(52)   Note sur l'histoire de l'île : conversation avec M. et Mme Jean Poulin (6 et 7 juin 1975)

Jean Poulin

 

 

Ferme St-Georges
                           
                           

On produisait à la ferme Saint-Georges et autour de Port-Menier 80 tonnes de foin par an.

             
 

 Philippe Bouchard

                           
                           

Un certain Philippe Bouchard a remplacé M. Parent comme chef de l’agriculture. M. Bouchard avait des abeilles et M. Malouin allait chercher son miel.

             
 

Philippe Bouchard -

chef d'agriculture - miel

                           
                           

Un certain Philippe Bouchard a remplacé M. Parent comme chef de l’agriculture. M. Bouchard avait des abeilles et M. Malouin allait chercher son miel.

 

 

On produisait à la ferme Saint-Georges et autour de Port-Menier 80 tonnes de foin par an.

             
  Jean Poulin - séjours                            
                           

En 1924, ce fut le départ de la famille Jean Poulin pour la rivière Patate ; elle fit un séjour de quatre ans à cet endroit. Après l'accident mortel d'un enfant (brûlé), la famille Poulin revint à Port-Menier et elle alla vivre à la Baie-Sainte-Claire; elle s'installa dans la maison nommée «le bureau».

 

Moins d'un an plus tard, ils partaient pour Chaloupe-Creek où ils demeurèrent 15 ans. Ensuite, on déménagea à la Loutre quatre ans, puis ce fut la Voréal, un an, et la Jupiter, 20 ans.

 

Pendant les quatre années passées à la rivière Patate, on ne recevait que deux visites en hiver pour la poste ; il n'y avait pas d'autres communications d'octobre à mai.

             
  Exploration forestière                            
                           

Commence en 1909, avec les Ashbaugh (?), la construction d’une maison pour loger les ingénieurs (maison des forestiers), maison qui sera ensuite convertie en presbytère, puis en couvent.

 

Ces forestiers étaient en majorité des Canadiens. On construisit aussi le chemin de fer (Italiens, Polonais, Hongrois ont travaillé à cette construction).

 

Le moulin coupait le bois en billes de deux pieds et enlevait l'écorce (écorceuse).

 

Le bois était transporté au moulin par le canal depuis le lac Saint-Georges. L'exploitation se faisait surtout en hiver.

 

Il y avait alors de nombreux chevaux, le foin venait d'ailleurs. Le train a servi jusqu'en 1938 (l'Anticosti No1 ou la Decauville), Il était entreposé dans le club.

             
  Le chalet                            
                           

Le Chalet avait été construit par M. A. Malouin.

 

Il y habitait l'hiver et passait ses étés à sa résidence de Baie-Sainte-Claire. Ashbaugh a habité le Chalet de 1910 à 1917; ensuite ce fut le gouverneur, puis le gérant de l'île.

 

Il fut détruit par Wilcox vers 1946-1947. Il y avait un terrain de badminton en face du Chalet.

             
  Moulins à scie                            
                           

Il y avait à l'époque des Menier des moulins à scie (cinq) aux endroits suivants : Cap Caron, Grand Makasti, Fox Bay, Port-Menier et rivière Canard du côté sud).

             
  Agriculture - fin                            
                           

C’est Wilcox, gérant, qui a mis fin à l'agriculture dès son arrivée à l’île en 1945; il fit tuer les 80 bêtes à cornes (dont une vingtaine de vaches laitières) et autres animaux de ferme (cochon et moutons).

 

C'est à ce moment que M. Boudoul (père de Robert) abandonne le magasin et met sur pied une usine (dans la bâtisse dite «la buanderie », à l'arrière) pour fabrication de lait, à partir de la poudre de lait, mis en pinte et vendu porte-à-porte.

 

Il fabriquait de la crème et du lait au chocolat également. Les Anticostiens ont baptisé cette usine “la vache mécanique ». C'est un dénommé Edmond Plourde (?) qui a abattu les animaux de ferme à la demande de Wilcox.

             
  Ours - poursuite                            
                           

Selon M. Jean Poulin, l'ours était très malin avant l'introduction du chevreuil, n'ayant pas assez de nourriture.

 

Il attaquait les gens. C'est ainsi qu'une femme de l’Anse-aux-fraises (Mme Anne Duguay), de retour chez elle après ces achats au magasin de la Baie-Sainte-Claire, fut poursuivie (elle était en voiture à cheval) par un ours depuis l'embranchement de la route de l’Anse-aux-fraises jusqu'au village.

 

Un habitant de l’Anse-aux-fraises fut également poursuivi jusqu'au village (M. Boudreau).

             
  Touristes - chasse, pêche                            
                           

Il y a deux grandes étapes dans le développement de la chasse et de la pêche pour les touristes à l'île d'Anticosti : d'abord, celle de l'époque Gaston Menier qui débuta en 1924 et fut maintenue jusqu'en 1944.

 

Cette période se caractérise par les règlements aux gardes dispersés autour de l'île dans des camps qui servaient à accueillir les touristes l'été et à la chasse (renard, castor et loutre) l’hiver.

 

Le garde jouait également le rôle de guide pour les touristes, presque tous de langue anglaise et d'origine américaine. Au cours des premières années de la pêche sportive, le touriste devait amener tout le nécessaire avec lui, incluant la nourriture.

 

Mme Poulin me dit qu'au cours des années 1937-1938, le garde avait à sa charge les frais de nourriture du touriste, la compagnie les remboursait ensuite au taux de 65¢ par repas : le pot de langue de boeuf coûtait alors un dollar.

 

Le guide s'endettait avec ce système.

 

La pêche se faisait sur les rivières McDonald, Patate, Vauréal, Saumon, Chaloupe, Galiote, Chicotte, Jupiter, la Loutre et Becsie.

 

Le pavillon de la Galiote fut détruit à la fin des années 30; un nouveau pavillon fut construit à la Chicotte.

 

Dans les endroits suivants, selon M. Jean Poulin, il y avait des touristes l'été et la chasse l'hiver : la Becsie, la Loutre, la Sainte-Marie, la Jupiter, la Galiote, Chaloupe-Creek, la Voréal et la McDonald.

 

             
  Ours - dégats                            
                           

Il y avait des ours en très grand nombre sur toute l'île et cet animal causait des dégâts considérables aux bâtiments (camps, glacières, etc.), quand ils étaient à la recherche de nourriture.

 

C'est ainsi que la maison (ou camp) de Jupiter-la-mer fut complètement saccagée au cours d'un hiver par un ours à la recherche de farine et de sucre qu'on y avait cachés sous une pile de matelas dans une chambre.

 

Tant l'intérieur que l'extérieur de la maison étaient fortement endommagés : les boîtes de conserve oubliées, les chaudrons, tout était complètement défoncé.

             
  Cannes de saumon                            
                           

À Goose Point, on chassait le renard l'hiver et mettait le saumon et le homard en canne l'été.

 

Ainsi, en 1926-1927, on produisait par année 10 barils, 50 caisses de cannes de saumon, en plus de 8000 livres de saumon frais.

 

Une homarderie était également en opération à Fox Bay. M. Noël en avait la charge (père de Jean-Luc).

             
  Rivière Jupiter                            
                           

10 employés pour 5 touristes

 

La période d'activité de chasse sportive sur la Jupiter en 1939 s'étalait du 15 mai au début de septembre. Une dizaine de personnes (cuisinière, guide, homme à tout faire) s'occupaient d'environ cinq touristes dans chacun des trois postes (6, 12 et 30-milles, le 24-milles n’existait pas encore).

 

3 postes de pêche 

 

Ces trois postes étaient constitués d'une résidence pour touriste nommé «Pavillon» et de la résidence pour la famille de la cuisinière et une autre pour les autres personnes (guides et «showboy»).

 

Il y avait également à chaque poste une neigière que l'on remplissait en hiver de neige.

 

On quittait Port-Menier pour une durée d'un mois remplir les neigières de la rivière Jupiter. En général, le saumon capturé par le touriste était mis en canne par le guide ; seuls les derniers saumons étaient emportés frais.

 

Chevaux jusqu'en 1957

 

On se servait de chevaux pour amener les touristes dès leur arrivée, depuis la mer (le plain de la rivière Jupiter) jusqu'au pavillon désigné. Il y avait trois principaux types de transport :

 

3 types de transport

 

(1) chaland dit de touristes (ce chaland était tiré par deux chevaux à l’aide d’un câble; un toit en baldaquin, avec rideaux, protégeait les touristes contre les rayons du soleil ou contre la pluie .

 

Un homme montait en selle (il y avait 18 selles pour les chevaux des trois postes de la Jupiter) et dirigeait le cheval, tandis que le second dirigeait le chaland à l'aide d'un «guidon» arrière. Il y avait des matelas dans le fond du chaland.

 

(2) chaland dit de portage : ce chaland servait au transport du matériel, de la nourriture, du foin et de l'avoine pour les chevaux. Il était tiré par un seul cheval avec un homme en selle et un autre dans l'embarcation.

 

(3) canot de toile : un homme était chargé de faire pêcher les touristes à partir de ce canot que le guide faisait remonter le courant à l'aide d'une longue perche.

 

Le locataire du 12-milles pêchait entre le 6 et le 12, celui du 30-milles pêchait entre le 12 et le 30, etc.

 

Orages électriques

 

Note : au moment d'orages électriques, les décharges frappaient parfois les chevaux qui s'écrasaient, comme les jambes coupées, subitement au sol pour se relever aussitôt après. Des étincelles apparaissaient aux fers des chevaux.

 

 

Jusqu'en 1956, on recevait des touristes au 6-milles, 12-milles et 30-milles (trois postes avec camps de pêche) ; au 24-milles et au 37-milles, il n'y avait qu’une petite installation pour luncher seulement.

 

Construction du chemin en 1957

 

C'est en 1957 qu'on construisit le chemin de la rivière Jupiter. C'est donc à ce moment-là que l'on mit fin à l'utilisation de chevaux pour remorquer les embarcations avec touristes jusqu'à leur poste de pêche.

 

On se sert de camions depuis 1957. Les touristes étaient peu satisfaits de cette modernisation du mode de transport qui les privait d'admirer les beautés de la rivière Jupiter dès leur arrivée.

             
  Début de la chasse organisée                            
                           

C'est donc en 1924 que l'on assista au début de la chasse organisée autour de l'île en y implantant des gardes avec leurs familles. 

             
  Ligne téléphonique                            
                           

Il y avait une ligne téléphonique depuis Pointe-Nord, Pointe Ouest, tout le côté sud jusqu'à Fox Bay du côté nord.

 

On n’a prolongé la ligne de Fox Bay à la rivière Saumon qu'à la fin des années 30.

 

Il n'y eut jamais de ligne téléphonique entre la rivière Saumon et Pointe-Nord.

 

Dans les années 60, on mit une ligne entre les rivières Vauréal, Patate et McDonald. 

             
  Anticostiens comme guide                            
                           

Un fait important à signaler : de 1924 à 1943-1944, il n'y avait que des Anticostiens comme guides autour de l'île.

 

L'arrivée de M. Pineau en 1944 (originaire du Nouveau-Brunswick) mit fin à cette domination et l'on vit arriver des gens du Nouveau-Brunswick, gens qui, aujourd'hui, dominent complètement la fonction de guide.

             
  Location pour pêche                            
                           

À l'époque de Gaston Menier, les rivières la Loutre et Sainte-Marie étaient louées pour toute la saison de pêche.

 

Menier ne fournissait rien, ni nourriture ni vaisselle (jusqu'à 1926).

 

La compagnie a changé ça. Comme on l'a dit, au cours des premières années du règne de la compagnie, c'était le guide qui payait la nourriture des touristes et la compagnie remboursait celui-ci autour de 65 ¢ du repas.

             
  Les grenouilles                            
                           

Les grenouilles : elles étaient en très grand nombre au lac Plantain à l'époque où l'on fauchait à cet endroit. La faucheuse en tuait beaucoup.

             
  Le renard blanc                            
                           

Le renard blanc : les gardes autour de l'île en prenaient un de temps à autre dans leurs pièges. Selon M. Poulin, il traversait de la rive nord sur les glaces.

             
  Le renard                             
                           

La peau était de meilleure qualité en novembre ou décembre. Si la pluie puis le gel survenaient, cela affectait la peau, car les poils demeuraient souvent accrochés à la croûte à l'endroit où l'animal se couchait.

 

On tuait les renards en mettant le genou à l'endroit du coeur. Certaines années, le renard était rare et, à ce moment, les individus étaient très malins.

 

M. Jean Poulin capturait de 90 à 120 renards par année. Son maximum a été de 120 renards, dont 32 dans une même journée avec quatre tentures (quatre groupes de quatre pièges chacun).

 

Le renard argenté valait 900 $ la peau, c'était moins pour le croisé ou le roux. Le garde recevait 12 $ pour l'argenté, 5 $ le croisé, 2 $ le roux.

 

La prise annuelle pour tous les gardes variait de 1750 à 1800 renards.

 

La chasse se faisait autour de l'île, de 1924 à 1945, du 15 novembre (lors des automnes froids) ou du 15 décembre (automne chaud) jusqu'à la fin avril.

             
  L'ours blanc                            
                           

le gardien du phare de la Pointe-Nord dans les années 1930 (M. Bergeron) en a signalé un sur l'île. On n’a pu le trouver.

             
  Arfang des neiges                            
                           

M. Poulin en vit en 1972-73 à la Baie-Sainte-Claire.

             
  Les castors                            
                           

Abondant en 1924 à la rivière Patate et rapporté partout sur l’île par les gardes arrivant à leur poste pour la première fois.

             
  Années 1930-1945                            
                           

Pendant la crise et la guerre, Anticosti vivait des activités suivantes : de la chasse autour de l'île, des activités de la ferme, de la homarderie et du cannage du saumon également, du tourisme de pêche l'été, de la coupe du bois de chauffage pour Port-Menier, de la coupe de la glace en décembre pour la glacière du village localisée près du magasin (la glace était coupée sur le lac Saint-Georges).

 

Loisirs : Les hivers étaient, selon M. Jean Poulin, plus froids ; il y avait souvent un pont de glace de 3 milles de longueur à Port-Menier et à Baie-Sainte-Claire.

 

On allait souvent en patins de Baie-Sainte-Claire à l’Anse-aux-fraises sur la mer gelée.

 

On devait également se rendre avec les chevaux et le traîneau à deux ou trois milles sur la glace pour aller décharger les bateaux qui amenaient marchandises et courrier.

 

On fabriquait également de petits traîneaux auxquels on faisait une voile et on filait alors à toute allure sur le plateau de glace en face du village.

             

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis