(94)  Rencontre avec M. Lionel Lejeune, début août 1981

Lionel Lejeune

  Guerre 39-45                            
                           

Guerre 39-45 : il n'y eut aucune inquiétude chez les gens de l'île durant la guerre, malgré la présence de sous-marins ennemis et la perte de navires canadiens dans le golfe, dont le Philipp Dodge, l’Ascania (10 000 tonnes) et une corvette, navire coulé au large de la Pointe-Ouest.

 

Le cadavre d'un marin échoué sur la côte de l'île fut reconnu par le comptable de l'île, M. Matthews; il s'agissait d'un coéquipier d'une équipe de football collégial.

 

Coïncidence extraordinaire. Beaucoup de débris autour de l'île. M. Lejeune avait ramassé des objets qui furent plus tard identifiés comme des amorces pour faire exploser les obus.

             
  Salaire                            
                           

En 1926, et jusqu'en 1946, le salaire de M. Lejeune était de 26 $ par mois, moins un dollar pour le médecin.

 

Lorsqu'il était employé à la navigation, son salaire était porté à 30 $ par mois, nourriture incluse; ce même salaire lui était accordé durant les mois d'hiver, mais il n'était pas nourri.

 

En 1946, son salaire mensuel se portait à 60 $ et, deux ans plus tard, le gérant Wilcox lui accordait une augmentation mensuelle de 105 $ (165 $ par mois au total), surtout à cause des nombreux services qu'il rendait comme photographe.

             
  Photos - Lionel Lejeune                            
                           

Les photos que prenait Lionel Lejeune illustraient des événements intéressants, étaient imprimées sur du papier épais (on pouvait lire Post Card à l'arrière de la photo).

 

Elle étaient mises en vente au Club de Port-Menier.

             
  Achat                            
                           

Les gens de l'île achetaient leurs vêtements, leurs meubles, chez Simpson, Eaton ou Dupuis frères.

 

Tout était commandé par catalogue. Il y avait un magasin général à l'île, mais on y offrait peu de choix.

 

Avant 1926, on envoyait les commandes en argent comptant.

 

Après 1926, la marchandise était envoyée C.O.D.

 

Quelques personnes de l'île commandaient de beaux vêtements qu'ils portaient lors de noces et ils retournaient la marchandise en disant que les vêtements étaient trop grands ou trop petits. 

 

Le maître de poste, Jos Duguay, était si bon qu'il remettait la marchandise commandée aux gens sans exiger de paiement immédiat.

 

Il a souvent été dans l'obligation de payer la marchandise, la personne oubliant de venir payer sa dette.

 

C'est ainsi qu'il déboursa plus d'une centaine de dollars pour payer les alliances d'un jeune couple qui avait quitté l'île pour se marier.

             
  Ravitaillement - gardes                            
                           

Les gardes-chasse avaient de nombreux privilèges ; ils pouvaient tuer des cerfs, des outardes, pour nourrir leur famille.

 

Le ravitaillement à l'automne des camps de chasse et de pêche installés autour de l'île ainsi que dans les phares (surtout le courrier dans ce dernier cas) comprenait 23 postes d'arrêt et exigeait trois voyages depuis Port-Menier.

 

Ce ravitaillement était surtout assuré par le Jolliet d'abord, puis par le COPACO.

 

C'est ainsi qu'il déboursa plus d'une centaine de dollars pour payer les alliances d'un jeune couple qui avait quitté l'île pour se marier.

 

Des « bateaux patrouilleurs » (surtout entre 1930 et 1946) circulaient autour de l'île : le McCormick sur la côte nord, le Boudreault sur la côte sud.

 

En résumé, le ravitaillement saisonnier (en automne) des camps de chasse et pêche autour de l'île exigeait trois voyages de la goélette Jolliet et, en tout, 23 arrêts, dont certains aux phares (pour y prendre et y livrer le courrier).

 

L'été, le Jolliet et ensuite le COPACO voyagaient à Gaspé, Rivière au renard et Cloridorme pour amener les pêcheurs touristes à la rivière Jupiter.

 

C'est en 1937 le COPACO a remplacé le Jolliet. En 1938, on engage un équipage originaire de la Nouvelle-Écosse.

 

M. Lejeune cesse de travailler sur les bateaux en 1938, (mais y revint un an, en 1939, sur le Fleurus).

             
  Chasse et pêche                            
                           

D'après M. Lejeune, la vente de chevreuil à la population commença à l'époque Townsend.

             
  Camps                            
                           

Les camps des rivières Chicotte et Galiote, ouverts vers 1924, ont été fermés de 1926 à 1928.

 

À la réouverture en 1929, c'est la famille d'Anselme Poulin qui vint habiter celui de la Chicotte; Nazaire Cormier en avait été le premier occupant.

 

Le camp de la rivière Galiote fut gardé par Vincent Apestiguy ; ce camp ne fut en opération que quelques années (de 1924 à 1926 approximativement).

 

Le gardien Apestiguy fut envoyé à la maison du Lac salé.

 

 Le territoire de chasse était le même, car les deux sites (rivière Galiote et Lac salé) étaient relativement près l'un de l'autre et on avait décidé de fusionner les deux territoires.

 

La raison de la fermeture du camp Galiote serait la difficulté de ravitaillement à cause de l'absence de havre naturel.

 

Au Lac salé, la baie représentait un havre qui offrait protection contre les vents du nord-ouest, mais moins contre les vents qui venaient du sud.

 

La plupart des camps de chasse et de pêche ont été fermés en 1946-1947, c'est-à-dire à l'arrivée de Wilcox.

 

Francis Boudreault, chef des gardes-chasse, fut mis à la retraite et remplacé par Charlie McCormick, malgré que ce dernier voulait travailler au village.

 

Faible reprise des activités de chasse et de pêche à l'époque de L.-M. Létourneau. Ce dernier organise la chasse aux cerfs de Virginie.

             
  Jolliet                            
                           

Navigation : en 1931 et 1932, la goélette Jolliet était commandée par le capitaine Vézina.

 

En 1932, l'équipage de six hommes était le suivant : capitaine Vézina, commandant ; Francis Boudreault, second ; Lionel Lejeune, matelot ; Antoine Lelièvre, matelot ; Alphonse Francis, cuisinier ; Tancrède Cabot, ingénieur.

 

Avant 1931, le Jolliet était commandé par le capitaine Jos Lévesque.

 

En 1933, l'équipage du Jolliet était le suivant : capitaine Vézina, commandant ; Antoine Lelièvre, second ; Lionel Lejeune et Johnny Francis, matelots ; Alphonse Francis, cuisinier ; Tancrède Cabot, ingénieur.

 

En 1934, le capitaine Vézina fut remplacé par le capitaine Ouellet.

             
  Dispatch - avion                            
                           

M. Antoine Lelièvre fut, pendant plusieurs années, au « dispatch » pour le transport par avion. Il fut remplacé par Duncan McCormick.

             
  Tuberculose - Chevalier - Duguay                            
                           

D'après M. Lejeune, les personnes originaires de Saint-Pierre-et-Miquelon étaient souvent atteintes de tuberculose et mouraient de cette maladie.

 

À titre d'exemple, plusieurs enfants de M. Eugène Chevalier père sont morts de cette maladie ; il s'agit de Jean-Baptiste, de Marie, d’Aimable, d’Adèle (épouse de M. Charles Boudoul) et de Joséphine.

 

Le seul enfant qui fut épargné est Eugène, aujourd'hui âgé de 75 ans. Marie Chevalier avait 19 ans, Aimable, 22 ans, Joséphine, 17 ou 18 ans, au moment de leur décès.

 

Adèle, Mme Charles Boudoul, eut deux enfants : Raymond et Charles. Il y a également le cas d'André James, de Saint-Pierre-et-Miquelon. Lui, son épouse et leur plus jeune fils sont morts de tuberculose.

 

M. Menier avait fait venir le docteur Rousseau de Montréal pour examiner la situation et il avait recommandé que les personnes atteintes de tuberculose vivent le plus longtemps possible à l'extérieur de leur maison.

 

Il y eut également un décès dans la famille de Jos Duguay : Rosalina Duguay, décédée à Saint-Pierre-et-Miquelon.

 

Elle avait épousé un Saint-Pierrais. M. Lejeune considère Jean Poulin et sa famille comme des gens extraordinaires.

             
  Garde-chasse (vie)                            
                           

le travail des gardes autour de l'île consistait à exécuter de nombreux travaux, dont préparer le terrain pour la chasse en répandant périodiquement des appâts qui servaient à tirer les renards surtout dans leur territoire.

 

On abattait des chevreuils, dont la viande servait à pas et on se servait également de poissons, dont le crapaud de mer et le Poulin.

 

Les appât été déposé à une dizaine en droit ou serait installé des tentures de pièges depuis le mois d'août jusqu'à l'ouverture de la chasse (d'où l'expression « brouter [?] les tentures »).

 

On évite ainsi les renards à la nourriture est également la présence des cages que l'on laissait d'un ouvert sur le CP tentures.

 

Les pièges étaient ouverts seulement le 1er décembre. On pouvait capturer une dizaine de renards par jour les premiers jours qui suivent l'ouverture.

 

On prenait surtout de jeune renard, rarement des vieux. À chaque site de piégeage, il y avait une tenture constituée de trois pièges assez loin les uns des autres pour que les renards capturés ne puissent entrer en contact.

 

Le renard préfère le poisson à la viande. On aurait souvent aperçu des renards enfouissant leur nourriture lorsqu'ils étaient repus.

 

La chasse se terminait le 1er février; comme dit précédemment la meilleure période de capture était située au début décembre, les deux premières semaines.

 

Pour tuer le renard pris au piège, on lui fait éclater le cœur en exerçant une pression avec le pied appliqué derrière une patte avant.

             
  Électricité                            
                           

Pendant quelques années (dans les années 30), l'électricité du village était générée par un moteur alimenté à la vapeur grâce à des bouilloires récupérer des tours de chargement du bois du quai.

 

Ces bouilloires avaient été installées dans la Locoshop.

             
  Consol                            
                           

L'agent de La Consol dans le temps de Graham au le bureau de Québec était un M. Massé, propriétaire d'une épicerie.

             
  Bois                            
                           

Au cours de l'hiver 1930-1931, il y avait 11 chartiers qui ravitaillaient le village en bois de chauffage et qui fabriquaient des dormants de chemins de fer.

 

Ils ramassaient le bois coupé et laissé sur les parterres de coupe lors des opérations de 1926 à 1929 (la « sweep »).

 

Ce bois sec servait à chauffer les maisons du village. Il y avait un camp au 8-milles (près du Makasty) connu sous le nom de Camp No 2 et c'est là que logeaient une grande partie des hommes et les 22 chevaux (11 teams).

             
  Employés                            
                            Fonctions de quelques employés de l'île :
  • Joseph Lelièvre, contremaître ;
  • Xavier Bergeron, gérant de la ferme Rentilly (chassé de l'île par Galibois, il reviendra plus tard) ;
  • Joseph Lejeune, palefrenier rattaché au Château ;
  • Anicet Bourque, charpentier en hiver, gardien du quai en été;
  • Stanislas Poirier, navigateur (sur le petit bateau appelé Squid) et pêcheur;
  • Pierre Francis, cuisinier ;
  • Lionel Lejeune, homme à tout faire, (matelot l'été dans les années 30), gardien et, surtout, photographe officiel (à partir du temps de Wilcox), métier qu'il apprit de son père.
             

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



voir le vidéo

Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis