Alaff Elleffson, norvégien | ||||||||||||||||||||||||||
M. Olaff Elleffson, Norvégien : son bateau a échoué près de Chicoutimi (?); une famille canadienne-française l'a recueilli et il a épousé une des filles de la maison.
Il est venu à l'île comme jobber en 1910 avec les Gagné du lac Saint-Jean. L'été, il demeurait à l'île et s'occupait de l'hôtel de Baie-Sainte-Claire. |
Lac Valiquette | ||||||||||||||||||||||||||
M. James Duguay : il a « gardé » le magasin du lac Valiquette où travaillaient Elleffson et d'autres contracteurs forestiers du lac Saint-Jean.
Les familles, telles que les Lavoie et les Gagné, habitaient dans des maisons construites sur la rive ouest du lac Valiquette. |
Suzanne Martin - sage-femme | ||||||||||||||||||||||||||
Mme Suzanne Lessard : elle s'appelait Suzanne Martin. M. Lessard a enseigné le métier de forgeron à Jos Rogers. Mme Lessard était sage-femme et a pratiqué ce métier surtout à Port-Alfred. |
Élisabeth Francis - sage-femme | ||||||||||||||||||||||||||
La mère de Mme Suzanne Lessard (Élisabeth Francis) était, quant à elle, sage-femme à l'île et accouchait les futures mères à la place Dr Schmitt. Ce dernier ne se dérangeait que dans les cas graves.
Élisabeth Francis a épousé David Martin; elle faisait les accouchements autour de l'île (de Baie-Sainte-Claire à la Pointe Sud-Ouest). Elle portait toujours un grand châle lors de ses déplacements. |
Wilfrid Duguay | ||||||||||||||||||||||||||
Wilfrid Duguay : c'est le frère de Mme Leda Richard (son père, James Duguay, a marié Marguerite Cyr). Wilfrid a été chassé de l'île par Martin-Zédé. |
Baie Ste-Claire | ||||||||||||||||||||||||||
le premier boucher était M. [espace blanc]; le deuxième, Anctil Poirier. Le premier boulanger était M. Roy, il déménagea bientôt à Baie Ellis.
M. Philippe Leblanc était responsable du magasin. MM. William Wright, Cabot et Philippe Leblanc étaient originaires de l'île Jersey (?). M. Galibois, chef garde-chasse, était détesté de tous.
Il y avait un charnier à Baie-Sainte-Claire, situé près du ruisseau sur la rive est, près de l'endroit où se trouve le deuxième pont. |
Lac Tyra | ||||||||||||||||||||||||||
D'après M. Eugène Chevalier, le lac actuellement connu sous le nom de Princeton se nommait autrefois le lac Tyra.
Le nom de Princeton a été donné en 1926. D'après Mme Léda Richard, c'est le lac Valiquette qui se nommait Tyra.
J'en doute, car l'épouse (de deux ans) d'Henri Menier est venue à l'île pour la première fois en 1911 et le chemin de fer atteignait l'endroit (le lac) connu aujourd'hui sous le nom de Princeton. |
Maison des relais | ||||||||||||||||||||||||||
Maison des relais : cette maison se situait entre des maisons habitées par des familles autour de l'île. Un célibataire habitait cette maison durant le temps de la chasse. |
Renards argentés | ||||||||||||||||||||||||||
Menier a vendu un couple de renards argentés à John (?) Beetz pour 2000 $. Ce couple avait été élevé dans le grand parc à renard. |
Docteur Schmitt | ||||||||||||||||||||||||||
Mme Schmitt vivait encore au Canada en 1948. Le Dr Schmitt se serait suicidé en prenant une pilule. Cette information a été fournie à M. Chevalier par M. Lerouzès. |
Exploitation forestière | ||||||||||||||||||||||||||
En 1926, la Consol a utilisé le chemin de fer de Menier (22 milles pour ce qui est du tronc principal) et des fourches de Whitehead à Princeton pour couper du bois.
La Consol a simplement « bûché plus large ». La Consol a construit l'embranchement du lac Anna et le Jack Ladder en 1927.
De 1926 à 1929, elle a utilisé des tracteurs de marque Lynn (il y en avait trois) et deux Caterpillar pour l'exploitation forestière. |
Les trains | ||||||||||||||||||||||||||
«Le Fast » : ce train provenait du lac Saint-Jean et portait alors le N°14. À l’île, il avait le N°5. Ce train a été acheté en 1911 usagé.
Le Baldwin : ce train portait le N°4. La locomotive, fabriquée à Philadelphie, avait été achetée neuve et était la meilleure des cinq.
La « Shell Engine Easler », qu’on appela « Dunkey » : il y en avait deux, les N° 2 et N° 3. On s'en servait pour monter des charges de bois sur le tressel.
L’Anticosti N°1 : fabriquée à Montréal en 1910. La locomotive Decauville était insuffisante pour répondre aux besoins, qui augmentaient.
Les locomotives Nos 2, 3, 4 et 5 sont arrivées après l'année 1910 (entre 1911 et 1913).
Tous les printemps, on mettait au travail 25 hommes pour nettoyer partout : le village, les fermes, le terrain du Château, la route, etc. |
Le système Bliss | ||||||||||||||||||||||||||
Le système Bliss pour fabriquer et sceller les cannes de homard et de saumon a été abandonné quand Galibois a amené sur l'île un nouveau système de mise en conserve. |
Jos Duguay - chemin Baie Ste-Claire |
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C'est le père Jos Duguay, télégraphiste à la rivière Becsie, qui a montré aux ingénieurs où tracer le chemin entre Baie-Sainte-Claire et Port-Menier et celui de l’Anse-aux-fraises. |
Les bouilloires - Port Menier |
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Les bouilloires (deux boilers) situées dans la menuiserie de Port-Menier chauffaient l'église, le magasin, l’Office, le Régal de la maison des commis et le Grand Camp, mais pour quelques heures par jour seulement.
Les deux bouilloires étaient dans la menuiserie actuelle et on allait chercher le bois l'hiver sur le cap Henri. |
Bûcher la forêt - chauffage |
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Martin-Zédé avait fait bûcher la forêt en X pour y chasser le cerf de Virginie. On chauffait l'hiver seulement.
Le bois était traversé à l’aide de chevaux sur la glace de la Baie Ellis.
Tancrède Girard disait, lorsque les vents étaient violents et le froid intense, aux hommes chargés de couper le bois de se protéger le visage en tenant un bardeau plaqué contre la joue exposée au vent.
Un jobber nommé Dufour a bûché le bout du cap Henri pour la Consol en 1926-1927 et jetait le bois dans la Baie Ellis. Une estacade empêchait le bois de se perdre dans la mer.
Comme mentionné ci-dessus, Martin-Zédé avait fait bûcher la forêt du cap Henri en X avec une clairière de 600 pieds de côté au centre.
Les couloirs avaient une largeur de 75 pieds. Cette coupe a été faite en 1919 et 1920. |
Ferme St-Philippe et St-Jacques |
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Au 5-milles, à gauche de la route, il y a un grand champ qui a déjà porté le nom de ferme Saint-Philippe.
Ce champ de 300 par 250 pieds a déjà été ensemencé de foin et d'avoine.
Un autre champ analogue, situé au 10-milles, a déjà porté le nom de ferme Saint-Jacques. |
Lac Anna |
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Le lac Anna a servi de « cour à bois »; on coupait l'hiver dans la région du lac et le bois était déposé sur la glace de celui-ci.
Le Jack Ladder chargeait ce bois sur les wagons au printemps. |
Déficit 1918 |
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Après 1918, M. Menier fait un déficit de 280 000 $ par année. Le seul revenu était celui de la chasse jusqu'en 1926 (et de la pêche sportive à compter de 1924).
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Fox Bay - homarderie |
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La homarderie de Fox Bay a fermé ses portes en 1917-1918. Après 1918, le contremaître McQuinn était payé 1500 $ par année « en cas de besoin ». |
Graham - démolisseur |
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Il y avait des maisons sur la colline derrière la rue du Cap blanc. Graham les a fait démolir ainsi que les bâtiments de la ferme Rentilly.
La maison de la ferme Rentilly avait été transportée de Baie-Sainte-Claire par le jobber Harrison.
D'après Ernest Poulin, Graham démolissait plus qu'il ne construisait et avait « un oeil pour les femmes ».
La Maison des ingénieurs a été transportée sur rail et tirée par des chevaux jusqu'à son endroit actuel.
On a construit le couvent en avant de cette maison, qui est devenue la cuisine des religieuses. La maison des ingénieurs a servi de presbytère avant 1925 (?). |
Ernest Poulin |
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M. Ernest Poulin a pêché du homard à Fox Bay pour la Consol de 1946 à 1953. |
Wilfrid Duguay | ||||||||||||||||||||||||||
Wilfrid Duguay : c'est le frère de Mme Leda Richard (son père, James Duguay, a marié Marguerite Cyr). Wilfrid a été chassé de l'île par Martin-Zédé. |