Jean Poulin
Rivière Ste-Marie, camp | |||||||||||||||||||||||||||
Le camp de la rivière Sainte-Marie fut construit en 1920 et était loué sur une base saisonnière. |
Martin-Zédé, retour 1919 | |||||||||||||||||||||||||||
À son retour en 1919, M. Martin-Zédé était accompagné d'une vingtaine de vétérans français.
À cette époque, M. Gagnon était chef des gardes-chasse.
D'après Mme Poulin, Gaston Menier serait venu à l’île en 1914. |
McGuiness, pilote d'avion | |||||||||||||||||||||||||||
M. Small (responsable du parc à renard de la Consol dans les années 1930) fut remplacé par un M. McGuiness.
Ce dernier avait demandé 10 000 $ pour construire le nouveau parc, beaucoup plus grand que le premier, derrière la ferme Saint-Georges.
McGuiness était pilote d'avion et serait venu à l’île en avion au cours de la Deuxième Guerre mondiale. |
Allemands | |||||||||||||||||||||||||||
Les Allemands visitèrent de nombreuses baies le long de la côte nord à l'automne 1937 et y firent de nombreux sondages.
Ils étaient sept (M. Chevalier pense qu'ils étaient douze) et étaient guidés et véhiculés par un pilote anglais du nom de Watt.
Le responsable du groupe se disait de nationalité hollandaise.
Ils ont sondé les baies (Ellis, Sainte-Claire, Jupiter) et visité les phares.
Leurs modes de transport étaient l'avion et la marche.
Le pilote, Watt, était propriétaire de deux avions, dont l'un servait à la patrouille de feu d'Anticosti et l'autre au transport de voyageurs pour Gaspé ou la Côte-Nord.
Les Allemands auraient quitté l'île en 1937. Ils portaient des uniformes militaires. |
Drave | |||||||||||||||||||||||||||
La Petite Rivière, la Canard et la Becsie étaient dravées; le bois était amoncelé à l'embouchure des rivières et traîné par des barges telles que le George N. McKay vers la Baie Ellis.
Ces deux techniques de transport furent abandonnées après quelques années (1926-1929), les pertes étaient considérables à cause des conditions difficiles de la mer. |
Martin-Zédé, camp privé | |||||||||||||||||||||||||||
Martin-Zédé avait un petit camp de chasse privé de l'autre côté de la Baie Ellis, près du rivage, et en face du quai de Port-Menier.
Un lac «dans la grande plaine» de l'autre côté de la baie était son favori et il chassait depuis son camp privé. |
Gardes-chasse (32) et familles (52) |
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De 1924 à 1940, il y eut 32 gardes-chasse autour de l’île et 52 familles vivaient à Port-Menier.
À l'automne, on descendait 32 gardes-chasse aux emplacements suivants :
la Canard, la Becsie, la Sainte-Marie, la Loutre, la Jupiter, la Galiote, la Chicotte, Chaloupe-Creek, Goose Point, Fox Bay, la Saumon, la Voréal, la Patate, la Macdonald Havre du Brick.
À une certaine époque (1930 ?), on payait les gardiens de phare 10 $ (par mois ?) pour agir comme gardes-chasse.
Il y avait deux gardes-chasse à la Baie-Sainte-Claire :
Il y avait également un gardien à l’Anse-aux-fraises à l'année longue.
À Port-Menier, il y avait trois gardes-chasse : ces derniers ne faisaient que la chasse aux pelleteries : renards, loutres, martes et castors. |
Jobbers, camp |
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Il y avait un embranchement au 8-milles. Au 22-milles vivaient sept familles de jobbeurs : il y avait un camp (maison) pour deux familles.
Ces maisons de jobbeurs étaient situées de chaque côté du lac Valiquette.
Ce lac se nommait auparavant Swain, du nom d’un grand «jobbeur» des années 1926-1929.
Il y avait un magasin pour desservir les familles et les bûcherons, ce magasin était du côté est (?) près du lac.
Il y avait aussi un village de jobbeurs au 8-milles (Whitehead). |
Lac Plantain |
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Le lac Plantain était réservé à Martin-Zédé ; il y pratiquait ses sports favoris, la pêche, la chasse et le bateau à voile.
Il était souvent accompagné de son grand ami Donahue, qui devint plus tard son plus grand ennemi. |
Bois, transport |
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En 1926, on utilisait non seulement des chevaux pour transporter le bois le long de la ligne de chemin de fer ou autres endroits d'entreposage, mais également des sleighs tirées par une «machine à chenilles» (sorte de tracteur sur chenilles). |
Moulin des écorceurs |
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Après 1918, le moulin des écorceurs construit par Ashbaugh servit de camp pour loger des bûcherons et d’autres employés. Il fut démoli en 1928 ou 1930.
Avant l'arrivée de Ashbaugh, il y avait un moulin à scie pour trois écorceurs de l'autre côté du lac Saint-Georges (rive est, près de la rivière des 3-milles).
Ce moulin eut une vie éphémère (deux ou trois étés) et servit pour tester la qualité du bois en vue d'en faire de la pâte.
Les tests furent faits par la compagnie Price de Québec. Il y avait trois écorceurs dans ce moulin. |
Uniforme des gardes |
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M. Poulin a travaillé à la ferme de Rentilly de 1918 (année de son mariage) à 1923.
En 1924, il quittait Port-Menier et allait à la rivière Patate à titre de garde.
Ces gardes avaient un uniforme à l'allure militaire, de couleur gris foncé, avec deux badges, sur l’un desquels on pouvait lire «Fish and Game Warden» et au centre le mot « détective ».
L’un des badges était porté sur la poitrine et l'autre sur la casquette. |
Martin-Zédé, hypocrite |
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M. Martin-Zédé donnait l'impression d’une personne hypocrite.
Il était toujours mielleux, surtout avec les personnes qui pouvaient lui être utiles et surtout avec l'épouse de ces personnes.
D'après Mme Poulin, Martin-Zédé n'était pas un homme sincère dans ses relations avec les autres et on ne pouvait pas lui faire confiance.
Il congédiait les gens qu’il n'aimait pas dès la moindre plainte ou soupçon, et ce sans enquête. Il était craint de tous. |
Camp La Loutre |
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Le camp de la rivière la Loutre était loué sur une base annuelle (par un M. Wilson pour de nombreuses années).
Le touriste devait y amener tout son nécessaire. M. Nazaire Arsenault y demeurait l'année et était garde. |
Radio |
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La radio de M. Renaud avait été fabriquée par les frères Landry à Mont-Joly et Philippe Landry lui-même est allé l'installer à l'île. |
Transport du courrier |
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L'avion qui servait au transport du courrier (avion de Roméo Vachon) quittait un «champ de vaches» au coin du chemin Gouin et de la route de l'église (là où se trouve le magasin Canadian Tire).
Ce vaste champ était loué à un cultivateur. |