Jean Poulin
Tombe de Gamache | |||||||||||||||||||||||||||
La tombe de Gamache avait été déplacée vers 1946 ou 1947 lors du creusage du chemin, à cause de l’érosion et des travaux de réparation au chemin.
On mit au jour à ce moment-là les ossements de Gamache et de son épouse.
Un groupe d’hommes ivres s’est promené dans le village avec les crânes des Gamache fixés à un pieu et la clôture délimitant la tombe aurait été mise dans un camion et promenée dans le village; les ossements ont été remis en terre sans cérémonie.
M. Johnny Francis aurait gardé la mâchoire de Gamache (il vivait dans le Grand Camp). Le tombeau de Gamache se trouvait au même endroit qu’actuellement mais plus près de la mer.
Il est plus que probable que les ossements aient été enterrés à quelques pas de la plaque actuelle; en effet la plaque et la clôture ont été installées plusieurs année après le déplacement et la relocalisation des ossements.
À part M. Ernest Poulin, les autres personnes interviewées ne croient pas que Gamache ait été enterré debout.
Avant 1946, il y avait deux épinettes blanches qui poussaient sur la tombe de Gamache, l’une plus petite que l’autre. |
Chasse | |||||||||||||||||||||||||||
On chassait le renard l’hiver, le castor et la loutre étaient chassés le printemps, surtout en mars et avril.
Les gardes transportaient eux-mêmes les pelleteries à Port-Menier.
Elles n’étaient donc plus récoltées par les célibataires, comme le prétend Jean-Luc. Le chef garde contrôlait la qualité des fourrures.
Avant 1926 (pendant les premières années : 1924-1926), il n’y avait pas de chasseurs célibataires entre les camps permanents; par exemple, de la rivière Chaloupe à la rivière Jupiter, il n’y avait qu’un chasseur à la rivière Pavillon.
Tous les camps ont été construits entre 1922 et 1924, même Voréal (dont deux, en 1922 à la Loutre et à la Sainte-Marie). |
Jean Poulin | |||||||||||||||||||||||||||
M. Poulin s’est marié à Marie-Louise Lévesque en 1918.
Il a vécu à l’Anse-aux-fraises, puis il a travaillé deux ans à la ferme de Rentilly, avant de s’installer à Port-Menier pour quatre ans, jusqu’à 1924, date à laquelle il est parti « autour de l’île ». |
Rat musqué | |||||||||||||||||||||||||||
Le rat musqué, introduit par la Consol, était chassé au printemps; il a presque disparu de l’île. Jean Jules Poulin a vu des rats musqués au lac Saint-Georges ce printemps (1975). Jean Jules a vécu 17 ans à la rivière Jupiter comme guide. |
Les chiens | |||||||||||||||||||||||||||
Un chien de Mme Poulin (mère de M. Jean) courut après un lièvre.
M. Martin-Zédé, apprenant cela, décida de faire disparaître tous les chiens de l’île.
Un gérant, M. Townsend, détestait les gens et préférait les bêtes. |