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Neuf jours autour de l’île d’Anticosti (du 19 au 28 août 1919)

 

Le projet de Martin-Zédé d’ouvrir à la location un pavillon de pêche à l’embouchure de chacune des principales rivières à saumon de l’île prend forme petit à petit. Le régisseur commence une circumnavigation de l’île afin de constater sur place les possibilités de construire, aux endroits choisis, des bungalows destinés à de riches touristes.

 

Des travaux de construction devraient y être effectués ou achevés selon le cas. Un certain Guillaume Breton et son fils accompagnent le régisseur le long du trajet, à bord de la  vedette  (ils seront à Anticosti jusqu’au 6 septembre). Le régisseur note le nom des endroits où il fait escale, la plupart du temps brièvement.

   
19 août
La rivière Sainte-Marie
19 août La rivière La Loutre 
20 au 22 août La Jupiter (deux jours de pêche)
22 et 23 août La pointe Sud-Ouest (rencontre le gardien de phare Lemieux)
24 août

Rivière Galiote (Choisi un emplacement pour maison.

« On ne fera pas cette année la maison Galiote. »

(Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 1er septembre 1919, BAnQ)

24 août Rivière Dauphiné j(Deux navires échoués. Déclinent l’aide offerte.)
24 août La pointe Sud 
25 août La rivière Belle (beaucoup de saumons)
26 août La pointe Est (remet le courrier destiné au gardien du phare)
26 août La baie aux Oiseaux ( Inutile tuerie de fous de Bassan et de cormorans : ils sont par millier sur les lieux.)
27 août

La rivière Saumon (Il choisit l’emplacement de la maison à construire. « On fera les fondations de la maison Saumon cet automne. »

(Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 1er septembre 1919, BAnQ)

27 août La rivière Patate
27 août La rivière McDonald
27 août Le cap Observation
28 août Arrivée à Baie-Sainte-Claire - se rend à Baie-Ellis en voiture.
   

Pendant la durée du voyage de Martin-Zédé, le Dr Powers (le médecin de l’île) et Fournier, un « employé du bureau », remettent leur démission le 26 août.

 

(Ce Fournier n’est apparemment pas le même que celui de l’agence de Québec, lequel est toujours en poste le 20 septembre.) 

 

Le reste du mois, le régisseur visite les fermes Rentilly et Saint-Georges, y vérifie l’état des cultures, travaille à son bureau à la villa, seul ou avec du personnel, et préside la réunion des chefs de service le samedi 30.

   
   

Nouveaux essais d’acclimations d’animaux sauvages

 

Les projets d’acclimater de nouvelles espèces animales à l’île se poursuivent avec la livraison, le 6 septembre, sur le Savoy, de deux buffles, d’un couple de pékans et de trois wapitis.

 

(En 1897, un couple de wapitis avait été introduit à Anticosti en même temps qu’un buffle; ce dernier s’y trouvait encore dix ans plus tard, en 1907.

 

Cette fois, ils sont deux individus de l’espèce à être amenés à Anticosti.) Les pékans sont une introduction nouvelle dans l’île.

   
   

Des ours affamés causent problème

 

Le 11 septembre, des ours détruisent le poulailler près de la villa; le jour précédent, ils pénétrèrent même à l’intérieur de celle-ci par une fenêtre du sous-sol. Probablement furent-ils abattus.

 

Il est toutefois possible qu’un individu ait alors été capturé puisque Martin-Zédé expédie un ours à Hornaday, le directeur du zoo du Bronx pour remplacer celui qui avait dû être tué en 1912 après s’être enfui en pleine ville. Le nouveau est livré à destination « en bon état » le 10 octobre.

   
   

Tancrède Girard promu à la tête de tous les travaux

 

Le 12 septembre, le chef du service des travaux, Tancrède Girard, est mis « à la tête de tous les travaux y compris la pêche et la navigation. »

   
   

Twenhofel et ses assistants quittent Anticosti

 

À Anticosti depuis le 14 juillet, le géologue Twenhofel et ses compagnons montent sur le Savoy pour quitter l’île le 16 septembre : pendent ce long séjour de presque deux mois, ils ont terminé leurs recherches scientifiques sur le terrain, lesquelles conduiront le savant à l’édition, en 1927, d’un livre sur la formation géologique d’Anticosti.

   
   

Arrestation de deux braconniers

 

Le 17 septembre, Matin-Zédé note que « les gardes ont pris des braconniers, saisi leurs fusils et pris deux renards vivants qu’ils ont trouvés dans le bois. Un rouge, un argenté. 

   
   

Second voyage de Martin-Zédé autour de l’île en 1919

 

Martin-Zédé entreprend du 19 au 22 septembre un nouveau tour de l’île (un mois après celui d’août) toujours à bord de la vedette.

 

Cette fois, le bateau livre les provisions destinées aux phares et transporte des bouées qui serviront de balises dans les endroits propices aux mouillages.

 

Le régisseur profite du déplacement pour voir l’état des constructions en cours à la rivière La Loutre de même qu’à la Sainte-Marie.

   
                   

Petit bateau rapide, la vedette était pourvue d’un « moteur au pétrole ». Ce type d’embarcation avait été mis en fonction une première fois en 1898, s’il faut en croire Martin-Zédé dans L’Île ignorée (tome I, www.comettant.com). La vedette servait à établir un lien avec les quelques établissements isolés partout autour de l’île : ainsi leur sont expédiés les approvisionnements, les colis, les médicaments, la poste et, au retour du bateau, la morue et les pelleteries pour le commerce de l’île.

                     
   

Les balbutiements du tourisme anticostien

 

Martin-Zédé s’implique dorénavant dans l’organisation d’un tourisme viable à Anticosti (avec notamment la construction amorcée de maisons refuges pour les pêcheurs).

 

Puis, il travaille, le 2 octobre, à la rédaction d’un contrat de location de la rivière Jupiter. Il en avait conçu le projet au mois d’avril dernier.

 

Le régisseur n’écrit toutefois nulle part avoir obtenu l’assentiment de Gaston Menier à ce propos. Mais il est difficile de concevoir qu’il en soit autrement.

 

Aussi faut-il vraisemblablement conclure que c’est chose convenue avec le propriétaire après des discussions à Paris, l’hiver dernier, à ce sujet.

 

La venue anticipée de riches touristes dans l’île commandera des assouplissements à la sévère règlementation mise en vigueur à Anticosti en 1896; Georges entreprend donc la modification en profondeur d’un code de vie devenu désuet mais théoriquement toujours en vigueur sur le territoire anticostien.

 

Le règlement « est pour une bonne part à changer », affirme-t-il lui-même, le contexte socio-économique ayant considérablement changé depuis ce temps. (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 3 octobre 1919, www.comettant.com)

 

Le 7 octobre arrive à Baie-Ellis un visiteur de bon augure : il s’agit d’un amateur de pêche au saumon, lequel est délégué par la compagnie American Tobacco : il s’amène visiter les rivières à louer pour la prochaine saison de pêche.

 

L’optimisme est de bon ton pour ce qui concerne la réussite des projets de location touristique des cours d’eau insulaires pour des fins récréatives.

   
   

Une amende pour le braconnier Sproule

 

Le 10 octobre, Martin-Zédé note dans son carnet que le fameux braconnier Sproule (contre les agissements desquels il a été prévenu dès juillet 1918 puis encore en juin 1919) « aurait été condamné » par un tribunal à payer 250$ d’amende pour contrebande, une somme élevée à une époque où l’argent était rare. Aucune indication du lieu et de la circonstance de l’arrestation cependant.

 

Sans doute le tribunal désirait-il faire un exemple au moyen de cette lourde condamnation, question de décourager la répétition d’actes de braconnage auxquels l’administration et les gardes-chasses d’Anticosti consacrent beaucoup d’énergie.

 

Ce même jour, un message informe Martin-Zédé que l’ours anticostien envoyé au zoo du Bronx est arrivé à destination.

   
   

Le gouverneur Malouin mis à la retraite

 

Le 13 octobre 1919, Martin-Zédé déjeune aves Alfred Malouin et sa dame à la villa. À partir de ce jour, il ne sera plus question de « cet excellent homme » à titre de gouverneur, dans les écrits du régisseur. Il fut en effet mis à la retraite.


Malouin exerça les fonctions de sous-directeur à Anticosti de 1906 à 1919, soit pendant 13 ans. Le capitaine Pelletier se voit offrir le poste de gouverneur d’Anticosti; il accepte de l’occuper à la suite des Comettant, Myard et Malouin, cela peu après le départ de ce dernier.

   
                   

Le lot de « vieux fer » dont parle Martin-Zédé le 1er septembre 1918 dans une lettre à son patron – et dont l’ami Eshbaugh fut chargé de faire l’inventaire – incluait apparemment une locomotive en état de fonctionner, cela à l’insu du propriétaire, Gaston Menier.

 

Le fer et l’engin furent amenés à Montréal par le dernier bateau transporteur de bois de la saison 1918 (le Haddington).

 

Étonné de voir une mécanique en parfait état de marche quitter l’île, le gouverneur Malouin prit l’initiative d’aviser Gaston Menier, par télégramme, qu’une locomotive tout à fait fonctionnelle figurait parmi ce qui devait être un simple lot de ferrailles triées par Eshbaugh et destiné à la vente.

 

Après la réception de cette information, Gaston Menier ordonne le retour de l’engin à Anticosti. La dénonciation porta ombrage au régisseur qui la perçut comme une critique de son administration; il en conçut assurément quelque rancune; d’ailleurs, elle valut au gouverneur Alfred Malouin d’être mis à la retraite (tout de même avec un certain décorum) par Martin-Zédé à l’automne de 1919, après une dernière année de service.

 

Presqu’un an après cette histoire de locomotive, soit en juillet 1919, un de ces engins autrefois en usage à Anticosti (le numéro 4) fut vendu pour la jolie somme de 4000$ à Montréal, cette fois avec l’assentiment de Menier.

 

Malouin restera dans l’île et Martin-Zédé souligne, dans son journal, lui rendre visite le 15 juin 1921.

 

(Voir à ce propos Saga Menier, http://pone.lateb.pagesperso-orange.fr , onglet « Menier », article « Anticosti », après la lettre de Martin-Zédé à Gaston Menier, le 1er septembre 1918).

                   
   

Martin-Zédé quitte Anticosti pour la France – Son passage à Québec et à New York

 

Le 14 octobre, le régisseur juge le temps venu de retourner en France. Il monte sur le Savoy en direction de Québec.

 

Il passe une dizaine de jours (du 16 au 26) dans la capitale provinciale et profite de ce séjour pour offrir une association à la maison Renfrew pour la vente des pelleteries prélevées dans l’île.

 

Le capitaine Pelletier du Savoy, le récent remplaçant du gouverneur Malouin, se voit conférer les « pouvoirs » pour gérer la vente à Eshbaugh du matériel forestier restant à Anticosti : c’est lui qui aura à en assurer le transport par bateau.

 

Il faut savoir qu’Eshbaugh, l’ancien chef du service forestier, a fondé l’année précédente (1918), en Côte-Nord, la Franquelin Lumber and Pulpwood Company.


Pour cette raison, une bonne part du matériel forestier anticostien maintenant inutilisé, pourrait lui être utile pour l’établissement de son entreprise forestière à Franquelin…

 

Fournier, le nouveau responsable de l’Agence Menier à Québec, décède subitement le 28 octobre. Martin-Zédé est à New York depuis la veille, en attente de traverser l’Atlantique; afin d’assurer un intérim rapide, le capitaine Pelletier se voit remettre illico, par télégramme, la responsabilité du poste laissé vacant par ce décès.

 

À New York toujours, Georges rejoint William Eshbaugh (qui réside là) pour l’entretenir de la question du matériel forestier que ce dernier veut acheter. « Je me suis entendu avec lui », écrit Martin-Zédé le 28 octobre dans son cahier.

 

Pelletier est autorisé à faire les livraisons du matériel à Franquelin, en Côte-Nord, avec le Savoy. Finalement, le régisseur part pour la France le 3 novembre.  

   
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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis