chef [Tancrède Girard] mais malheureusement il n’est pas secondé et il serait à souhaiter qu’il le fût, la grande majorité des employés de ce service ne sont pas à la hauteur de leur tâche […]. »

 

Service forestier

Le service forestier n’est plus qu’une simple annexe du service des travaux après la cessation des activités de coupe du bois de pulpe et le départ d’Eshbaugh en 1918. 

   
   

Le géologue W. H. Twenhofel encore à Anticosti (du 14 juillet au 11 septembre 1919)

 

Le géologue états-unien William Henry Twenhofel, déjà venu en visite dans l’île en 1909 sous l’administration d’Henri Menier, se pointe à nouveau à Anticosti le 14 juillet 1919.

 

Cette fois, il arrive accompagné d’une équipe formée de six de ses étudiants du Madison Institute (de l’université of Wisconsin).

 

Il désire poursuivre les recherches géologiques amorcées sur le terrain dix ans plus tôt, but de ce deuxième voyage.

 

Le savant professeur éditera quelques années plus tard, en 1927, un ouvrage pointu de 481 pages intitulé Geology of Anticosti, évidemment le fruit de son travail dans l’île.

   
   

Quelques faits divers (du 19 juillet au 13 août 1919)

 

  • En juillet, l’élagage du matériel désormais inutilisé par le service forestier se poursuit avec une offre d’achat d’une des locomotives (le numéro 4) servant au transport des billots : Eshbaugh en obtient 4000$.
  • Le 28 de ce mois, Martin-Zédé aménage un musée dont il ne précise pas la vocation. Joseph Schmitt avait déjà créé un musée anticostien des sciences naturelles en 1900, lequel existait encore en 1909 alors que le régisseur avait demandé à Twenhofel de lui remettre un échantillon de tous les minéraux prélevés dans l’île.
  • Une demande similaire a-t-elle été réitérée en 1919 ? Fut-elle l’occasion de dépoussiérer le musée existant et de le réaménager?
   
   
  • À Québec, Fournier, le nouveau responsable de l’Agence Menier, décroche une offre de 42 000$ pour la vente des fourrures; Gaston Menier la juge insuffisante : il demande par télégramme 45 400$, un montant obtenu le 7 août.
  • En août encore, deux ingénieurs arrivent à Baie-Ellis venus étudier la faisabilité du projet de turbine dans un canal, un projet imaginé un an plus tôt.
  • Le 12, Martin-Zédé se rend une nouvelle fois à la rivière Sainte-Marie qu’il veut aménager pour des fins de pêche touristique : il fait le plan d’un pavillon et le piquetage nécessaire pour son établissement.
  • Le lendemain, le régisseur rencontre le capitaine Bernier qu’il entretient de la question du transport éventuel de 150 rennes dans l’île, en provenance du troupeau introduit au Labrador par le Dr Grenfell. Une nouvelle rencontre sur ce sujet se tient trois jours plus tard, le 16 août.
   
                   

Le gouvernement fédéral a fait ériger deux phares en 1918 et en 1919 sur le littoral nord de l’île où il n’y en avait aucun jusqu’alors, les quatre autres étant sis sur le littoral sud et aux extrémités ouest et est de l’île. Le 11 août, Martin-Zédé rapporte une curieuse aventure survenue près de l’un d’eux (le phare de la pointe Nord).

 

Deux assistants du gardien partis pêcher sont d’abord crus noyés le 9. Mais Martin-Zédé écrit le 11 août qu’ils « se sont sauvés » vers l’île aux Perroquets, quarante milles plus loin.

 

Le journal de Placide Vigneau (gardien du phare de l’île aux Perroquets) raconte avec clarté, à la date du 8 août 1919, cette histoire un peu floue sous la plume de Martin-Zédé. En effet, dans le Journal particulier tenu au phare de l’île aux Perroquets (vol.6, 1917-1919, BAnQ), les faits y sont clairement narrés :

 

« Nous avons embarqués sur l’île un petit Fafard de Pointe des Monts et un petit Chiasson des 7 îles (sic), du phare de la Pointe Nord, qui étaient à la dérive dans une boîte (sic) depuis la veille, très fatigués, ils avaient sorti (sic) pêcher et le vent les a entraînés au large, étaient tout mouillés et rien à manger.

 

À 5 heures PM, [?] Beaudin et A. Gagnon et son frère sont venus les chercher après qu’on les eut signalés, pour les mener le plus tôt possible à la Pointe Nord. »

 

Il se passe par ailleurs des choses inhabituelles au phare de la pointe Nord puisque Martin-Zédé écrira le 13 juillet 1920, à peine un peu moins d’un an après cet évènement : « Obtenu du gouvernement le renvoi du gardien du phare nord de l’île. »

 

Mais aucune explication n’est rapportée qui puisse éclairer sur les motifs de ce congédiement.

                   
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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis