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L’affaire « Goose Point »

 

Martin-Zédé arrive à Anticosti le 10 juin, encore à bord du Savoy qui est toujours en service malgré la décision prise de lui substituer un nouveau bateau; le régisseur est accueilli par le gouverneur Pelletier et les chefs de service, comme d’habitude.

 

Dès le lendemain de son arrivée, il est avisé qu’un certain Wick et ses hommes construisent une homarderie à la pointe au Cormoran (Goose Point), donc en territoire privé anticostien.

 

Galibois envoyé sur place constate qu’il y a effectivement du matériel de construction entassé sur la rive. Il fait rapport de la chose à Martin-Zédé, lequel ne tarde pas à réagir devant l’initiative illégale de Wick : « Télégraphié à celui-ci d’avoir à déguerpir. »

 

Le lendemain, 19 juin, l’intrus et ses compagnons pêcheurs prennent le sage parti de se retirer de l’île.

 

L’homme sera revu sur son bateau dans le cours de l’été, voguant le long du littoral sud d’Anticosti sans toutefois qu’il n’y tente un nouvel établissement.

   
   

Un navire de croisière à Port-Menier

 

Le navire de croisière Richelieu mouille dans la baie Ellis le 20 juin. 400 personnes débarquent sur l’île par l’entremise de la vedette qui fait plusieurs voyages entre le bateau et le quai pour les y amener.

 

Quelques personnalités sont du voyage, dont Alexandre Taschereau, Premier ministre du Québec, et le sénateur Charles-Philippe Beaubien. Ils sont invités à dîner à la villa.

 

Les autres passagers visitent probablement les installations de l’île mais Martin-Zédé ne précise rien à propos l’emploi du temps prévu pour ces croisiéristes.

 

Ce jour-là, le câble télégraphique est coupé. Il faut donc songer à rétablir le service. Est-ce celui de la Côte-Nord ou celui de la Gaspésie? Aucune indication du régisseur à ce sujet.

   
   

Baie-Sainte-Claire doit disparaître

 

« Il faut démanteler Sainte-Claire dans les plus brefs délais. » Tel est le mot d’ordre de Martin-Zédé le 23 juin 1923.

 

Le village jadis prospère périclitait depuis la décision d’Henri Menier en 1898 de fonder un nouveau village à la baie Ellis, plus propice à la construction d’un quai et à l’accueil d’un trafic maritime.

 

Le véritable déclin s’est amorcé avec le développement progressif de l’industrie forestière à partir de 1910 autour de Baie-Ellis.

 

Beaucoup de services avaient été transférés, au fil du temps, vers le nouvel établissement; de ce fait la population de Sainte-Claire décrut avec régularité.

 

Il devint coûteux de continuer l’entretien matériel d’un site dont l’utilité n’est plus évidente en 1923 pour n’y maintenir du reste que quelques familles.

 

D’où l’ordre de démantèlement transmis à l’administration par Martin-Zédé. À la suite de cette décision, il ne restera plus sur les lieux que deux seules familles en 1932.

   
   

La Saint-Jean-Baptiste fêtée en 1923

 

Fêtée une première fois à l’île en 1921, ignorée en 1922, la Saint-Jean, « fête nationale des Canadiens » – qui tombe avec opportunité un dimanche cette année-là –, fait l’objet de modestes festivités.

 

Le 24 juin n’est pas encore officiellement férié. Martin-Zédé note laconiquement dans son journal : « Jeux et amusements dans l’après-midi. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 24 juin 1923, BAnQ)

*

Le régisseur termine le mois de juin par la lecture du « livre des gardiens » et du « livre des trappeurs », rapports qui le mettent au fait du braconnage et de la chasse pendant sa longue absence hivernale.

 

Il ordonne aussi le début des travaux à la rivière Chicote pour préparer l’endroit (pavillon, maison du gardien, etc.) et l’offrir à la location touristique.

   
   

Un mois de visites intensives

 

Le mois de juillet voit arriver un bon nombre de visiteurs à Anticosti.

 

  • D’abord, le 5 juillet, le croiseur français « Régulus » mouille l’ancre pendant quatre jours dans la baie Ellis avec, bien sûr, ses officiers de bord et son équipage.

 

  • Le lendemain, c’est encore le riche Allan Wilson qui arrive avec sa dame sur le Savoy pour un troisième séjour de pêche consécutif à la rivière La Loutre.

 

  • Le 11, G. Doggett, à bord de son bateau, vient faire à Martin-Zédé « des propositions pour la pêche ». Jadis responsable des pêches à Anticosti, il semble maintenant travailler à son compte.

 

  • Au milieu de juillet, le ministre des Douanes, Jacques Bureau, arrive en visite sur le Marguerite accompagné de huit personnes de sa famille.

 

  • Le 21 juillet, c’est le tour du ministre de la Marine, Ernest Lapointe, qui arrive sur le Lady Grey; il est accompagné de 6 adultes (dont des parlementaires) et de quelques enfants. « Importantes questions abordées avec le ministre, M. Johnson et M. Power » mais la nature exacte n’en est pas précisée dans le Journal d’Anticosti.

 

  • Le même jour, Gaston Menier débarque du Savoy à Baie-Ellis. Mme Georges Menier, Claude, Hubert et Jean Menier sont du voyage, ainsi que Charles Donohue.

 

  • Le 24 juillet, le président de la Commission du Havre de Montréal, un certain McDougall – lequel voyage à bord du S.V. Allen avec sa famille – est accueilli par le régisseur. Naguère intéressé par le bois anticostien, l’homme avait déjà transmis une alléchante proposition d’achat de l’île que Menier rejeta sans ambages en 1918.

 

À travers tout ce va et vient, des employés inspectent les appareils de TSF destinés à l’usage interne et constatent qu’ils sont tous en état de fonctionner.

 

 

Soucieux de s’offrir un peu de bon temps, Martin-Zédé part pêcher le 24 juillet à la Jupiter avec Gaston Menier, sa famille et Charles Donohue. Retour au bout d’une semaine, le 1er août.

   
   

Gaston Menier, malade, quitte son île

 

C’est en souffrant du zona depuis le 6, que le propriétaire de l’île, suivi de sa famille, entreprend, le 11 août, le voyage de retour en France.

 

Avant le départ de Menier de son île, se tint, le 9, « une représentation du Club Ellis donnée par la population ». On ne sait rien du contenu mais Martin-Zédé souligne qu’il y eut même de la danse après le spectacle et que la soirée fut très réussie.

 

Martin-Zédé accompagne les Menier sur le Savoy; ils effectuent d’abord un arrêt de cinq jours à La Malbaie où il y a diverses rencontres mondaines de villégiateurs locaux – dont le président états-unien Taft le 16 août, présent à un dîner chez Donohue.

 

Ce dernier organise une visite de son moulin de pulpe de l’endroit.

 

Martin-Zédé sera de retour à Baie-Ellis (Port-Menier) le 24 août, après d’autres nombreuses rencontres sociales et de travail à Québec – dont une visite aux locaux du journal L’Événement, rue de la Fabrique.

   
                   

En route vers l’île, il y a arrêt du Savoy, le 23, à Rivière-du-Loup pour visiter l’usine de pâte de papier de l’endroit. La visite de Martin-Zédé à l’usine de pâte de papier de Donohue à La Malbaie, le 16, et à celle de Rivière-du-Loup, le 23 août (où il ne « trouve rien d’intéressant pour nous » dans les installations jugées vétustes), montre que l’ouverture d’une pulperie à Anticosti n’est probablement pas encore complètement écartée (du moins si on en juge d’après l’intérêt que porte Martin-Zédé à ces usines, cela même après l’abandon de l’industrie forestière anticostienne en 1913, voilà dix ans).

                     
   

Des Soeurs de la Charité à Anticosti

 

Des religieuses sont à bord du Savoy avec Martin-Zédé lors de son voyage de retour vers Anticosti : elles viennent travailler à l’organisation d’un couvent et d’un pensionnat à Baie-Ellis avec le but d’y dispenser, dans un proche avenir, l’enseignement primaire aux enfants.

 

Le père Braud, en poste à Anticosti, accueille les religieuses et les soutient dans leur entreprise. Les sœurs sont reçues à déjeuner à la villa avec ce prêtre le 26 août. C’est un signe de la considération et de la bonne entente de l’administration avec les nouvelles arrivées. Elles projettent de se fixer à Port-Menier et de faire œuvre d’éducation dans l’île, une mission bien nécessaire.

   
   

Débarquement de rennes à Anticosti – Autres projets d’acclimatations animales

 

Le 9 août, se poursuit l’arrivée de visiteurs amorcée en juillet à Anticosti : un certain Graham, directeur des Affaires autochtones des T.N.O et du Yukon, débarque dans l’île; un naturaliste danois, Fritch Johansen l’accompagne.

 

Graham est venu superviser le transport et le débarquement d’un troupeau de 150 rennes de Norvège à Anticosti. 

 

Le bateau chargé de ces animaux arrive à Baie-Ellis le 28 août; on procède le lendemain au débarquement sur un chaland puis à l’attroupement dans un enclos temporaire, cela avant de procéder à la mise en liberté dans la plaine Saint-Georges.

 

(Il s’agit de bêtes provenant d’un troupeau transporté de Scandinavie au Labrador par le Dr Wilfred Grenfell quelques années plus tôt.)

 

 

Graham, encore à Anticosti le 30 août, s’entend avec Martin-Zédé pour le transport éventuel de « buffalos, musks, oxes (sic), caribous, etc. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 30 août 1923, BAnQ).

   
   

Septembre est beaucoup consacré aux tâches de bureau, aux réunions administratives et à la préparation du budget de l’île pour l’hiver à venir. Martin-Zédé ne sera présent à Anticosti que pendant la première moitié de ce mois. Et les visiteurs se font moins nombreux.

   
   

La sortie aux framboises de 1923

 

Le 2 septembre, la population de Baie-Ellis (et probablement celle de Baie-Sainte-Claire) est amenée en train au lac Princeton et Saint-Jacques pour la cueillette annuelle des framboises qui sont abondantes.

 

L’activité est très populaire, d’autant plus que les gens sont amenés sur place en train, une occasion de sortie exceptionnelle et presque festive que personne ne veut rater, si court soit le trajet. Pendant le temps de la cueillette, Martin-Zédé se rend au lac Simonne pour y dresser un « auvent » avec le gouverneur Pelletier, Tancrède Girard et six autres hommes.

   
   

Cinéma et radio

 

Un certain Paquet de Québec, accompagné d’un électricien, arrive à Anticosti le 4 septembre avec un nouvel appareil de cinéma et un appareil radio. L’ouvrier travaille à l’installation du cinématographe dans la salle du Club Ellis.

 

(Une première projection de films à Anticosti avait eu lieu dans l’île en 1913, un 26 mai, dans la salle des réunions sociales inaugurée pour la circonstance.)

   
   

Un second croiseur français à Anticosti à l’été de 1923

 

Les capitaines de croiseurs français semblent apprécier Anticosti comme étape d’itinéraire. Est-ce parce que son propriétaire et son régisseur sont Français ? Toujours est-il que le Ville d’Ys mouille en rade, une seconde fois, du 7 au 9 août.

 

 

Martin-Zédé invite les officiers à dîner, de même qu’un passager, le consul général de France à Montréal, Paul-Émile Naggiar. Il y a douze couverts à la villa pour accueillir les convives à cette occasion.

 

P.-E. Naggiar, le consul général de France à Montréal, quittera son poste le 7 novembre 1923, trois mois après sa visite à Anticosti. Régis d’Arnaud de Vitrolles le remplacera.

   
   

Un second croiseur français à Anticosti à l’été de 1923

 

Les capitaines de croiseurs français semblent apprécier Anticosti comme étape d’itinéraire. Est-ce parce que son propriétaire et son régisseur sont Français ? Toujours est-il que le Ville d’Ys mouille en rade, une seconde fois, du 7 au 9 août.

 

Martin-Zédé invite les officiers à dîner, de même qu’un passager, le consul général de France à Montréal, Paul-Émile Naggiar. Il y a douze couverts à la villa pour accueillir les convives à cette occasion.

 

P.-E. Naggiar, le consul général de France à Montréal, quittera son poste le 7 novembre 1923, trois mois après sa visite à Anticosti. Régis d’Arnaud de Vitrolles le remplacera.

   
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RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis