Vente d'Anticosti 1926 | |||||||||||||||||||||||||||
M. Menier ne désirait pas vendre son île en 1926.
Il avait d’autres plans d’avenir pour Anticosti et ne voulait pas vendre. Quatre événements majeurs permettent de soutenir cette hypothèse (il est de plus en plus certain que c’est Martin-Zédé qui a permis la vente de l’île, ayant perdu la confiance de Gaston Menier, et cela à compter de 1918).
Gaston Menier demandait entre autres que l’administration de l’île lui fasse parvenir directement toute l’information pertinente à l’exploitation rationnelle de l’île.
Voici les quatre événements qui soulignent l’intention de Menier de ne pas vendre : 1) il préconise en 1924 la prise en charge de l’enseignement par les Soeurs grises (de la charité), prépare le couvent (en premier lieu la maison des ingénieurs, puis le presbytère) et amène les Soeurs grises en 1925 à l’île (un an avant la vente);
2) il investit une somme d’argent substantielle pour la réparation du club (salle de loisirs) et fait installer un poste de radio Marconi;
3) il fait construire en 1925, au coût de 265 000 $ (en petits francs), le Fleurus, qui est lancé en février 1926 et arrive au Canada en mai de la même année.
C’est un capitaine anglais du nom de Fleischer qui amène le Fleurus à l’île (M. Renaud a des télégrammes rappelant cet événement);
4) la firme d’avocats Rochette et associés prépare un bill (au coût de 5000 $) à la demande de Menier visant à faire de l’île un parc national québécois dès l’automne de 1926. Ce parc aurait été administré par Menier lui-même.
M. Pratt, courtier d’assurances, patron de M. Renaud, aurait dit qu’un jour le capitaine Pelletier lui aurait rapporté ces paroles de Menier :
« Si toi, Pelletier, serait venu me voir à Paris pour me faire savoir ce qui se passait à l’île, je ne l’aurais jamais vendue. » |
Martin-Zédé, vente | |||||||||||||||||||||||||||
Lorsque l’île fut vendue en 1926, Martin-Zédé avait préparé une comptabilité (typiquement française de structures : département des fourrures, achat, agriculture, transport, etc.) qui lui serait utile pour prendre en main (lire l’accord de la compagnie) la gérance générale de la partie non forestière de l’administration de l’île. |
Léon Picard | |||||||||||||||||||||||||||
Léon Picard, chef des travaux agricoles, eut deux filles, Jeanne et Espérance, et un fils, Jean.
Ce dernier a été le gérant de la Banque Nationale et il eut un démêlé avec le bureau chef; il est allé habiter à Sorel. |
Eugène Chevalier père | |||||||||||||||||||||||||||
Le camp des hommes du village fut découpé pour faire sept maisons et c’est Tancrède Girard qui fut chef des travaux; son assistant était Eugène Chevalier père. |
Encan de fourrure, Paris | |||||||||||||||||||||||||||
Il y eut un encan mondial de la fourrure à Paris : les fourrures de l’île se seraient vendues 77 000 $. |
Incendies | |||||||||||||||||||||||||||
Incendies : en 1946, l’écurie et le camp des hommes de la ferme Saint-Georges brûlent; en 1949, c’est au tour de l’hôtel. |