(2) Sujets d'intérêt

  Photos et documents                            
                           

La collection de photos datées de 1897 à 1903 que m’a prêtée Jeanne Nadeau de Neuville appartenait à son père, Émile Nadeau, qui séjourna à l'île de 1900 à 1912.

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Il y mourut de façon mystérieuse au mois d'août 1912.

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Visite des archives de Chicoutimi (ANQ) où j'ai fait des photocopies de tous leurs documents sur l'île et où j’ai photographié leur collection de photos (voir négatifs 35 mm).

             
  Bouteilles enterrées                            
                           

M. James fit de la contrebande. Mme Bezeau me raconte qu'ayant appris qu’une personne du village l’avait trahi, son père consacra la nuit, avant l'arrivée des policiers, à brûler la paille qui recouvrait les bouteilles d'alcool et à enterrer celles-ci dans différents endroits de Baie-Sainte-Claire (le ruisseau Malouin entre autres).

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Les filles de la maison brûlaient la paille et les fils cachaient les bouteilles dans le sol. Lorsque les policiers arrivèrent le lendemain, son père les accueillit avec amabilité, leur offrant un verre de boisson canadienne.

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Comme il en restait peu dans la bouteille, il leur dit qu'il avait un fond de bouteille d'une excellente liqueur de Saint-Pierre-et-Miquelon.

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Il dit à sa fille d'aller la chercher, ce qu'elle fit. Ils consommèrent cette délicieuse boisson et quittèrent la maison sans avoir fouillé ou fait des recherches quelconques.

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Mme Leda Richard m'affirme que M. André James a été trouvé coupable de contrebande et que le père Hesrie lui a dit que M. James avait payé une amende de 15 000 $.

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Il aurait réuni la famille et leur aurait demandé de faire un choix : « que j'aille en prison que je paye l'amende ».

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Les enfants lui auraient demandé d'acquitter le montant exigé par la loi.

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Note : le 18 août, j'ai trouvé (Luc Jobin) 23 bouteilles, une des cachettes de M. James près d'une maison, ou entrepôt, située le long du chemin près du cimetière.

             
  Mme Aimée Bezeau                            
                           

Mme Aimée Bezeau est la fille de M. André James, boucher à l'île.

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Elle me raconte que son père est arrivé à l'île en 1911 et était originaire de Saint-Pierre-et-Miquelon.

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De 1911 à 1926, ils ont habité la rue du Cap blanc où M. James exerçait le métier de boucher.

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En 1926, il devint gardien à Baie-Sainte-Claire; il dut quitter son métier de boucher pour cause de maladie (tuberculose).

             
  Baie Ste-Claire                            
                           

Mme Bezeau me dit que les cabanes de pêcheurs construites à Baie-Sainte-Claire en 1946 le long de la rive ont eu une durée de 10 ans environ et qu’une glacière avait été construite pour les pêcheurs sur les fondations mêmes de la résidence de gouverneur.

             
  Baie Ste-Claire             2000               
                           

Il habita à Baie-Sainte-Claire jusqu'à sa mort, survenue en 1938. Sa fille Aimée est demeurée 23 ans à la Baie-Sainte-Claire, tout d'abord (à compter de 1926) dans la maison du docteur où décéda son père, puis dans la maison d'en face (celle du douanier) jusqu'en 1950.

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D'après elle, la dernière famille à demeurer à Baie-Sainte-Claire est celle de Lorenzo Duguay (vers 1955). 

             
  Baie Ste-Claire             185               
                           

Mme Bezeau me dit que les cabanes de pêcheurs construites à Baie-Sainte-Claire en 1946 le long de la rive ont eu une durée de 10 ans environ et qu’une glacière avait été construite pour les pêcheurs sur les fondations mêmes de la résidence de gouverneur.

             
  Famille Lejeune             186               
                           

Alphonse Laroche épouse la fille de Mme Élisa Lejeune, qui se nommait également Élisa.

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Les enfants des familles de Bernard et de Jos Lejeune, de l’aîné au cadet :

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Bernard :

  1. Claire (décédée), Bernadette (Havre Saint-Pierre),
  2. Bernardin (Val-d'Or),
  3. Albertine (Mont-Joly),
  4. François (Sept-Îles), Philippe (Godbout),
  5. Donat (Grand’Mère),
  6. Élie (Sept-Îles),
  7. Carmel (décédée),
  8. Rosaire (Val d’Or),
  9. Albert (Crabtree, près de Jolliet),
  10. Donalda (Sainte-Florence),
  11. Élyse (…)
  12. Marie (…).

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Joseph (Jos) :

  1. Irénée (frère Olivier-Marie),
  2. Camille (Grand’Mère),
  3. Berthe (Québec),
  4. Bernard (Saint-Jérôme),
  5. Joseph (Beauport),
  6. Émile (frère Claude, mort),
  7. Lionel (Saint-Hyacinthe)
  8. Germaine (religieuse, Québec),
  9. Irène (Pierrefonds),
  10. Armandine (Beauport), (Québec).
             
  Maison Gamache-Settler              187              
                           

Maison Gamache-Setter : cette maison (voir photo Aubert) fut aménagée vers 1900 par Henri Menier pour y séjourner pendant la construction de la ville (1900-1905).

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Henri fit construire une rallonge à la maison du côté sud-est (à droite lorsque l'on regarde la maison de face) [plan de la maison].

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Cette rallonge fut ensuite déménagée à l'arrière de la maison pour y loger la famille de Joseph Lejeune.

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M. Bernard Lejeune et sa famille ainsi que Mme Élisa Lejeune demeuraient dans la partie principale.

             
 

Hockey

          188               
                           

Hockey : vers 1923, il y avait deux équipes à pied qui avait l'habitude de se rencontrer fréquemment.

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J'ai des photos de ces deux équipes qui étaient constituées des personnes suivantes :

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(première équipe) R. Malouin, Hubert Cabot, Richard Martin, Bernard Lejeune, Isidore Angelhart (gardien), Édouard Mainville; (deuxième équipe) Joseph Lelièvre, Xavier Bergeron, Joseph Lejeune, Anicet Bourque, Stanislas Poirier (gardien), Pierre Francis.

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Isidore Angelhart était cuisinier sur les rivières et homme à tout faire.

             
 

Digne d'intérêt

          188               
                           

Souvenir de Baie-Sainte-Claire : le premier parc à renard était situé à l'extrémité du «chemin des amoureux ou chemin des soupirs».

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Ce parc de petites superficies (50 pieds de côté) était situé à un quart de mille du village.

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En poursuivant l'exploration le long du sentier depuis le parc à renard, on arrive au sanatorium où les animaux étaient mis en quarantaine dans un enclos renfermant une étable.

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Un petit parc à renard qui ne renfermait que sept ou huit renards argentés était peu connu.

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Le père de M. Eugène tuait des goélands pour nourrir les renards.

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Le village de Baie-Sainte-Claire étaie constitué de 60 maisons : hôpital, école, résidence du gouverneur, poste et télégraphe, douanier, magasin, entrepôt, ferblanterie, boucherie, boulangerie, église, presbytère, résidences, usine de bois (scierie) pour la planche et four à chaux.

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On y trouve également trois caveaux qui contenaient des provisions pour huit mois en cas de conflagration.

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On remplissait les caveaux à l'automne de pommes de terre, de carottes, de choux, de navets, de farine, de sucre, etc.

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Il y avait deux ponts au-dessus du ruisseau Malouin, l'un près de la mer et l'autre derrière la ferblanterie.

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Cette dernière servait à fabriquer des cannes pour empaqueter le poisson et le homard. On plaçait un petit papier de soie dans les cannes !

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Four à chaux : on récoltait des pierres sur le «plein» que l'on faisait chauffer à haute température et, une fois déshydratées, ces pierres étaient broyées et donnaient de la chaux vive (on y ajoutait de l'eau et ça bouillait) dont on se servait pour chauler étables et écuries, ou pour fabriquer du mortier pour les travaux de maçonnerie.

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M. Eugène Chevalier père a quitté Baie-Sainte-Claire en 1910 pour s'établir à Port-Menier. Le fils Eugène n’a eu qu’un an de scolarité à Baie-Sainte-Claire.

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La ferme de Baie-Sainte-Claire est demeurée active jusqu'à la fin des années 1920.

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De nombreuses maisons existaient toujours en 1946, car M. Arthur Malouin y habitait (dans la résidence du gouverneur) de même que les familles des bûcherons. La famille Duguay y demeura jusqu'en 1955.

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Les deux maisons qui subsistent toujours à la Baie-Sainte-Claire sont celles dites Télégraphe et poste et du Douanier (maison Jean Poulin).

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M. Chevalier et moi avons trouvé en août 1974 le sentier dit « chemin des amoureux » (ou sentier des soupirs).

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Pour le localiser, il faut traverser le ruisseau au milieu du deuxième pont (là où se situe le fumoir à poissons de M. Poulin); on longe le dépotoir de la ferblanterie et on arrive au début du joli sentier qui mène à un pré que l'on traverse en se dirigeant vers la côte.

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Là, près de la falaise, on retrouve le sentier qui longe le bord de la falaise jusqu'au parc à renard (No 1). Les fils barbelés, partiellement enfouis dans le sol, indiquent le chemin du Sanatorium; ces broches empêchaient les animaux de quitter le sentier. Bref, le chemin des amoureux a tout d'abord été un chemin permettant de conduire les animaux domestiques depuis le quai jusqu'au Sanatorium.

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Comme il était peu utilisé pour les besoins de la ferme, on s'en est emparé pour se promener au clair de lune.

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M. Chevalier mentionne que Martin-Zédé tolérait la chasse par les villageois et donnait même ses fusils et carabines aux différents contremaîtres ou chefs de service.

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Les planches des maisons abandonnées de Baie-Sainte-Claire auraient servi à la construction des camps de chasse et pêche sur les rivières. La localisation de l'église se trouve à l'endroit où le chemin passe.

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Il y eut trois parcs à renard. Nous avons décrit le premier; le second est à droite du chemin en direction de Port-Menier, à un mille de Baie-Sainte-Claire; le troisième, de 15 acres, le plus important, à un mille de la route de l’Anse-aux-fraises (sur le chemin principal). On cultivait de chaque côté du chemin depuis Port-Menier jusqu'à Rentilly.

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Entre les deux endroits, près de la rivière Plantain, on devait aménager une ferme qui aurait porté le nom de « La Ménardière ». On y a seulement cultivé les champs, sans jamais y construire de bâtiments.

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Le Sanatorium est localisé dans le fond d'une anse qui porte le nom, donnée par les Anticostiens, de l’Anse-au-Bait, nom qui proviendrait des Terre-Neuviens qui habitaient l’Anse-aux-Anglais (Baie-Sainte-Claire) avant l'arrivée des Menier.

 

L’anse a la forme d'une gueule d'animal et dans la gueule se trouve une petite île nommée « Doughnut », parce qu'elle a la forme d'un beigne.

             
  Château Menier                          
                           

Le sous-bois qui entourait le Château était complètement dégagé de bois, de troncs d'arbres morts, les arbres étaient émondés jusqu'à la hauteur d'un homme afin que l'on puisse circuler librement dans ce véritable parc.

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Les chemins qu'on y retrouve encore servaient aux promenades à pied ou à cheval des Menier et de leurs invités. M. Georges Duguay y a travaillé à l'entretien pendant deux étés.

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Martin-Zédé avait construit, sur le ruisseau Diane, près du Château, un abri pour favoriser la présence des truites et c'est là que les invités venaient pêcher.

             
  Léopold Lemieux
                         
                            M. Léopold Lemieux, gardien du phare de la Pointe sud-ouest, avait des enfants nommés Zéphirin, Blanche (Mme Lorenzo Malouin), Laura, Berthe, Évangéline, etc.              
  Canon de Baie Ste-Claire                            
                           

Canon : Le canon situé à la Baie-Sainte-Claire dans le Carré français fut installé sur un stand en bois près du Château, plus précisément sur l'emplacement où avait été installé la première fois le phare du Château.

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Ce phare reposait sur un socle en ciment qui fut démoli.

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Aujourd'hui, on ne retrouve que la base en ciment de faible épaisseur (dont on retrouvera la description dans mes notes).

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Ce canon fut sorti de l'île par Mgr Bélanger et est présentement à Baie-Comeau dans un parc situé près de l'usine.

             
  Edgar Pope             190               
                           

Charlie me raconte que cette famille de la Pointe Sud-Ouest venait de l'Angleterre.

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Ce Pope reçut du gouvernement canadien le poste de gardien de phare de la Pointe Sud-Ouest après la guerre, durant laquelle il fut blessé. Il était général dans l'armée anglaise.

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Il avait un très grand coeur et était d'une grande amabilité, accueillant chaleureuse-ment les voyageurs.

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Il acheta à Gaspé un cercueil qu’il garda pendant 10 ans dans son hangar. Il avait un très beau jardin et des animaux domestiques.

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Il semble que des familles se soient installées pas très loin du phare, mais qu'ils durent s'en aller, ne pouvant cultiver et gagner leur vie.

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Francis Boudreault a raconté à Charlie qu'il était allé porter le courrier à la Pointe Sud-Ouest et qu'au moment du départ, le frère de M. Pope lui a demandé pourquoi il mettait des cailloux dans son sac à dos.

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Francis a expliqué que le poids favorisait une marche plus sûre.

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On lui dit alors de revenir et de charger son sac avec du lard salé. Le petit-fils d'Edgar Pope vit à Baie-Comeau ou et se nomme John Pope; il a épousé une demoiselle Côté.

             

 

  Maison du docteur                            
                           

D'après M. Chevalier, Ashbaugh n'était pas honnête et aurait, à la fin de l'exploitation forestière en 1918, mis la main sur de l'équipement utilisé pour l'exploitation forestière.

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Il aurait, entre autres, démonté une locomotive et mis le chargement à bord d'un bateau.

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Ce chargement fut saisi à Québec. Un employé de Ashbaugh aurait également meublé entièrement la maison « blanche » (celle du docteur) puis aurait quitté l'île quelques semaines plus tard avec tout l'ameublement neuf.

             
 

Baie Ste-Claire

                           
                           

La famille Chevalier a habité Baie-Sainte-Claire jusqu'en 1905. M. Chevalier père demeurait dans la grande maison située du côté nord du ruisseau, à côté de la menuiserie.

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Dans la même maison, il y avait la forge, la shed à fer et l'habitation de Placide Duguay (plan).

             
 

Électricité - Turbine

                           
                           

La turbine pour l'électricité fut construite en 1922 et terminée en 1923.

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Cette turbine fournissait l'électricité au château et pour quelques rares personnes du village. Elle a fonctionné jusqu'en 1926 pour être remplacée par un moteur diesel jusqu'en 1933, puis utilisée à nouveau jusqu'en 1945.

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On trouve dans le canal près du barrage un bloc de béton percé d'un trou cylindrique : c'est le socle de la turbine.

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Un canal en bois (4’x4’) amenait l’eau du barrage jusqu'à la turbine pour l'actionner. Le barrage du canal fut construit en 1910 pour les besoins de l'usine à pulpe.

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On dravait le canal, car c'était là que le bois de 12 pieds était déversé par le train.

             
  L'ours                            
                           

le spécimen que l’on voit sur une ancienne carte postale est enfermé dans une cage qui a été conçue comme un piège.

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Cette cage a été fabriquée par Jos Rogers. L’animal y entrait pour s’emparer d’un gigot de viande fixé à une corde solide.

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Lorsque l’animal tirait vers lui le gigot, la corde se tendait et déclenchait la fermeture de la porte; l’animal se trouvait emprisonné.

             
  Four à chaux                            
                           

M. Jos Rogers me dit qu’il ne sait pas qui a construit le four à chaux (il habitait dans une maison située près du four).

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Il l’a vu fonctionner : on l’alimentait par le dessous, les pierres provenaient du cap situé sur le bord de la mer, environ 400 pieds dans la direction est.

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Le chauffage était effectué par une seconde cheminée située à droite (toujours visible).

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On mettait un couvercle sur la grande cheminée en cas de pluie afin de conserver la chaleur des pierres le plus longtemps possible.

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Une fois chauffées, les pierres étaient broyées et la poudre obtenue était mise en baril puis entreposée dans un hangar situé tout près du four.

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Cette chaux servait à peindre clôtures et bâtiments de même que pour la fabrication de mortier.

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Donc, pour que la pluie ne refroidisse pas les pierres jetées dans le four depuis l’ouverture située au sommet (accessible par le haut de la colline), on recouvrait les cheminées d’un couvercle de tôle.

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Le foyer du four est la petite cheminée située en bas, là où on introduisait le bois pour chauffer la pierre.

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Il y a une échancrure dans le cap à l’endroit où l’on allait chercher la pierre.

             
  Raquettes à chevaux                            
                           

M. Jos Rogers me raconte que Picard avait décidé de fabriquer des raquettes pour les chevaux afin que ceux-ci ne s’enfoncent pas trop dans la neige.

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Malgré les objections des Canadiens, il fit forger des raquettes de fer et les essaya sur un cheval nommé Soldat de la ferme Sainte-Claire.

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On connaît le résultat : la population de Baie-Sainte-Claire eut de quoi rire pendant les soirées d’hiver.

             
  Phare Sud-Ouest et Ouest                            
                           

Phares : le phare de la Pointe Sud-Ouest a été détruit accidentellement par le feu, qui brûla d’abord la maison du gardien.

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Cette dernière était liée par un couloir donnant accès au phare. À côté de celui-ci, il y avait la maison dite « des matelots », qui servait à héberger les naufragés.

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Cet incendie eut lieu au début des années 1950. Il y avait une maison des matelots à chaque phare. Le phare de la Pointe Ouest a été détruit à cause du danger qu’il représentait.

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En effet, une partie de la base avait été rongée par la mer et il menaçait de s’écrouler. Il y avait deux étages qui servaient de chambres à coucher (les deux derniers).

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La maison du gardien (1913-1920) était reliée au phare par un couloir (comme celui de la Pointe Sud-Ouest) et le grenier de la maison était rempli d’antiquités (Mme Jean Poulin).

             

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis